Archive pour le Tag 'Vote'

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Elections politiques : Vote par correspondance ?

Elections politiques : Vote par correspondance ?

 

Alors que le ministre de l’intérieur a écarté d’un revers de main la possibilité d’un vote par correspondance, le Sénat, lui, engage une réflexion sur le sujet. Il serait grand temps car la participation démocratique diminue dramatiquement. Ainsi lors des élections municipales dernières beaucoup ont été élus avec environ 20 % des voix.

Précédemment , cette baisse de participation concernait  les européennes ou les régionales maintenant elle touche toutes les élections. Du coup, la vraie majorité est celle des abstentionnistes. Juridiquement bien sûr en l’état de la constitution,  les élus sont  légitimes mais politiquement ils ne représentent pas grand monde. C’est pourquoi cette étude du vote par correspondance entamée par le Sénat apparaît particulièrement pertinent et même urgente.

 «Du fait de la décision probable de reporter les élections régionales et départementales (…) il y a un point très important: c’est comment nous organisons le scrutin?», s’est-il interrogé. «Et d’ailleurs, le président de la commission des lois est en train de mettre en place une mission commune pour savoir comment on vote, est-ce qu’on vote par correspondance, est-ce qu’on vote par procuration…», déclaré le président du Sénat.

«L’objectif est de réaliser un travail sérieux, structuré, qui serve de référence législative pour nourrir les débats, sur une base éclairée», estime le Sénat. «Covid ou pas, la défiance à l’égard du politique reste très élevée. Beaucoup de gens estiment que voter ou pas ne change rien à leur vie», assure Hervé Marseille, le président des sénateurs centristes. «L’abstention est d’ailleurs l’une des marques du quinquennat. Elle a commencé dès les législatives de 2017 et s’est poursuivie à un niveau très élevé dans toutes les élections.»

.D’après un sondage de l’IFOP, Si 57% s’y disent favorables, mais seuls 9% la considèrent comme un outil efficace contre l’abstention. Dans le sondage IFOP, c’est surtout le vote blanc qui suscite le plus grand nombre d’opinions favorables. 81% des sondés estiment qu’il devrait être pris en compte dans le calcul des résultats comme un suffrage exprimé.

Il est vrai que la vraie question démocratique est celle de la déliquescence et de la perte de crédibilité des organisations politiques classiques.

 

2022: 80 % des Français envisagent le vote anti système (OpinionWay)

2022: 80 % des Français envisagent le vote anti système  (OpinionWay)

 

Selon l’’institut OpinionWay et Fondapol, en partenariat avec Le Figaro.  huit électeurs inscrits sur dix (79%, + 2 points en un an) affirment envisager l’abstention, le vote blanc ou le vote antisystème – Le Pen, Mélenchon, Dupont-Aignan ou un candidat de la gauche révolutionnaire. Déjà très forte lors du premier tour de la présidentielle de 2017 (60,9% des inscrits), cette «protestation électorale» traduit une «déconsolidation démocratique», analyse Dominique Reynié, politologue  dans le Figaro

Professeur à Sciences Po, Dominique Reynié est directeur général de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) explique les résultats.

À dix-huit mois de la présidentielle, votre enquête laisse apparaître une France plus que jamais tentée par l’abstention, le vote blanc ou le vote antisystème. Un avertissement pour Emmanuel Macron?

Dominique REYNIÉ. - Pour nous tous. La disponibilité protestataire déclarée concerne 79% de nos concitoyens. La société française poursuit sa mue politique: déconsolidation démocratique, protestation et droitisation. La déconsolidation démocratique est déjà manifeste: l’abstention historique lors des municipales du 28 juin dernier en est un signe puissant. C’est une erreur de n’y voir qu’un effet de la crise sanitaire, alors que 59% seulement de nos concitoyens disent leur préférence pour la démocratie représentative, contre 64% en janvier. Le soutien est plus faible encore parmi ceux qui risquent de subir davantage les conséquences de la crise: les artisans, commerçants

 

5G: moratoire voté à Lille

5G: moratoire voté à Lille

un moratoire sur le déploiement de la 5G, a  été voté par le conseil municipal de Lille pour engager une réflexion à propos de la sobriété numérique. Les avantages de la 5G doivent être comparés à leurs inconvénients estiment la majorité municipale qui voit dans le développement de la cinq c’est une occasion de gâchis énergétique et d’incitation à des dépenses inutiles d’abonnement et de nouveaux appareils. L’installation d’antennes est donc pour l’instant gelée.

