Archive pour le Tag 'Vote'

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Régionales : surtout un vote contre Hollande

Régionales : surtout un vote contre Hollande

Pour comprendre le vote des régionales il convient sans doute de prendre en compte plusieurs facteurs explicatifs aux interconnexions complexes et multiples. Mais ce qu’il faut retenir peut-être en premier, c’est le  rejet total de Hollande qui explique 70 % des votes au profit du FN. D’après les sondages c’est surtout le terrible échec vis-à-vis du chômage qui justifie l’overdose des électeurs à l’égard du président de la république. D’autant plus que ce dernier avait promis la lune ; or  la fin de son mandat au mieux la France enregistrera de l’ordre de 600 000 chômeurs en plus. Un échec dramatique qui a créé un climat d’instabilité partout, chez les chômeurs bien sûr en premier, chez tous les autres consommateurs et chez les investisseurs. Pour résumer c’est la politique économique et sociale qui a été surtout sanctionnée lors de ces régionales ;  à cela s’ajoute mais dans une moindre mesure des préoccupations relatives à la sécurité et aussi à la fiscalité. À ces considérations économiques et sociétales il faut aussi intégrer  des éléments politiques à savoir la faillite totale de la droite classique. Une droite classique dont la crédibilité est encore largement hypothéquée par ses pitoyables résultats pendant la période qui a précédé 2012. Une droite classique qui comme la gauche n’a jamais été capable de mener des réformes structurelles à la hauteur des les enjeux. En outre si le Front National a tellement progressé c’est aussi en l’absence d’une offre politique crédible de la part de la droite classique. De ce point de vue le retour de Sarkozy constitue un échec complet. À cet égard si Hollande est rejetée par l’opinion, Sarkozy l’est tout autant. Ce qui a alimenté la montée du FN. Une montée par ailleurs liée  à d’autres phénomènes, à d’autres mutations complexes dans les champs économiques, sociaux, politiques, environnementaux et culturels difficiles parfois à comprendre et à admettre et qui expliquent  que certains préfèrent se réfugier dans le simplisme, le repli voire la caricature. Hollande est tellement détesté que la meilleure chance pour Marine Le Pen d’être élue en 2017 serait d’affronter l’actuel président de la république au second tour.

Régionales – motivations du vote : d’abord le chômage

Régionales – motivations du vote : d’abord le chômage

Il est clair que le résultat du vote aux élections régionales sanctionne d’abord l’échec total de Hollande et de son gouvernement en matière de chômage ce que démontre clairement un sondage Ipsos. C’est en effet la préoccupation de l’emploi qui nourrit le mécontentement de l’opinion publique et de ce point de vue les résultats catastrophiques dans ce domaine alimentent l’inquiétude majeure des Français. Parmi les enjeux nationaux qui déterminent le vote des Français interrogés, arrive en tête le chômage à 44%, suivi juste derrière par la menace terroriste à 32%, l’insécurité et la délinquance à 30%, et l’immigration à 29%. La santé (10%), la justice (7%) et le logement (3%) arrivent en fin de tableau. Quant à l’environnement, seulement 14% des personnes interrogées en font leur enjeu prioritaire au moment de glisser leur bulletin dans l’urne. En tête des enjeux régionaux du vote, le développement économique et l’emploi arrivent en tête à 49%, suivi par l’évolution des impôts locaux à 42%, la sécurité des biens et des personnes au niveau local (32%), le maintien des services publics de proximité (31%) et l’immigration au niveau local (30%). Arrivent loin derrière, les transports régionaux (15%) et la construction et l’entretien des lycées (6%) qui sont pourtant des compétences phares des régions. L’offre culturelle et de loisirs arrive en fin de tableau (5%).

