Archive pour le Tag 'voiture'

Voiture thermique : l’interdiction de 2035 reportée



Voiture thermique : l’interdiction de 2035 reportée
!

Officiellement, c’est pour des raisons écolos que l’Allemagne a fait capoter le texte européen qui devait prévoir la fin des voitures thermiques en 2035. L’Allemagne souhaite en effet que soient autorisés les moteurs thermiques mais avec des carburants de synthèse moins polluants . La vérité, c’est que l’industrie allemande se rebelle contre la brutalité de la mesure d’interdiction du thermique en 2035 et n’est pas non plus d’accord avec son gouvernement. Du coup politiquement, l’Allemagne a fait capoter le texte.

Prévu mardi, le vote des Etats membres devait entériner l’interdiction de la vente de voitures à moteur thermique en 2035. Berlin souhaite que la Commission propose une législation supplémentaire pour encourager les carburants de synthèse qui pourraient être utilisés dans les moteurs à combustion après cette échéance.

En raison de l’abstention annoncée de l’Allemagne, les Etats membres ne voteront pas mardi l’interdiction de la vente des voitures à moteur thermique en 2035.

« Nous avons toujours dit clairement que la Commission européenne devait présenter une proposition sur la manière dont les carburants synthétiques pourraient être utilisés dans les moteurs à combustion après 2035 (…). Ce qui manque maintenant, c’est la réalisation de cet engagement », a rappelé vendredi le ministre allemand des Transports, Volker Wissing (FDP, libéraux).

A la demande de Rome et Berlin, les Vingt-Sept avaient intégré au texte un possible feu vert à l’avenir pour des technologies alternatives, comme les carburants synthétiques (e-carburants), si celles-ci permettent d’atteindre l’objectif de supprimer totalement les émissions de gaz à effet de serre des véhicules.

La technologie des carburants de synthèse, actuellement en cours de développement, consiste à produire du fuel à partir de CO2 issu notamment des activités industrielles en utilisant de l’électricité bas-carbone. Pour la filière automobile, elle permettrait de prolonger l’utilisation des moteurs thermiques menacés par l’irruption des véhicules 100% électriques. L’usage de cette technologie dans l’automobile est contesté car elle est très énergivore….Et finalement pas très écolo

Berlin souhaite que la Commission propose une législation supplémentaire pour encourager ces carburants de synthèse dans le transport routier tandis qu’un autre texte sur les « infrastructures pour carburants alternatifs » est en cours de négociation.

Voiture autonome: retour d’un concept fumeux

Voiture autonome: retour d’un concept fumeux

« Sans volant, ni pédales : le grand début des navettes autonomes d’Amazon » titrentdes médias. En fait ,c’est surtout le retour d’un concept fumeux car sur une voie banalisée comportant donc plusieurs types d’usage, il est particulièrement dangereux d’autoriser des véhicules sans conducteur. Par contre, le concept existe depuis longtemps dans les transports en site propre (train, métro, navettes). On a parfois maintenu un conducteur uniquement pour des questions psychologiques.

Amazon se rapproche « de la commercialisation d’un service de taxi autonome destiné au grand public » Déclare la multinationale.
Des navettes autonomes d’Amazon ont roulé sur la voie publique. Une avancée qui reste modeste : les passagers sont des employés du groupe transportés gratuitement et la navette est autorisée par les autorités à circuler sur un trajet de 1,6 kilomètre (1 mile) entre deux bâtiments du siège situé à Foster City.

Pour les société qui annonce le caractère personnel opérationnel des véhicules autonomes, c’est davantage un coup de pub une avancée technologique.

« En annonçant le premier trajet de notre navette autonome pour les employés, nous ajoutons aux progrès réalisés par le secteur au cours de l’année passée et nous nous rapprochons de la commercialisation d’un service de taxi autonome destiné au grand public », a souligné Aicha Evans la directrice générale de Zoox, filiale d’Amazon, citée dans un communiqué.

En France, Transdev et le fournisseur de navettes Easymile ont jeté l’éponge.

En France, au terme d’une période de test sans passagers, Transdev et son fournisseur de navettes Easymile ont mis fin en avril 2022 à l’expérimentation baptisée Nimfea qui avait été lancée avec tambour et trompettes, il y a un peu plus d’un an. Elle devait rouler entre la gare de Vernon et Giverny. Ce devait être « le plus long parcours sur routes ouvertes mixtes jamais testé par ce type de véhicule autonome et une première en Europe », se félicitaient alors les deux partenaires.

Trois mois et un million d’euros d’investissement plus tard, l’heure est donc à la déconvenue. « Les conditions ne sont pas réunies pour une ouverture au public pour assurer la sécurité des voyageurs et des usagers de la route », justifiaient les partenaires.

Lors des phases de test, les véhicules ont en effet franchi sans encombre les obstacles dans le centre de Vernon où ils devaient traverser un pont et un rond-point équipé de feux tricolores pour la circonstance. En revanche, ils ont rencontré beaucoup d’aléas dans la seconde partie du tracé : une route de campagne à deux voies limitée à 50 km/h. « Sur ce tronçon, la période d’essai a montré des situations à risques ».

La voiture électrique : moins polluante ?

La voiture électrique : moins polluante ?