En Pologne: une élection présidentielle sans vote

En Pologne:  une élection présidentielle sans vote

Décidément la Pologne fait exception en matière de démocratie et de cohérence avec l’union européenne. Pour résumer, dimanche les Polonais devaient élire leur président, pratiquement personne ne  s’est déplacée et les bureaux sont restés fermés. Cependant juridiquement l’invalidité de la procédure ne sera pas officiellement reconnue. Toutefois Commission électorale nationale a rendu publique une résolution déclarant qu’il «na pas été possible de voter pour les candidats» à la magistrature suprême et que par conséquent la présidente de la chambre basse aurait 14 jours pour fixer une nouvelle date du scrutin. L’élection devra se tenir dans un délai maximal de 60 jours à partir de sa décision. Cette solution, a expliqué aux journalistes le président de la Commission Sylwester Marciniak, permet de ne pas demander à la Cour Suprême de constater l’invalidité de l’élection. Bref une curieuse tambouille démocratique.

. Ce qui a fait dire au politologue Stanislaw Mocek que la Pologne «plongeait dans les vapeurs de l’absurde»,. Pour Sylwester Marciniak, la situation découlant de l’absence du vote dimanche «ressemble à celle de l’absence de candidats ou de la présence d’un seul candidat, qui entraîne la non tenue de l’élection».

La confusion entourant l’élection présidentielle résulte d’un faisceau d’intérêts opposés et de décisions controversées. Face au risque élevé de contamination au nouveau coronavirus dans les bureaux de vote, le PiS a voté une loi imposant l’élection par correspondance. Mais ce texte, critiqué par le constitutionnalistes et rejeté par l’opposition au Sénat, est arrivé trop tard pour permettre d’organiser le scrutin.

Pour  l’opposition et de nombreux commentateurs, il y avait une autre raison: le parti conservateur voulait assurer sans attendre la victoire du président sortant Andrzej Duda, issu de ses rangs. Andrzej Duda, en tête des sondages, aurait pu être réélu dès le premier tour. Mais ses chances de l’emporter risquent de faiblir à terme, lorsque l’incidence économique de la pandémie se fera sentir dans les entreprises et les ménages, et que le chômage montera.

Déconfinement : un vote pour la forme

Déconfinement : un vote pour la forme

Il se confirme de plus en plus que le Parlement est mis sous tutelle du gouvernement. Plus précisément ,l’assemblée et le Sénat ne servent  à peu près rien en France. D’abord parce qu’ils ne sont pas consultés sur les enjeux stratégiques et quand ils le sont, des majorités viennent bloquer tous réels débat. La situation actuelle à l’Assemblée nationale est encore pire que sous les gouvernements précédents. En effet le gouvernement peut s’appuyer sur une très large majorité de courtisans et d’amateurs entrés en politique par hasard et qui doivent tout à Macron. La plupart monde ne peuvent se prévaloir du moindre engagement politique ou citoyen avant cette élection comme député. Du coup cette majorité peut facilement être manipulée.

 

Pour donner un vernis démocratique au plan de des confinements du gouvernement, il y aura donc un débat mais limité à 24 heures intégrant notamment la poursuite de l’état d’urgence jusqu’à mi-juillet et des confinements maintenus pour les activités regroupant des publics. Une exception toutefois l’école où le Premier ministre a bien du mal à s’expliquer sur les contradictions entre le comité scientifique et le gouvernement. On connaît Édouard Philippe il compensera sans doute le flou de ses orientations par une longueur particulièrement excessive de son intervention. Ce débat ultrarapide à l’assemblée a été très critiqué par l’opposition. Par exemple parles Républicains (LR), et Fabien Di Filippo. “On nous demande immédiatement de voter un chèque en blanc au gouvernement qui a quand même depuis le début de cette crise beaucoup tâtonné, beaucoup commis d’erreurs, beaucoup montré de revirement”, a-t-il dit sur France info.