Régionales : un vote d’opposition à Hollande pour près de 70 %

Régionales : un vote d’opposition à Hollande pour près de 70 %

 

Comme c’était prévu la victoire du FN s’explique largement par le fait que ce parti est le réceptacle de toutes les frustrations et surtout de l’opposition à Hollande. Ce que démontre un sondage de  L’institut Ipsos Sopra pour Radio France et France Télévisions. Il ne s’agit donc pas d’un vote d’adhésion au FN pour près de  70 % des électeurs mais d’ un vote d’opposition à Hollande. Les électeurs qui envisageaient de voter pour le FN sont 68 % à le faire pour exprimer leur opposition à François Hollande et 32 % seulement à le faire indépendamment d’un vote sanction. On est loin d’un vote d’adhésion massif au Front national. A noter que 60% des électeurs LR/UDI/MODEM entendent eux aussi marquer leur opposition à l’exécutif en place. Sans surprise, le vote de soutien au chef de l’Etat est le plus important chez les électeurs PS/PRG, à 55% contre seulement 14% chez ceux d’EELV et alliés et 13% chez ceux du FG. On objectera à juste titre que ce n’est pas la première fois que les sélecteurs sont surtout guidés par la pulsion de vote sanction. Mais du coup on n’en oublie totalement le contenu programmatique des partis qui servent de réceptacle à cette opposition du parti au pouvoir. Un oubli très dangereux du point de vue démocratique car cela peut autoriser toutes les aventures. Heureusement ces élections régionales ne constituent pas un enjeu majeur pour l’avenir du pays notamment en matière économique. En effet les régions ne jouent qu’un rôle marginal de ce point de vue. Cependant ces élections montrent bien les limites de l’exercice démocratique.

Régionales : vote de défiance à l’égard des hommes politiques

Régionales : vote de défiance à l’égard des hommes politiques

 

D’une certaine manière le vote des régionales sera détourné de son objet et risque de se transformer en vote de défiance et de protestation nationale. Une défiance qui va ce manifester de deux manières, d’abord ,comme d’habitude pour ce type de consultation,  avec une abstention record d’au moins 50 % ; ensuite avec un vote protestataire surtout au profit du Front National pour bien marquer la perte de crédibilité des partis de gouvernement. Le détournement d’objet de la consultation régionale sera facilité par le fait qu’ une majorité de Français ignore tout du rôle des régions et même quels courants politiques les dirigent. Du coup cette élection prendra une allure de référendum surtout contre la politique économique menée depuis des années tant par la droite classique que par la gauche. Une sorte de rejet global du politique incapable notamment de faire face de manière efficace à l’enjeu majeur que constitue le chômage. S’y ajouteront d’autres mécontentements relatifs à la fiscalité et à la bureaucratie. Selon les sondages les plus récents, plusieurs régions pourraient donc  basculer en faveur du Front national lors des prochaines élections régionales, notamment le Nord-Pas-de-Calais Picardie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Voici un rappel des idées portées par le FN pour redynamiser l’économie et relancer la croissance.  Les Français doutent. Ils doutent notamment des institutions. Selon le baromètre publié ce mardi par le cabinet Deloitte, ils ne sont que 12% à faire confiance aux hommes politiques. En cause ? Leur bilan. En dépit des promesses répétées de jours meilleurs, les cures d’austérité se succèdent sans autre résultat que la montée continue du chômage qui touche 23% des jeunes de 15 à 24 ans. On comprend leur détresse, ainsi que celui de leurs parents. Dans ce contexte, un certain nombre d’électeurs sont tentés de croire aux promesses de lendemains qui chantent scandées par Marine Le Pen.

Vote des étrangers : l’hypocrisie du PS

 

Vote des étrangers : l’hypocrisie du PS

 

