Archive pour le Tag 'voile'

Voile islamique : 60 % contre dans l’espace public

Voile islamique : 60 % contre dans l’espace public

D’après un sondage CSA pour CNEWS dévoilé ce mercredi 9 novembre, près de 61 % des Français se disent favorables à l’interdiction du port du voile dans l’espace public. En début de semaine, le député Les Républicains Aurélien Pradié, candidat à la présidence de son parti, avait indiqué qu’une « guerre idéologique et politique » se menait, « y compris par le vêtement ». Selon lui, le foulard islamique ne permet pas aux femmes de « s’émanciper ». Il avait partagé sa « conviction profonde », selon laquelle « aucune femme ne choisit délibérément et seule de porter le voile », en se disant donc prêt à l’interdire « peut-être même dans l’espace public ». Les Français semblent donc adhérer à cette prise de position.

Cependant, un clivage apparaît entre les classes d’âge sur ce sujet. En effet, les plus jeunes sont majoritairement opposés à l’idée (56 % des 18-24 ans, 51 % des 25-34 ans), tandis qu’à partir de 35 ans, les avis lui sont favorables (dont 71 % chez les plus de 50 ans). Chez les femmes, 59 % sont pour l’interdiction du voile dans l’espace public. Le score grimpe à 64 % chez les hommes.
Pour rappel, la loi française n’interdit aucun port de signe religieux dans l’espace public, hormis dans les écoles, collèges et lycées (publics seulement). En revanche, depuis 2010, toute tenue destinée à dissimuler son visage est proscrite dans ce même espace. Le niqab ou la burqa sont ainsi concernés, mais pas le foulard islamique placé sur les cheveux.

Politique- Iran- Voile islamique : « un accessoire de mode »

Politique- Iran- Voile islamique : « un accessoire de mode » !!!

Il est évidemment particulièrement scandaleux que les gauchistes notamment des islamo-gauchistes comme Sandrine Rousseau considèrent que la crise du voile islamique aussi bien en Iran qu’en Afghanistan ne constitue pas un symbole politique mais plutôt un accessoire de mode. C’est un particulier ce qu’a déclaré l’exhibitionniste écolo Sandrine Rousseau.

Comme le rappelle le » Figaro » depuis plus de trois semaines, le régime clérical iranien réprime avec une brutalité inouïe des manifestations déclenchées dans tout le pays par la mort d’une jeune fille de 22 ans, Masha Amini, aux mains de la police religieuse. Plus de 150 personnes auraient été tuées par balle, battues et jetées des toits, des centaines d’autres blessées et des milliers arrêtées. Cette folie meurtrière, face à la plus longue vague de protestations qu’ait connue la théocratie islamiste en quarante-trois ans, révèle sa nature profonde – un pouvoir sclérosé, violent, corrompu et irréformable. C’est à cette aune qu’il faut apprécier sa haine d’Israël, sa diabolisation de l’Occident et sa quête de l’arme nucléaire.

Masha avait été arrêtée pour port «incorrect» du foulard islamique. Mais en France certaines féministe considère le port du voile comme un droit de la femme comme si en fait le voile islamique n’était pas devenu le véritable enjeu pour la représentation d’une liberté revendiquée.

Il y a sans doute longtemps que ceux qui soutiennent le droit du voile islamique n’ont pas vécu dans des pays totalitaire où la religion s’impose au politiques et à la démocratie. D’une certaine manière, ils soutiennent la domination, la terreur et les crimes au nom d’une pseudo liberté de révolutionnaires bobos de salon. Pas étonnant ce sont aussi souvent eux qui pendant très longtemps ont soutenu Poutine.

Contrairement à ce qu’affirment des écolos islamo-gauchistes, la question du voile est un enjeu fondamentalement politique.

Société Iran- Voile islamique : « un accessoire de mode »

Société Iran- Voile islamique : « un accessoire de mode » !!!

