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Les banques centrales vont-elles tuer la croissance ?

Les banques centrales vont-elles tuer la croissance ?

Ils n’ont rien appris, rien oublié. Les banquiers centraux risquent de commettre une erreur historique en resserrant leur politique monétaire trop tôt dans le cycle économique, fragilisant davantage l’occident dans une confrontation historique avec la Russie.

 

Tribune de Emmanuel Sales est président de la Financière de la Cité. dans « l’Opinion ».

 

L’inflation que nous connaissons est liée aux tensions sur les chaînes de production et à la hausse du prix des matières premières. Il n’y a chez nous aucun signe d’une boucle « prix-salaires » qui pourrait justifier un durcissement de la politique monétaire. La hausse des salaires négociés en zone euro s’élève à 1,6 % sur un an. L’inflation sous-jacente, qui mesure l’évolution des prix hors énergie, est à moins de 2 % hors effet rattrapage post Covid-19. Nous ne sommes plus dans la situation des années 1970. L’absence de mécanismes d’indexation limite le risque de spirale inflationniste. Remonter les taux d’intérêt dans ces conditions, c’est accentuer les difficultés des entreprises et des ménages alors que l’économie européenne est encore loin d’avoir rattrapé sa tendance d’avant crise.

Depuis une vingtaine d’années, l’Europe souffre d’un réglage monétaire trop étroit consécutif à la mise en place de l’euro, accentué par les politiques de contraction de la demande menées à la suite de la crise financière. Nous subissons aujourd’hui les conséquences de ces choix. L’Europe est plus dépendante de l’extérieur pour ses débouchés et pour ses approvisionnements. L’invasion de l’Ukraine a mis au jour les périls de cette stratégie mercantiliste. Le commerce n’adoucit pas les mœurs. Sans armée crédible, le système bismarckien caressé par les élites allemandes de réassurance avec la Russie ne mène nulle part.

La situation américaine est différente. Là-bas, les mesures de soutien à la demande ont créé une dynamique de croissance comparable à celle des années 1950. La Fed peut se permettre une erreur de politique monétaire, la BCE, non

Agenda de croissance. Face aux autocraties, l’Europe devrait donc adopter un agenda de croissance interne fondé sur des politiques monétaires et budgétaires ambitieuses. La situation américaine est différente. Là-bas, les mesures de soutien à la demande ont créé une dynamique de croissance comparable à celle des années 1950. La Fed peut se permettre une erreur de politique monétaire, la BCE, non.

Le moment semble favorable. Le résultat des élections présidentiellesdonne un nouvel élan aux idées françaises. L’Italie, l’Espagne, les pays au contact avec la Russie, l’Angleterre enfin, se retrouvent dans nos choix. La France a une capacité de frappe nucléaire tous azimuts, une armée digne de ce nom, une industrie agro-alimentaire puissante, un mix énergétique adapté, un fort potentiel de croissance. Tout ce dont nos voisins sont privés. Dans les prochaines années, sa population active devrait dépasser celle de l’Allemagne.

Dans cette logique, la question de la dette publique va passer au second plan. Le retour d’une croissance soutenue par la demande interne favorisera la réduction de l’endettement de façon plus sûre et durable que les « réformes structurelles ». La mise en place d’outils communs de financement à la suite de la crise du Covid-19 constitue un tournant stratégique majeur.

L’emprise idéologique que l’Allemagne continue d’exercer sur la BCE devra donc se desserrer. Dans la situation actuelle, la BCE ne peut plus gérer l’euro comme l’étalon-or, en faisant fi des méfaits économiques et sociaux des politiques déflationnistes. Le « modèle allemand », si cher aux élites françaises, a vécu. L’Europe n’est pas encore une puissance au sens classique du terme, mais elle n’a pas d’autre choix que de le devenir.

Emmanuel Sales est président de la Financière de la Cité.

Inflation: Les salariés vont payer la note ?

Inflation: Les salariés vont payer la note ?

 

Le retour de l’inflation fait renaître le débat sur le maintien du pouvoir d’achat des salaires, analyse l’économiste Pierre-Cyrille Hautcœur. Faute de revalorisation des salaires, comme en 1920, les salariés risquent de payer la note (chronique dans le Monde)

 

Chronique.

 

 

 La crainte de voir s’enclencher une boucle inflationniste prix-salaires est brandie actuellement par le patronat et par le gouvernement pour éviter une hausse générale des salaires. Plusieurs syndicats, inversement, alertent sur les risques de perte de pouvoir d’achat en cas de résurgence inflationniste et réclament un ajustement automatique tenant compte de l’inflation, une « indexation » des salaires sur les prix.

La question s’est posée il y a un siècle, lorsque, en 1919-1920, le pouvoir d’achat des salaires se trouve significativement réduit parce que les prix, bloqués pendant la guerre, ont été libérés, alors que les salaires restent souvent inchangés. Les entreprises, comme d’ailleurs l’Etat employeur, utilisent un mélange d’augmentations individuelles et de primes « de vie chère » pour limiter le mécontentement ou le départ des salariés. Un indice officiel du coût de la vie est créé en 1920, pour servir de référence aux négociations. Mais, même après avoir renoncé au retour au franc-or, les gouvernements rejettent l’idée d’indexation et la fixation des salaires reste décentralisée.

Le Front populaire impose en revanche une prise en compte du niveau des prix et du pouvoir d’achat dans les négociations collectives, devenues désormais obligatoires au niveau des branches professionnelles. Dans la pratique, les clauses d’indexation sont cependant presque toujours très prudentes et les recours à l’arbitrage intentés par les syndicats pour obtenir leur application conduisent, dans la plupart des cas, à des rejets au nom de « l’équilibre économique » du secteur (en fait, la préservation des profits et des investissements). L’inflation, comme au début des années 1920, profite principalement aux employeurs, privés et plus encore publics.

L’économie semi-dirigée qui suit la seconde guerre mondiale est, en revanche, propice à une politique nationale des salaires. Le mouvement ouvrier revendique alors « l’échelle mobile automatique et générale » et ainsi la possibilité pour « l’ouvrier » de pouvoir faire vivre sa famille dignement.

Après plusieurs années de débats, une loi adoptant l’échelle mobile des salaires est adoptée en 1952 par le gouvernement conservateur d’Antoine Pinay. Elle complète un dispositif où un salaire minimum national est défini par l’Etat (alors que, depuis 1936, il l’était par branche et par région). Mais la mise en œuvre est très loin des discours : les conventions collectives adaptent localement « l’échelle mobile » vers le haut ou vers le bas, en fonction des rapports de force et d’autres considérations tout aussi essentielles, comme les heures supplémentaires, le coût de la vie local, la part de l’emploi féminin (qui est à l’époque légalement moins rémunéré). Seule l’indexation du salaire minimum interprofessionnel garanti (le SMIG, lui-même sujet à nombre d’exceptions), adoptée cette même année, est réelle. Mais en période de croissance, l’indexation du salaire minimum n’empêchera pas une baisse relative du SMIG par rapport au salaire médian.

 

Hausse de fiscalité sur les carburants : les collectivités vont aussi se gaver

Hausse de fiscalité sur les carburants : les collectivités vont aussi se gaver

 

L’État profite largement de la hausse du prix des carburants grâce notamment aux taxes proportionnelles. Cependant une partie de la manne  revient aussi au collectivités publiques note un article de l’opinion.

L’accélération de la croissance a drainé une quinzaine de milliards d’euros de recettes supplémentaires : cinq milliards sur les ménages et 10 milliards sur l’impôt sur les sociétés. « On attendait 11 % à 13 % de hausse des bénéfices en 2021. Au final on sera plutôt sur +22 % ou +23 % », se félicite le ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt.

Mais l’Etat n’est pas le seul à profiter de ce rebond. Grâce, notamment, au dynamisme de la TVA dont une partie est redistribuée aux collectivités, les recettes des régions devraient bondir d’un peu plus de 800 millions d’euros cette année, d’un peu moins de 800 millions pour les départements et de 400 millions d’euros pour les intercommunalités. A cela s’ajoute une revalorisation exceptionnelle de 3,4 % des valeurs cadastrales votée dans le projet de loi de finances pour 2022. Ces valeurs servent de base de calcul à la taxe foncière et la taxe d’habitation. La hausse, inédite depuis 1989, rapportera aux communes et aux intercommunalités plus d’un milliard d’euros supplémentaires. « La seule chose vraiment compliquée pour les collectivités en 2022 sera la baisse de 4 % de la CVAE », reconnaît Olivier Dussopt. Voir. La baisse ne dépassera 200 millions d’euros, loin des -10 % ou -15 % évoqués par certains l’année dernière.

Cette bonne fortune devrait permettre aux collectivités reconstituer un peu leur épargne brute, nécessaire à l’investissement. Elle permettra aussi de faire face à la hausse des coûts de l’énergie, qui inquiète les administrations publiques locales. La semaine dernière, Olivier Dussopt leur a assuré « suivre avec une attention toute particulière » la question. Mais il a écarté toute compensation, le temps « d’y voir plus clair ». Dans les couloirs de Bercy, on est plus cash. « Les collectivités vont se gaver en 2022 », résument certains. Peu probable donc qu’elles touchent quoi que ce soit de plus.

Faux passe sanitaire: 5% des hospitalisés…Qui vont risquer 5 ans de prison

Faux passe sanitaire: 5% des hospitalisés…Qui vont risquer 5 ans de prison

 

Parmi les hospitalisés on dénombre environ 75 % de personnes non vaccinées et même 5 % qui disposent d’un faux passeport «Le faux passe tue, c’est la réalité», a-t-il lancé aux députés LFI qui rejetaient un renforcement des sanctions en cas de fraude, dans le cadre de l’examen du projet de loi instituant le passe vaccinal.

. La détention d’un faux passe doit être désormais punie de cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Présenter un passe appartenant à autrui ou transmettre à autrui un passe en vue de son utilisation frauduleuse sera puni d’une amende forfaitaire de 1.000 euros, contre 135 euros aujourd’hui. On se demande légitimement pourquoi un tel écart entre ces deux infractions de même nature ?

Croissance et progrès technique ne vont pas forcément de pair

Croissance et progrès technique ne vont pas forcément de pair

 

L’économiste Pierre-Cyrille Hautcœur rappelle, dans sa chronique au Monde , que la quête du profit a mené, dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, le premier exploitant de la machine à vapeur à la faillite.

 

Chronique. 

 

La COP26 a certes échoué à définir les modalités partagées d’une révolution énergétique, mais celle-ci se dessine néanmoins pour les prochaines décennies : les énergies carbonées, qui ont permis la croissance des âges industriel et postindustriel, vont céder le pas. De multiples innovations ont déjà réduit massivement les coûts des énergies renouvelables (éolien et solaire). Les investissements suivront tout seuls, disent les optimistes. Pourtant, ni les choix politiques ni les investissements privés ne dépendent des seules réductions de coûts, comme le rappellent les premiers pas de la machine à vapeur, symbole de la révolution industrielle anglaise.

 

L’extraction massive du charbon permit à l’Angleterre de surmonter la pénurie d’énergie qui la guettait à la fin du XVIIIe siècle, quand les cours d’eau étaient saturés de moulins et les forêts surexploitées. Outre le chauffage et bientôt le transport, elle permit de produire une énergie mécanique en quantité très supérieure, et moins contraignante à localiser. La machine à vapeur de l’inventeur Watt et de l’entrepreneur Boulton reste ainsi le symbole des « lumières industrielles » britanniques.

Dans un travail récemment présenté à l’Ecole d’économie de Paris, Mary O’Sullivan, professeure à l’université de Genève, explique les conditions de l’adoption et de la diffusion de ces machines dans les mines de Cournouailles à partir de 1776.