La voiture électrique est présentée depuis des années comme l’alternative moins polluante à la voiture thermique. Pourtant, certains pointent du doigt une production trop énergivore. Le cabinet Carbone 4 a publié une étude afin de comprendre si l’électrique vaut toujours le coup sur les routes. (info d’Europ 1)

De plus en plus facile à recharger et grande amie des ZFE dans les métropoles, la voiture électrique gagne du terrain. Emmanuel Macron veut même la rendre « accessible à tous ». Pourtant, ce type de véhicules divise encore et son caractère plus écologique est notamment parfois remis en cause. Certains mettent en avant sa production, très gourmande en énergie tandis que d’autres disent que sa pollution dépend du pays où elle est rechargée et de sa production d’électricité.

Le cabinet indépendant Carbone 4 a publié une étude afin d’y voir plus clair. Ce qu’elle montre, c’est que la production d’un véhicule électrique pollue plus que la production d’un véhicule thermique équivalent. C’est la fabrication de la batterie, le cœur du véhicule électrique, qui est très énergivore.

>> Retrouvez Europe Matin en replay et en podcast ici

Vers une électricité de plus en plus décarbonée
Ainsi, avant même d’avoir roulé, la voiture électrique traine donc ce qu’on appelle une « dette carbone ». Un surplus d’énergie qui est néanmoins remboursé dès 30.000 à 40.000 km parcourus, soit deux à trois ans d’utilisation, car à l’usage, l’électrique pollue moins que le thermique.

>> LIRE AUSSI – Mondial de l’auto : la voiture électrique est-elle vraiment attractive auprès des Français ?

Le cabinet Carbone 4 explique cette tendance par les moyens de production d’électricité. « C’est très lié à la manière dont on va produire l’électricité et au fait qu’elle est plus ou moins décarbonée », explique Clément Mallet, expert mobilité chez Carbone 4. « L’électrique reste plus intéressant dans l’immense majorité des pays et la tendance dans les prochaines années est à la décarbonation, donc le véhicule électrique sera de plus en plus intéressant. »

Seulement 5% des batteries recyclées
Finalement, sur l’ensemble de sa durée de vie, le véhicule électrique pollue trois à quatre fois moins qu’un équivalent thermique. Il reste néanmoins la question du recyclage des batteries. Si les progrès technologiques sont importants dans ce domaine, seulement 5% des batteries sont recyclées aujourd’hui. Pour se développer, la filière aura besoin d’un gisement plus important, c’est-à-dire d’un parc de véhicules électriques bien plus important.

La voiture électrique est-elle vraiment plus écologique ?

La voiture électrique est-elle vraiment plus écologique ?

D’après l’ADEM, Agence de la transition écologique, sur l’ensemble de sa durée de vie, une voiture électrique roulant en France a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui d’un modèle similaire thermique, à condition que sa batterie fasse moins de 60 kWh, soit l’équivalent d’une Peugeot e208 ou une Renault Mégane au maximum. L’agence conclut que la voiture électrique sur le long terme est plus écologique de la voiture thermique mais seulement pour les petits véhicules de faible poids comme la 208 Peugeot. Reste qu’il aurait pu être également fait une comparaison avec des véhicules thermiques débarrassés aussi d’un poids inutile au regard d’une occupation moyenne de 1,2 passagers par voiture .

Avec une batterie de taille supérieure, bien plus lourde, « l’intérêt environnemental n’est pas garanti », explique l’agence. Il convient donc de choisir une batterie adaptée à l’usage majoritaire du véhicule (typiquement le « domicile-travail » quotidien), en sélectionnant un modèle de véhicule le plus petit et léger possible. Un critère qui exclut d’emblée les SUV, qui dominent le marché automobile.

Sur sa durée de vie, le coût complet d’un véhicule électrique acheté neuf, doté d’une batterie d’environ 60 kWh, est inférieur à celui d’un véhicule thermique comparable « dès aujourd’hui », malgré un coût supérieur à l’achat.

Parcourir 300 kilomètres coûte environ 10 euros à l’heure actuelle avec une charge à domicile, et 40 euros en charge rapide (pour 30 euros environ avec un moteur thermique). Le calcul est défavorable aux électriques plus puissantes, berlines, sportives ou SUV, qui consomment plus. La multiplication de véhicules plus petits, sobres et abordables, devrait faciliter la transition des automobilistes vers l’électrique, avec le développement en parallèle d’une offre en occasion. Le parc français d’électriques était estimé en juillet 2022 à 620 000 véhicules, soit à peine 1,5% du parc roulant.

Le problème de cette évaluation c’est qu’on ne connaît pas l’évolution probable du prix de l’électricité ! Pas davantage qu’on connaît la future fiscalité aujourd’hui applicable sur les produits pétroliers et qui inévitablement s’appliqueront aussi sur l’électricité notamment utilisée pour les déplacements

Automobile : la voiture électrique plus écologique

Automobile : la voiture électrique plus écologique ?

D’après l’ADEM, Agence de la transition écologique, sur l’ensemble de sa durée de vie, une voiture électrique roulant en France a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui d’un modèle similaire thermique, à condition que sa batterie fasse moins de 60 kWh, soit l’équivalent d’une Peugeot e208 ou une Renault Mégane au maximum. L’agence conclut que la voiture électrique sur le long terme est plus écologique de la voiture thermique mais seulement pour les petits véhicules de faible poids comme la 208 Peugeot. Reste qu’il aurait pu être également fait une comparaison avec des véhicules thermiques débarrassés aussi d’un poids inutile au regard d’une occupation moyenne de 1,2 passagers par voiture .