“Un vote unique sur le plan déconfinement (et donc sans possibilité de se prononcer sur le traçage numérique en tant que tel) et avec un nombre aussi réduit de députés, ne correspond pas, au regard des enjeux, à un niveau de démocratie parlementaire suffisant”, a ainsi tweeté ce week-end le député La République en marche (LaRem) Aurélien Taché.

Opposé au “tracking”, son collègue Sacha Houlié a estimé que “la marginalisation et l’effacement du débat sur le traçage numérique” consacrait “l’illégitimité d’y recourir comme l’inefficience de l’outil.”

Soulignant les consultations tous azimuts de ces derniers jours, l’exécutif justifie, lui, cette accélération du calendrier par la nécessité d’aller vite à deux semaines de la date prévue pour le déconfinement qui va nécessiter de nombreux ajustages avec les maires et les préfets.

Le plan de déconfinement devrait tracer les grandes lignes concernant le retour à l’école, la reprise du travail dans les entreprises et la fonction publique, la relance des transports publics, l’approvisionnement en masques et la politique des tests. La question de la réouverture des bars, cafés et restaurants, fermés depuis le 16 mars en France, a pour sa part été renvoyée à fin mai.

SONDAGE Municipales : les écolos en tête pour la cote d’amour mais pas pour les intentions de vote

SONDAGE Municipales : les écolos en tête pour la cote d’amour mais pas pour les intentions de vote

La moitié des Français pense que les écolos vont progresser aux municipales. Le problème c’est que seulement 19 % y croient pour l’instant. Propreté (68%) et sécurité (61%) : telles sont les deux priorités des Français pour les municipales, selon un sondage IFOP. Arrivent juste après la lutte contre la pollution (57%) et celle contre le dérèglement climatique (52%). « Ce résultat tord un peu le cou à la théorie du tout environnemental », décrypte Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Ces priorités sont bien différentes selon la proximité partisane : les sympathisants de la droite et de La République en marche se positionnent fortement sur les deux premiers enjeux ; ceux de la gauche et des écologistes, fort logiquement, sur les deux suivants.

L’image des écologistes, certes, évolue : 65% des Français les jugent « capables d’améliorer la situation de leur commune en matière d’environnement » ; et 57% les considèrent « proches de leurs préoccupations ». Voilà pour le positif. À l’inverse, 61% pensent qu’ils « proposent des solutions peu réalistes » et 51% les trouvent « sectaires ». « Les Verts sont à un moment crucial, analyse Dabi. Ils ont fait une partie du chemin sur leur capacité à gérer, alors qu’ils étaient vus comme bouillonnants et peu crédibles. » Il leur reste cependant des efforts à faire : si 48% des sondés souhaitent la victoire d’une liste EELV aux municipales dans leur commune, ils ne sont que 19% à y croire.

« J’ai voté Macron mais pas pour l’âge pivot » ( Ségolène Royal)

J’ai voté Macron mais pas pour l’âge pivot  ( Ségolène Royal)

 

Deux députés à peu près inconnus ont sans doute voulu percer sur la scène des médias en mettant en accusation Ségolène Royal. Cette dernière est soupçonnée de passer davantage de temps à la critique du gouvernement qu’à sa mission de ministre des pôles. Cette attaque a en fait offert une extraordinaire tribune à Ségolène Royal qui ne s’est pas privée d’attaquer l’incompétence et le mépris du gouvernement vis-à-vis des Français. Elle a notamment indiqué qu’elle avait effectivement voté pour Macon mais certainement pas pour le recul de l’âge de la retraite qui n’a jamais été évoqué par le président de la république pendant sa campagne. Les deux députés souhaitent entendre Ségolène Royal à l’Assemblée nationale doivent sans doute regretter d’avoir donné l’occasion à Ségolène Royal de se remettre en selle comme candidate potentielle  l’élection de 2022 . Attaquée la veille de Noël par des députés qui veulent l’interroger sur l’efficience de sa mission d’ambassadrice chargée des Pôles, Ségolène Royal ne baisse donc  pas la garde. Au contraire. Invitée dimanche sur LCI, l’ancienne ministre a vertement attaqué l’exécutif. Elle a dénoncé «l’obstination du gouvernement à ne pas retirer sa mauvaise réforme» des retraites «qui prend les gens à la gorge, qui crée de la peur et des angoisses». «Combien de semaines de pagaille? On ne pouvait pas éviter ça? Si!», a chargé l’ex-ministre. Alors que le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a dénoncé dans le JDD un «syndicalisme de blocage» voire d’intimidation», elle s’étonne: «J’entends que la CGT est insultée. Dans un pays moderne, un ministre ne s’en prend pas à un leader syndical».