Il est évidemment particulièrement scandaleux que les gauchistes notamment des islamo-gauchistes considèrent que la crise du voile islamique aussi bien en Iran qu’en Afghanistan ne constitue pas un symbole politique mais plutôt un accessoire de mode. C’est un particulier ce qu’a déclaré l’exhibitionniste écolo Sandrine Rousseau.

Comme le rappelle le » Figaro » depuis plus de trois semaines, le régime clérical iranien réprime avec une brutalité inouïe des manifestations déclenchées dans tout le pays par la mort d’une jeune fille de 22 ans, Masha Amini, aux mains de la police religieuse. Plus de 150 personnes auraient été tuées par balle, battues et jetées des toits, des centaines d’autres blessées et des milliers arrêtées. Cette folie meurtrière, face à la plus longue vague de protestations qu’ait connue la théocratie islamiste en quarante-trois ans, révèle sa nature profonde – un pouvoir sclérosé, violent, corrompu et irréformable. C’est à cette aune qu’il faut apprécier sa haine d’Israël, sa diabolisation de l’Occident et sa quête de l’arme nucléaire.

Masha avait été arrêtée pour port «incorrect» du foulard islamique. Mais en France certaines féministe considère le port du voile comme un droit de la femme comme si en fait le voile islamique n’était pas devenu le véritable enjeu pour la représentation d’une liberté revendiquée.

Il y a sans doute longtemps que ceux qui soutiennent le droit du voile islamique n’ont pas vécu dans des pays totalitaire où la religion s’impose au politiques et à la démocratie. D’une certaine manière, ils soutiennent la domination, la terreur et les crimes au nom d’une pseudo liberté de révolutionnaires bobos de salon. Pas étonnant ce sont aussi souvent eux qui pendant très longtemps ont soutenu Poutine.

Contrairement à ce qu’affirment des écolos islamo-gauchistes, la question du voile est un enjeu fondamentalement politique.

Les femmes iraniennes sont avant tout descendues dans la rue pour protester contre le port obligatoire du hijab indique Azadeh Kian, professeure franco-iranienne de sociologie. « Le port du voile est rendu obligatoire dès le début de la révolution, en février 1979 en réalité, puis il est inscrit dans les lois à partir de 1980. Donc ça a toujours existé, les femmes sont obligées de porter le voile même les femmes étrangères qui visitent l’Iran. Les femmes iraniennes ont toujours montré leur désaccord avec le port obligatoire du voile en le portant mal, en laissant quelques mèches de cheveux dépasser. Et à partir des années 1990, ces patrouilles ont toujours tenté d’imposer le diktat du régime. »

Et le pouvoir iranien a fait du voile obligatoire l’un des fondements idéologiques du régime. « Et donc si les femmes refusent de le porter ou le portent mal, poursuit Azadeh Kian, pour le régime il s’agit de ne pas respecter des préceptes mais aussi de ne pas respecter l’idéologie islamiste du régime, donc c’est la raison pour laquelle c’est considéré comme le rejet des fondements même du régime islamique. »

Voile islamique : « un accessoire de mode » pour les islamo-gauchistes !

Iran- Voile islamique : « un accessoire de mode » pour les islamo-gauchistes ?


Il est évidemment particulièrement scandaleux que les gauchistes notamment des islamo-gauchistes considèrent que la crise du voile islamique aussi bien en Iran qu’en Afghanistan ne constitue pas un symbole politique mais plutôt un accessoire de mode. C’est un particulier ce qu’a déclaré l’exhibitionniste écolo Sandrine Rousseau.

Comme le rappelle le » Figaro » depuis plus de trois semaines, le régime clérical iranien réprime avec une brutalité inouïe des manifestations déclenchées dans tout le pays par la mort d’une jeune fille de 22 ans, Masha Amini, aux mains de la police religieuse. Plus de 150 personnes auraient été tuées par balle, battues et jetées des toits, des centaines d’autres blessées et des milliers arrêtées. Cette folie meurtrière, face à la plus longue vague de protestations qu’ait connue la théocratie islamiste en quarante-trois ans, révèle sa nature profonde – un pouvoir sclérosé, violent, corrompu et irréformable. C’est à cette aune qu’il faut apprécier sa haine d’Israël, sa diabolisation de l’Occident et sa quête de l’arme nucléaire.

Masha avait été arrêtée pour port «incorrect» du foulard islamique. Mais en France certaines féministe considère le port du voile comme un droit de la femme comme si en fait le voile islamique n’était pas devenu le véritable enjeu pour la représentation d’une liberté revendiquée.

Il y a sans doute longtemps que ceux qui soutiennent le droit du voile islamique n’ont pas vécu dans des pays totalitaire où la religion s’impose au politiques et à la démocratie. D’une certaine manière, ils soutiennent la domination, la terreur et les crimes au nom d’une pseudo liberté de révolutionnaires bobos de salon. Pas étonnant ce sont aussi souvent eux qui pendant très longtemps ont soutenu Poutine.

Contrairement à ce qu’affirment des écolos islamo-gauchistes, la question du voile est un enjeu fondamentalement politique.

Les femmes iraniennes sont avant tout descendues dans la rue pour protester contre le port obligatoire du hijab indique Azadeh Kian, professeure franco-iranienne de sociologie. « Le port du voile est rendu obligatoire dès le début de la révolution, en février 1979 en réalité, puis il est inscrit dans les lois à partir de 1980. Donc ça a toujours existé, les femmes sont obligées de porter le voile même les femmes étrangères qui visitent l’Iran. Les femmes iraniennes ont toujours montré leur désaccord avec le port obligatoire du voile en le portant mal, en laissant quelques mèches de cheveux dépasser. Et à partir des années 1990, ces patrouilles ont toujours tenté d’imposer le diktat du régime. »

Et le pouvoir iranien a fait du voile obligatoire l’un des fondements idéologiques du régime. « Et donc si les femmes refusent de le porter ou le portent mal, poursuit Azadeh Kian, pour le régime il s’agit de ne pas respecter des préceptes mais aussi de ne pas respecter l’idéologie islamiste du régime, donc c’est la raison pour laquelle c’est considéré comme le rejet des fondements même du régime islamique. »

Société- Voile islamique : « un accessoire de mode » pour les gauchistes ?

Voile islamique : « un accessoire de mode » pour lesgauchistes ?

Il est évidemment particulièrement scandaleux que les gauchistes notamment les écolo dingos considèrent que la crise du voile islamique aussi bien en Iran qu’en Afghanistan ne constitue pas un symbole politique mais plutôt un accessoire de mode. C’est un particulier ce qu’a déclaré l’exhibitionniste écolo Sandrine Rousseau.

Comme le rappelle le » Figaro » depuis plus de trois semaines, le régime clérical iranien réprime avec une brutalité inouïe des manifestations déclenchées dans tout le pays par la mort d’une jeune fille de 22 ans, Masha Amini, aux mains de la police religieuse. Plus de 150 personnes auraient été tuées par balle, battues et jetées des toits, des centaines d’autres blessées et des milliers arrêtées. Cette folie meurtrière, face à la plus longue vague de protestations qu’ait connue la théocratie islamiste en quarante-trois ans, révèle sa nature profonde – un pouvoir sclérosé, violent, corrompu et irréformable. C’est à cette aune qu’il faut apprécier sa haine d’Israël, sa diabolisation de l’Occident et sa quête de l’arme nucléaire.

Masha avait été arrêtée pour port «incorrect» du foulard islamique. Mais en France certaines féministe considère le port du voile comme un droit de la femme comme si en fait le voile islamique n’était pas devenu le véritable enjeu pour la représentation d’une liberté revendiquée.

Il y a sans doute longtemps que ceux qui soutiennent le droit du voile islamique n’ont pas vécu dans des pays totalitaire où la religion s’impose au politiques et à la démocratie. D’une certaine manière, ils soutiennent la domination, la terreur et les crimes au nom d’une pseudo liberté de révolutionnaires bobos de salon. Pas étonnant ce sont aussi souvent eux qui pendant très longtemps ont soutenu Poutine.

Le voile, outil de ségrégation (Fatiha Boudjahlat)

Le voile, outil de ségrégation (Fatiha Boudjahlat)

Par Fatiha Boudjahlat

 

À leur que Emmanuel Macron a félicité une femme se présentant comme «voilée» et «féministe»., Fatiha Boudjahlat critique dans le Figaro l’association de ces deux termes dans la bouche du président candidat.

Fatiha Agag-Boudjahlat est l’auteur de plusieurs ouvrages remarqués. Elle a notamment publié Combattre le voilement (éditions du Cerf), 2019.


La femme voilée qui a interrogé le président Macron n’était pas sur sa route par hasard ou pour lui parler écologie. Les équipes de Macron ne l’ont pas évité parce qu’il devait donner des gages à l’électorat mélenchoniste. Et pour la première fois en France, et jamais je ne pourrai le pardonner, a fortiori à un candidat de gauche, il y a eu un vote communautaire et communautariste, musulman. Alors Macron, comme Mélenchon, se tourna en direction de la Mecque pour obtenir ces voix…

 

L’échange est surréaliste, la femme voilée lui demande à lui s’il est féministe, elle avait bien appris ses gammes pour enchaîner avec la liberté des femmes de se vêtir comme elles le veulent. Il l’a coupé, une bonne chose, pour lui demander, chose stupide, si elle portait volontairement ce hijab ou s’il lui avait été imposé. Qui oserait faire un tel aveu devant les caméras…

Les écolos contre les bateaux … à voile

Les écolos contre les bateaux … à voile

 

 

Une nouvelle bavure des écolos bobos et gauchos  avec cet d’un élu d’Europe Ecologie les Verts à Vincennes qui a refusé une subvention  destinée au «Yacht Club Vincennois». Sa justification ? «Nous ne subventionnons pas de sport qui émettent des polluants. Le Yacht Club, ce sont des bateaux.» «À voile…», lui a rétorqué Charlotte Libert-Albanel, la maire UDI (centre-droit) de la ville. Le Yacht Club de Vincennes est effectivement un club de bateaux à voile, comme le précise son site. «On est à peu près sur le même niveau de polémique que les aviateurs !», tance la maire.

L’intéressé écolo a reconnu sa bévue en prétextant qu’il préparait des examens universitaires et qui n’avait pas eu le temps d’approfondir les dossiers municipaux. En entendant le mot yacht, il a tout de suite imaginer qu’il s’agissait de bateaux à moteurs,  de plus possédés par de riches capitalistes. En faite il s’agit de simples bateaux à voile et en plus très modestes. Forcément à Vincennes!

 

Plusieurs responsable LREM partisans de jeter un voile sur l’Islamo-gauchisme

Plusieurs responsable LREM partisans de jeter un voile sur l’Islamo-gauchisme 

 

 

Plusieurs ministres et responsables de la république en marche proposent tout simplement de jeter un voile plus ou moins pudique sur la question de l’Islamo gauchisme dans une tribune au Monde. Ils justifient leur position par le refus d’une nouvelle opposition gauche droite qui serait de nature à obscurcir le débat. Un bel exemple du en même temps puisque d’autres dans la majorité défendent une position contraire. Ou les limites du en même temps, auberge espagnole ramasse tout en prévision de 2022.

 

Les responsables de la république en marche qui veulent endormir le débat estiment que prises de position sur l’islamo-gauchisme font  resurgir ce clivage gauche-droite, ne permettant ainsi «aucun débat» et faisant émerger uniquement des positions «pour» ou «contre» des notions comme l’«intersectionnalité», le «post-colonialisme» ou encore le «privilège blanc». Pour les auteurs de cette tribune, c’est donc le moment de rappeler la démarche promue par le chef de l’État. À savoir une «approche par les faits» qui évite tout risque de «substituer à nouveau un débat stérile à une réalité qui nécessite pourtant largement d’unir nos forces, tant elle est compliquée à gérer.» Une belle bouillie rhétorique ou la fuite devant les problèmes!

 

 

 

Une chanteuse de the Voice retire son voile

Une chanteuse de the Voice retire son voile

La chanteuse Mennel, ancienne participante du télécrochet de TF1, The Voice, revient après une expérience de vie et maritale aux USA. Mais elle ne porte plus ni ses turbans si colorés des plateaux télés, ni les hijabs austères et orthodoxes qu’elle affichait sur les réseaux sociaux. Son exemple illustre la stratégie islamiste et permet de démonter tous les arguments utilisés par les indigénistes, islamistes et autres néo-féministes pour défendre le voilement.

Mennel avait échoué à The Voice. Les militants du voile avaient présenté cet échec comme une illustration de l’islamophobie française.

 

Sortie scolaire : le Sénat contre le port du voile

Sortie scolaire : le Sénat contre le port du voile

 

 

C’est sans doute par conviction, autant que par calcul politique que le Sénat à majorité à droite a voté mardi une proposition de loi des Républicains (LR) sur l’interdiction des signes religieux lors des sorties scolaires,. Il est clair que désormais la question du voile est politiquement instrumentalisée pour mettre en difficulté un gouvernement qui patauge un peu sur les questions de laïcité . On se souvient qu’interroger sur la question, le chef de l’État avait déclaré avec une certaine légèreté : « le voile ce n’est pas mon affaire ». Au-delà de la question vestimentaire, au-delà même de la question religieuse, le voile aujourd’hui apparaît aux yeux de certains comme le symbole d’un certain communautarisme contraire aux valeurs de la république. Pour se défendre de toute intention anti musulmane, les détracteurs du voile disent vouloir interdire tout signe religieux ostensible qu’il soit musulman, catholique, juif ou autre. La question est complexe dans la mesure où le voile peut être porté de différentes manières et pour différentes raisons. Il apparaît ,en tout cas qu’on ne peut échapper  à un débat sur cette question très controversée. De toute manière, la position Sénat a peu de chances d’être votée à l’assemblée nationale

La mesure, votée par 163 voix contre 114, ne pourra entrer en vigueur que si l’Assemblée nationale s’en saisit et l’approuve, ce qui a peu chance d’arriver dans la mesure où la chambre basse est dominée par La République en marche (LaRem), qui y est hostile. Prévu depuis plusieurs jours, ce débat survient au lendemain de l’attaque d’une mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantique) par un homme qui a ouvert le feu, blessant deux septuagénaires avant d’être interpellé. Un acte dénoncé par toute la classe politique.

Dans ce contexte tendu, la sénatrice socialiste Samia Ghali a invité la droite à renoncer à l’examen du texte intitulé “Service public de l’éducation et neutralité religieuse”, au nom de “l’apaisement des esprits ». Une idée rejetée par Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, pour qui “le débat doit se passer en toute sérénité au Parlement, sinon il aura lieu dans la rue avec le risque de violences que cela comporte.”

Devant les sénateurs, le ministre de l’Education nationale a jugé “contre-productif” un rejet des parents portant des signes religieux comme le voile islamique lors des sorties scolaires, qui enverrait selon lui un “message brouillé aux familles”.

“Nous devons envoyer aux enfants le message que les parents sont les bienvenus et que c’est ensemble, parents et école, que nous assurons leur éducation”, a considéré Jean-Michel Blanquer.

Mais pour Jacqueline Eustache-Brinio, auteure de la proposition de loi, les accompagnateurs, qu’ils soient ou non parents d’élèves, sont “bel et bien les collaborateurs bénévoles du service public assimilés au personnel d’éducation et par conséquent astreints au respect de la neutralité de ce service public.”

Une idée rejetée par la gauche, qui a dénoncé, comme le sénateur communiste Pierre Laurent, une volonté de “mettre de l’huile sur le feu” sur un sujet délicat.

On peut discuter du voile (Souâd Ayada)

On peut discuter du voile (Souâd Ayada) 

Ce qui n’est pas interdit doit néanmoins pouvoir être discuté, estime la présidente du Conseil supérieur des programmes, dans une tribune au « Monde » ( extraits).

« En France, tout est politique. La question du voile en est une excellente illustration : depuis trente ans, elle occupe de manière récurrente l’espace public et suscite des débats passionnés où les interlocuteurs ne dialoguent pas mais s’affrontent comme les tenants de camps adverses, où les opinions se crispent en un conflit dont la seule issue, hélas, est de s’intensifier. Nous avons atteint ces derniers jours un pic d’intensification du conflit qui nous fait perdre de vue la forme singulière qu’ont prise la question et la teneur des propos. Rappelons les faits et les mots.

Une affiche rend visible une réalité : les mères voilées peuvent accompagner les élèves lors des sorties scolaires. Cela suscite immédiatement deux débats qui, bien que distincts en droit, se voient de fait étroitement liés, l’un sur la laïcité, l’autre sur l’islam en France. La loi n’interdit pas à des femmes voilées de participer à des activités ayant un caractère scolaire, pourvu qu’elles se tiennent hors de l’espace scolaire entendu comme un espace physique. Une telle proposition ne peut masquer une certaine confusion ni étouffer les interrogations : peut-on accepter sans examen que les sorties scolaires se soustraient absolument à ce qui régit le cadre scolaire ? Celui-ci se réduit-il à un espace physique que nous pourrions délimiter strictement ? Tout ce que la loi n’interdit pas est-il permis sans limite et inaccessible à la discussion ? Ne pas entendre ces questions, c’est refouler l’embarras profond qu’a suscité l’affiche, c’est refuser de délibérer sur ce que l’on entend par « espace scolaire », c’est réduire la laïcité à la production de lois, et risquer de manquer sa signification.

Un des traits de notre époque, et qui témoigne de son extrême brutalité, est d’avoir congédié cet ordre du discours où, détaché de ce que prescrivent la norme et le droit, de ce qu’autorise ou interdit la loi, l’on envisage ce qui est préférable et ce qui est souhaitable, où l’on formule des propositions qui, habitées par des valeurs et des principes, relèvent de l’examen des mœurs sans pour autant se confondre avec un discours moralisateur. Nos contemporains répugnent, en effet, à cet usage de la parole qui discute et délibère sur ce qui serait le meilleur pour notre société, dans une perspective qui met en jeu la politique, mais en un sens qui ne soit pas le clivage entre des amis et des ennemis. »

Emmanuel Macron: « Le port du voile, ce n’est pas mon affaire  » !

Emmanuel Macron: « Le port du voile, ce  n’est pas mon affaire  » !

  •  

 

Alors que Macron a ressorti bien maladroitement le dossier brûlant de l’immigration, c’est d’un revers de main qu’il  a éjecté la problématique du port du voile en distinguant la nature des espaces publics dans laquelle il peut être porté. Une manière très elliptique de traiter une question très controversée. Certes problème n’est pas simple car il faudrait distinguer la nature du voile du symbole qu’ il peut représenter comme forme de radicalisme religieux et de communautarisme. « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. Le port du voile dans les services publics, à l’école, quand on éduque nos enfants, c’est mon affaire », a différencié ce jeudi Emmanuel Macron, interrogé sur la polémique qui agite jusqu’au sein du gouvernement.

« Dans les services publics, il y a un devoir de neutralité. Quand on éduque nos enfants, on demande qu’il n’y ait pas de signe religieux ostentatoire ». « Après, ce qui se passe dans l’espace public, c’est pas l’affaire de l’Etat ou du président de la République », a-t-il tranché sur la chaîne Réunion la 1ère, après les propos du ministre de l’Education et ceux de Marine Le Pen qui a demandé d’interdire le voile dans « tout l’espace public ».

 

Macron, lui,   »sanctuarise » le vote musulman en sa faveur en balayant la question après avoir imprudemment et maladroitement soulevé la question de l’immigration. Pour mieux masquer la question fondamentale du communautarisme.

Il y a évidemment des arrière-pensées politiques derrière ce débat relativement bâclé de l’immigration. . Première observation, le thème est très mal choisi, pour preuve il n’aboutit qu’à une mini proposition du Premier ministre- qui porte sur 250 000 personnes environ quand les seuls visas touristiques représentent  environ 3.5 millions de personnes (pas tous évidement des immigrés) et qu’il faut ajouter les autres filières. Or cette proposition de quota concernera l’immigration légale quand la vraie question est celle de l’immigration illégale autrement plus importante (400 000 ?). Par ailleurs et surtout, la question centrale n’est pas celle de l’immigration mais celle de l’intégration qui vise une population d’origine étrangère beaucoup plus large dont trop ne parviennent pas à s’intégrer. Mais cette question bien traitée dans le rapport Borloo notamment à travers les banlieues a été balayée d’un revers de main par Macron qui a même humilié en public son auteur. La menace vient surtout du refus d’une partie de la population d’origine étrangère d’accepter les règles et les valeurs républicaines. Tout cela sur fond de communautarisme, de radicalisme, de pauvreté, de dérive religieuse et de trafic de drogue. Un thème donc très mal posé et traité uniquement en prévision des prochaines échéances électorales. En outre, une question pleine d’hypocrisie car la mise à l’index des étrangers permet de faire l’impasse sur le problème de l’intégration d’une partie de la population aujourd’hui devenue française. Dernière observation, les quotas même sur-le-champ réduit de l’immigration légale ne répondent pas à l’enjeu :

En 2018, 256.000 entrées régulières (90.000 par la voie de l’immigration familiale, 83.000 étudiants, 33.000 pour des motifs économiques).

“La question d’un pilotage par objectifs de l’admission au séjour n’est pas ‘taboue’. Je n’ai pas peur de réfléchir à l’idée de ‘quotas’”, a souligné Edouard Philippe, évoquant la possibilité de “fixer chaque année des objectifs d’attraction de compétences rares et de talents». On est loin de l’enjeu ! Et ne parlons pas de l’impasse sur l’aide au développement, le levier le plus fondamental pour maintenir les populations sur place.

 

Contre le port du voile : 71% d’accord avec Blanquer (Sondage)

Contre le port du voile : 71% d’accord avec Blanquer (Sondage)

 

 

Le voile n’est évidemment pas contesté pour des motifs religieux mais parce qu’il est souvent utilisé comme symbole d’un communautarisme militant voire d’un radicalisme anti républicain. Notons que dans les années 60,  le port du voile (sous toutes ses formes) était presqu’inexistant en France mais aussi dans les pays arables où parfois il fut même interdit. Sous l’influence du salafisme (dont la doctrine a alimenté le terrorisme),  le voile est redevenu le signe de ralliement communautariste qui en fait refuse certains principes républicains mais plus généralement la culture nationale.  Selon une enquête Elabe réalisée pour BFMTV, diffusée ce mercredi, 71% des personnes interrogées sont d’accord avec la phrase prononcée dimanche par le ministre de l’Éducation nationale : À savoir, que « le voile en soi n’est pas souhaitable dans notre société ».

Cette large majorité recèle un clivage générationnel. En effet, plus des trois quarts des personnes âgées de 50 ans et plus à avoir été sondées disent partager l’opinion de Jean-Michel Blanquer. Inversement, plus de la moitié des 18-24 ans expriment leur désaccord. Le locataire de la rue de Grenelle est par ailleurs soutenu par une écrasante majorité (8 sur 10) d’électeurs de Marine Le Pen et de François Fillon à la dernière présidentielle.

Le thème plus global du vivre-ensemble, s’il ne suscite pas d’unanimité, demeure clivant. Selon l’institut Elabe, 55% des Français portent un regard négatif sur le vivre-ensemble en France (8% « la population vit très mal ensemble », 47% « assez mal ») et 45% un regard positif (3% « très bien », 42% « assez bien »). Les 18-24 se distinguent en étant une majorité assez large à porter un regard positif (59%) sur le vivre-ensemble.

 

Sondage effectué par Internet, les 15 et 16 octobre, sur un échantillon de 1002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

 

Sondage port du voile : 71% d’accord avec Blanquer

Sondage port du voile : 71% d’accord avec Blanquer

 

 

Selon une enquête Elabe réalisée pour BFMTV et diffusée ce mercredi, 71% des personnes interrogées sont d’accord avec la phrase prononcée dimanche par le ministre de l’Éducation nationale sur notre antenne. À savoir, que « le voile en soi n’est pas souhaitable dans notre société ».

Cette large majorité recèle un clivage générationnel. En effet, plus des trois quarts des personnes âgées de 50 ans et plus à avoir été sondées disent partager l’opinion de Jean-Michel Blanquer. Inversement, plus de la moitié des 18-24 ans expriment leur désaccord. Le locataire de la rue de Grenelle est par ailleurs soutenu par une écrasante majorité (8 sur 10) d’électeurs de Marine Le Pen et de François Fillon à la dernière présidentielle.

Le thème plus global du vivre-ensemble, s’il ne suscite pas d’unanimité, demeure clivant. Selon l’institut Elabe, 55% des Français portent un regard négatif sur le vivre-ensemble en France (8% « la population vit très mal ensemble », 47% « assez mal ») et 45% un regard positif (3% « très bien », 42% « assez bien »). Les 18-24 se distinguent en étant une majorité assez large à porter un regard positif (59%) sur le vivre-ensemble.

 

Sondage effectué par Internet, les 15 et 16 octobre, sur un échantillon de 1002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Le voile obligatoire à Air France ?

 

On sait que curieusement les tenues islamisantes sont à la mode y compris dans la haute couture ;  de là vouloir l’imposer pour les hôtesses qui se rendent en Iran il y a un pas qui ne sera pas franchi sans difficulté. En effet Air France souhaite prendre le port du voile obligatoire en Iran pour les hôtesses qui seront présentes sur les vols à destination de l’Iran «La loi iranienne impose le port d’un voile couvrant les cheveux, dans les lieux publics, à toutes les femmes présentes sur son territoire» Interrogée par l’AFP, Air France a expliqué que ses équipages étaient «tenus, comme tous les visiteurs étrangers, de respecter les lois des pays dans lesquels ils se rendent». «La loi iranienne impose le port d’un voile couvrant les cheveux, dans les lieux publics, à toutes les femmes présentes sur son territoire. Cette obligation, qui ne s’applique donc pas durant le vol, est respectée par toutes les compagnies aériennes internationales desservant la République d’Iran», souligne la compagnie aérienne. Ce qui soulève quelques doutes chez le SNPNC, qui fait valoir «qu’il semble que certaines compagnies aériennes aient obtenu une dérogation des autorités iraniennes pour que leurs hôtesses ne portent aucun signe distinctif». Air France précise notamment que les compagnies Lufthansa et Alitalia demandent à leurs hôtesses de respecter le port du foulard à la sortie de l’avion et leur fournissent d’ailleurs un foulard adapté. La direction fait de son côté valoir que l’obligation de port d’un foulard dans certaines escales «n’est pas nouvelle», puisqu’elle fut appliquée notamment en Arabie saoudite, et à l’époque où Air France desservait Téhéran. La liaison avait été suspendue en 2008, à la suite de sanctions internationales contre l’Iran. Air France avait annoncé sa réouverture en décembre. Secrétaire général de l’UNAC, Jean-Marc Quattrochi, estime que «l’État, actionnaire d’Air France, doit pouvoir faire entendre sa voix pour faire respecter les droits de femmes». Il a donc écrit à la ministre des Droits des femmes. Laurence Rossignol a immédiatement réagi. «C’est avec un avis éclairé, indique l’UNAC, qu’elle prendra rapidement contact avec la DRH d’Air France afin de suggérer une solution de bon sens respectant la sensibilité de chacune».

 

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol