Archive pour le Tag 'volontaire'

La confusion (volontaire) entre baisse de l’inflation et baisse des prix

La confusion entre baisse de l’inflation et baisse des prix

Le ministre de l’économie est un peu comme la grenouille qui voudrait se faire plus grosse que le bœuf. Il y a des mois, il avait annoncé la baisse des prix pour le début de l’été; Puis reportée à la fin de l’été et maintenant qui serait réel depuis octobre. La vérité est différente. Certes en octobre l’inflation a reflué à 4 % sur un an soit effectivement un recul par rapport à septembre qui affichait plus 4,9 %. Mais contrairement à ce qu’affirme le ministre de l’économie les prix ne baissent nullement. Au contraire il continue d’augmenter car l’inflation de 4 % en octobre se cumule avec les inflations précédentes et les prix atteignent des sommets jamais atteints.

Les chiffres provisoires de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) situent la hausse des prix à 4% au mois d’octobre, marquant une baisse significative par rapport aux chiffres du mois de septembre (4,9%) mais cela ne provoque pas pour autant au contraire une diminution des prix. À noter par ailleurs que l’inflation diminue davantage en Europe qu’en France en moyenne.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, Par ailleurs candidat à la candidature pour les présidentielles de 2027, s’est d’ailleurs encore montré très optimiste mardi matin, en réaction aux chiffres de la hausse des prix du mois d’octobre. «Nous sommes en train de sortir de la crise inflationniste», a-t-il déclaré. Il y a un an presque jour pour jour, le même Bruno Le Maire pariait en outre sur un rétablissement du thermomètre des prix autour de la barre des 2% «courant 2024».Mais il ne s’agit nullement d’un thermomètre des prix mais d’un thermomètre de l’inflation !

Champagne: baisse de production volontaire de 20 %

Champagne: baisse de production volontaire de 20 %

 

En raison de la baisse de la demande consécutive au Coronavirus, les vignerons ont décidé de baisser volontairement leur production de 22 % par rapport à 2019 indique  le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC) dans un communiqué. Les discussions étaient bloquées depuis des semaines, les grandes maisons de champagne faisant pression pour une forte baisse de la production afin de soutenir les prix, tandis que certains producteurs souhaitaient une réduction moins importante pour profiter d’une récolte 2020 prometteuse.

En prévision des fêtes de fin d’année, période cruciale pour les ventes de champagne, et alors que le monde tente de s’ajuster aux retombées de l’épidémie de coronavirus, le secteur a adopté une mesure sans précédent pour réduire potentiellement le volume de la récolte, a déclaré le CIVC.

Une portion de 1.000 kg par hectare ne sera utilisée cette saison que si les exportations atteignent un certain niveau, a ajouté un porte-parole du CIVC.

“C’est un compromis dans la douleur”, a déclaré par téléphone Jean-Marie Barillère, co-président du CIVC et directeur de l’Union des Maisons de Champagne.

“Mais c’est pour nous la meilleure décision pour d’un côté aider la trésorerie des exploitations viticole et de l’autre protéger l’appellation champagne au niveau international.”

Le CIVC estime les invendus cette année à près de 100 millions de bouteilles, ce qui représente une perte de chiffre d’affaires de 1,7 milliard d’euros.

Affaire Griveaux : le mélange souvent volontaire de la vie publique et de la vie privée des politiques

Affaire Griveaux  : le mélange souvent volontaire de la vie publique et de la vie privée des politiques

 

L a plupart  des responsables politiques condamnent sévèrement l’utilisation  de la vie privée à des fins politiques voire politiciennes. Mais au-delà de cette condamnation,  on doit s’interroger sur la responsabilité des politiques eux-mêmes dont certains mêlent justement vie privée et vie publique pour séduire certaines catégories d’électeurs sensibles aux approches de télé et autre médias-réalité. Plus les responsables occupent de hautes  fonctions et plus ils ont tendance à s’exposer. On voit ainsi régulièrement des reportages acceptés voire provoqués par des responsables dans des revues people ou des hebdo type Paris-Match où  l’on étale sa vie familiale.

De ce point de vue, la situation démocratique n’est d’ailleurs pas très claire quant au statut du conjoint d’un responsable. Autant en Allemagne en Grande-Bretagne, les conjoints des plus hauts responsables sont complètement inconnus et se tiennent à l’écart, autant en France on utilise le conjoint comme un argument publicitaire. Macron lui-même s’est affiché avec son épouse ( ne parlons pas de Hollande ou Sarkozy).

Madame Macron  en plus ne cesse de prendre de plus en plus position sur des sujets très variés pour lesquels elle n’a aucune autorité et surtout aucune légitimité. La plupart des prétendants à des fonctions gouvernementales opèrent  de la même façon. On a par exemple vu Jadot s’afficher curieusement avec son épouse sur la Une d’un grand hebdomadaire. Une pratique curieuse pour un écolo qui en général prône une certaine éthique. Les politiques se livrent ainsi à un jeu très dangereux avec les médias.

Bien entendu, ces médias officiels comme officieux jouent  rôle essentiel dans l’opinion publique mais privilégient  souvent la surface des choses sur le contenu, jusqu’à la caricature. Du coup, la politique se nourrit surtout de techniques de com’ comme n’importe quel produit promu par la publicité. Le faire savoir et plus important que le savoir-faire. Et comme on le dit désormais : pour maintenir la cohérence et l’unité d’une organisation politique il faut se soumettre et adopter les éléments de langage, bref les plats tout préparés de l’argutie politique. On voit mal en quoi la démocratie peut s’améliorer du  fait de l’exposition de la vie familiale.

De la même manière, on  voit mal ce qu’apporte les propos d’un conjoint. S’ajoute à cela maintenant la pratique des petites confidences intimes faites par les politiques à certains journalistes. Certains  rapports entre les médias et la politique démocratique favorisent  le bavardage incontrôlé, les petites phrases et autres confidences approximatives qui ne font que contribuer à rendre l’ambiance un peu plus délétère. Un seul exemple on se demande pourquoi Hollande a consenti à passer des heures et des heures, des jours et des jours,  à faire des confidences à des journalistes sachant que ces derniers allaient sortir un livre. Un livre qui est lourdement retombé sur le nez de l’intéressé. Il est loin d’être le seul à s’être épanché ainsi pour satisfaire sans doute à la mode de la télé des médias-réalité.

Un incendie «volontaire» chez le sulfureux Richard Ferrand

Un incendie «volontaire» chez le sulfureux Richard Ferrand

 

Si l’incendie au domicile de Richard Ferrand est effectivement d’origine volontaire, il est alors totalement condamnable et s’inscrit dans la stratégie mortifère de certains leaders des gilets jaunes. S’il faut combattre Richard Ferrand, c’est  sur le plan des idées et pour l’affaire de corruption dans laquelle il est impliqué. On se souvient que le tribunal de Brest avait enterré l’affaire notamment aux motifs de la prescription de certaines infractions. Pas vraiment un blanchiment!  Justement. L’association Anticor avait dénoncé la prescription des faits qui ont permis de classer sans suite le dossier. L’association a donc  déposé plainte à Paris pour relancer l’enquête sur le chef de file des députés LREM. Cette plainte avec constitution de partie civile a été déposée. Elle vise à obtenir la désignation – quasi-automatique – d’un magistrat pour enquêter sur l’affaire du bien immobilier acquis par la compagne de Richard Ferrand et loué aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général. La plainte porte sur des faits présumés de « prise illégale d’intérêts », et recel et complicité de ce délit.  Le parquet de Brest avait annoncé le 13 octobre le classement de l’enquête, au regard notamment de la prescription de cette éventuelle infraction. « Nous attendons l’ouverture d’une instruction, pour qu’il y ait un procès, car nous ne sommes pas d’accord avec l’analyse du procureur de la République de Brest », avait déclaré Jean-Christophe Picard, président de l’association. Après le classement sans suite, Anticor s’est tourné vers le pôle financier de Paris en raison de sa compétence nationale sur les affaires « d’une grande complexité ». Dans un des volets de l’affaire, un possible délit de prise illégale d’intérêts, le procureur de Brest Jean-Philippe Récappé reconnaissait que le parquet « aurait pu envisager l’ouverture d’une information judiciaire ». Mais il s’est avéré que « l’infraction éventuelle » était « prescrite » depuis le 19 juin 2015, selon les règles de prescription (trois ans) alors en vigueur, avait-il expliqué. Richard Ferrand, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron, s’est toujours défendu de tout conflit d’intérêts. Devenu chef du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale après avoir dû quitter son poste de ministre de la Cohésion des territoires, il s’était félicité de la décision du parquet de Brest, estimant avoir été « lavé de tout soupçon ». Dans l’affaire en question, révélée par le Canard enchaîné le 24 mai dernier, Richard Ferrand, 55 ans, est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour favoriser sa compagne, l’avocate Sandrine Doucen, à l’époque où il était directeur général (1998-2012) des Mutuelles de Bretagne et élu local PS. En 2011, cet organisme à but non lucratif, qui cherchait à louer des locaux pour installer un centre de soins à Brest, avait choisi la proposition d’une société civile immobilière (SCI) appartenant à 99 % à Sandrine Doucen, parmi trois offres. Un bien acquis pour un prix de 375 000 euros, « financé » par les loyers versés par les Mutuelles de Bretagne  et dont la valorisation atteindrait de leur de 800 000 € aujourd’hui. Notons que pour l’instant l’affaire est toujours enterrée !

Garde nationale volontaire à la place du service national obligatoire

Garde nationale volontaire à la place du service national obligatoire

 

 

 

D’attentat en attentat, de guerre en guerre, d’actes criminels en actes criminels,  la France prend des mesurettes pour assurer la sécurité. Pour éviter de parler du service national obligatoire, le gouvernement a décidé de renforcer l’effectif des réservistes. On tourne autour du pot avec les concepts de service civique facultatif, réserve citoyenne et dernière enflure des mots : la garde nationale. Faute de d’effectifs qui pourraient être disponibles avec service national obligatoire, le pays mobilise 10 % des effectifs de l’armée de terre pour assurer des tâches de police dans l’espace public. 10 000 militaires qui manquent cruellement à l’armée de terre engagée sur plusieurs théâtres d’opérations. Une armée par ailleurs à bout de souffle. Tout cela pour ne pas parler du rétablissement du service national obligatoire susceptible de contrarier les électeurs. Un service national obligatoire d’environ six mois serait pourtant bien utile pour renforcer les tâches militaires, de police voire  pour permettre l’appropriation des valeurs républicaines, du respect et de la discipline par certains sauvageons. Le Conseil des ministres doit donc entériner mercredi la création en France d’une Garde nationale, vivier de réservistes désireux de contribuer à la protection du pays aux côtés des forces de l’ordre traditionnelles. Créée à la demande de François Hollande dans la foulée des attentats de l’été à Nice (Alpes-Maritimes) et Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), cette entité a pour double objectif de répondre au désir d’engagement exprimé par de nombreux Français et le besoin accru de sécurité sur le territoire. Placée sous la double autorité des ministères de la Défense et de l’Intérieur, elle rassemblera les réserves actuelles de la police, de la gendarmerie et de l’armée avec pour objectif d’atteindre 85.000 engagés d’ici deux ans. Fin juillet, François Hollande avait lancé un « appel à toutes les femmes et tous les hommes qui, en parallèle d’une carrière d’études ou d’un choix professionnel, ont choisi de s’engager au service de la protection des Français ». L’entourage du chef de l’Etat évoque aujourd’hui un projet visant « à la fois à offrir une protection la plus satisfaisante possible de notre territoire et des Français, et répondre au vrai désir d’engagement de la population pour défendre le pays. » La constitution de la Garde nationale vient en complément d’autres dispositifs que sont le service civique et la réserve citoyenne.

(Avec Reuters)

SNCF : un plan de départs volontaire

SNCF : un plan de départs volontaire

Conséquence de mauvais résultats financiers mais surtout de la baisse du trafic, la SNCF doit annoncer ce mardi la mise en place d’un plan de départs volontaires, Un plan de départs volontaires devrait  donc être présenté ce mardi 13 mai par la SNCF, pour inciter les salariés nés en 1959, 1960 et 1961 à anticiper leur retraite, révèle Challenges ce lundi 12 mai. Plusieurs milliers de cheminots pourraient quitter l’entreprise par ce biais, selon le journal économique, surtout dans les branches « gares et connections », voyage, activités commerciales et chez les agents d’escale TGV, affirme Challenges.  »Demain (mardi), la SNCF va annoncer les conditions de départs, il restera à déterminer quels postes seront concernés », a-t-on estimé à l’Unsa-Cheminots. Selon le journal, les salariés concernés pourront quitter la SNCF sous conditions avec une prime équivalente à un an de salaire, deux ou trois ans avant la date normale de départ à la retraite. Le Figaro s’est également procuré le document interne faisant référence à ce plan de départs. Son intitulé est clair : « Cessation de fonctions des agents du cadre permanent- départ volontaire ». D’après Le Figaro, le plan devrait se dérouler entre le 1er juin 2014 et le 21 décembre 2016. « C’est bien un plan de départs volontaires qui va être présenté demain au CCE », a-t-on assuré au sein de l’Unsa-Cheminots.  »Les organisations syndicales ont reçu un document détaillant les conditions, qui demeure confidentiel jusqu’au CCE de demain ». Dans un communiqué, la SNCF a démenti « catégoriquement l’existence d’un quelconque plan de départs volontaires ».  »Le CCE du 13 mai examinera entre autres (…) une mise à jour du référentiel RH 0281 qui définit, depuis 1954, les conditions d’indemnisation de tout agent qui choisit volontairement de quitter l’entreprise », a précisé l’entreprise. « C’est exactement le même référentiel qui a été utilisé lors des précédents plans de départs volontaires », a-t-on réagi à l’Unsa-Cheminots. La SNCF a plongé dans le rouge en 2013 et enregistré une perte nette de 180 millions d’euros, en raison d’une révision en baisse drastique de la valeur comptable de son parc de rames TGV, diminuée de 1,4 milliard. Environ 165.000 cheminots travaillent à la SNCF.

 




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