Obsession pour le profit

L’industrie du cuivre est l’un des secteurs les plus dynamiques de la Grande-Bretagne du XVIIIe siècle, mais son développement se heurte au coût prohibitif du pompage de l’eau dans les mines. La machine de Boulton et Watt permet de réaliser ce pompage à bien moindre coût que celle de Newcomen qu’elle remplace : la réduction de coût (en charbon) est d’au moins 65 %, un vrai saut qualitatif. Après le brevet pris en 1769 et sa prolongation jusqu’à 1800, des perspectives radieuses s’offrent : la demande en cuivre est en hausse grâce aux exportations et, surtout, aux besoins de l’industrie navale qui commence à gainer de cuivre les coques de bois des navires, que les mers chaudes détériorent vite. La Royal Navy, qui règne sur toutes les mers du globe, la Compagnie des Indes et les navires négriers s’équipent rapidement après 1775. En 1779, le gouvernement décide d’en doter toute la Navy – la guerre d’indépendance américaine se joue aussi sur les mers.

 

Pourtant, malgré ce brillant saut technologique et ces perspectives favorables, les mines de Cornouailles vont faire faillite en quelques années. Certes, l’émergence des mines concurrentes d’Anglesey (Pays de Galles) y est pour quelque chose, car le cuivre y est extrait à ciel ouvert à moindre coût. Mais l’obsession de Boulton et Watt pour le profit y est pour davantage. En effet, leur brevet leur permet d’imposer des contrats léonins aux entreprises minières, qui de ce fait ont le plus grand mal à réaliser des profits et doivent fermer certains sites pour éviter de tourner à perte. Obsédés par l’extraction maximale de leur rente, Boulton et Watt négligent les autres débouchés pour leur machine. Ils en retardent notamment l’adaptation à l’industrie textile, bien plus importante mais très concurrentielle. Toujours à la recherche de profit, Boulton cherche, au contraire, à coaliser les entreprises minières dans une fusion puis un cartel qui leur permettrait de contrôler le marché et d’augmenter les prix. Mais les stocks s’accumulent et l’entreprise fait faillite.

Covid: les États-Unis vont distribuer de 80 millions de doses de vaccin

Covid:  les États-Unis vont distribuer de 80 millions de doses de vaccin

Dans le cadre du dispositif Covax destiné à favoriser la solidarité en matière vaccinale, les États-Unis ont annoncé la distribution de 80 millions de doses aux pays pauvres..

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Le système Covax est un groupement international mis en place pour assurer une distribution équitable des vaccins contre le Covid, notamment aux pays à faible revenus. Jusque-là cependant le dispositif Covax  avait montré ses limites les pays développés s’appropriant l’essentiel des vaccins.

 

Or la vaccination dans les pays en voie de développement est essentielle car ce sont dans ces pays que se développent  des variants contagieux. Tant que le monde ne sera pas parvenu à une certaine immunité collective, les variants vont se multiplier et revenir en boomerang dans les pays développés. Exemple en ce moment avec le variants indien qui se développent au Royaume-Uni.(Et même dans le sud-ouest de la France)

LGV Toulouse-Bordeaux : l’État et l’Europe vont apporter six milliards

LGV Toulouse-Bordeaux : l’État et l’Europe vont apporter six milliards

 

Le projet LGV Toulouse Bordeaux devait atteindre la somme de 7 milliards en réalité on sera plus proche de 10 milliards. Le premier ministre a informé les autorités régionales que l’Europe et l’État apporteront 6 milliards. Environ 4 milliards par l’État et 2 milliards par l’union économique. 4 milliards devant être financé par les collectivités locales. Pour ce montage financier une société dédiée sera créée.

Concernant le financement deux pistes se dégagent, à savoir une taxe spéciale sur les bureaux comme ce qui se fait en Ile-de-France pour financer son Grand Paris Express et une nouvelle répartition de la TICPE (taxe sur l’essence). Cette fiscalité spécifique doit ainsi permettre de financer les deux tiers de l’emprunt pour un projet évalué à près de 10 milliards d’euros. Le tiers restant devra être partagé entre les collectivités territoriales intéressées et l’État, en tout cas c’est ce qui est espéré en Occitanie.

Un montage financier qui devrait permettre de lancer le chantier à l’horizon 2024-2025 pour une mise en service en 2030. Ainsi, Toulouse ne sera plus qu’à 3h10 de Paris et 1h05 de Bordeaux. Mais ce calendrier reste encore à confirmer.

Les États-Unis vont dénoncer ce samedi le génocide arménien

Les États-Unis vont dénoncer ce samedi le génocide arménien 

.Le génocide arménien, reconnu par plus d’une vingtaine de pays et de nombreux historiens, est contesté par la Turquie. Jusque-là les États-Unis avaient évité de rejoindre le camp de ceux qui ont dénoncé ce tragique événement. Les Arméniens estiment qu’un million et demi des leurs a été tués de manière systématique pendant la Première Guerre mondiale par les troupes de l’Empire ottoman, alors allié à l’Allemagne et à l’Autriche-Hongrie. Ils commémorent ce génocide chaque année le 24 avril.

Par conviction sans doute, sur pression de la diaspora arménienne mais aussi par calcul politique, Biden va donc reconnaître officiellement ce génocide. Erdogan a été avisé par Biden lui-même de cette prise de position.

Il y a aussi chez Biden un certain calcul politique pour rappeler un peu à l’ordre un Erdogan qui prend des libertés avec l’OTAN dans son rapprochement avec les Russes et qui multiplie des interventions dangereuses dans plusieurs pays au risque de les déstabiliser un peu plus et de menacer la paix.

Il faut observer qu’Erdogan depuis quelques semaines mais la pédale douce sur sa posture d’empereur ottoman compte tenu de la dégradation de la situation interne du pays tant sur le plan démocratique qu’économique ou sanitaire.

 

Erdogan pourraient bien être menacés politiquement lors des prochaines élections car la situation sociale économique devient explosive. Et la seule solution trouvée par Erdogan jusque-là es t de licencier les ministres et autres au fonctionnaire pour les rendre responsables de la situation.

 

Même vis-à-vis de l’Europe Erdogan fait aussi le dos rond essentiellement pour obtenir la précieuse aide financière de l’union économique contre la promesse de contenir toujours les flux migratoires vers l’Europe.

Environnement: Ces écolos bobos qui vont tuer la prise de conscience environnementale

Environnement: Ces écolos bobos qui vont tuer la prise de conscience environnementale

 

 

 

Le radicalisme dans toutes les matières conduits assez souvent à l’inverse de l’objectif recherché. Ainsi par exemple la doctrine marxiste qui visait à rendre le régime communiste plus égalitaire a surtout conduit à créer des régimes de dictature au profit d’oligarchies. Ainsi le prosélytisme très militant de certaines religions se fondant sur l’amour a-t-elle provoqué d’immenses guerres et de crimes contre l’humanité.

 

Il en est de même avec la cause environnementale. En effet cette cause est surtout servie de manière caricaturale autant que sectaire par des militants qui veulent d’un coup changé les usages mais aussi les valeurs de la société. Ce radicalisme va provoquer forcément une sorte de boomerang chez ceux qui prennent aussi en compte la problématique économique et sociale.

 

La plupart des écolos bobos méprisent  en effet la dimension économique et sociale pour la simple raison que pour la plupart ils viennent sur des métiers financés par l’État ou les organisations internationales. Environ 80 % des élus écolo  d’EELV sont en quelque sorte des fonctionnaires ou assimilés ; ils n’ont  guère eu à se préoccuper des contraintes économiques et de leurs conséquences sociales. Du coup les exigences des écolos bobos risquent de provoquer un dernier coup fatal à la fois à une industrie française en pleine obsolescence et à l’industrie agricole, elle aussi en crise

 

. Certes des changements sont nécessaires et même incontournables là et dans d’autres secteurs. Mais des changements progressifs, négociés et réalistes. Pas vraiment ce que proposent les nouveaux maires élus un peu par hasard lors des  municipales par ailleurs  complètement délaissées par les électeurs. Or la prise de conscience environnementale est indispensable. Tout ne peut en effet posséder de décision ou de régulation étatique.

 

Une part non négligeable dépend du comportement des usagers et des citoyens. D’une certaine manière, les écolos bobos sectaires se comportent comme ces anciens militants communistes qui voulaient faire le bonheur de la société contre la volonté des dés intéressés. Il y a de ce point de vue une certaine similitude entre les deux systèmes de pensée puisque pour une bonne part les écolos bobos sont surtout des gauchistes reconvertis dans l’environnement à la suite du dépérissement voire de la disparition de la gauche et de l’extrême gauche politique. Le même discours prophétique, le même sectarisme, la même volonté de changer la nature de l’homme sans son assentiment et sa participation.

Ces écolos bobos qui vont tuer la prise de conscience environnementale

Ces écolos bobos qui vont tuer la prise de conscience environnementale

 

 

 

Le radicalisme dans toutes les matières conduits assez souvent à l’inverse de l’objectif recherché. Ainsi par exemple la doctrine marxiste qui visait à rendre le régime communiste plus égalitaire a surtout conduit à créer des régimes de dictature au profit d’oligarchies. Ainsi le prosélytisme très militant de certaines religions se fondant sur l’amour a-t-elle provoqué d’immenses guerres et de crimes contre l’humanité.

 

Il en est de même avec la cause environnementale. En effet cette cause est surtout servie de manière caricaturale autant que sectaire par des militants qui veulent d’un coup changé les usages mais aussi les valeurs de la société. Ce radicalisme va provoquer forcément une sorte de boomerang chez ceux qui prennent aussi en compte la problématique économique et sociale.

 

La plupart des écolos bobos méprisent  en effet la dimension économique et sociale pour la simple raison que pour la plupart ils viennent sur des métiers financés par l’État ou les organisations internationales. Environ 80 % des élus écolo  d’EELV sont en quelque sorte des fonctionnaires ou assimilés ; ils n’ont  guère eu à se préoccuper des contraintes économiques et de leurs conséquences sociales. Du coup les exigences des écolos bobos risquent de provoquer un dernier coup fatal à la fois à une industrie française en pleine obsolescence et à l’industrie agricole, elle aussi en crise

 

. Certes des changements sont nécessaires et même incontournables là et dans d’autres secteurs. Mais des changements progressifs, négociés et réalistes. Pas vraiment ce que proposent les nouveaux maires élus un peu par hasard lors des  municipales par ailleurs  complètement délaissées par les électeurs. Or la prise de conscience environnementale est indispensable. Tout ne peut en effet posséder de décision ou de régulation étatique.

 

Une part non négligeable dépend du comportement des usagers et des citoyens. D’une certaine manière, les écolos bobos sectaires se comportent comme ces anciens militants communistes qui voulaient faire le bonheur de la société contre la volonté des dés intéressés. Il y a de ce point de vue une certaine similitude entre les deux systèmes de pensée puisque pour une bonne part les écolos bobos sont surtout des gauchistes reconvertis dans l’environnement à la suite du dépérissement voire de la disparition de la gauche et de l’extrême gauche politique. Le même discours prophétique, le même sectarisme, la même volonté de changer la nature de l’homme sans son assentiment et sa participation.

Sondage covid: 70 % des Français vont respecter les règles à Noël

Sondage covid:  70 % des Français  vont respecter les règles à Noël

 

Selon un sondage de  France Info et du Figaro 70 % des Français déclarent qu’ils vont respecter les règles à Noël et qu’ils  ne seront pas plus de six personnes à table .

82% déjeuneront et dîneront en famille. Sept sur dix (70%) se réuniront en plus petit comité que d’habitude. Si 69% des personnes interrogées assurent qu’elles suivront les consignes sanitaires du gouvernement, les deux tiers (63%) respecteront la distance d’un mètre entre chaque convive. Mais plus de la moitié (53%) mélangera les générations et les deux tiers (63%) reconnaissent qu’elles ne porteront pas le masque. 84% des Français disent qu’ils ne se feront pas tester avant d’entrer en contact avec leur famille et ne demanderont pas aux autres de le faire, malgré les recommandations du gouvernement.

« Trump: ses troubles psychologiques vont s’aggraver »

« Trump: ses troubles psychologiques vont s’aggraver »

Europe 1 rend compte d’une interview Mary Trump( la nièce du président, psychologue clinicienne de profession).  elle considère que : le futur ex-président des Etats-Unis, vaincu début novembre dans les urnes mais qui refuse toujours d’admettre sa défaite, est bel et bien en proie à des troubles mentaux. « C’est pour ça que je pense depuis longtemps qu’il n’est non seulement pas fait pour ce métier, mais qu’il est aussi dangereux pour notre pays », tranche-t-elle mardi matin sur Europe 1, dont elle était l’invitée exceptionnelle de la matinale.

Et ça ne vas pas s’arranger, pronostique l’autrice du livre-événement Trop et jamais assez, aux éditions Albin Michel. « Plus ça avance, plus on va voir son état se détériorer », prévient Mary Trump, autrice de Trop et jamais assez : comment ma famille a créé l’homme le plus dangereux du monde. « Il faut se rappeler – et je ne dis pas ça pour créer de l’empathie autour de lui – qu’il est sous un stress qu’il n’a jamais connu avant. Il est dans une situation qu’il n’a jamais vécue : pour la première fois de sa vie, il doit se confronter à une défaite contre laquelle il ne peut rien faire, rien tenter. Et honnêtement, ça l’effraie beaucoup », analyse la psychologue.

Une chose est sûre : Mary Trump ne voit pas son oncle, âgé de 74 ans, se représenter en 2024, comme certaines rumeurs le disent. « J’ai entendu des gens dire – et lui-même l’a dit d’ailleurs je crois – qu’il comptait peut-être se présenter à nouveau à la présidence en 2024. Mais en plus d’autres problèmes, il a des troubles psychologiques qui n’ont jamais été traités et qui vont s’aggraver au fil du temps », explique-t-elle.

La Covid 19 : Des vagues vont se succéder jusqu’à l’été voir plus tard (Conseil scientifique)

 Covid 19 : Des vagues vont se succéder jusqu’à l’été voir plus tard (Conseil scientifique)

 

En clair, le conseil scientifique n’exclut plus la possibilité d’autres vagues qui vont succéder à celle en cours. On parle désormais d’une crise qui pourrait durer jusqu’à l’été voire davantage. « Il est très difficile de prévoir combien de temps va durer la 2e vague, car cela dépend du virus lui-même, de son environnement climatique, des mesures qui vont être prises pour limiter la circulation du virus, de leur acceptation et donc de leur impact », écrit le Conseil scientifique.

« On peut faire une hypothèse d’une sortie de 2e vague en fin d’année ou début d’année 2021. Cette sortie devrait s’accompagner d’un retour de la circulation du virus à un niveau très contrôlé (5.000 à 8.000 nouvelles contaminations par jour maximum) », poursuit l’instance.

« On peut ainsi avoir plusieurs vagues successives durant la fin de l’hiver/printemps 2021, en fonction de différents éléments: état climatique, niveau et efficacité opérationnelle de la stratégie Tester/tracer/isoler (les cas positifs) », ajoute-t-il.

Les gouvernements seront donc confrontés à « la gestion de vagues successives de recrudescence » de l’épidémie, « jusqu’à l’arrivée des premiers vaccins et/ou traitements », peut-être au deuxième trimestre 2021 mais plus vraisemblablement pas avant l’été voire plus tard.

Les militaires maliens vont-ils oublier de rendre le pouvoir ?

Les militaires maliens vont-ils oublier de rendre le pouvoir

 

Après le coup d’Etat du 18 août au Mali, l’anthropologue s’interroge, dans une tribune au « Monde », sur l’avenir du mouvement de contestation populaire qui avait émergé en juin à Bamako et dans les grandes villes du pays.

« Le coup d’Etat militaire qui vient de se produire au Mali laisse planer le doute sur la poursuite du fort mouvement de contestation populaire qui a pris, ces dernières semaines, l’allure d’une véritable révolution. En dépit des déclarations du « Comité national pour le salut du peuple », on peut craindre en effet, comme dans d’autres précédents africains, que ces militaires ne prennent goût au pouvoir et « oublient » de le rendre aux civils. Quoi qu’il en soit, ce coup d’Etat, désavoué par l’ensemble de la « communauté internationale », s’inscrit dans une longue tradition de pessimisme à l’égard du Mali.

Ce pays, en effet, depuis l’indépendance en 1960, ne cesse d’inquiéter les grandes puissances, notamment la France qui a tout fait pour renverser le régime socialiste de Modibo Keïta. Le coup d’Etat du général Moussa Traoré, en 1968, et la mise en place d’un système libéral ont quelque peu atténué ces inquiétudes, en dépit de la corruption qui, à l’époque, prospérait autour de la famille présidentielle et qui favorisa à son tour l’éclosion d’un mouvement social aboutissant à l’avènement de la démocratie, en 1991, et l’arrivée au pouvoir d’Alpha Oumar Konaré.

Autour des années 1990-2000, le Mali devint ainsi un modèle de régime démocratique, surclassant le Sénégal qui jusque-là faisait l’unanimité de la communauté internationale. L’alternance démocratique réussie avec Amadou Toumani Touré, en 2002, a conforté les puissances occidentales dans l’idée que le Mali avait atteint un régime démocratique de croisière, en dépit des rumeurs faisant état de l’implication de la couche dirigeante et des cadres supérieurs de l’armée malienne dans la corruption et le trafic de drogue, et de l’impossibilité pour Amadou Toumani Touré de faire évoluer le code de la famille vers les valeurs occidentales.

Cette situation, jointe à la prise de contrôle du Nord, en 2012, par le Mouvement national de libération de l’Azawad, entraîna le coup d’Etat mené par l’officier Amadou Haya Sanogo, lui-même à la tête d’une coalition hétéroclite de marxistes et de nationalistes s’opposant au démantèlement du pays. Le coup d’Etat ayant échoué, le président provisoire Dioncounda Traoré fit appel à François Hollande pour que l’armée française intervienne au Mali et stoppe l’avancée vers le sud-ouest du regroupement djihadiste.

L’opération Serval aboutit à la restauration d’un pouvoir civil au Mali sur l’ensemble du territoire, à l’élimination temporaire des djihadistes et à l’élection triomphale d’Ibrahim Boubacar Keïta, en 2013, avec l’appui des leaders musulmans. Depuis, le pouvoir du président était en quelque sorte tenu en otage par l’alliance, a priori contre-nature, entre le « wahhabite » Mahmoud Dicko et le « soufi » Bouyé Haïdara qui, après l’avoir soutenu, l’abandonnèrent lors de la campagne présidentielle de 2018. »

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Compagnies aériennes : plus de la moitié vont réduire les effectifs

Compagnies aériennes : plus de la moitié vont réduire les effectifs

D’après un sondage réalisé par l’Association internationale du transport aérien (Iata),   »La majorité (55%) des responsables de compagnies aériennes interrogés s’attendent à devoir réduire leurs effectifs au cours des 12 mois à venir » en raison d’un trafic qui va rester faible à court terme, a indiqué l’Iata dans un communiqué, selon un questionnaire sur la confiance des dirigeants de compagnies envoyé à plus de 300 compagnies aériennes partout dans le monde.

45% des dirigeants ont indiqué avoir déjà réduit leurs effectifs en raison de l’impact de la crise du Covid-19 sur le secteur du transport aérien. 57% d’entre eux s’attendent à un recul de leur rentabilité au cours des douze prochains mois et pensent que les prix des billets pourraient baisser en raison de la faible reprise de la demande. 19% misent sur une augmentation progressive des tarifs une fois que l’équilibre entre l’offre et la demande sera retrouvé.

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