À propos du vote des étrangers, l’hypocrisie du PS est manifeste. Il s’agit d’une promesse de Hollande qui n’a pas été appliquée (comme bien d’autres !)  Quand l’environnement politique le permettait, c’est-à-dire quand le PS disposait de la majorité tant au Sénat qu’à l’assemblée nationale. Elle pourrait encore être appliquée en utilisant le référendum. Un risque que ne veut pas prendre Hollande. Du coup la responsabilité de cette promesse non tenue est reportée sur l’opposition. Avec force arguments juridiques fallacieux pour tenter d’expliquer ce recul. Le  PS est toutefois coutumier de ces renoncements. Avant les élections, il lui faut toujours quelques propositions progressistes pour appâter le « peuple de gauche ». Une fois au pouvoir, il range dans le placard ses engagements. Une pratique qui explique largement sa perte de popularité et s’inscrit finalement dans l’évolution historique des partis socialistes français (la SFIO en particulier) qui finissent par  disparaître sous le poids des contradictions entre les intentions affichées et la pratique. Alors que le Premier ministre Manuel Valls déclarait il y a peu de temps être « convaincu » que le droit de vote octroyé aux étrangers non communautaires pour les élections locales, promesse de 2012 de François Hollande, ne serait ni appliqué ni reconduit, Bernard Cazeneuve abonde en ce sens.  Dans une interview accordée à Libération, le ministre de l’Intérieur a expliqué que la mesure n’avait « aucune chance » d’être appliquée à court terme. « Je partage totalement l’avis de Manuel Valls : si le candidat de la gauche en 2017 représente cette mesure, il s’expose au risque de porter un engagement qui n’a aucune chance d’être voté et donc appliqué à court terme », a-t-il ainsi déclaré dans les colonnes du quotidien national. Pour Bernard Cazeneuve, les deux chemins constitutionnels conduisant à l’application de cette mesure mèneraient le gouvernement à un échec certain. « On ne peut faire aboutir cette mesure que dans deux cadres : soit avec une majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès« , c’est-à-dire des deux chambres du Parlement réunies, « soit par référendum« . Tout en se définissant « extrêmement pragmatique », le ministre de l’Intérieur estime que  »dans les deux cas, on irait à l’échec ».   Face aux propos de Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du Parti socialiste, avait assuré que la proposition était « toujours à l’ordre du jour » de sa formation. Mais le jour d’après ?

Parlement grec : vote en faveur de l’accord

Parlement grec : vote en faveur de l’accord

Les députés grecs ont approuvé dans la nuit de mercredi à jeudi l’accord de Bruxelles, qui prévoit de nouvelles mesures d’austérité draconiennes, ouvrant la voie à des négociations sur nouveau plan d’aide international. Sur les 300 députés de la Vouli, 229 se sont prononcés en faveur du plan et 38 élus de Syriza se sont abstenus ou ont voté contre.   Le Parlement grec a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi une série de dures réformes demandées par les créanciers de la Grèce en préalable à un nouveau plan d’aide malgré quelques défections remarquées dans le camp du Premier ministre Alexis Tsipras.  Le texte, déjà adopté par le Parlement français, doit encore être ratifié en Finlande et en Allemagne notamment, deux pays représentant la ligne la plus dure face à Athènes.

Les grèves soumises au vote des salariés…en Grande-Bretagne

Les grèves soumises au vote des salariés…en Grande-Bretagne

Une bonne idée qui pourrait être reprise en France pour éviter la « gréviculture » et aussi la déconsidération des syndicats. Actuellement  en Grande Bretagne, un vote est déjà obligatoire mais sans aucun quorum, ce qui signifie qu’une grève peut avoir lieu même si une minorité seulement de salariés a participé au vote – à partir du moment où la majorité des votants opte pour la grève. Dans le projet de loi, les conditions préalables à la grève sont encore plus durcies dans certains « secteurs publics essentiels », a précisé le ministère des Entreprises. Pour ces secteurs, qui comprennent la santé, l’éducation, les sapeurs-pompiers, les transports, la sécurité aux frontières et l’énergie, au moins 40% de l’ensemble des salariés devront se prononcer en faveur de la grève -contre 25% au minimum dans les autres secteurs.  Les conservateurs, qui gouvernaient jusqu’en mai dernier au sein d’une coalition avec les centristes du Parti Libéral-Démocrate, ont les coudées franches depuis les élections législatives du 7 mai, au cours desquelles les Britanniques leur ont confié une majorité parlementaire absolue à eux seuls. Le durcissement des conditions d’exercice du droit de grève faisait partie des promesses de campagne du Premier ministre David Cameron. « Les syndicats ont un rôle constructif à jouer en représentant les intérêts de leurs membres, mais notre gouvernement va équilibrer leurs droits avec ceux du peuple qui travaille et ceux des entreprises », a expliqué le ministre des Entreprises, Sajid Javid. « Avec ces changements, les grèves n’interviendront que lorsqu’une majorité claire de ceux qui peuvent voter à ce sujet l’auront fait et que toutes les autres possibilités auront été explorées », a-t-il ajouté.

