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Européennes : comment les votes sont influencés

Européennes : comment les votes sont influencés
 À l’approche des élections européennes de 2024, il apparaît que les enjeux géopolitiques mondiaux ainsi que les sondages pré-électoraux influencent significativement les orientations politiques des partis et les décisions des électeurs. Cette tribune explore comment les crises internationales, les sondages et les stratégies réactives des partis politiques s’entremêlent, avec un accent particulier sur les risques de renforcement des partis extrêmes par les stratégies actuellement menées, tout en soulignant comment ces facteurs convergent pour redéfinir le paysage politique de l’Union européenne. Par Véronique Chabourine, membre du bureau de l’association Renew Europe France Paris, déléguée chargée de la communication dans La Tribune.

En 2024, décrite par l’agrégateur de sondage Europe Elects comme « l’année des élections », la moitié de la population mondiale vit dans des pays ayant voté ou devant voter.

Cependant, le récent rapport d’indice des démocraties, V-Dem, révèle que 56% de cette population est sous le joug d’autocraties électorales ou fermées, une hausse de 8% depuis 10 ans, soulignant un déclin démocratique notable puisque seulement 16% de la population mondiale bénéficient d’une démocratie électorale, niveau le plus bas depuis 1998.

D’après l’indice de démocratie 2023 de l’Economist Intelligence Unit, 15 États membres de l’Union européenne sont classés en « pleine démocratie », les autres, dont la France, se trouvent en « démocratie imparfaite ». Selon ce classement, être en « démocratie imparfaite » est souvent le signe d’une défiance politique, et d’un niveau de participation électorale faible malgré une gouvernance électorale libre. Dans le contexte actuel, marqué par des crises, économiques post-pandémiques, environnementales et géopolitiques, les électeurs se tournent de plus en plus vers des solutions radicales.

L’incertitude économique, les défis climatiques et les tensions internationales alimentent les discours populistes, comme celui de Donald Trump, qui en prévision de l’élection présidentielle américaine utilisent des rhétoriques de protectionnisme économique, anti-immigration, anti-avortement et anti-OTAN pour polariser. De même en Europe, ces mêmes crises alimentent la montée des partis d’extrême droite, qui capitalisent sur une défiance croissante envers les institutions, sur les diverses crises avec une sensibilité accrue aux questions de souveraineté et d’identité nationale, le dernier sondage du laboratoire d’opinion Cluster17 montre que pour 26% des Français, c’est la sécurité suivie de l’immigration pour 15% (choix unique) qui motive leur vote le 9 juin.

En troisième position, 10% se déplaceront aux urnes pour le pouvoir d’achat. Depuis le début du mois de mai, plus de 83 études d’opinion en France ont été recensées par l’agrégateur de sondage Toute l’Europe permettant de dessiner les intentions de vote du 9 juin, et plaçant le Rassemblement national avec Jordan Bardella en tête des sondages, avec plus de 30%, soit un score deux fois plus important que celui de la liste Besoin d’Europe menée par Valérie Hayer.

Tous les sondages s’accordent à publier les mêmes tendances, dessinant ainsi la popularité d’un candidat par l’effet bandwagon, processus par lequel un candidat en tête des sondages devient plus populaire et augmente ses chances d’obtenir des voix ; les sondages peuvent influencer les électeurs ; les médias tendent à se concentrer sur les candidats qui mènent dans les sondages, ce qui peut également influencer l’opinion publique. Une étude publiée dans la revue PLOS ONE révèle que l’exposition répétée aux noms de politiciens a un effet mesurable sur les préférences des individus.

La couverture médiatique qu’elle soit neutre, positive ou négative peut rendre les candidats plus familiers. Si les sondages participent à influencer les électeurs, ils participent également à façonner les programmes de campagne des partis. Ainsi les partis incluent davantage dans leurs projets européens, la défense, la sécurité et l’immigration, qui sont traditionnellement les axes de campagne des partis d’extrême droite, c’est le cas de la liste Besoin d’Europe avec pour « premier combat » : la défense et la diplomatie, la sécurité intérieure et la maîtrise des frontières, la liste Place Publique, elle, oriente sa première ligne de programme sur la défense européenne. Au-delà des programmes politiques et des conditions contextuelles, les qualités personnelles des candidats, leur résonance sociologique et leur visibilité sur les réseaux sociaux ont un impact direct sur les résultats électoraux.
Selon des recherches publiées par le Multidisciplinary Digital Publishing Institute (MDPI), les traits de caractère et la communication personnelle des candidats influencent fortement le choix des électeurs, qui recherchent une résonance personnelle avec les candidats. Cette dynamique peut apporter des éléments de réponse au leader dans les sondages, Jordan Bardella, malgré un relativement maigre bilan de son parti au parlement européen.

Les stratégies des deux partis donnés en tête des sondages, après le Rassemblement national respectivement, Besoin d’Europe (incluant Renaissance) et Place Publique peuvent risquer en cherchant à apaiser les thèmes traditionnels de l’extrême droite, comme la sécurité intérieure, la défense ou l’immigration renforcer ces mêmes partis. De même qu’en mettant l’accent sur les crises ou l’opinion publique est plus encline à soutenir l’extrême droite.

Lors des élections européennes, les électeurs ont tendance à privilégier les enjeux nationaux plutôt que les questions spécifiquement européennes, ainsi les questions économiques et sociales nationales devraient dominer l’agenda électoral même lors d’un scrutin européen.

Agriculture : des prix plancher votés par surprise à l’assemblée nationale mais inapplicables

Economie-

Agriculture : des prix plancher votés par surprise à l’assemblée nationale mais inapplicables

Les écolos on réussit à faire voter par l’Assemblée nationale- très clairsemée,  le principe de prix plancher. D’ores et déjà on peut prévoir que cette disposition ne pourra pas être appliquée puisque ces prix plancher seraient arrêtés par des conférences publiques ! On confond ainsi les concepts de coûts et de prix. Ou le retour de la régulation administrative des prix dans des marchés internationaux.

 

La proposition de loi qui doit être examiné par le Sénat avant de revenir à l’assemblée relève davantage d’un affichage politique que d’une proposition économique crédible.

Un texte d’une grande confusion qui mélange un peu tout y compris l’introduction de rémunérations. Un texte qui pourrait se retourner complètement contre l’agriculture avec par exemple des coopératives d’achat étrangères, une envolée des importations et des produits français plombés par une tarification théorique.

Dernière observation, la négociation ne serait être d’ordre public à moins d’administrer le secteur ou le retour du système socialiste.

Les pouvoirs publics doivent se concentrer sur les conditions de concurrence notamment en assurant le contrôle scientifique des coûts et en laissant la profession négocier librement les prix. Ce concept de conférence publique sur les prix apparaît surtout démagogique et illusoire.

Certes Macron avait curieusement évoqué l’idée de prix plancher en surprenant d’ailleurs toute sa majorité mais c’était au moment le plus chaud de la contestation des agriculteurs.

La proposition de loi de Marie Pochon a été approuvée par 89 voix contre 66. La gauche a voté pour, la majorité présidentielle contre, le RN s’est abstenu et Les Républicains n’étaient pas présents au moment du scrutin.

 Mais deux mois après le mouvement de colère des agriculteurs, le vote ce jeudi à l’Assemblée nationale a des airs de symboles. La proposition de loi prévoit un prix minimal d’achat fixé par « une conférence publique ». Sauf que cette « conférence publique » ne pourra être réunie « qu’à la demande d’une majorité de ses producteurs » dans une filière.

Seulement si une majorité de producteurs d’une filière s’accordent pour convoquer cette conférence, elle aura alors lieu chaque année, avant le 31 décembre, sous l’égide du médiateur des relations commerciales agricoles, nommé par le gouvernement.

Les prix ainsi déterminés permettront de rémunérer les agriculteurs à hauteur de deux fois le Smic, le prix minimum pouvant être revu tous les quatre mois. « La conférence publique de filière détermine un prix minimal d’achat des produits agricoles, qui ne peut être inférieur aux coûts de production », précise la proposition de loi.

« En cas de présomption de forte hausse ou forte baisse des coûts de production agricoles », une nouvelle conférence publique de filière est réunie pour déterminer un nouveau prix minimal d’achat. Enfin, si aucun accord n’est trouvé lors des négociations, un compte-rendu des discussions est remis au gouvernement qui pourra arrêter un prix minimal. Bref le retour au prix administré.

Au banc pour le gouvernement, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture Agnès Pannier-Runacher a rejeté avec vigueur le dispositif proposé par Marie Pochon, le jugeant « inopérant » même si le gouvernement « partage pleinement (sa) préoccupation » quant au revenu des agriculteurs.

« La piste conduisant à des prix administrés doit être écartée » car ce n’est pas le gouvernement qui « peut déterminer le prix pour un secteur économique », a-t-elle dit.

Le Sénat doit maintenant se prononcer sur la proposition de loi, le texte suivant la navette parlementaire. Mais son adoption est loin d’être garantie. Fin février, le chef des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau dénonçait « une très mauvaise idée, promue notamment par LFI ».

« Il s’agira d’un revenu minimum universel agricole, idée socialiste! Le prix plancher deviendra un prix de marché dans Egalim. Dans la diversité des régions et des exploitations, les écarts vont s’agrandir. On marche sur la tête! » écrivait le sénateur de Vendée sur X.

 

Agriculture : des prix plancher votés par surprise à l’assemblée nationale mais inapplicables

Agriculture : des prix plancher votés par surprise à l’assemblée nationale mais inapplicables

Les écolos on réussit à faire voter par l’Assemblée nationale- très clairsemée,  le principe de prix plancher. D’ores et déjà on peut prévoir que cette disposition ne pourra pas être appliquée puisque ces prix plancher seraient arrêtés par des conférences publiques ! On confond ainsi les concepts de coûts et de prix. Ou le retour de la régulation administrative des prix dans des marchés internationaux.

 

La proposition de loi qui doit être examiné par le Sénat avant de revenir à l’assemblée relève davantage d’un affichage politique que d’une proposition économique crédible.

Un texte d’une grande confusion qui mélange un peu tout y compris l’introduction de rémunérations. Un texte qui pourrait se retourner complètement contre l’agriculture avec par exemple des coopératives d’achat étrangères, une envolée des importations et des produits français plombés par une tarification théorique.

Dernière observation, la négociation ne serait être d’ordre public à moins d’administrer le secteur ou le retour du système socialiste.

Les pouvoirs publics doivent se concentrer sur les conditions de concurrence notamment en assurant le contrôle scientifique des coûts et en laissant la profession négocier librement les prix. Ce concept de conférence publique sur les prix apparaît surtout démagogique et illusoire.

Certes Macron avait curieusement évoqué l’idée de prix plancher en surprenant d’ailleurs toute sa majorité mais c’était au moment le plus chaud de la contestation des agriculteurs.

La proposition de loi de Marie Pochon a été approuvée par 89 voix contre 66. La gauche a voté pour, la majorité présidentielle contre, le RN s’est abstenu et Les Républicains n’étaient pas présents au moment du scrutin.

 Mais deux mois après le mouvement de colère des agriculteurs, le vote ce jeudi à l’Assemblée nationale a des airs de symboles. La proposition de loi prévoit un prix minimal d’achat fixé par « une conférence publique ». Sauf que cette « conférence publique » ne pourra être réunie « qu’à la demande d’une majorité de ses producteurs » dans une filière.

Seulement si une majorité de producteurs d’une filière s’accordent pour convoquer cette conférence, elle aura alors lieu chaque année, avant le 31 décembre, sous l’égide du médiateur des relations commerciales agricoles, nommé par le gouvernement.

Les prix ainsi déterminés permettront de rémunérer les agriculteurs à hauteur de deux fois le Smic, le prix minimum pouvant être revu tous les quatre mois. « La conférence publique de filière détermine un prix minimal d’achat des produits agricoles, qui ne peut être inférieur aux coûts de production », précise la proposition de loi.

« En cas de présomption de forte hausse ou forte baisse des coûts de production agricoles », une nouvelle conférence publique de filière est réunie pour déterminer un nouveau prix minimal d’achat. Enfin, si aucun accord n’est trouvé lors des négociations, un compte-rendu des discussions est remis au gouvernement qui pourra arrêter un prix minimal. Bref le retour au prix administré.

Au banc pour le gouvernement, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture Agnès Pannier-Runacher a rejeté avec vigueur le dispositif proposé par Marie Pochon, le jugeant « inopérant » même si le gouvernement « partage pleinement (sa) préoccupation » quant au revenu des agriculteurs.

« La piste conduisant à des prix administrés doit être écartée » car ce n’est pas le gouvernement qui « peut déterminer le prix pour un secteur économique », a-t-elle dit.

 

Le Sénat doit maintenant se prononcer sur la proposition de loi, le texte suivant la navette parlementaire. Mais son adoption est loin d’être garantie. Fin février, le chef des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau dénonçait « une très mauvaise idée, promue notamment par LFI ».

« Il s’agira d’un revenu minimum universel agricole, idée socialiste! Le prix plancher deviendra un prix de marché dans Egalim. Dans la diversité des régions et des exploitations,les écarts vont s’agrandir. On marche sur la tête! » écrivait le sénateur de Vendée sur X.

 

Régionales: La Corse championne des votes de France

Régionales: La Corse  championne des votes de France

 

33 % de participation en moyenne nationale pour le premier tour et guère plus pour le second. Dans le même temps en Corse on atteint 57 %.En cause le fait sans doute que cette élections régionale donne une sorte de dimension de Parlement corse et alimente ainsi les tendances autonomistes voire séparatistes. Aussi le fait que le taux de participation en Corse a toujours été important surtout avec les votes par correspondance y compris parfois d’électeurs fictifs.

 

SNCF : Premiers votes d’une réforme bâclée

SNCF : Premiers votes d’une réforme bâclée

 

 

En commission,  on a adopté à l’assemblé les premiers articles de concernant la future SNCF. Premier aspect le statut de l’entreprise transforme en SA.

« L’idée est de transformer la SNCF en société nationale à capitaux publics – qui était d’ailleurs son statut entre 1937 à 1983 – ce qui permettra de sortir du “piège d’une dette sans limite”, a expliqué la ministre. » qui aurait pu ajouter que cela n’a nullement empêché la dérive de l’endettement ! Deuxième aspect, le transfert aux régions du difficile problème des fermetures de lignes. Pour cela  Le principe de l’ouverture à la concurrence a été acté en commission. A partir de décembre 2019, les régions pourront ainsi “attribuer leurs contrats de service public de transport ferroviaire de voyageurs après mise en concurrence ou fournir elles-mêmes ces services en régie”, précise un amendement. On devrait ajouter ou fermer les lignes pour leur substituer uen service de car, comme c’est probable dans de nombreuses régions incapable de fiancer totalement ces services. L’ouverture sera étendue aux TGV à partir de décembre 2020. La transition sera progressive, jusqu’en décembre 2023. L’Ile-de-France fait exception en raison de la complexité du réseau et du volume des trafics. L’ouverture à la concurrence s’y fera donc sur une période plus large, entre 2023 et 2039 ! Notons que la plus grande partie du trafic sera donc exemptée de concurrence. Or c’est précisément dan ce champ que la qualité est la moins bonne.  Pour ne pas défavoriser les lignes moins rentables, notamment celles à grande vitesse, le texte envisage une “péréquation entre les marchés rentables et ceux qui le sont moins via la modulation des conditions de péage». le problème c’est qu’il  n’y a pratiquement pas de lignes rentables !   “Nous avons aussi voté hier soir l’arrêt du principe de recrutement au statut du cheminot, assorti de garanties sociales fortes en matière de retraites, de rémunération et d’emploi”, a expliqué Jean-Baptiste Djebbari. Le problème tant de définir ce qu’on entend par garanties sociales fortes. Quant à la garantie de l’emploi à vie c’est complètement illusoire.

Sondage: Macron élu président avec 60% des votes(IFOP)

Sondage: Macron élu président avec 60% des votes(IFOP)

 

Selon l’IFOP,  Macron obtiendrait  60% des voix contre Marine Le Pen, créditée de 40% des intentions de vote.  Le sondage a été réalisé après les résultats du premier tour, annoncés dimanche. D’après l’institut, les électeurs de Benoît Hamon se reporteraient massivement vers le candidat d’En Marche ! (80%). Ceux de Jean-Luc Mélenchon se tourneraient à 51% vers Emmanuel Macron, quand 19% voteraient pour la présidente du Front national. Parmi les électeurs de François Fillon, 33% se reporteraient vers Marine Le Pen contre 41% pour l’ancien ministre de l’Economie. Le sondage a été réalisé en ligne les 23 et 24 avril auprès d’un échantillon de 846 personnes.

 

 

Un milliard d’euros d’impôts en moins pour acheter les votes aux européennes

Un milliard d’euros d’impôts en moins pour acheter les votes aux européennes

 

 

Après avoir augmenté les impôts directs et indirects, Valls vient de lâcher 1 milliard sur l’impôt sur les revenus. Une manœuvre évidemment démagogique (mais non négligeable pour les revenus modestes) mais qui vient trop tard pour empêcher la déroute du PS aux européennes et menacer la légitimité du gouvernement. Manuel Valls a annoncé vendredi un milliard d’euros de pouvoir d’achat supplémentaire pour les ménages français modestes sous la forme d’une réduction d’impôt sur le revenu (IR) qui profitera à 3,2 millions d’entre eux dès cette année. Son financement ne remettra pas en cause les équilibres du budget 2014 et proviendra « majoritairement » des recettes de la lutte contre la fraude fiscale, qui sont supérieures aux prévisions, a-t-on indiqué au ministère des Finances. « La mesure va bénéficier à plus de trois millions de ménages. Elle va faire sortir de l’impôt sur le revenu 1,8 million de ménages », a dit le Premier ministre sur Europe 1. « C’est un milliard d’impôt en moins, un milliard d’euros de pouvoir d’achat en plus pour les Français, notamment les plus modestes. » La réduction d’impôt et le nombre de ses bénéficiaires vont bien plus loin que ce que Manuel Valls avait lui-même annoncé dimanche, en évoquant une revalorisation du bas du barème de l’impôt sur le revenu qui profiterait à 650.000 ménages. A moins de dix jours d’élections européennes qui se présentent mal pour le Parti socialiste au pouvoir, le gouvernement a pris connaissance entre-temps des très médiocres chiffres de l’économie française, qui a connu une croissance nulle au premier trimestre du fait notamment d’un recul de la consommation des ménages.   »Il faut sortir de cette logique de l’impôt (…) qui empêche les ménages de consommer et qui empêche notre économie de retrouver la compétitivité », a dit le chef du gouvernement.

 

Serge Dassault en examen pour achat de votes

Serge Dassault  en examen pour achat de votes

L’avionneur français, âgé de 88 ans, qui fut maire UMP de Corbeil-Essonnes de juin 1995 à juin 2009, avait demandé lui-même la levée de cette immunité afin de « démontrer sa totale innocence » dans cette affaire. Dans cette instruction pour achat de votes, corruption, blanchiment et abus de biens sociaux, les magistrats s’intéressent aux élections municipales organisées en 2008, 2009 et 2010 à Corbeil-Essonnes, remportées par Serge Dassault, puis par son bras droit, Jean-Pierre Bechter. L’actuel maire UMP de Corbeil-Essonnes (Essonne) Jean-Pierre Bechter, soupçonné de recel du produit d’achat de vote, financement illicite de campagnes électorales et dépassement du plafond des dépenses électorales, a été mis en examen le 17 janvier dernier. Quatre autres personnes ont été également mises en examen dans cette affaire, dont Younès Bounouara, présenté comme un intermédiaire de Serge Dassault dans les cités de Corbeil-Essonnes.




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