Ségolène Royal juge que les Français «n’ont pas été respectés» et qu’ils sont «fatigués de ces désordres», provoqués par «un rapport de force», «un concours de muscles». Et de viser directement le président de la République qui «se grandirait» à retirer la réforme, car «le rapport de force jusqu’au bout, ce n’est pas une façon moderne de diriger un pays».

«A quel moment dans la campagne d’Emmanuel Macron a été promis le recul de l’âge de départ à la retraite (via l’instauration d’un âge pivot, NDLR)? Jamais. Aujourd’hui les gens se sentent floués, même ceux qui ont voté pour lui», a poursuivi Ségolène Royal. Et de préciser: «J’ai voté pour Emmanuel Macron mais je n’ai pas voté pour avoir l’effondrement du système social, l’abandon de l’hôpital public, la misère des agriculteurs, les services publics sans arrêt menacés, l’appel à la privatisation des retraites».

L’ex-candidate à l’élection présidentielle de 2007 estime que «sans justice il n’y a pas d’ordre. Je le disais déjà avec “l’ordre juste”», un des slogans de sa campagne.

Alors qu’elle évoquait récemment une nouvelle candidature en 2022, serait-elle devenue une opposante? «Sur la question des retraites et des reculs environnementaux, oui», a rétorqué celle qui fustige «l’orientation très à droite du gouvernement» d’Edouard Philippe.

Forcément, au sein de la majorité on s’interroge sur la compatibilité d’une telle charge avec son rôle d’ambassadrice chargée des pôles, qu’elle occupe depuis 2017. «Quand on m’a confié cette mission, on ne m’a pas dit que la condition est de me taire ou d’adhérer à la République en marche», a-t-elle balayé d’un revers de la main. Ajoutant: «Je dis des choses qui ne font pas plaisir au pouvoir en place, parce qu’il n’est pas habitué à avoir cette opposition». Ce qui lui fait dire que sa convocation à l’Assemblée nationale pour répondre aux critiques sur la manière dont elle mène sa mission d’ambassadrice a simplement pour but de «(l)’intimider».

 

Brexit: le vote ne changera rien !

Brexit:  le vote ne changera rien !

 

Beaucoup espèrent évidemment que l’élection pour le renouvellement du Parlement britannique (  la chambre des communes) permettra de mettre fin à la crise du brexit. Le problème , c’est que quelque soit l’issue du scrutin la situation risque de ne pas changer beaucoup. De toute manière, il y a un accord de transition qui va s’appliquer de manière automatique juste au moins jusqu’en fin 2020  . D’ici cette date, il  faudra que l’union européenne et la Grande-Bretagne négocient un nouvel accord, définitif celui-là pour préciser  les conditions du commerce entre les deux zones. Compte tenu de la complexité de la problématique, il paraît peu vraisemblable que ce délai du 31 décembre 2020 puisse être respecté,  cela d’autant plus que demeureront des oppositions au sein du gouvernement britannique même si Boris Johnson l’emporte.

En effet les positions au sein du camp conservateur sont loin d’être unanimes. La situation pourrait encore se compliquer si Boris Johnson doit composer faute de majorité suffisante. L’hypothèse la plus probable ,  c’est que la Grande-Bretagne va s’enfoncer encore pendant des mois dans une crise politique affectant gravement son économie et qui ne sera pas non plus sans conséquence sur l’union européenne. D’après les sondages le parti conservateur pourrait obtenir une majorité mais ce n’est pas certain. Le principal parti d’opposition, les travaillistes du Labour, est à la peine dans les sondages et nul ne lui prédit une victoire écrasante. Mais il pourrait en revanche engranger assez de voix pour empêcher une majorité conservatrice.

 

Le chef du parti Jeremy Corbyn, très marqué à gauche, entrerait alors en compétition avec Boris Johnson pour former un nouveau gouvernement, qui aurait forcément besoin de l’appui d’un des plus petits partis.

La prédécesseure de Johnson, Theresa May, avait dû faire alliance avec le parti unioniste nord-irlandais DUP en 2017 pour s’assurer une majorité. Mais cette fois, le DUP est vent debout contre l’accord de Brexit conclu par Boris Johnson, qui confère à l’Irlande du Nord un statut différent de celui du reste du pays.

Le Labour a lui indiqué qu’il essaierait de gouverner seul mais les indépendantistes écossais du Parti national écossais (SNP) se sont dit prêts à soutenir un gouvernement Corbyn à condition qu’il autorise un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, après celui perdu en 2014.

Le Labour a promis de renégocier l’accord de divorce de Boris Johnson et de soumettre le résultat à un référendum dans les six mois suivant son arrivée au pouvoir.

Jeremy Corbyn a assuré qu’il resterait neutre mais d’autres membres de la direction travailliste ont dit qu’ils feraient campagne pour rester dans l’UE.

Le SNP, le petit parti des Libéraux-démocrates et les nationalistes gallois de Plaid Cymru sont anti-Brexit.

Les sondages montrent que les Britanniques restent tout aussi divisés sur le sujet, avec toutefois une inflexion en faveur du « Remain ».

Vote Brexit : une première claque pour Boris Johnson

Brexit : une première claque pour Boris Johnson

C’est évidemment une première claque assez retentissante qu’a reçu le Premier ministre Boris Johnson avec le refus de la chambre des communes de voter sur l’accord négocié entre l’UE et le RU. Boris Johnson paye aussi la mise en congé du parlement. S’y ajoute des questions de fond et les contradictions qui ne cesse d’alimenter le débat depuis trois ans dans les différentes familles politiques et même au sein de chaque famille. Il y a des divergences chez les travaillistes comme chez les conservateurs par exemple.

En fait, Johnson paye aussi le flou de l’accord de transition du Brexit. Un accord qui reprend 90% de l’ancien accord passé avec Theresa May surtout modifié sur les tarifs douaniers pour l’Irlande du nord (qui sera provisoirement alignée sur L’Irlande du sud). Si le texte est assez complet pour ce qui concerne l’Europe, c’est assez vague pour le RU. C’est même souvent le vide juridique pour l’après Brexit. D’où cette initiative adoptée à 322 voix contre 306  du député Oliver Letwin qui prévoit de reporter tout vote sur le Brexit tant que la législation nécessaire à son application n’a pas été votée au Parlement .une initiative très politicienne visant surtout à mettre en difficulté la posture de bouldozeur de Johnson avec nombre de contradictions sur fond de règlement de comptes.

“Je ne négocierai pas de report avec l’Union européenne et la loi ne peut pas m’y contraindre”, a déclaré le chef du gouvernement britannique.

A l’origine de son échec, au moins temporaire, cet amendement, qui tient en 26 mots seulement, a été déposé par Oliver Letwin, ancien ministre de 63 ans exclu des rangs du Parti conservateur le mois dernier pour avoir voté contre Boris Johnson une loi visant à éviter une sortie sans accord.

Fin connaisseur des techniques et procédures parlementaires, Letwin soupçonnait les plus ardents Brexiters de ne pas avoir renoncé à leur projet d’un divorce sans accord.

Dans ce cas de figure, ces derniers auraient approuvé dans un premier temps l’accord laborieusement obtenu par Johnson à Bruxelles mais auraient ensuite bloqué la loi de mise en oeuvre l’inscrivant dans la loi britannique, précipitant ainsi un “No Deal”, une sortie sèche de l’Union européenne, à la date du 31 octobre.

Il proposait donc d’inverser le calendrier: adopter d’abord la loi inscrivant l’accord dans la loi britannique avant de se prononcer sur l’accord lui-même.

“Mon objectif est de faire en sorte que l’accord de Boris réussisse, mais que nous ayons aussi une politique d’assurance qui empêche le Royaume-Uni de sortir accidentellement et par erreur le 31 octobre si quelque chose se passe mal lors de l’examen de la loi de mise en oeuvre”, explique-t-il dans les motivations de son amendement. “Aussi simple que cela.”

Adopté par les députés, son amendement repousse par conséquent le vote prévu samedi sur l’accord obtenu jeudi à Bruxelles et contraint Boris Johnson à demander un nouveau report du Brexit, conformément à la loi Benn, celle-là même qui a valu à Letwin d’être exclu du parti Tory.

Cette loi contraignait le Premier ministre à obtenir un accord avec les Européens et à le faire adopter par son Parlement d’ici ce samedi 19 octobre ou, à défaut, d’envoyer une lettre aux Européens demandant un nouveau report du Brexit à fin janvier 2020.

Plus de trois ans après le référendum du 23 juin 2016, les Britanniques ignorent toujours quand – et si – ils quitteront l’Union européenne.

 

Vote pour les partis radicaux : 75% des français tentés

Vote pour les partis radicaux : 75% des français tentés

C’est peut-être une surprise pour certains mais il n’est pas étonnant que de l’ordre de 75% des Français soit tentés par le vote radical. En effet, la droite et la gauche classiques connaissent de graves problèmes existentiels, elles  pourraient même être complètement marginalisées. En outre la politique de Macron est condamnée par environ 70% de l’opinion ; Il ne peut compter que sur un socle de 20 à 25%  d’électeurs potentiels. D’où cette tentation finalement du vote de protestation contre les formations exerçant le pouvoir ou l’ayant exercé. S’abstenir ou voter blanc, voter pour Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, voire pour Nicolas Dupont-Aignan ou un candidat du NPA: 77 % des Français – plus de 3 sur 4 – disent envisager au moins l’une de ces hypothèses pour l’élection présidentielle de 2022. C’est l’un des enseignements majeurs de l’indicateur de la protestation électorale établi par la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), avec l’institut OpinionWay, en partenariat avec Le Figaro.

Ce baromètre est inédit. D’abord par son ampleur. Il repose sur un échantillon de plus de 3000 personnes, le triple de l’échantillon habituel d’un sondage. Par son objet ensuite: tous les six mois, jusqu’à la prochaine présidentielle, ce panel sera interrogé non pas sur ses intentions de vote, mais sur son attitude électorale en général. En sachant que s’abstenir ou voter blanc, même si ce n’est pas comptabilisé in fine dans les résultats en suffrages exprimés, a aussi une signification politique.

Vote radical : 75% des français tentés

Vote radical : 75% des français tentés

C’est peut-être une surprise pour certains mais il n’est pas étonnant que de l’ordre de 75% soit tentés par le vote radical. En effet la droite comme la gauche connaissent de graves problèmes existentiels, elles  pourraient même être complètement marginalisées. En outre la politique de Macron est condamnée par environ 70% de l’opinion ; Il ne peut compter que sur un socle de 20 à 25%  d’électeurs potentiels. D’où cette tentation finalement du vote de protestation contre les formations exerçant le pouvoir ou l’ayant exercé. S’abstenir ou voter blanc, voter pour Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, voire pour Nicolas Dupont-Aignan ou un candidat du NPA: 77 % des Français – plus de 3 sur 4 – disent envisager au moins l’une de ces hypothèses pour l’élection présidentielle de 2022. C’est l’un des enseignements majeurs de l’indicateur de la protestation électorale établi par la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), avec l’institut OpinionWay, en partenariat avec Le Figaro.

Ce baromètre est inédit. D’abord par son ampleur. Il repose sur un échantillon de plus de 3000 personnes, le triple de l’échantillon habituel d’un sondage. Par son objet ensuite: tous les six mois, jusqu’à la prochaine présidentielle, ce panel sera interrogé non pas sur ses intentions de vote, mais sur son attitude électorale en général. En sachant que s’abstenir ou voter blanc, même si ce n’est pas comptabilisé in fine dans les résultats en suffrages exprimés, a aussi une signification politique.

 

Européennes: 24% d’intentions de vote pour LREM, 21% le RN

Européennes: 24% d’intentions de vote pour LREM, 21% le RN

D’après le sondage quotidien réalisé par l’institut Harris Interactive et l’agence Epoka, en partenariat avec TF1-LCI la liste de la république en marche serait en tête avec 24 4 % suivie par le rassemblement national avec 21 %. En fait, les deux formations sont au coude à coude depuis un moment. Les seules évolutions significatives à constater sont la remontée des républicains proches de 15 %. Derrière les insoumis sont autour de 10 % comme les écologistes. Derrière, le score des autres formations est assez marginal, même le parti socialiste a de la peine à dépasser 5%.

Méthodologie

Enquête réalisée en ligne les 26 et 27avril 2019. Échantillon de 1059 personnes inscrites sur les listes électorales, issu d’un échantillon de 1197 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes: sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région de l’interviewé(e) et vote aux élections antérieures.

ISF, RIC, 80 km/h, vote blanc : c’est non ! (Macron)

ISF, RIC,  80 km/h, vote blanc : c’est non ! (Macron)

Avant d’égrener la douzaine de mesures qu’il entend prendre Macron a tenu à préciser ce qu’il refuse notamment les totems des gilets jaunes. Pour lui c’est d’abord non au rétablissement de l’ISF dont les « gilets jaunes » demandent le rétablissement depuis six mois. Et de justifier encore cette orientation accordée au monde financier qui le soutienne. « L’ISF est paru comme une injustice fiscale », a d’abord expliqué le président, avant de défendre sa mesure : « Je veux rappeler que ce n’était pas une suppression mais une transformation vers le patrimoine immobilier pour encourager l’investissement dans l’économie réelle, puisque, sans ça, il y a une économie qui se vend aux investisseurs étrangers. ». Pour le RIC autre étendard des gilets jaunes, c’est encore totalement non. Tout juste une concession sur des référendums locaux dans un cadre municipal.

« Tel qu’il est proposé, il me semble remettre en cause la démocratie représentative », a jugé le président de la République devant ses ministres et les journalistes.

En revanche, Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de  »plus de place pour la voix référendaire dans notre démocratie ». Comment ? En abaissant à un million le nombre de signatures nécessaires pour un référendum d’initiative partagée (RIP). Jusque-là, il fallait réunir 10% du corps électoral, soit plusieurs millions de personnes, pour permettre aux Français de saisir le Parlement pour qu’il examine leur proposition. Opposition aussi de macro au vote obligatoire et au vote blanc. Le président assure que la question du vote blanc « n’est pas négligeable »« J’ai un moment été tenté par cette option mais je ne la retiendrai pas parce que la crise de notre démocratie est aussi une crise d’efficacité, de capacité à prendre les décisions. » 

On doit choisir. Parfois le moindre mal ou le mieux possible. Quand on vit une période difficile, blanc ça ne suffit pas (…), ça ne résoudra aucun problème. Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse

Recalée aussi, la question du vote obligatoire. « Je ne retiendrai pas cette option, parce que je ne crois pas qu’on réponde à la crise démocratique par la contrainte. » Selon le président, il y a aussi un aspect pratique.  »Quand je regarde nos voisins, il est très dur de faire respecter l’obligation. Est-ce qu’on met des amendes ? C’est très dur. Je n’y crois pas. »

Brexit: Nouveau vote sur l’Accord de retrait

Brexit: Nouveau vote sur  l’Accord de retrait

Il est clair que le Parlement britannique ne craint pas le ridicule de ses contradictions. En effet il y a à peine quelques jours la chambre des communes a refusé d’organiser un second vote sur l’accord conclu entre Teresa May et la commission économique prévoyant la transition du Brexit. Alors par miracle depuis que Teresa May a proposé de démissionner de son poste, la chambre des communes se renie et considère qu’un nouveau vote serait légitime. Ceci étant,  il n’est même pas certain qu’il soit adopté tellement les contradictions sont grandes dans toute la classe politique britannique et en particulier chez les conservateurs. Pour légitimer ce nouveau vote sur le même texte la chambre des communes a trouvé un artifice grossier en distinguant le contenu de l’accord lui-même et la déclaration politique qui l’accompagne. La chambre des communes ne voterait que sur l’accord qui constitue évidemment l’enjeu central. Les députés du Parti travailliste se sont indignés contre une telle pratique, et l’un d’eux, Stephen Doughty, a estimé que “Cela m’a tout l’air d’une supercherie de premier choix». Le vote sur l’Accord de retrait interviendra précisément le jour où le Brexit aurait dû se concrétiser- le 29 mars à minuit. Londres a cependant négocié ce mois-ci avec l’Union européenne un report au 12 avril – voire jusqu’au 22 mai si la Première ministre réussit à faire entériner l’accord de Brexit. Si le nombre de rebelles au sein du Parti conservateur semble s’être réduit ces derniers jours, rien ne garantit, au vu des dernières prises de position, que l’accord soit entériné, d’autant plus que le Parti unioniste démocratique (DUP) d’Irlande du Nord, dont les dix élus à la Chambre des communes sont indispensables à la majorité parlementaire du gouvernement, demeure inflexible: pas question de voter le “Withdrawal Agreement”, pas question non plus de s’abstenir. Cette clarification de la part du DUP a conduit Boris Johnson, figure emblématique des Brexiters et ancien maire conservateur de Londres, à estimé que l’accord de Brexit était bel et bien “mort». Le porte-parole du Labour sur les questions de Brexit, Keir Starmer, a estimé que la promesse de Theresa May de démissionner si l’accord de retrait était entériné par le parlement signifiait que le Royaume-Uni s’acheminait “les yeux bandés vers le Brexit”, ce qui, dit-il, sera renforcé par un vote qui n’englobe pas la déclaration politique (sur les relations futures entre la Grande-Bretagne et l’UE). “Nous quitterions l’UE sans la moindre idée de l’orientation que nous prendrions”, a-t-il dit. “Ce n’est pas acceptable et le Labour ne votera pas pour ça”. L’hypothèse la plus vraisemblable bien qu’il soit difficile de prévoir l’avenir, c’est que le Royaume-Uni va dans le mur et que vraisemblablement il sera nécessaire d’organiser de nouvelles élections législatives avec un nouveau délai accordé par l’union économique pour le Brexit.

Royaume-Uni : un report « limité » du Brexit voté qui ne change rien

Royaume-Uni : un report « limité » du Brexit voté qui ne change rien

Les Britanniques ont voté pour le principe d’un report limité du Brexit. Mais un report qui ne clarifie guère la situation. La question fondamentale est de savoir si la Grande-Bretagne veut ou non demeurer dans l’union économique ; Si la Grande-Bretagne va se résoudre à organiser un nouveau référendum ou de nouvelles élections. Le problème, c’est que les Britanniques sont complètement englués dans leurs contradictions. Pour résumer il voudrait quitter l’union économique mais continuer de bénéficier de ses avantages en matière notamment d’échanges commerciaux mais sans se soumettre aux règles communautaires. Des conditions inacceptables pour l’union économique qui attend vainement une clarification de la posture britannique. Pour gagner du temps, Theresa May va soumettre au vote du Parlement, le 12 mars au plus tard, la version modifiée de l’accord de divorce qu’elle aura pu obtenir de Bruxelles. La première mouture de cet accord avait été massivement rejetée en janvier par les députés. Si cette nouvelle version est également recalée, la Première ministre demandera le 13 mars aux élus s’ils veulent sortir de l’UE sans accord. Et en cas de refus, elle leur soumettra le 14 mars une proposition de report « limité » du Brexit.  La vraie solution serait évidemment de reporter par exemple de deux à trois ans l’éventualité d’un Brexit. Le temps nécessaire pour que la conjoncture politique évolue en Grande-Bretagne. Mais pour l’instant cette  propositions de report prolongé est inacceptable outre-manche où l’on redoute en même temps les effets d’un Brexit dur dans les conséquences serait assez dramatique pour le Royaume-Uni mais aussi pour l’Europe même si c’est  dans une moindre mesure. En Allemagne par exemple un break site dur pourrait entraîner un affaiblissement du PIB de l’ordre de 0,5 % et autour de 0,3 % en France. Mais pour reporter le Brexit, il faudra que les pays de l’UE donnent leur accord à l’unanimité. Le président français, Emmanuel Macron, s’est dit mercredi prêt à examiner une telle demande « si elle est justifiée »« Nous ne pourrons en aucun cas accepter une extension sans une perspective claire sur l’objectif poursuivi », a-t-il prévenu, rappelant que l’accord de retrait ne pourrait pas être renégocié. Même son de cloche du côté de Michel Barnier, négociateur européen sur le Brexit. Ce dernier a estimé qu’un éventuel report serait possible, à condition que les Britanniques expliquent à quoi ils veulent employer le temps supplémentaire alloué.

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