Avec une batterie de taille supérieure, bien plus lourde, « l’intérêt environnemental n’est pas garanti », explique l’agence. Il convient donc de choisir une batterie adaptée à l’usage majoritaire du véhicule (typiquement le « domicile-travail » quotidien), en sélectionnant un modèle de véhicule le plus petit et léger possible. Un critère qui exclut d’emblée les SUV, qui dominent le marché automobile.

Sur sa durée de vie, le coût complet d’un véhicule électrique acheté neuf, doté d’une batterie d’environ 60 kWh, est inférieur à celui d’un véhicule thermique comparable « dès aujourd’hui », malgré un coût supérieur à l’achat.

Parcourir 300 kilomètres coûte environ 10 euros à l’heure actuelle avec une charge à domicile, et 40 euros en charge rapide (pour 30 euros environ avec un moteur thermique). Le calcul est défavorable aux électriques plus puissantes, berlines, sportives ou SUV, qui consomment plus. La multiplication de véhicules plus petits, sobres et abordables, devrait faciliter la transition des automobilistes vers l’électrique, avec le développement en parallèle d’une offre en occasion. Le parc français d’électriques était estimé en juillet 2022 à 620 000 véhicules, soit à peine 1,5% du parc roulant.

Le problème de cette évaluation c’est qu’on ne connaît pas l’évolution probable du prix de l’électricité ! Pas davantage qu’on connaît la future fiscalité aujourd’hui applicable sur les produits pétroliers et qui inévitablement s’appliqueront aussi sur l’électricité notamment utilisée pour les déplacements

Environnement : la voiture électrique plus écologique ?

Environnement : la voiture électrique plus écologique ?

D’après l’ADEM, Agence de la transition écologique, sur l’ensemble de sa durée de vie, une voiture électrique roulant en France a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui d’un modèle similaire thermique, à condition que sa batterie fasse moins de 60 kWh, soit l’équivalent d’une Peugeot e208 ou une Renault Mégane au maximum. L’agence conclut que la voiture électrique sur le long terme est plus écologique de la voiture thermique mais seulement pour les petits véhicules de faible poids comme la 208 Peugeot. Reste qu’il aurait pu être également fait une comparaison avec des véhicules thermiques débarrassés aussi d’un poids inutile au regard d’une occupation moyenne de 1,2 passagers par voiture .

En effet les voitures électriques sont en générale plus lourde que les voitures thermiques. Les voitures thermiques en moyenne pèsent de 1400 kg aujourd’hui ( à noter qu’on faisait des voitures de 700 kg seulement il y a 50 ans avec par exemple la 4L).

En général, un modèle équivalent des voitures électriques est plus lourds que les voitures thermiques du fait du poids meurent des batteries. La Renault Zoe par exemple, qui a été la voiture électrique la plus vendue en 2020, affiche un poids à vide bien plus important que son équivalent thermique : la Clio V. Soit 1 468 kg pour la Renault Zoé contEn effet les voitures électriques sont en générale plus lourde que les voitures thermiques. Les voitures thermiques en moyenne pèsent de 1400 kg aujourd’hui ( à noter qu’on faisait des voitures de 700 kg seulement il y a 50 ans avec par exemple la 4L).re 1 200 kg pour la Clio V.

À elle seule, la batterie de la Renault Zoé pèse 310 kg, sans compter le bloc électrique, le convertisseur et tous les autres éléments nécessaires à son bon fonctionnement. Ce qui pose des soucis d’autonomie et d’écologie.

Avec une batterie de taille supérieure, bien plus lourde, « l’intérêt environnemental n’est pas garanti », explique l’agence. Il convient donc de choisir une batterie adaptée à l’usage majoritaire du véhicule (typiquement le « domicile-travail » quotidien), en sélectionnant un modèle de véhicule le plus petit et léger possible. Un critère qui exclut d’emblée les SUV, qui dominent le marché automobile.

Sur sa durée de vie, le coût complet d’un véhicule électrique acheté neuf, doté d’une batterie d’environ 60 kWh, est inférieur à celui d’un véhicule thermique comparable « dès aujourd’hui », malgré un coût supérieur à l’achat.

Parcourir 300 kilomètres coûte environ 10 euros à l’heure actuelle avec une charge à domicile, et 40 euros en charge rapide (pour 30 euros environ avec un moteur thermique). Le calcul est défavorable aux électriques plus puissantes, berlines, sportives ou SUV, qui consomment plus. La multiplication de véhicules plus petits, sobres et abordables, devrait faciliter la transition des automobilistes vers l’électrique, avec le développement en parallèle d’une offre en occasion. Le parc français d’électriques était estimé en juillet 2022 à 620 000 véhicules, soit à peine 1,5% du parc roulant.

Le problème de cette évaluation c’est qu’on ne connaît pas l’évolution probable du prix de l’électricité ! Pas davantage qu’on connaît la future fiscalité aujourd’hui applicable sur les produits pétroliers et qui inévitablement s’appliqueront aussi sur l’électricité notamment utilisée pour les déplacements.

