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Impôts : les classes moyennes vont trinquer d’après Gilles Carrez

Impôts : Les classes moyennes vont trinquer d’après Gilles Carrez »

Le gouvernement de Manuel Valls présente mercredi en Conseil des ministres une loi de finances rectificative censée mettre en œuvre le nouveau cap politique : la baisse de la pression fiscale. Principale mesure de ce texte, la création d’une réduction d’impôt forfaitaire de 350 € pour un célibataire (700 € pour un couple) gagnant moins d’environ 1 232 € par mois.  Selon Bercy, ce dispositif devrait alléger l’impôt sur le revenu 2013 de 3 millions de foyers. Parmi eux, 1,8 million devraient même en être totalement dispensés.
Reste que les autres contribuables verront, eux, leur facture fortement augmenter. C’est ce que démontre aujourd’hui le député UMP Gilles Carrez, en dévoilant une étude intitulée « Rétablir la vérité sur l’impôt sur le revenu ». Le président de la commission des Finances déposera un amendement pour aménager la mesure Valls.  Il s’en explique dans une interview au «Parisien-Aujourd’hui»

Le Parisien : Que reprochez-vous à la réduction d’impôt proposée
par Manuel Valls ?

Gilles Carrez, président UMP de la commission des finances à l’Assemblée nationale : «Les hausses d’impôts sur le revenu déjà votées pour 2014 se montent à 4,5 Mds€. Le gouvernement souhaite atténuer la douloureuse de 1 Md€. Cette mesure va dans le bon sens, mais elle est beaucoup trop ciblée. Je m’inquiète de l’hyper concentration des augmentations d’impôt sur les classes moyennes : les 3,5 Mds€ de hausse restants vont être principalement payés par une douzaine de millions de foyers fiscaux qui déclarent entre 20 000 € et environ 50 000 €. Ces particuliers vont ainsi voir leur imposition s’alourdir de 200 à 300 € cette année. Ce n’est pas rien. II vaudrait donc mieux limiter la réduction d’impôt à 150 € et en faire profiter un plus grand nombre, à savoir tous les contribuables dont le revenu imposable ne dépasserait pas 40 000 €. Ce serait un effort de 1,8 Md€.»

 

Pacte de stabilité : les députés PS vont se coucher devant Valls

Pacte de stabilité : les députés PS vont se coucher devant Valls

Il y aura quelques abstentions mais grâce aux gadgets obtenus, les Députés PS vont voter en masse le plan de stabilité ; Ils n’ont pas d’autres solutions, s’ils devaient provoquer une crise de régime ce serait la dissolution et nombre d’entre eux ne seraient pas certains d’être réélus. Du coup après quelques cris d’orfraie, ils vont se coucher devant Valls. Après deux semaines de confrontation inédite avec sa majorité, le gouvernement devrait au final réussir à faire adopter ce mardi à l’Assemblée son plan de 50 milliards d’économies, indispensable à ses yeux pour la crédibilité française en Europe. En dépit des abstentionnistes annoncés dans les rangs PS, le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, s’est dit ce lundi  »confiant dans la majorité et dans la nature de la majorité », de gauche, que le gouvernement obtiendra. C’est « un moment de vérité », un « vote tout sauf indicatif », a d’ailleurs écrit ce lundi le Premier ministre aux parlementaires de sa majorité dont nombre d’entre eux menaçaient jusque ce week-end de s’abstenir. Traumatisés par la déroute des municipales, ces derniers s’inquiètent de l’impact de la réduction des dépenses publiques sur la reprise de la croissance et protestent particulièrement contre le gel des prestations sociales jusqu’en octobre 2015 et celui du point d’indice des fonctionnaires jusqu’en 2017. Manuel Valls a annoncé lundi des mesures de compromis sur son plan d’économies. Ces annonces devraient calmer nombre des frondeurs, notamment des « quadra » du cœur de la majorité qui depuis deux ans n’avaient pas fait défaut au gouvernement où certains auraient pu rentrer lors du remaniement.  »Notre demande de justice sociale a été entendue », s’est félicité le député de Saône-et-Loire Thomas Thévenoud. « Dès lors que le gouvernement a revu sa copie, je voterai pour son projet », a renchéri celui du Lot-et-Garonne, Matthias Fekl. Lundi soir, le bureau national du PS a adopté une résolution de soutien au programme de stabilité. Reste, en dépit de ces concessions et des rappels à l’ordre, une vingtaine de députés qui pourraient tout de même s’abstenir : membres de l’aile gauche, chevènementistes ou proches de Martine Aubry comme Christian Paul qui demandaient un volume d’économies réduit à 35 milliards au lieu de 50.  A la différence du vote de confiance, Manuel Valls, s’il a le soutien des radicaux de gauche, ne pourra pas non plus s’appuyer sur la majorité des écologistes, ceux-ci oscillant entre l’abstention et un vote contre, qui sera sans surprise celui du Front de Gauche. En revanche, il pourrait bénéficier d’ »une abstention d’encouragement » d’une majorité des 29 députés UDI, qui en débattront mardi matin, et d’une poignée d’UMP.

