Archive pour le Tag 'Vote'

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Sondage vote des étrangers : une majorité contre

Sondage vote des étrangers : une majorité contre

 

Hollande est  encore en porte à faux avec l’opinion concernant le vote des étrangers puisqu’une majorité des Français est contre. Les étrangers eux-mêmes ont pour la plupart bien d’autre préoccupations majeures que la possibilité du vote aux municipales (les papiers, le travail et le logement). Six Français sur dix se disent opposés au droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections municipales, alors qu’ils étaient 61% à y être favorables en 2011, selon un sondage Odoxa iTélé et Le Parisien/Aujourd’hui en France de samedi. Selon cette enquête, seules 40% des personnes interrogées sont favorables à cette réforme, qui était un engagement de campagne de François Hollande. Ils étaient 61% en novembre 2011, lors d’une enquête BVA pour Le Parisien. Les sympathisants de gauche sont toujours très majoritairement favorables à 71% (contre 29% opposés) mais ils sont moins nombreux qu’il y a trois ans (75%). A droite, la proportion de partisans de la réforme a fondu, passant de 43% en 2011 à 16% en 2014 (contre 84% d’opposants). Fin novembre, cette tendance a été confirmée dans un sondage Harris Interactive montrant 47% d’opinions favorables au droit de vote des étrangers aux élections locales, en baisse de sept points par rapport à une précédente enquête de 2013 (54%). Dans le sondage paru samedi, les priorités mises en avant par les personnes interrogées sont la lutte contre le chômage (51%), loin devant le relèvement des salaires et du pouvoir d’achat (27%), la lutte contre l’immigration clandestine (24%), la réduction de la dette publique (22%) et l’éducation (18%).

 

Impôts sur revenus : Vote de la suppression de la première tranche

Impôts sur revenus : Vote de la suppression de la première tranche

 

Avec le suppresion de la première tranche nécessairement un jour ou l’autre la pression sar encore plus importante sur les autres tranches (pas en 2015 mais sans doute les années suivantes). Une mesure qui répond aux problèmes des bas revenus qui pose quand même la question de la refonte de la fiscalité, de son poids , de sa nature, de sa répartition  notamment de la répartition entre fiscalité directe et indirecte. Les députés français ont adopté jeudi l’article du projet de loi de finances (PLF) pour 2015 qui supprime la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu, une mesure qui concrétise l’engagement du gouvernement en faveur des plus modestes. Cet article, qui s’inscrit dans le cadre du pacte de responsabilité et de solidarité et dont le coût est évalué à 3,187 milliards d’euros au profit de plus de six millions de contribuables, supprime la tranche au taux de 5,5%. Les groupes de gauche ont voté pour et ceux de l’UMP et de l’UDI (centriste) ont voté contre, estimant que cette mesure allait alourdir la pression fiscale pour les classes moyennes. Cet article a été adopté dans le cadre de l’examen de la première partie du PLF 2015, celle des recettes. Un examen commencé mardi et qui devrait s’achever vendredi ou samedi, l’Assemblée nationale devant se prononcer mardi 21 octobre par un vote solennel sur cette partie recettes.

Transition énergétique: un vote illusoire de l’assemblée

Transition énergétique: un vote illusoire de  l’assemblée

Un projet surtout d’intentions car on voit mal par exemple comment pourrait être réduite à 50% la part la part du nucléaire dan l’électricité d’ici 2025 alors qu’on même plus certain du tout de fermer Fessenheim. Ou alors c’est sur le gouvernement suivant que reposera la responsabilité d’atteindre ces objectifs. Donc entre  2017 et 2025, une perspective bien illusoire. Les députés ont cependant  approuvé à une large majorité ce texte qui prévoit de réduire à 50% la part du nucléaire en 2025, comme promis par François Hollande. Le texte de la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, qu’elle a présenté comme « un moment fort de ce quinquennat », a été voté en première lecture par 314 voix (socialistes, radicaux de gauche, écologistes) contre 219 (UMP et Front de gauche), et 32 abstentions (UDI). Ce texte va désormais être transmis au Sénat.  La création d’un chèque énergie pour les ménages modestes, le développement des véhicules électriques, avec prime à la conversion dans certains cas, le recyclage des déchets et la lutte contre « l’obsolescence programmée » des produits sont autant d’autres dispositions du texte votées par les députés. En fait surtout des minis mesures dont certaines très difficilement applicables comme la mutation du parc automobile .Pour résumer des objectifs volontaristes mais des stratégies et des moyens très insuffisants voire ridicules. Sans parler du silence total en matière de politique des transports.

 

Ce que prévoit le texte

Baisser la part du nucléaire. L’article 1er du projet de loi comprend des objectifs chiffrés pour les prochaines décennies. La part du nucléaire dans la production d’électricité devra être réduite de 75% à 50% à l’horizon 2025, comme promis par François Hollande. Cependant, la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) à laquelle François Hollande s’était engagé, ne figure pas dans ce texte au grand dam des écologistes. Ségolène n’exclut pas de fermer d’autres réacteurs.

Baisser la consommation énergétique. Parmi les autres objectifs fixés figure la diminution de moitié de la consommation énergétique en 2050 par rapport à 2012. Les députés y ont ajouté un objectif intermédiaire de réduction de 20% de la consommation en 2030, via un amendement gouvernemental, en ligne avec le paquet énergie-climat 2030 au menu du sommet européen des 23 et 24 octobre.

Interdiction des sacs et vaisselle en plastique jetables. Le gouvernement veut faire la chasse au plastique. A partir du 1er janvier 2016 les sacs les plus fins, tels ceux des rayons primeurs jetés après une seule utilisation, devraient être bannis des grandes surfaces. La vaisselle jetable en plastique devrait aussi être interdite à partir de 2020. Cette disposition, proposée par les écologistes, a été votée malgré la réticence de la ministre Ségolène Royal qui la juge «anti-sociale». 

Travaux de rénovation énergétique obligatoires. En cas de travaux de ravalement, de toiture, et d’aménagement de nouvelles pièces il sera obligatoire de réaliser des travaux de rénovation énergétique. Un chèque énergie est prévu pour permettre aux ménages modestes de payer les fournisseurs d’énergie ou de capitaliser afin de réaliser ces travaux.

Et aussi…Le texte prévoit aussi le développement des véhicules électriques, avec prime à la conversion dans certains cas, le recyclage des déchets, la lutte contre «l’obsolescence programmée» des produits.

 

Electricité : vote la réduction du nucléaire à 50% qui sera remis en question dès 2017

Electricité : vote la réduction du nucléaire à 50% qui sera remis en question dès 2017

 

C’est le genre de vote qui ne sert à rien ou presque puisque c’est une décision qui vise 2030. En fait c’est surtout pour faire plaisir aux écolos politisés mais il y aura longtemps que ces derniers auront disparu de la scène politique en 2030. Dès 2017 tout sera remis en question. Dans le même temps où on se montre très volontariste pour 2030 mais  on ne sait plus si on va fermer Fessenheim come l’avait annoncé Hollande ; Légère contradiction ! Les questions écologiques sont trop sérieuses pour être confiées aux écolos politisés ; Notamment la gestion du nucléaire qui pose un réel problème mais qui ne peut être résolu sans une remise en cause du mode de développement à partir de réalités concrètes (environnementales mais aussi économiques et sociales) et progressivement.  Les députés examinent donc depuis le 30 septembre les 64 articles du projet de loi « relatif à la transition énergétique pour la croissance verte ». Vendredi matin, ils ont voté le 1er article du texte, qui prévoit de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité en la faisant passer de 75% aujourd’hui à 50% à l’horizon 2025. C’était une des promesses de François Hollande lors de sa campagne électorale.  Emmanuelle Cosse se félicite. « C’est un signe très fort que la France vient d’envoyer, parce que c’est le premier pays nucléarisé du monde et ce pays-là vient de dire qu’il allait réduire la part du nucléaire dans la production électrique et qu’il allait développer les énergies renouvelables« , estime la patronne d’Europe Ecologie Les Verts sur France info. « C’est pour moi une étape très forte pour notre pays et aussi pour les emplois qui vont aller derrière« , poursuit-elle. Le texte prévoit en effet une augmentation de la part des énergies renouvelables, portée à 23% en 2020 et 32% en 2030, et une diminution de la consommation des énergies fossiles de 30% d’ici 2030. Une bonne nouvelle donc pour les écologistes, surtout après l’abandon, la veille, de l’écotaxe, qui selon François de Rugy est « un très mauvais signal pour l’écologie en général« . Le député EELV qui se console donc ce vendredi avec cette loi sur l’énergie, qui est « quand même d’une autre ampleur » souligne-t-il, « puisqu’il s’agit de mettre en œuvre un changement très profond dans la diversification des sources d’énergie en France et de développer enfin les énergies renouvelables« . « C’est un changement sans précédent qui heureusement, lui, se met en œuvre« , poursuit-il sur France info.

 

Vote de confiance : exercice raté pour Valls

Vote de confiance : exercice  raté pour Valls

 

Vals a tenté  d’instrumentaliser l’assemblée nationale pour assoir son autorité sur le PS mais le pari est raté. D’abord parce qu’il n’a pas obtenu la majorité absolu et que trois fois plus de députés socialistes se sont abstenus. Du coup, sur chaque texte stratégique Valls devra batailler ferme pour obtenir la majorité. En clair négocier avec les différents courants de son propre camp. Une sorte de retour aux pratiques de la 4 ème république.  Son discours de ce point de vue était significatifs des concessions, des contradictions, des renoncements typiques de la quatrième république. En fait un discours comme à la Samaritaine où on trouve de tout et même son contraire : la rigueur mais le laxisme, le volontarisme mais l’immobilisme, la vérité mais auusi le mensonge. Exemple, sur le budget l’affirmation de la réduction des dépenses publiques mais l’abandon de l’objectif des 3% pour le déficit en 2015 comme en 2015 et sans doute les années suivantes. Autre exemple,  la reforme de l’Etat qui prend pour exemple d’une part la SNCF d’autre part la réforme territoriale ; pour la SNCF c’est vraiment un contre exemple car rien n’est prévu comme mécanisme d’apurement de la dette de 40 milliards ; pour les collectivités locales Valls a abandonné la suppresion des départements. dernier exemple concernant la rigueur, Valls décrété que d’ici 2017 il n’y aura ni impôts, ni réductions de dépenses supplémentaires, son volontarisme n’est que de façade car cela signifie clairement l’immobilisme. Les prévisionnistes de Matignon ont donc sous-estimé le nouveau rapport de force à l’Assemblée nationale. Manuel Valls tablait sur au moins 270 voix pour et espérait voir les frondeurs passer sous les 30, lors du vote de confiance. C’est raté.  Les parlementaires ont accordé leur confiance au Premier ministre par 269 voix contre 244, loin du seuil symbolique de la majorité absolue (289 voix).  Le chef du gouvernement doit donc composer avec le vote de confiance le plus faible depuis 1986. À partir d’aujourd’hui, la majorité absolue ne sera plus automatique à l’Assemblée nationale.  Peu importe, les amis du Premier ministre assurent le service après-vente.  »Cette majorité est celle qui est nécessaire pour tous les textes importants qui sont devant nous. Le budget de la Sécurité sociale, la loi sur le vieillissement, la loi sur la transition énergétique », veut croire le secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen. « Je ne pense pas que le feuilleton de l’incertitude du gouvernement soit très crédible. Les choses sont positives », renchérit le député Christophe Borgel. Derrière cette belle assurance, il y a des doutes. Matignon s’attend à devoir batailler sur chaque texte. Le recours à l’arme de l’article 49.3 n’est plus tabou. Cela permettrait au gouvernement de faire adopter un texte sans passer par l’Assemblée nationale.

 

Assemblée: un vote de confiance surtout interne au PS

Un vote de confiance surtout interne au PS

 

On pourrait dire tout ça pour ça. ! Car on ne sollicite pas un vote de confiance 5 mois après le même exercice. Valls a utilisé l’assemblée nationale pour des raisons interne au PS et non pour obtenir la confiance du parlement et au-delà de la nation. Valls n’a cesse de répéter que ce gouvernement ne faisait pas de l’austérité, un discours essentiellement adressé aux frondeurs ; il leur a même promis l’immobilisme jusqu’en 2017 abandonnant au passage le pacte de stabilité européen ; «  Ni impôts, ni économies supplémentaires » a-t-il déclaré. Cela la suffira-t-i l à rassurer ces fameux frondeurs ? Sans doute pas. Pour autant ils ne pousseront pas la protestation  jusqu’à voter contre Valls. Un vote qui serait alors suicidaire puisque la plupart seraient alors assurés de ne pas être réélus. Pour leur défense,  ces frondeurs affirment vouloir rester dans la majorité et agir de l’intérieur. Force cependant est de constater que ces frondeurs n’ont ni  projet, ni leader communs. On y trouve des proches de DSK, de Martine Aubry, de Montebourg, de Hamon, des trotskystes, des opposants qui veulent juste se mettre en valeur. Pas vraiment de quoi dégager er une perspective très claire et très homogène  mis à part leur opposition à Hollande et peut-être surtout à Valls.

 

Valls : un vote de confiance pour quoi faire ?

Valls : un vote de confiance pour quoi faire ?

 

C’est la tradition, un nouveau gouvernement demande la confiance à assemblée nationale. Mais là, c’est la seconde fois en 6 mois ! En fait pour quoi faire ? On sait bien que les clivages reparaitront sur les prochains projets de loi et que ce vote n’engage en réalité personne. Il est vraisemblable que ces oppositions vont refaire surface dès le budget 2015 par exemple. D’ailleurs le gouvernement a décidé de recourir aux ordonnances pour moderniser la vie économique et notamment en ce qui concerne les professions réglementées. Pour Valls qui s’écroule dans les sondages, il s’agit encore d’un acte d’autorité sur sa majorité très agitée. S’il obtient un vote favorable, ce sera au moins un petit succès personnel mais qui ne changera pas grand-chose sur la donne politique française et encore moins sur la situation économique. En fait un rituel très loi des préoccupations concrètes des Français qui attendent des mesures cohérentes et des ressauts et non un simulacre de démocratie. Simulacre car les frondeurs vont s’abstenir- pour ne pas perdre leur poste- alors qu’ils sont en désaccord total sur l’orientation politique.   Il y a six mois, son premier gouvernement avait recueilli une majorité confortable. Mais, depuis, l’opposition à la politique de l’exécutif s’est intensifiée à gauche. Les frondeurs du Parti socialiste ne devraient pas voter contre Valls, mais tout de même choisir « l’abstention collective », comme l’expliquait un de leurs chefs de file, le député Christian Paul, mardi 9 septembre.  L’Express a imaginé les différents scénarios du vote, et notamment un scénario catastrophe dans lequel les députés d’EELV refuseraient la confiance à Manuel Valls et plus de 38 députés PS s’abstiendraient. Dans ce cas, le gouvernement tomberait. L’ex-ministre écologiste Cécile Duflot, notamment, a déjà prévenu qu’elle ne voterait pas la confiance, mais elle et ses camarades pourraient également se contenter d’une abstention. Et si le vote se jouait à une voix près, celle-ci pourrait être celle de Thomas Thévenoud, exclu du groupe PS, mais qui se trouvera peut-être dans l’hémicycle. Manuel Valls a déjà annoncé qu’il ne souhaitait pas prendre en compte un vote de l’éphémère secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, ce qui juridiquement n’a aucun sens ; la voix de Thévenoud sera bien décomptée.

 

Vote de confiance : Aubry pas pour l’unité mais pour l’indépendance de chacun

Vote de confiance : Aubry pas pour l’unité mais pour l’indépendance de chacun

Un sérieux avertissement pour Valls (qui n’exclut pas un accident lors du vote)  de la part d’Aubry ; « L’unité ne veut rien dire, j’ai été premier secrétaire du PS », a-t-elle rappelé. Et de marteler qu »‘on fait l’unité en parlant du fond, on ne fait pas l’unité en disant ‘unité, unité, unité’. On fait l’unité sur un projet, on fait l’unité sur des valeurs, sur un sens et sur des réponses ». Elle a aussi réaffirmé son souhait de « contribuer à ce que nous nous mettions tous d’accord effectivement sur des propositions qui permettent des résultats en matière de croissance, en matière d’emploi tout en réduisant les déficits ». Dimanche dernier, sur Europe 1, quand on lui demandait  si elle voterait la question de confiance à Manuel Valls, elle avait botté en touche, répondant simplement : « Je ne suis pas député. » Depuis le week end dernier, la maire de Lille et Manuel Valls s’affrontent par médias interposés. Lundi, Martine Aubry avait appelé le chef du gouvernement à ne « pas se crisper », et avait tenté de calmer le jeu. La veille, l’ancienne première secrétaire du PS avait déclaré qu’elle allait faire des propositions pour infléchir la politique économique « dans les semaines qui viennent », afin que « la croissance revienne ». « Il faut faire des réformes, mais nous ne faisons pas d’austérité », lui avait rétorqué dans la foulée Manuel Valls depuis l’Italie. « Martine Aubry, comme chacun le sait parfaitement, a bénéficié d’enseignants en plus, de policiers en plus à Lille. C’est ça l’austérité? C’est quoi un infléchissement?, avait-il insisté. Ce que j’attends des socialistes (…) c’est de faire corps, nos divisions, elles minent. » Il y a quinze jours, Manuel Valls et Martine Aubry s’étaient déjà opposés sur l’encadrement des loyers. Le Premier ministre souhaitait limiter l’encadrement des loyers qu’à la capitale. La maire de Lille avait, elle, demandé que cette mesure emblématique de la loi Alur (la loi Duflot) soit appliquée dans la ville qu’elle administre. Ce que le chef du gouvernement avait fini par accepter.

 

Vote de confiance : abstention des frondeurs PS

Vote de confiance : abstention des frondeurs PS

 

Les députés ont le choix entre deux possibilités, voter la confiance et ne pas être réélu en 2017 ou ne pas voter et ne pas être réélu non plus en cas de dissolution. Finalement une fronde qui vient bien trop tard. Politiquement Hollande est mort et le PS bouge à peine écartelé entre dés lignes socialistes traditionnelles, des lignes sociale-démocrates, des lignes sociale-libérales et surtout entre nombre opportunistes sans vraiment de conviction. Les députés « frondeurs » du Parti socialiste ont donc annoncé mardi qu’ils s’orientaient vers une abstention collective la semaine prochaine lors du vote de confiance du nouveau gouvernement dirigé par Manuel Valls, qui s’annonce serré. Le Premier ministre engagera le 16 septembre la responsabilité de son nouveau gouvernement sur une déclaration de politique générale, un vote par lequel il espère rassembler un parti divisé sur sa politique en faveur des entreprises. « Nous nous orientons vers une abstention collective », a dit à la presse Christian Paul, l’un des chefs de file des frondeurs.  « Nous pensons qu’il n’est pas possible d’imposer au groupe socialiste une unanimité de façade », a-t-il ajouté, demandant à l’exécutif un changement de politique économique. Manuel Valls a pourtant dramatisé les enjeux devant le groupe socialiste réuni à l’Assemblée nationale. « Face à une situation politique très dégradée en France, (…) nous devons tenir, nous devons être à la hauteur », a-t-il dit à sa sortie. « Il y a tellement de doutes, tellement de défiance, une telle crise de confiance dans notre pays qu’il faut être capable de gouverner dans la dignité et en tenant évidemment le cap. »

 

Valls : Vote de confiance compromis par les écolos ?

Valls : Vote de confiance compromis par les écolos ?

 

Rien ne dit que Valls obtiendra le vote de confiance qu’il demande d’ici 10  jours ; Il y a les communistes qui voteront contre mais aussi les écolos et des députés socialistes.  Pour nombre d’écolos  écolos   »Ce gouvernement a choisi de déchirer le compromis historique de la majorité de 2012 au profit d’une convergence idéologique avec un libéralisme effréné. Cette convergence, c’est le sursaut du productivisme, du monde d’hier qui s’accroche au pouvoir », poursuit ce texte sans concession.. Le texte se termine sur une injonction claire à voter contre : « Notre responsabilité n’est pas de nous compromettre. (…) Nous appelons donc tous les parlementaires n’ayant pas abdiqué à changer le réel au profit de la solidarité, de la démocratie, de la justice et de l’écologie, à refuser d’accorder leur confiance à ce gouvernement en votant contre le 16 septembre. ». Mais les écolos comme les fondeurs du PS pourraient bien manifester un reflexe existentiel car s’il devait y avoir un vote négatif et une dissolution de l’assemblée la plupart seraient à peu près certains de ne pas être réélus. Ou la grandeur de la démocratie face à la faiblesse des convictions.

Gel des retraites voté à l’Assemblée

Gel des retraites voté à l’Assemblée

C’était la dernière grosse mesure du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, actuellement discuté à l’Assemblée nationale. Elle consiste à geler les pensions supérieures à 1.200 euros par mois « pendant 18 mois »  à partir du 1er octobre 2015 (notons que la moyenne est d’environ 1250 euros en France avec évidemment des écarts importants autour de cette moyenne).  La date de revalorisation annuelle des retraites a en effet déjà été repoussée cette année d’avril à octobre à l’occasion de la réforme des retraites.  Ce gel concernerait 8 millions de personnes, soit la moitié des retraités, représenterait un effort de 11 euros par mois. Le montant attendu des économies s’élève à 970 millions d’euros en année pleine. Les amendements de suppression de ce gel, soutenus par l’UMP, l’UDI, le Front national, le Front de gauche, les écologistes et les socialistes « frondeurs », ont été rejetés par 76 voix contre 53, dont 18 socialistes. Mobilisés depuis lundi sur ce texte, première mise en œuvre du pacte de responsabilité proposé par François Hollande qu’ils jugent trop favorable aux entreprises, les « frondeurs » socialistes sont à nouveau montés au créneau contre le gouvernement.  Le gel des retraites, « pour beaucoup d’entre nous, c’est une ligne rouge », a estimé le député Christian Paul. « C’est le contraire d’une bonne gestion des finances publiques, c’est une politique de facilité », a ajouté Pierre-Alain Muet, tandis que Jean-Marc Germain jugeait la mesure « totalement incompréhensible ». « Comment un gouvernement dit de gauche peut présenter de telles mesures? », a renchéri la communiste Jacqueline Fraysse alors que l’écologiste Jean-Louis Roumegas jugeait ce gel « inacceptable ». « Faire les poches des retraités pour équilibrer son budget, c’est parfaitement inadmissible », a dénoncé de son côté l’UMP Denis Jacquart. Le gel n’a été défendu que par les radicaux de gauche et une majorité des socialistes. Pour Michel Issindou (PS), rapporteur de la réforme sur les retraites, le gel épargne les petites retraites dans un contexte d’ »inflation extrêmement basse », ce qui « n’affectera pas les retraités de manière considérable ».

 

Malgré le vote aux européennes la BCE toujours pour l’austérité

Malgré le vote aux européennes la BCE toujours pour l’austérité

 

Encore un bel exemple d’incompétence et de trahison pour ce socialiste luxembourgeois Yves Mersch qui appelle au maintien de l’austérité, paraît-il parait-il soutenir la croissance. Ce socialiste monétariste en fait n’y connait rien, il est avocat de formation et a surtout usé ses fonds de pantalons dans les institutions. Les membres de l’Union européenne ne doivent pas infléchir leurs efforts, et ce malgré le vote de protestation qui s’est exprimé lors des élections européennes, estime Yves Mersch donc, membre du directoire de la BCE, ce 31 mai. Il estime qu’il faut poursuivre les réformes structurelles au sein de l’Union et achever ce qui a été entamé avec la création de la zone euro en 1999. « Je perçois dans l’actuelle tendance à s’opposer aux réformes une possibilité encore éloignée mais nette que la croissance (économique) dans la zone euro s’engage dans la voie d’une baisse ». « C’est la raison pour laquelle continuer à faire progresser la réforme structurelle est essentielle », affirme-t-il. « Nous avons fait beaucoup pour stabiliser la zone euro avec l’union bancaire et d’autres réformes. Maintenant nous devons trouver les moyens de faire croître la zone euro de manière durable ».

Sondage européennes : le vote sanction confirmé

Sondage européennes : le vote sanction confirmé

 

Les élections européennes seront en France l’occasion d’un vote sanction contre Hollande et sa politique. Le FN sera le réceptacle de tous les mécontentements (et en même temps de toues les contradictions). De son coté le PS va recevoir une fessée historique (en tenant compte que les écolos sont aussi en baisse). Dun certain point de vue cette élection est détournée de son objet car cette Europe est illisible. Il est clair que ce ne sont pas les députés européens qui décident de la politique européenne mais les chefs d’Etat, de la même manière qu’i est clair que c’est la commission des technocrates qui oriente et non le parlement européen. Au point qu’on se demande à quoi sert vraiment une élection spécifique pour ces députés ? Certes les parlementaires peuvent ici ou là infléchir la politique mais c’est vraimenet à la marge. Le dernier sondage confirme avec 24% d’intentions de vote, le Front national devance toujours l’UMP à 21% et le PS est en recul d’un point à 16,5%, selon le baromètre quotidien Ipsos/Steria publié vendredi soir. Selon la dernière vague de cette enquête réalisée pour Le Monde, le Cevipof et Terra Nova, l’alliance UDI-MoDem est créditée de 9,5%, EELV de 8,5% (-1) et le Front de gauche de 7,5% (-1). Debout la France (droite souverainiste) est donné à 3%, Nouvelle Donne (centre gauche) serait à 2,5%. Le reste se répartit entre les autres listes. La participation est évaluée à 42% (+0,5) avec une fourchette comprise entre 40 et 44%. L’enquête Ipsos a été réalisée du 22 au 23 mai auprès d’un échantillon représentatif de 1.547 personnes âgées de 18 ans et plus et inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas.

Économies de 50 milliards: vote seulement « consultatif » à l’Assemblée le 29 avril

Économies de 50 milliards: vote seulement « consultatif » à l’Assemblée le 29 avril

 

Un  vote seulement  consultatif de l’Assemblée nationale mardi 29 avril mais qui risque d’^ter cependant houleux.   »Le vote aura lieu le 29 avril » et non pas le 30 comme initialement prévu, a-t-on précisé dans l’entourage du Premier ministre.  Ce programme de stabilité, qui détaillera la stratégie budgétaire de la France pour les années 2015 à 2017 sera d’abord présenté en Conseil des ministres le 23 avril et le même jour à la commission des Finances de l’Assemblée par le ministre des Finances Michel Sapin et le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert.  Il viendra donc ensuite en séance le 29 avril en vertu de l’article 50-1 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire une « déclaration » suivie d’un débat et éventuellement d’un vote.  Ce programme sera ensuite transmis à la Commission européenne qui devrait formuler environ un mois après des « recommandations » qui devront être théoriquement prises en compte par le gouvernement dans la construction du projet de loi de finances 2015.  Le plan d’économies présenté par Manuel Valls a été fortement critiqué par une partie du groupe socialiste qui s’oppose en particulier au gel jusqu’à octobre 2015 des prestations sociales (hors minimas sociaux).  L’Assemblée n’aura pas la possibilité d’amender ce texte et le vote sera purement consultatif.  Mais il sera regardé dans les faits comme un deuxième vote de confiance à l’égard du gouvernement, trois semaines après la déclaration de politique générale du Premier ministre où déjà onze députés PS s’étaient abstenus.

Municipales Florange : un vote de colère et de dégoût

Municipales Florange : un vote de colère et de dégoût

 

Le maire socialiste de Florange a été sèchement battu lors du premier tour des élections municipales, dimanche 23 mars, et un ancien Cégétiste passé au FN est en tête à Hayange. Une situation qui ne surprend pas les habitants de ces communes. « Quand un parti politique réussit à écœurer les gens, que font-ils ? Ils font ça par colère et dégoût. Ils ne votent pas FN parce qu’ils sont racistes », analyse un riverain. Un sympathisant FN considère que son parti est en tête grâce aux ratés du pouvoir en place : « On a vu Sarkozy et Hollande ici et ça n’a rien changé ». « La ville s’est dégradée à vitesse grand V. En votant FN, les gens expriment leur mécontentement », estime un habitant de Hayange. Du coup de gueule à la victoire frontiste, il n’y a qu’un pas, qui pourrait bien être franchi dès dimanche prochain.

 

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