Environnement : la voiture électrique plus écologique ?

Environnement : la voiture électrique plus écologique ?

D’après l’ADEM, Agence de la transition écologique, sur l’ensemble de sa durée de vie, une voiture électrique roulant en France a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui d’un modèle similaire thermique, à condition que sa batterie fasse moins de 60 kWh, soit l’équivalent d’une Peugeot e208 ou une Renault Mégane au maximum. L’agence conclut que la voiture électrique sur le long terme est plus écologique de la voiture thermique mais seulement pour les petits véhicules de faible poids comme la 208 Peugeot. Reste qu’il aurait pu être également fait une comparaison avec des véhicules thermiques débarrassés aussi d’un poids inutile au regard d’une occupation moyenne de 1,2 passagers par voiture .

Avec une batterie de taille supérieure, bien plus lourde, « l’intérêt environnemental n’est pas garanti », explique l’agence. Il convient donc de choisir une batterie adaptée à l’usage majoritaire du véhicule (typiquement le « domicile-travail » quotidien), en sélectionnant un modèle de véhicule le plus petit et léger possible. Un critère qui exclut d’emblée les SUV, qui dominent le marché automobile.

Sur sa durée de vie, le coût complet d’un véhicule électrique acheté neuf, doté d’une batterie d’environ 60 kWh, est inférieur à celui d’un véhicule thermique comparable « dès aujourd’hui », malgré un coût supérieur à l’achat.

Parcourir 300 kilomètres coûte environ 10 euros à l’heure actuelle avec une charge à domicile, et 40 euros en charge rapide (pour 30 euros environ avec un moteur thermique). Le calcul est défavorable aux électriques plus puissantes, berlines, sportives ou SUV, qui consomment plus. La multiplication de véhicules plus petits, sobres et abordables, devrait faciliter la transition des automobilistes vers l’électrique, avec le développement en parallèle d’une offre en occasion. Le parc français d’électriques était estimé en juillet 2022 à 620 000 véhicules, soit à peine 1,5% du parc roulant.

Le problème de cette évaluation c’est qu’on ne connaît pas l’évolution probable du prix de l’électricité ! Pas davantage qu’on connaît la future fiscalité aujourd’hui applicable sur les produits pétroliers et qui inévitablement s’appliqueront aussi sur l’électricité notamment utilisée pour les déplacements

Climat : la voiture électrique plus écologique ?

Climat : la voiture électrique plus écologique ?

D’après l’ADEM, Agence de la transition écologique, sur l’ensemble de sa durée de vie, une voiture électrique roulant en France a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui d’un modèle similaire thermique, à condition que sa batterie fasse moins de 60 kWh, soit l’équivalent d’une Peugeot e208 ou une Renault Mégane au maximum. L’agence conclut que la voiture électrique sur le long terme est plus écologique de la voiture thermique mais seulement pour les petits véhicules de faible poids comme la 208 Peugeot. Reste qu’il aurait pu être également fait une comparaison avec des véhicules thermiques débarrassés aussi d’un poids inutile au regard d’une occupation moyenne de 1,2 passagers par voiture .

Avec une batterie de taille supérieure, bien plus lourde, « l’intérêt environnemental n’est pas garanti », explique l’agence. Il convient donc de choisir une batterie adaptée à l’usage majoritaire du véhicule (typiquement le « domicile-travail » quotidien), en sélectionnant un modèle de véhicule le plus petit et léger possible. Un critère qui exclut d’emblée les SUV, qui dominent le marché automobile.

Sur sa durée de vie, le coût complet d’un véhicule électrique acheté neuf, doté d’une batterie d’environ 60 kWh, est inférieur à celui d’un véhicule thermique comparable « dès aujourd’hui », malgré un coût supérieur à l’achat.

Parcourir 300 kilomètres coûte environ 10 euros à l’heure actuelle avec une charge à domicile, et 40 euros en charge rapide (pour 30 euros environ avec un moteur thermique). Le calcul est défavorable aux électriques plus puissantes, berlines, sportives ou SUV, qui consomment plus. La multiplication de véhicules plus petits, sobres et abordables, devrait faciliter la transition des automobilistes vers l’électrique, avec le développement en parallèle d’une offre en occasion. Le parc français d’électriques était estimé en juillet 2022 à 620 000 véhicules, soit à peine 1,5% du parc roulant.

Le problème de cette évaluation c’est qu’on ne connaît pas l’évolution probable du prix de l’électricité ! Pas davantage qu’on connaît la future fiscalité aujourd’hui applicable sur les produits pétroliers et qui inévitablement s’appliqueront aussi sur l’électricité notamment utilisée pour les déplacements

L’« autosolisme » et la voiture individuelle en question

L’« autosolisme »  et la voiture individuelle en question 

 

Entre 7H00 et 10H00 à proximité de onze métropoles françaises, 14,8% des voitures comptaient plus d’une personne à bord et 87% entre 7H00 et 8H30. C’est le résultat d’une étude des réseaux d’autoroute Vinci qui ont analysé leurs caméras pour saisir les habitudes de transport des Français. Un enjeu d’ordre climatique quand les autoroutes représentent 25% des émissions de CO2 de l’ensemble des transports relate un papier de la Tribune)

 

Des chiffres qui  confirment évidemment l’ inadaptation de la voiture au transport individuel. En moyenne en effet l’occupation d’une automobile est de 1,2 personnes. Cela signifie que 80 à 90 % des voitures ne sont occupés que par le conducteur. Un véritable gâchis notamment énergétique compte tenu de la conception actuelle de l’automobile. NDLR 

Les mobilités partagées sont encore loin d’être le moyen de transport central dans le quotidien des Français. Plus de 85% des automobilistes utilisent leur voiture seul le matin, d’après une étude publiée mardi par le gestionnaire de réseaux d’autoroutes Vinci. Le groupe a analysé les images de ses caméras présentes sur les autoroutes pour la deuxième édition de ce baromètre sur l’autosolisme.