Hollande et Valls vont payer cher le gel des pensions

Hollande et Valls vont payer cher le gel des pensions

 

Un  désaveu massif de la part des français pour le gel des pensions dont il fauta rappeler que la moyenne est de 1257 euros par mois , une moyenne qui cachent bien des disparités car nombre de petits pensionnés doivent se satisfaire de 800 euros environ. Des pensionnés dont beaucoup ne travaillaient pas 35 heures par semaine mais près de 70 heures avec 15 jours de congés (voire moins) et non deux mois comme aujourd’hui ; ce gel va couter cher à Hollande et Valls qui s’attaquent auusi aux couches populaires et moyennes tandis que les patrons de banques, les traders, les grands parons en général se gavent. Tandis que que les petits copains de Hollande, les énarques se répartissent le gâteau des places des organismes publics. Du coup Hollande et Valls pourraient bien être contraints de revoir leur copie et rapidement sinon lors  européennes ils vont payer le prix de leur reniements en matière de justice sociale et efficacité économique. Face à la désapprobation d’une très grande majorité de Français et à l’hostilité d’une partie du PS face au gel des pensions annoncé par Manuel Valls, l’exécutif va-t-il faire machine arrière?  D’un côté des Français qui désapprouvent très largement le gel des pensions de retraites jusqu’en octobre 2015. De l’autre, des élus PS qui craignent de faire les frais de cette grogne aux prochaines élections, en particulier les Européennes de mai prochain. A l’évidence, la mesure choc annoncée par Manuel Valls le 16 avril dernier dans le cadre des 11 milliards d’euros d’économies sur les prestations sociales a bien du mal à passer.   Au point qu’avant le vote sur le plan d’économies, le 29 avril à l’Assemblée, les conciliabules entre Elysée, Matignon et la direction du PS se multiplient. Jean-Christophe Cambadelis, le nouveau patron du parti, s’est ému ouvertement de la mise en cause du pouvoir d’achat des retraités modestes. Les députés PS rencontreront d’ailleurs Manuel Valls ce mardi pour tenter d’arracher quelques aménagements aux mesures d’économies.  Pourtant, en 2013 lors du débat sur les retraites, le gouvernement Ayrault n’avait pas cédé sur le décalage de six mois de la revalorisation des retraites, une mesure déjà très contestée au PS. Celui de Manuel Valls, à peine installé, va-t-il pouvoir reculer sur le gel des pensions?  Valérie Rabaud, la nouvelle rapporteure générale PS du budget de l’assemblée, doit également renconter Manuel Valls cette semaine. Avec son collègue Gérard Bapt, rapporteur du budget de la Sécu, elle lui proposera que ce gel des pensions jusqu’en 2015 épargne les retraités modestes dont les revenus sont inférieurs à un certain seuil, à définir.  Au PS, on souhaiterait que ce gel épargne aussi les classes moyennes, qui, elles, ne bénéficieront pas à la différence des foyers modestes de la mesure fiscale annoncée par Matignon pour juin.  Mais encore faut-il que l’exécutif accepte de revenir un peu en arrière et face porter les économies sur d’autres prestations sociales. Le gel des pensions doit en effet rapporter 1,3 milliard d’ici à 2015.

 

Valls : Une nouvelle fois les retraités vont trinquer

 

Valls : Une nouvelle fois les retraités vont trinquer

 

Déjà touchés à plusieurs reprises, en particulier par le matraquage fiscal,  les retraités vont à nouveau trinquer surtout ceux aux pensions modeste (pension de réversion notamment). Nombre de pensions ne dépassent pas 800 euros et la moyenne est de 1256 euros par mois. Le traitement le plus dur a donc été réservé aux seniors dont les retraites resteront figées pendant un an et demi. Une première! En effet, le gel de six mois des pensions de base – du 1er avril au 1er octobre 2014 -, déjà acté lors de la réforme 2013 des retraites, se trouve prolongé d’un an. D’autre part, l’exécutif compte sur les partenaires sociaux pour continuer de geler les retraites complémentaires des salariés et des cadres. Seul rescapé, le minimum vieillesse (Aspa) sera revalorisé comme prévu au 1er octobre. Mais ce gel ne suffira pas. Il ne fournira que 4 milliards d’économies sur les 11 qui doivent être dégagés par la Sécu. La politique familiale, déjà sabrée l’année passée, sera remise à contribution à hauteur de 800 millions d’euros. Par conséquent, des mesures qui avaient été écartées l’année dernière se retrouvent à nouveau au centre des arbitrages. La prime à la naissance à partir du deuxième enfant et la dernière tranche du complément mode de garde pourraient être supprimées. D’autre part, le congé de libre choix d’activité pourrait être rééquilibré afin d’en faire bénéficier le père autant que la mère. Or, le gouvernement espère que les hommes l’utiliseront moins que les femmes et que cela diminuera d’autant le coût du dispositif. Par ailleurs, le plan pauvreté, présenté en janvier 2013, est reporté d’un an. Pour boucler l’équation, les caisses de la Sécu devront réduire leurs coûts de gestion de 1,2 milliard «grâce à la dématérialisation et à une meilleure articulation», a expliqué le premier ministre. Problème, la mise en place du «compte pénibilité», usine à gaz visant à prendre en compte la pénibilité du travail dans le calcul de la retraite, promet de faire exploser la charge de travail des caisses d’assurance vieillesse!  Enfin, le gouvernement compte sur les effets des réformes des retraites et de la famille de 2013 (2,9 milliards d’euros). Qu’il revienne à la charge à peine un an après en gelant pensions et prestations prouve au passage à quel point ces mesures étaient insuffisantes.

 

Mobile : « les tarifs vont encore baisser » (Xavier Niel)

Mobile : « les tarifs vont encore baisser » (Xavier Niel)

Si l’on en juge par le nombre de sociétés qui commercialise les offres de mobile (banques, supermarchés etc.), l’activité doit être rentable ; Et il y encore de la marge pour faire baisser les tarifs. C’est ce que pense Free.  Après le rachat de SFR par Numericable, la France va rester à quatre opérateurs de téléphonie mobile. Une situation que déplore toujours le gouvernement, mais qui ne déstabilise pas Free, même s’il aurait préféré que Bouygues rachète SFR. Xavier Niel, le président de Free, dit « aimer la concurrence », et se dit prêt à « continuer à faire baisser les tarifs sur le mobile ».  »J’aime bien la concurrence, ça ne me gêne pas qu’on soit un ou deux ou trois ou même sept. La concurrence c’est quelque chose de bon pour l’amélioration des produits, le développement. », avance Xavier Niel. Pour l’instant on a été trop plaisantins. On peut aller un peu plus loin Xavier Niel, patron de Free « On va continuer de faire baisser les tarifs, annonce-t-il. Sur le mobile on peut remettre un petit coup. Pour l’instant on a été trop plaisantins. On peut aller un peu plus loin. Il y a d’autres pays dans le monde où les tarifs sont deux à trois fois inférieurs à ceux de la France, je pense qu’on peut encore faire quelque chose sur le mobile« , avance-t-il.

 

Sondage Municipales : 77% des français vont voter

Sondage Municipales : 77% des français vont voter

Plus des trois quarts des Français se disent « certains d’aller voter » aux municipales et les enjeux locaux comptent avant tout dans le choix du vote, selon un sondage Harris Interactive pour LCP-Assemblée nationale publié jeudi. 77 % des personnes interrogées se déclarent « tout à fait certaines d’aller voter » au premier tour des municipales, une certitude encore plus prononcée chez les sympathisants du Front de gauche. 74 % sont « beaucoup »‘ ou « assez intéressés par ce rendez-vous. Les « enjeux locaux » compteront beaucoup ou assez (pour 90 % des sondés), de même que le « bilan du maire » (84 %), devant « l’étiquette politique » (65 %) et les « enjeux nationaux » (48 %).  Enquête réalisée en ligne par l’Institut Harris Interactive du 4 au 6 mars, auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (selon la méthode des quotas).

 

D ‘après Bruxelles les déficits vont se creuser en France

D ’après Bruxelles les déficits vont se creuser en France

Pari perdu pour le gouvernement français qui avait justifié sa politique d’austérité par la réduction des déficits. Bruxelles revoit à la hausse les prévisions françaises de déficit.

 

Prévisions pour la France:

Déficit: 4,2% en 2013, 4% en 2014, 3,9% en 2015

 

Chômage: 10,8% en 2013, 11% en 2014, 11% en 2015

 

Croissance: 0,3% en 2013, 1% en 2014, 1,7% en 2015

Ce mardi 25 février, Bruxelles a livré ses prévisions économiques pour l’ensemble des 28 pays de l’Union. Concernant la France, si l’exécutif européen fait preuve d’optimisme concernant l’activité, relevant sa prévision de croissance pour 2014 de 0,9 à 1%, soit 0,1% de plus que le gouvernement, elle dresse des prévisions sur le déficit qui sont à rebours de celle de Paris. Que ce soit sur 2013, 2014, ou 2015, la Commission a revu à la hausse ses estimations. Pour l’année dernière, elle table ainsi sur un chiffre de 4,2%, soit 0,1% de plus que le prévoyait le collectif budgétaire de fin 2013. Il est vrai qu’en janvier, Bercy avait annoncé un déficit public de 74,9 milliards pour 2013, qui marquait un dérapage plus lourd que prévu de 2 milliards d’euros, en raison de la faiblesse des recettes fiscales.  Le problème avec le déficit est qu’il génère un effet boule de neige. Ainsi, si le chiffre de 2013 est plus fort, il entraîne dans son sillage ceux de 2014 et 2015, la Commission tablant respectivement sur 4% et 3,9% de déficit pour ces deux années. Un fossé sépare ces estimations des objectifs gouvernementaux qui restent à 3,6% pour 2014 et 2,8% pour 2015. Pire, le déficit structurel, un solde budgétaire sur lequel le gouvernement a souligné les efforts accomplis, devrait gonfler, selon la Commission qui le voit passer de 2,8% en 2013 à 2,3% en 2014 pour ensuite remonter à 2,7%. Au chapitre des bonnes nouvelles Bruxelles notent qu’en 2014, la pression fiscale c’est-à-dire le niveau des prélèvements obligatoires, ne va pas augmenter, stagnant à 46% du PIB. Elle indique également que le pacte de responsabilité pourrait « améliorer le climat des affaires, avec un impact positif sur l’investissement ». Mais elle n’a toutefois pas pris en compte ces effets dans ses prévisions en raison du flou entourant les détails du dispositif.  De même, elle voit d’un côté la confiance des ménages refluer et de l’autre le rebond de l’investissement se poursuivre. Concernant le chômage, la Commission européenne table sur une légère hausse plutôt que sur une inversion. De 10,8% en 2013, elle voit le chiffre passer à 11% en 2014 et 2015. Ces chiffres ont été légèrement revus à la baisse, la Commission tablant auparavant sur respectivement 11,2% et 11,3%.

Allocations-chômage: les fonctionnaires vont cotiser ?

Allocations-chômage: les fonctionnaires vont cotiser ?