 

Vote grec : quelles secousses sur les marchés ?

Vote grec : quelles secousses sur les marchés ?

 

Plusieurs secousses vont être enregistrées après le non au vote grec. D’abord première conséquence, une chute assez substantielle des cours boursiers, on s’attend à une baisse de l’ordre de 3% ce lundi. Ensuite il faut prévoir un nouveau retrait du secteur des obligations, un phénomène déjà engagé mais qui va s’accentuer. Conséquence directe une montée des taux, pas forcément brutale mais régulière et qui va mettre fin à l’argent pas cher en dépit des masses de liquidités déversées par les banques centrales (la BCE bien sûr, la FED aussi la banque chinoise). Mécaniquement l’euro devrait aussi continuer de perdre de sa valeur. Le pire c’est évidemment la remontée des taux et l’incertitude que cela peut créer sur les perspectives d’investissement. Car contrairement à ce qu’affirment nombre d’experts, la reprise mondiale est loin d’être assurée en tout cas d’être aussi vigoureuse que prévue. L’industrie est en panne tant en Chine qu’au Japon,elle est insignifiante en Europe.  La croissance se tasse aussi aux Etats unis. Autant d’éléments qui, avec la crise grecque (dont le feuilleton est loin d’être terminé), risquent  d’entamer la confiance tant des entreprises que des particuliers.

Hollande et Merkel : « respecter le vote » (Hollande et Merkel )…. quand même !

Hollande et Merkel :  « respecter le vote » (Hollande et Merkel )…. quand même !

Il aurait mieux valu que Merkel (d’autres comme Sapin) ne immisce pas autant  dans le vote des grecs car l’attitude condescendante voire méprisante à l’égard des grecs a sans doute influencé le « non ». Clairement Merkel passe pour une imbécile. Surtout que ce vote ne change rien à la problématique de la négociation ? Il faudra discuter, trouver un accord, même provisoire ! Ne parlons pas du ridicule de Sarkozy qui lui demandait le départ de Tsipras en cas de oui comme ne cas de non. Décidemment Sarkozy loupe vraiment son retour.  Alors que le « non » au référendum grec sur les propositions des créanciers est largement majoritaire, Angela Merkel et François Hollande se sont donc  entretenus au téléphone ce dimanche soir 5 juillet au sujet de la Grèce, et demandent la convocation d’un sommet de la zone euro mardi, selon un communiqué de la chancellerie. « Tous deux sont d’accord sur le fait que le vote des citoyens grecs doit être respecté », selon ce bref communiqué. En outre « la chancelière et le président de la République se prononcent en faveur de la convocation d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro mardi » et ont formulé cette demande à Donald Tusk, président du conseil européen, selon un communiqué séparé de la présidence française.  Les deux chefs d’état se rencontreront par ailleurs lundi soir à l’Élysée pour « un entretien suivi d’un dîner de travail pour évaluer les conséquences du référendum en Grèce ».

 

Suites vote grec : retrait des obligations et montée des taux

Suites  vote grec : retrait des obligations et montée des taux

 

Il ya encore beaucoup d’inconnu concernant la suite du vote grec, pour autant on assiste déjà à un net retrait des fonds investis en obligations, la seconde étape devrait être la remontée des taux. Pas forcément uen bonne nouvelle pour l’économie européenne. Les fonds investis en obligations ont en effet subi en juin leur plus forte décollecte sur un mois depuis juillet 2013, selon une étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch Global Research publiée jeudi.  Les fonds obligataires, toutes catégories confondues, ont subi des retraits nets de 6,1 milliards de dollars sur les quatre jours au 1er juillet, une période écourtée d’un jour par rapport aux publications habituelles en raison de la fermeture des marchés américains vendredi. Les fonds spécialisés sur les obligations souveraines ont enregistré une dixième semaine consécutive de décollecte, avec 2,3 milliards de dollars de rachats nets, la plus longue période de sorties nettes depuis mars 2009, selon cette étude qui reprend des données d’EPFR Global, une société de recherches spécialisée dans le suivi des flux de souscription des grandes sociétés de gestion internationales.  Les fonds investis en obligations à haut rendement ont accusé une quatrième semaine consécutive de sorties nettes, pour un montant de 2,9 milliards de dollars. Les fonds en obligations de catégorie « investissement » ont bénéficié de 300 millions de dollars d’entrées nettes qui ont interrompu deux semaines consécutives de décollecte. Les fonds actions ont subi 400 millions de dollars de dégagements, les fonds spécialisés sur les valeurs américaines subissant 5,9 milliards de rachats nets que n’ont pas compensé les entrées nettes sur les fonds actions européennes (+1,7 milliard), émergentes (+4,4 milliards) et japonaises (+600

millions).

 

Souscriptions(+)/Rachats(-) nets par grandes catégories de fonds

(en milliards de dollars):

 

Semaine au 01/07         2015

Actions               -0,4                +3,13

Obligataires          -6,1              +104,91

Monétaires           -13,57             -111,16

Matières premières      -                 +7,21

Sources : BAML, Global Investment Strategy, EPFR Global

 

Tiers payant voté par les députés pour 2018 : double entourloupe

Tiers payant voté par les députés pour 2018 : double entourloupe

 

c’est faiat les députés ont voté la réforme de Marisol Touraine concernant le tiers payant. Une belle entourloupe car la mesure de sera appliquée totalement qu’en 2018, en fait on refile le bébé au successeur de Hollande.  Le gouvernement prend des mesures de « gauche » pour application par un gouvernement de droite. En outre aucune sanction n’est prévue en cas de non application ! Il faut dire que ce ne sera pas simple pour les généralistes sans secrétariat de réclamer le remboursement aux 40 à 50 caisses primaires et aux 500 caisses complémentaires. En fait une  mesure surtout destinée à conforter l’étatisation de la médecine avec une  bureaucratisation accrue des agences régionales de santé.  Les députés ont donc voté en commission dans la nuit l’amendement gouvernemental au projet de loi Santé introduisant la dispense d’avance de frais lors d’une consultation pour tous les assurés d’ici le 30 novembre 2017 en dépit des vives protestations de l’opposition. « Cet article va paralyser le système de soins. 90% du corps médical est opposé à cette mesure. C’est juste un marqueur politique, l’entêtement du gouvernement est irresponsable », a dénoncé l’UMP Bernard Accoyer. « J’ai le sentiment que le tiers-payant est l’assurance-vie de votre présence au gouvernement », a lancé l’UDI Arnaud Richard à la ministre de la Santé Marisol Touraine.  »Quand on défend des mesures de justice et de progrès, on est très vite taxé d’idéologie », a répondu la ministre. « La généralisation du tiers payant permettra de lutter contre des comportements de renoncement aux soins », a renchéri la socialiste Fanélie Carrey-Conte.

 

Vote obligatoire…. à gauche , « une piste » ( Cambadélis)

Vote obligatoire…. à  gauche ,   »une piste » ( Cambadélis)

 

Bons sang mais c’est bien sûr, pour contrer l’opposition et empêcher les désastres électoraux, on pense  de plus en plus au vote obligatoire. Après De Ruby ( EELV), c’est Cambadélis secrétaire du PS qui le dit. Mais pourquoi ne pas aller encore plus loin et rendre le vote obligatoire mais à gauche. En fait comme la démocratie se réduit à pas grand-chose à part déposer un bout de papier dans les urnes autant simplifier encore ; Un seul bulletin de gauche dans les bureaux de vote. Certains objecteront que c’est une atteinte à la démocratie , que le Conseil constitutionnel s’y  opposerait. Pas certain, le Conseil constitutionnel n’a pas réagi sur la question des départementales parfaitement illégales puisqu’on ne connait pas le rôle futur des départements, s’ils seront même maintenus, quelles seraient leurs  responsabilités, ni leurs budgets Une entorse de plus ou de moins ! Pas de quoi affoler ce Conseil qui veille avec « indépendance » sur les institutions puisqu’il est composé en grande partie de politiques ( anciens présidents , Premier ministre, ministres etc.).  Le principe du vote  obligatoire? « C’est une question, je m’interroge, ça peut être une piste », a  répondu Cambadélis . Le co-président du groupe écologiste à l’Assemblée nationale François de Rugy avait annoncé mercredi le dépôt dans la semaine d’une proposition de loi pour rendre le vote obligatoire. Jean-Christophe Cambadélis s’en est prix aux candidats frontistes « qui prononcent ou qui professent des formules xénophobes, homophobes, racistes, islamophobes, antisémites ». Plusieurs dizaines de candidats du parti d’extrême droite ont vu des propos de ce type étalés dans la presse ces dernières semaines. Interrogé sur l’efficacité des discours de stigmatisation du FN comme ceux du Premier ministre Manuel Valls, le Premier secrétaire socialiste a répondu : « Vous vous dites bien que les gens ont été dans ce parti (ndlr: le FN) pour quelque chose, parce que c’est en résonance avec leur être profond, donc c’est une nuisance pour la République, donc ce n’est pas parce que la banalisation et l’abaissement des murailles de l’UMP ont permis à ces derniers de prospérer qu’il faut baisser les bras. Il faut se battre, il faut se mobiliser. » Et d’ajouter: « A partir du moment où on a des frontières, où on dit que le FN est incompatible avec la République, on peut le faire reculer. » D’après lui, le FN « veut exercer une césure entre les Français dits de papier, qui viennent de l’immigration, et les Français dits de souche. Le parti a un projet derrière lui, de société. Cette séparation, ça s’appelle l’apartheid », a-t-il accusé. Il a tenu aussi à relativiser d’avance les futurs résultats frontistes aux départementales, les 22 et 29 mars: « Je ne vois pas le FN au-delà de 80 conseillers départementaux, nous en aurons plus de 800. C’est ça le rapport de force ».

 

Législatives Doubs : un électeur UMP sur deux a voté FN

Législatives Doubs : un électeur UMP sur deux a voté FN

La fin du front républicain pourrait bien changer  la donne politique. La porosité UMP-FN est de plus en plus grande mais aussi gauche –FN ( dans une moindre mesure). En fait le reflexe républicain fonctionne moins bien parce que les partis traditionnels de gouvernement sont largement discrédités, ensuite parce que le FN constitue une offre politique de protestation contre le système. Pas vraiment un vote d’adhésion puisque au moins 65% des francais estiment que le FN n’est pas compétent comme parti de gouvernement. Bref c’est la jacquerie politique, addition de protestations contradictoires mais qui veut faire entendre son ralbol. D’abord nombre d’électeurs de gauche vote désormais pour le FN au premier  tour et La moitié des électeurs qui avaient voté pour l’UMP au premier tour ont ensuite voté pour le FN au second tour, lors de la législative partielle dans le Doubs dimanche dernier, affirme le chercheur Joël Gombin dans une analyse publiée vendredi. Selon le modèle qu’il a pu établir, publié et expliqué sur le site slate.fr, M. Gombin, chercheur au CURAPP-université de Picardie-Jules-Verne, affirme que « la moitié environ des électeurs ayant choisi l’UMP au premier tour se sont portés sur la candidate frontiste au second tour. Un quart ont choisi le candidat socialiste; le dernier quart s’est abstenu ou a voté blanc ou nul », écrit-il. Dès lors, on ne peut « guère parler de succès du rassemblement républicain », souligne-t-il, mais plutôt constater « la fusion, relative certes mais néanmoins bien avancée, des électorats de l’UMP et du FN ». Autre enseignement: « Le FN n’aurait guère mobilisé de nouveaux électeurs entre les deux tours: à peine plus de 4% des abstentionnistes du premier tour », selon son modèle. Le chercheur souligne au passage que « la progression de 16 points enregistrée entre les deux tours par la candidate frontiste n’a rien d’exceptionnel », ayant « observé des progressions du même ordre, souvent même supérieures, à peu près chaque fois que le FN s’est retrouvé en duel au second tour d’une élection législative en 2012 et depuis, et ce quel que soit son adversaire ». Toujours d’après le modèle qu’il a établi, M. Gombin affirme que « la victoire du candidat socialiste » Frédéric Barbier « devrait beaucoup à sa capacité à mobiliser de nouveaux électeurs: pas moins de 17% des abstentionnistes du premier tour auraient voté en sa faveur au second tour. Si ce modèle est exact, ces nouveaux électeurs (environ 6.800) auraient même été plus nombreux que ceux qui ont voté pour le candidat socialiste aux deux tours (5.200)! Les électeurs de Charles Demouge (UMP) ayant choisi Barbier au second tour ne seraient eux que quelques 1.750″ (26%), ajoute-t-il. A noter aussi que, selon son modèle, 17% des électeurs au premier tour de M. Barbier ont voté pour le FN au second tour. « Le Front républicain, entendu comme coalition des partis ‘républicains’ contre le Front national, n’existe pas (parce que l’UMP refuse d’appeler à voter en faveur du PS, et parce que les électeurs de l’UMP se portent majoritairement sur le FN », affirme-t-il dans ses conclusions. « En revanche, la perspective de voir un candidat frontiste élu député permet une mobilisation réelle d’électeurs par ailleurs peu politisés et mobilisés, ou en tout cas abstentionnistes au premier tour », poursuit-il.
 

Droit de vote des étrangers : pour un référendum (Xavier Bertrand)

Droit de vote des étrangers : pour un  référendum (Xavier Bertrand)

Hollande s’est piégé tout seul en se prononçant pour le droit de vote des étrangers, surtout en affirmant qu’il convenait de prendre ses responsabilités. Il a en fait renvoyé cette responsabilité au parlement alors que c’est impossible en ‘état du rapport de forces droite-gauche. Du coup il n’y a que le referendum pour statuer ; ce que vient de lui rappeler  Xavier Bertrand. Mais Hollande ne la pas évoqué car il sait qu’il perdrait cette consultation populaire.  Invité de France Info ce mardi, le député-maire UMP de Saint-Quentin, a donc appelé François Hollande à consulter les Français sur le droit de vote des étrangers. Et prôné un départ à la retraite à 65 ans.  « Ce n’est pas aux partis politiques de prendre leurs responsabilités (sur le droit de vote des étrangers). C’est au président de la République. Moi pour ma part je suis totalement contre. Et je demande à François Hollande de se tourner vers les Français et qu’ils disent une fois pour toutes » ce qu’ils veulent a déclaré Xavier Bertrand. Ce lundi, François Hollande a appelé les « forces républicaines » à prendre leurs responsabilités sur le droit de vote des  étrangers. Lui y est « favorable ». Mais « rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des 3/5e » au Parlement. Une majorité qu’il n’a pas.

Vote des étrangers : hypocrisie de Hollande

Vote des étrangers : hypocrisie de Hollande

 

Plus hypocrite tu meurs. Il faut prendre ses responsabilités dit Hollande pour permettre le vote des étrangers aux élections locales. Malheureusement dit-il, il faut les 3/5 ème du parlement en accord avec ce principe. Or Hollande dispose à peine d’une majorité à l’assemblée ! Conclusion, c’est la faute aux autres!  Belle entourloupe car s’il voulait vraiment que cette proposition soit légale il suffirait d’un referendum. Qu’il perdrait évidemment ; donc il n’en veut pas. Une déclaration très laborieuse qui tenet de racoler à gauche mais en vérité est une vision de bobo car les immigrés ont d’autres préoccupations que le vote aux élections locales, des préoccupations qui concerne leurs titres de séjour, le travail et le logement.   Gonflé  François Hollande a appelé les «forces républicaines» à «prendre leurs responsabilités» pour aboutir à un accord. «Rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des trois cinquièmes» au Parlement, a-t-il souligné. Mais ce qui était l’une de ses promesses de campagne en 2012 devrait rester lettre morte, puisque François Hollande ne dispose pas de majorité sur ce dossier.  Le président de la République a enfin évoqué les «chibanis», ces travailleurs maghrébins devenus retraités immigrés en France. «La loi vieillissement ouvrira la naturalisation à tous les étrangers âgés de plus de 65 ans qui ont vécu plus de 25 ans en France avec au moins un enfant français», a promis le chef de l’Etat.

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