Sur le million de véhicules analysés entre 7H00 et 10H00 entre mai et juin à proximité de onze métropoles françaises, seuls 14,8% des voitures comptaient plus d’une personne à bord. Le taux d’ « autosolisme » culmine à 87% entre 7H00 et 8H30 puis commence à décroître pour atteindre 79% à 10H00.

Pire, l’« autosolisme » est même en forte augmentation au printemps par rapport aux premières analyses de Vinci à l’automne 2021. La proportion de conducteurs seuls dans leur voiture est montée à 98,6% sur l’autoroute A11 près de Nantes (+5,4%), 81,5% sur l’A10 au sud de Paris (+9,2%) ou encore ou à Toulouse avec +6 points.

« Le défi principal que révèle ce 2e baromètre reste la nécessité de faire diminuer l’autosolisme lors des déplacements domicile-travail. Nous sommes convaincus que les mobilités partagées peuvent être utilisées dans les déplacements domicile-travail: c’est à tous les acteurs de la mobilité, opérateurs, communautés, État, associations de voyageurs, de se concerter et d’apporter des solutions concrètes », souligne Amélia Rung, directrice du développement de Vinci Autoroutes.

L’enjeu est d’ordre climatique, dans la mesure où le développement du covoiturage permettrait de réduire l’utilisation de voitures et in fine les émissions de CO2, notamment sur les axes autoroutiers. Les autoroutes représentent 1% du réseau routier français, mais 30% des distances parcourues et 25% des émissions de CO2 de l’ensemble des transports selon l’Union routière. Surtout, les mobilités partagées comme le covoiturage présentent l’avantage de faire diminuer le coût des trajets, en particulier de l’essence dans un moment de flambée des cours des hydrocarbures.

Voiture électrique : une nouvelle rupture sociale et territoriale

Voiture électrique  : une nouvelle rupture sociale et territoriale

 

 

La fin annoncée des voitures à moteur thermique en 2035 ouvre la voie à une transition accélérée vers la voiture électrique, avec un vrai risque de fracture territoriale et sociale. Un gouffre sépare toujours et encore les grands centres urbains des zones périphériques et rurales en matière de qualité d’infrastructure. Par Matthieu Dischamps, directeur France et BeLux de Power Dot.(dans la Tribune)

Tribune

 

Le gouvernement s’était fixé pour objectif d’atteindre les 100.000 bornes pour véhicules électriques installées à fin 2021. Nous n’en sommes aujourd’hui qu’à 60.000 points de charge recensés, mais ce rendez-vous manqué a eu le mérite d’accélérer le déploiement de l’infrastructure de bornes de recharge avec une progression spectaculaire de plus de 55% en un an (*). On pourrait presque s’en féliciter si toutes les régions étaient logées à la même enseigne. L’objectif quantitatif est certes nécessaire pour fixer un cap mais il ne peut se faire au détriment de la qualité de l’infrastructure et de son adéquation avec les temps de passage sur site.

En y regardant de plus près, l’Île-de-France rassemble à elle seule près de 20% des bornes installées. Logique a priori si l’on se réfère à sa part dans la population nationale. Mais l’Île-de-France est aussi la région métropolitaine où le taux de motorisation des ménages est le plus faible (**) et qui bénéficie de l’infrastructure de transports publics la plus dense et la plus variée. À l’inverse, les régions les moins urbanisées, celles où la voiture est indispensable pour assurer les déplacements du quotidien, apparaissent nettement sous-équipées. La France rurale délaissée, après avoir subi les zones blanches de la téléphonie mobile et de l’internet haut débit, connaît maintenant celles de la recharge électrique. Le gouvernement a pourtant eu le mérite d’enclencher très tôt la dynamique d’équipement dans les communes, avec un décret de 2014, mais ces initiatives, souvent publiques, ont privilégié la recharge lente qui s’avère maintenant inadaptée aux usages.

 

Intéressons-nous maintenant aux bornes de recharge les plus puissantes, celles qui facilitent le quotidien et exploitent pleinement le potentiel des nouvelles générations de voitures électriques équipées de batteries de plus forte capacité afin de rivaliser en autonomie et en polyvalence avec les modèles essence et diesel. Avec seulement 8 % de ces bornes dites rapides (à courant continu, plus efficace que celles à courant alternatif qui alimentent nos prises domestiques), la France apparaît déjà mal lotie par rapport à certains de ses voisins européens comme l’Allemagne qui en compte 16 % ou le Portugal 18 %. Mais les nuées de points qui les localisent esquissent de manière encore plus flagrante une France à deux vitesses, concentrées dans les plus grandes agglomérations et autour des voies rapides qui les relient.

En dehors des principaux centres urbains, ces prises si recherchées par ceux qui parcourent de grandes distances, capables de fournir plusieurs centaines de kilomètres d’autonomie le temps d’une pause, sont conçues pour les électromobilistes de passage et non pour ceux qui y vivent sans alternative à la voiture pour leurs trajets quotidiens. Les insuffisances de l’infrastructure de recharge, après le prix à l’achat d’un véhicule électrifié toujours élevé malgré les aides publiques, représentent pourtant l’un des principaux freins à l’adoption de la voiture électrique. Avec la volonté européenne d’interdire les moteurs thermiques d’ici 2035, il est impératif de combler les lacunes d’un réseau français à la fois inadapté au temps de passage et mal entretenu, afin de répondre aux besoins quotidiens des automobilistes.

 

Les annonces d’implantation de bornes de recharge rapide n’ont jamais été si nombreuses, toutes plus spectaculaires les unes que les autres, par centaines dans tel grand parking parisien ou par dizaines le long d’une autoroute. Est-ce vraiment là que doit se porter l’effort ? La rentabilité d’un réseau de bornes, dont l’investissement est d’autant plus lourd que la puissance de charge est élevée, répond à des impératifs de taux d’utilisation, de facilité de maintenance et de réparation, peu compatibles avec des sites dispersés. Mais sans points de recharge visibles, les régions péri-urbaines et rurales resteront à l’écart de la transition vers la mobilité électrique. Les inégalités d’accès aux bornes rapides constituent un risque supplémentaire de fracture sociale et territoriale.

 

Les opérateurs de bornes de recharge peuvent éviter cet énième risque de fracture. À la condition de ne pas oublier les zones en déficit d’infrastructure, et surtout en se rapprochant des utilisateurs et de leurs lieux de passage quotidiens : les lieux d’activités et de consommation en particulier (supermarchés, restaurants, centres commerciaux et de loisirs…), en garantissant une qualité de service optimale pour se recharger le temps de faire ses courses, aller au cinéma ou se restaurer. Avec la recharge électrique, il existe une opportunité de simplifier la vie des Français en leur amenant l’électricité là où ils sont naturellement plutôt que leur faire faire des détours sur des stations-services. Et seul un objectif de rentabilité à long terme pourra contribuer à démocratiser la voiture électrique dans tous les territoires d’ici 2035.

______

* Baromètre Avere www.avere-france.org/publications
** INSEE www.insee.fr/fr/statistiques/2012694#titre-bloc-3

La voiture électrique existait avant le moteur thermique !

« En 1905, la moitié du parc automobile mondial était électrique »

 

La voiture électrique a failli supplanter le moteur à explosion au début du XXe siècle, mais c’était compter sans le lobby de l’industrie pétrolière, en plein essor, raconte l’économiste Pierre-Cyrille Hautcœur dans sa chronique.

 

Après la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine révèle aujourd’hui la rudesse des transformations qui attendent les sociétés habituées à l’abondance matérielle. Les consommateurs regimbent face à la hausse des prix de l’énergie ou de l’alimentation, et les gouvernements en sont réduits à des expédients qui, souvent, empirent le problème écologique et accroissent le coût des adaptations futures. Dans de telles circonstances, l’appel aux efforts individuels est aussi omniprésent que mal placé. Un exemple historique en donne une nouvelle preuve : celui de l’émergence de la première cause d’émission de gaz à effet de serre et de pollution urbaine, le moteur à explosion.

 

Comme le rappellent Josef Taalbi et Hana Nielsen dans un récent article (« The Role of Energy Infrastructure in Shaping Early Adoption of Electric and Gasoline Cars », Nature Energy, 7 octobre 2021), le moteur électrique a été développé parallèlement au moteur à explosion, à l’extrême fin du XIXe siècle, pour concurrencer et remplacer un moteur à vapeur considéré comme dangereux pour l’usage individuel.

Après l’invention de la batterie rechargeable au plomb par Gaston Planté, en 1859, et ses améliorations successives, les véhicules électriques ont l’attrait de la modernité (en 1937, encore, Raoul Dufy pourra sans ridicule peindre La Fée électricité pour la Compagnie parisienne de distribution d’électricité). Entre 1881 et 1900, les nouveaux modèles se multiplient dans les principaux pays avancés. Le record de vitesse automobile est d’ailleurs encore établi en 1899, à 108 km/h, par un véhicule électrique, la célèbre Jamais-Contente. La production industrielle peine à choisir initialement entre les motorisations électriques et à explosion. En 1900, près de deux fois plus de voitures électriques sont produites que de voitures à essence et, en 1905, la moitié du parc automobile mondial est électrique.

On explique habituellement l’ascendant pris par le moteur à explosion vers 1910 par la baisse du prix du pétrole et l’amélioration des moteurs puis la production en série de la célèbre Ford T à partir de 1913. Néanmoins, la voiture électrique était appréciée pour sa fiabilité, sa propreté, son silence et sa facilité de conduite, et son prix resta longtemps très proche de celui des voitures à explosion. En réalité, c’est l’insuffisance du réseau de distribution, en particulier aux Etats-Unis (qui deviennent le principal producteur et innovateur mondial quand survient la Grande Guerre), qui joue le rôle principal. La voiture électrique convient bien aux villes, où le rechargement est aisé. Elle est adoptée par les postes de différents pays, dont la France, ou par des réseaux de taxis. Mais électrifier les vastes zones rurales américaines n’est pas profitable avant les années 1920, trop tard pour faire resurgir les moteurs électriques.