20% des agents publics n’ont pas le statut de fonctionnaires mais de contractuels ; ils n’ont donc pas la garantie de l’emploi de ceux qui ont le statut de fonctionnaire. Pour autant les fonctionnaires ne cotisent pas à l’Unedic. Le Medef a mis sur la table ses propositions : modulation des droits en fonction du taux de chômage, simplification du cumul d’allocations et d’une activité réduite, suppression du régime des intermittents du spectacle qui pèse pour un tiers dans le déficit de l’Unedic. Des propositions chocs qui ont peu de chance de satisfaire les syndicats. Mais celle de la CGPME est encore plus explosive : elle propose tout simplement de faire cotiser les fonctionnaires alors qu’ils ne sont pas concernés par définition par le chômage et donc par l’assurance-chômage… Politiquement en tout cas, on voit mal le gouvernement soutenir une telle proposition.  Actuellement, les fonctionnaires de même que l’Etat-patron ne cotisent pas à l’Unedic qui concerne les salariés du privé. Seuls quelques établissements publics le font volontairement pour assurer leurs propres contractuels.  Les fonctionnaires et agents publics acquittent toutefois une cotisation égale à 1% de leur traitement qui alimente le fonds d’Etat versant l’Allocation spécifique de solidarité (ASS) aux chômeurs non-indemnisés ou qui ont atteint la limite de leurs mois d’indemnisation.  La CGPME veut aller plus loin. Pour résorber les 18 milliards de déficit cumulé de l’Unedic (et près de 37 milliards en 2017 si rien n’est fait), elle propose d’instaurer une « cotisation exceptionnelle de solidarité interprofessionnelle » pour les agents publics.  Le Medef est moins catégorique ou plus réaliste. Il propose simplement d’obliger l’Etat, les hôpitaux et les collectivités locales à cotiser pour leurs contractuels. Ceux-ci sont près d’un million sur cinq millions d’agents publics.

 

Les impôts vont augmenter en 2014

Les impôts vont augmenter en 2014

 Mauvaise nouvelle: les impôts pourraient bien augmenter en 2014 si ces hausses sont « absolument indispensables », a reconnu le même chef de l’Etat. Elles devraient s’ajouter aux 30 milliards de prélèvements nouveaux votés depuis un an. Est-ce une simple nuance sémantique ou bien une inflexion dictée par les impératifs budgétaires ? Car jusqu’à présent, la ligne présidentielle, encore rappelée lors de la conférence de presse du 16 mai, était : pas d’impôt supplémentaire pour les particuliers en 2014 exception faite de la hausse de la TVA au 1er janvier prochain pour financer le Crédit impôt compétitivité. Jean-Marc Ayrault, de son côté, avait promis en avril qu’il « n’y aura pas d’augmentation générale des impôts en 2014. « C’est une nouvelle importante. C’est parce que nous avons un sérieux budgétaire ».  Mais avec la préparation du budget 2014 qui entre dans sa phase active, les choses ont changé. Le 1,5 milliard d’euros d’économies budgétaires nettes prévu l’an prochain pour l’Etat ne suffira pas à réduire le déficit public. Mardi 2 juillet, Pierre Moscovici invité de BFMTV-RMC, abordant la question du déficit s’était montré on ne peut plus clair. « La première année, nous avons baissé le déficit avec deux tiers de prélèvements et un tiers d’économies », a-t-il indiqué. « L’année prochaine, nous ferons un tiers de prélèvements, et deux tiers d’économies. Il y aura des impôts, oui, bien sûr. » Le ministre de l’Economie a d’ailleurs prévu une hausse de 0,3% des prélèvements obligatoires en 2014 (soit 6 milliards d’euros).  Quels prélèvements vont donc augmenter en 2014 ? Outre la TVA, la mise en place d’une fiscalité écologique voulue par les écologistes va immanquablement avoir des conséquences pour les particuliers, même modestes.  Concernant cette fois l’impôt sur le revenu payé par 18 millions de contribuables sur 36,4 millions, la baisse du plafond de l’avantage du quotient familial décidé dans le cadre de la réforme de la politique familiale, le nouveau coup de rabot sur les niches fiscales annoncé pour 2014, et l’instauration d’un taux à 45% vont mécaniquement alourdir la note pour nombre de contribuables moyens et aisés.  Au plan de l’épargne, il est possible que la fiscalité sur les gros contrats d’assurance-vie soit revue dans un sens moins favorable, dans la ligne du rapport Berger-Lefebvre.  Mais les nouveaux prélèvements ou la hausse de ceux existants concerneront au moins autant les cotisations sociales. Hier, François Hollande a confirmé que tous les Français devront faire des efforts pour sauvegarder les régimes de retraites. Ce qui signifie que la CSG sera certainement augmentée sur les pensions moyennes et élevées. De même, il est quasi-assuré que les cotisations retraites seront augmentées pour les particuliers comme pour les entreprises. Ces dernières, du moins les grandes, doivent s’attendre à des modifications de l’Impôt sur les sociétés (IS) afin d’en accroître le rendement.

 

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