Cette voiture électrique qui renforce le poids du charbon

Cette voiture électrique qui renforce le poids du charbon

 

Le charbon fait office de matière première pour produire de l’essence synthétique et de l’électricité en Afrique du Sud et, surtout, en Chine, observe Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique au Monde.

L’usine qui a émis le plus de dioxyde de carbone (CO2) au monde en 2021 se trouve en Afrique du Sud. Elle appartient à la South African Synthetic Oil Limited (Sasol) et son activité principale consiste à liquéfier le charbon pour le transformer en essence. Avec 57 millions de tonnes par an, cette usine émet à elle seule davantage de CO2 que des pays comme le Portugal, la Norvège ou la Suisse. Elle produit aussi 7,6 millions de tonnes d’essence à partir de charbon, un tiers des besoins du pays.

La liquéfaction du charbon est une technique de « souveraineté énergétique » de grande importance. Son histoire commence en Allemagne durant l’entre-deux-guerres avec les procédés d’hydrogénation du charbon développés par le chimiste Friedrich Bergius. Pendant la guerre, les usines de carburants synthétiques font voler les avions de la Luftwaffe et avancer une bonne partie des tanks de la Wehrmacht. Prouesse technologique, l’hydrogénation était un désastre économique et environnemental : la réaction avait lieu à 400 °C ; 100 atmosphères et 4 à 6 tonnes de charbon étaient nécessaires pour produire une tonne d’essence, qui revenait de 10 à 15 fois plus cher que son équivalent tiré du pétrole.

Malgré ces défauts, des pays comme la France, l’Angleterre, le Japon et même l’Italie, pourtant pauvre en charbon, se lancèrent dans les années 1930 dans la liquéfaction en invoquant la souveraineté énergétique et, à plus long terme, l’épuisement des puits de pétrole. La liquéfaction du charbon ne disparaît pas dans les décombres du nazisme. Bien au contraire : après la guerre, les experts allemands sont convoités, en particulier par l’Afrique du Sud, pauvre en pétrole et riche en charbon. En 1955, le gouvernement ségrégationniste crée la Sasol et subventionne sa production pour contrer les sanctions économiques liées à l’apartheid et préserver sa souveraineté énergétique. Avec les chocs pétroliers des années 1970, la Sasol devient le leader technologique du domaine, enviée du monde entier. L’administration américaine de Jimmy Carter crée une entreprise publique dotée de 20 milliards de dollars, la Synthetic Fuels Corporation, qui prévoit de produire 3 millions de barils par jour dans les années 1990. Le contre-choc pétrolier aura raison de ce projet.

Mais c’est surtout en Chine, après le troisième choc pétrolier de 2007-2008, que la liquéfaction du charbon connaît son plus grand essor. Shenhua et Yitai, deux des plus grandes compagnies minières au monde, qui opèrent principalement dans le Shanxi et en Mongolie intérieure, se sont massivement lancées dans les carburants synthétiques. Presque inexistante en 2009, la production chinoise atteint 2 millions de tonnes par an (Mt/an) en 2010, 15 en 2017 et, selon les dernières statistiques disponibles, 35 en 2019. A titre de comparaison, l’industrie nazie de carburants synthétiques, avec ses 21 usines, n’en avait produit que 2,3 Mt à son apogée. Si on ajoute à cela les 80 millions de tonnes de méthanol produit en Chine à partir du charbon, on peut estimer qu’entre un cinquième et un sixième des carburants chinois provient du charbon.

La remise en cause du tout voiture

La remise en cause du tout voiture

Directrice générale de Saemes, Ghislaine Geffroy, était l’invitée, le 26 avril à 18h45, de BFM Île-de-France et de La Tribune dans le cadre de l’émission « Bonsoir l’Île-de-France ». La gestionnaire de places de stationnement en sous-sol et en surface y souligne que « le modèle économique n’est plus le même qu’il y a quarante ans ».

 

« Après des années de tout-voiture, nous assistons à une vraie rupture liée aux politiques de protection de l’environnement et de la santé des citoyens », déclare Ghislaine Geffroy.

« Le citoyen-lambda a pris conscience qu’il y avait autre chose que la voiture thermique », ajoute-t-elle.

A la tête d’une société d’économie mixte qui gère en sous-sol comme en surface des places de stationnement, et dont la ville de Paris est l’actionnaire majoritaire, Ghislaine Geoffroy admet que « le modèle économique n’est plus le même qu’il y a quarante ans ». Par exemple, il y a dix-quinze ans, personne ne parlait de voiture électrique, alors qu’aujourd’hui, c’est la voiture la plus achetée.

La directrice générale de Saemes « s’adapte » donc à cette nouvelle donne. Sous la place de la Madeleine, elle vient ainsi d’ouvrir, en partenariat avec TotalEnergies, un parking de près de 1.000 places, dont la moitié sont équipées de bornes de recharges électriques.

L’obligation légale est de 5%, mais nous sommes largement au-dessus. Nous couvrons tous nos parkings avec un taux d’équipement qui avoisine les 20, 30 voire 50% », assure Ghislaine Geffroy.

Trois offres sont ainsi proposées: de la recharge lente pour quelques heures ou la nuit, de la recharge un peu plus rapide le temps de faire quelques courses, ou de la recharge « ultra-rapide » où l’automobiliste  »vient comme il remplit son réservoir ».

« Le prix n’est évidemment pas le même et dépend aussi bien du prix de l’électricité – une variable que l’on maîtrise moins en ce moment – que du coût d’amortissement des équipements mis en place », poursuit la directrice générale de Saemes.

Environnement : l’obsolescence du modèle individuel de voiture

Environnement : l’obsolescence du modèle individuel de voiture 

 

Quelque 81 % des kilomètres parcourus par les Français le sont en voiture et le taux d’occupation est de 1,3 passager par véhicule. Dans une tribune au « Monde », des élus et des experts en transport appellent à une mobilité intelligente et durable.

 

Le seul secteur de l’Union européenne dont les émissions de gaz à effets de serre (GES) augmentent, quand celles de tous les autres diminuent ? Les transports. Le secteur le plus émetteur en France ? Les transports. Dont plus de la moitié des émissions (54 %) proviennent des véhicules particuliers.

La transition impose donc de révolutionner le modèle obsolète de la voiture individuelle. Sachant qu’elle représente encore 81 % des kilomètres parcourus par les Français, un changement complet de vision est indispensable, avec en particulier le taux d’occupation (TO) comme nouvelle boussole.

La démocratisation de l’accès aux véhicules depuis un siècle a conduit à une individualisation de leur usage : aujourd’hui, le taux d’occupation des voitures, en baisse constante, est de seulement 1,3 personne pour les trajets quotidiens. Soit un taux de gaspillage de la capacité de transport de presque 75 %.

Conséquences : une hausse du trafic et donc des impacts, sur le climat mais aussi des pollutions atmosphérique et sonore, l’artificialisation des sols (étalement urbain et infrastructures), la qualité de vie (pouvoir d’achat, congestion, etc.). Pourtant, en matière de mobilité, les pistes d’action arbitrées jusqu’à présent pour enclencher la transition perpétuent ce modèle individualiste, qui confine à l’absurde.

Les solutions technophiles ? Par le passé, les gains de performance des véhicules thermiques ont été compensés par d’autres effets (masse augmentée, TO diminué, etc.). Actuellement, l’énorme et nécessaire effort public et privé engagé pour électrifier les véhicules ne permettra d’avoir renouvelé le parc que vers 2040 au mieux. Par ailleurs, l’électrification ne résoudra pas seule certains enjeux (émissions sur le cycle de vie, congestion, précarité de mobilité, etc.). La technologie est nécessaire, mais insuffisante.

Le report modal vers des déplacements moins polluants ? Si les transports collectifs ont été développés avec succès en zones denses, les véhicules particuliers continuent de représenter 75 % du trafic. D’où l’importance de mettre l’accent sur les zones moins denses, périurbaines et rurales – dans lesquelles il n’y a pas assez de passagers pour remplir un bus de cinquante places toutes les dix minutes. Quant au vélo, s’il prend depuis quelques années un essor significatif avec un potentiel d’impact réel, il ne répond pas à tous les besoins de déplacement.

Sortir du « système voiture individuelle » inefficace impose d’aller plus loin et de changer radicalement de point de vue sur la mobilité routière. Cela passe par la définition d’indicateurs fiables mesurant l’efficacité environnementale et économique du « système routier » (véhicules + infrastructures).

Tesla : encore une voiture impliquée dans un accident mortel

Tesla : encore une voiture impliquée dans un accident mortel

C’est le énième accident des voitures tesla semi autonomes ou théoriquement totalement autonomes. Le seul problème évidemment c’est qu’elles circulent sur des voies banalisées et qu’elles sont incapables de réagir aux deux aléas qui peuvent se produire sur une infrastructure utilisée à plusieurs usages y compris hors transport. Un chauffeur de taxi porte donc plainte suite à un accident mortel.

«Mon client a toujours maintenu la même version : le frein ne fonctionnait plus, l’accélérateur s’est emballé et c’est pourquoi il dépose plainte pour +mise en danger de la vie d’autrui+», a expliqué à l’AFP Me Sarah Saldmann, confirmant une information du Parisien. La plainte a été déposée le 18 mars au parquet de Versailles, le siège de Tesla France se trouvant dans les Yvelines, à l’ouest de Paris.

Il est clair que le concept de voiture autonome sur voies banalisées constitue une utopie particulièrement dangereuse. Les seules modes de transport autonome réellement circulent sur des voies affectées comme pour le métro ou le train ; ou certaines portions très réduites réservées aux navettes routières.

Le taxi a percuté deux piétons, puis un conteneur à verre qui, sous le choc causé par la vitesse, a été projeté en l’air et a explosé au sol. Le véhicule a ensuite percuté un feu de signalisation, lui aussi projeté en l’air. Puis a terminé sa course dans une camionnette en circulation au milieu du carrefour, selon le récit d’une source policière. L’accident a fait un mort et une vingtaine de blessés

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol