Archive pour le Tag 'Vœux'

Page 3 sur 4

Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Voeux Hollande : « je suis fier de vous » ou… « Vous pouvez être fiers de moi » !

Une curieuse phrase de Hollande pour qualifier les réactions des Français suite aux actes de terrorisme : « je suis fier de vous » qui en creux ne signifie rien d’autre que « vous pouvez être fier de moi ». Pas étonnant car c’est sur le terrain de chef de guerre qu’Hollande a réussi à remonter la pente de la popularité. Deux états d’urgence Hollande lors de ses vœux,  celui concernant la lutte contre le terrorisme qu’il a longuement évoqué tentant ainsi de prolonger la vague d’union nationale qui lui a permis de remonter dans les sondages. Un autre état d’urgence, celui-là concernant l’économie mais qui manque malheureusement de contenu. Autant sur le premier thème il s’est longuement attardé autant sur le second ces propos étaient relativement allusifs. Tout au plus a-t-il évoqué la perspective de mettre 500 000 chômeurs en formation, une bonne mesure à condition de ne pas parquer les chômeurs dans des formations bidons uniquement pour faire baisser les statistiques de pôle emploi. Des aides à l’embauche seront aussi prévues ainsi qu’un plan de rénovation des bâtiments. Bref un discours surtout centré sur la problématique du terrorisme avec un zeste d’économie puisque la lutte contre le chômage représente la première priorité des Français dans tous les sondages.  Le locataire de l’Elysée, a déclaré à propos du terrorisme : » je suis fié de vous ». Pas sûr cependant que la réciproque soit vraie tellement il est évident que les mesures prises depuis les attentats de novembre auraient dû être engagées dès le début d’année après les attaques contre Charlie hebdo. Hollande a d’ailleurs convenu que la lutte était loin d’être terminée. « Je vous dois la vérité : nous n’en avons pas terminé avec le terrorisme. La menace reste là. Mon premier devoir est de vous protéger, (…) agir à la racine du mal, en Irak et en Syrie. Nous avons redoublé nos frappes. En 2016, nous lutterons contre le terrorisme ». De ce point de vue Hollande a aussi parlé des modifications constitutionnelles relatives à l’état d’urgence et à la déchéance de nationalité. Mais sur ce dernier thème sans trop en rajouter sans doute pour éviter d’accentuer les divergences dans son propre camp. François Hollande n’a pour autant pas négligé la nécessaire lutte contre le chômage, qui reste, affirme-t-il, sa « première priorité »: « La lutte contre le chômage reste ma première priorité« , a ensuite déclaré le président, estimant qu’un « état d’urgence économique et social » existait aussi parallèlement à l’ »état d’urgence sécuritaire« . « Un plan massif de formation des demandeurs d’emploi sera lancé : 500 000 personnes de plus seront accompagnées vers les métiers de demain ».  Le président, qui a rappelé la nécessité d’une généralisation du service civique, a insisté sur le fait que tout jeune devrait désormais absolument être soit en emploi, soit en formation, « quelle qu’en soit la forme« . Une formule très vague en fait qui n’y signifie pas grand-chose sinon peut-être de gommer le maximum de jeunes chômeurs des listes de pôle emploi. Il restera aussi à préciser ce qu’entend Hollande avec un dispositif « zéro charge » pour les PME qui vont embaucher. « Chacun sait que c’est dans les PME que les emplois se créent. Aussi, de nouvelles aides à l’embauche seront introduites, dès le début de la nouvelle année« . Par ailleurs, le président a évoqué la récente conférence pour le climat (Cop21) qui s’est tenue à Paris, assurant que « cet accord scellé entre 195 pays pour la diminution du réchauffement climatique«  avait été « un motif de fierté pour la France« . Le président François Hollande a aussi annoncé le lancement d’ »un programme de grands travaux » pour faire de « la cause du climat un grand chantier pour l’emploi et pour la qualité de la vie »: « Nous lancerons un programme de grands travaux pour la rénovation de nos bâtiments, pour le développement des énergies renouvelables et pour la croissance verte ». Une petite touche finale de peinture verte pour redonner un peu d’espérance à des Français toujours bien désabusés quant à la capacité de Hollande  à redresser l’économie du pays.

Vœux : Sarkozy surtout revanchard mais sans proposition

Vœux : Sarkozy surtout revanchard mais sans proposition  

Sarkozy n’a pas fait œuvre d’une grande imagination lors de ses vœux aux Français. Pour l’essentiel il s’est surtout montré revanchard en critiquant à peu près tout ce que faisait le gouvernement mais sans beaucoup de propositions de la part de son organisation Sarkozy s’est contenté de dénoncer l’augmentation des impôts, la hausse du chômage et les choix « politiques et économiques qui conduisent la France dans l’impasse ». En guise d’orientation et de propositions il s’est contenté d’inviter sa famille politique a engagé une réflexion approfondie. Preuve sans doute que des orientations et un contenu programmatique sont encore bien inconsistants du côté des Républicains voir surtout très contradictoires.   »Des millions de Français se sentent abandonnés et méprisés par des choix politiques qui font fi de valeurs essentielles de la République », conclut-il. « Il est de notre responsabilité de leur apporter des réponses (…) Dessinons un projet d’avenir digne de la France, à la hauteur de la gravité des enjeux. » L’ancien président Nicolas Sarkozy attaque dans ses vœux aux Français pour 2016 son successeur, François Hollande, qu’il accuse de conduire la France dans une « impasse », et invite sa propre famille politique à préparer l’alternance. Le président du parti Les Républicains (LR), héritier de l’UMP, a publié ces vœux sur sa page Facebook quelques heures avant que le chef de l’Etat adresse les siens dans une déclaration radio-télédiffusée à 20h00. Nicolas Sarkozy annonce certes que LR soutiendra les décisions prise par le gouvernement pour renforcer la sécurité des Français après les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts à Paris. Il mentionne particulièrement la déchéance de nationalité pour les binationaux coupables de faits de terrorisme, projet qui divise la gauche. Mais il subordonne son soutien à cette mesure « à la condition qu’elle soit accompagnée d’autres décisions qu’exige la situation ». Mais sur ses deux autres décisions souhaitées par Sarkozy on n’en sera pas davantage ! Bref l’archétype d’un message d’opposants mais qui ne crédibilisent pas le candidat à la gestion du pays pour 2017. « Nous ne pouvons plus accepter que la République recule », déclare l’ancien chef de l’Etat. Il exhorte le gouvernement de gauche actuel à trancher « au lieu d’hésiter », à décider « au lieu de tergiverser » et à agir « plutôt que de vouloir mettre en scène un rapprochement artificiel avec l’opposition » de droite.

Vœux Hollande : un discours de sous-préfet de province

Vœux Hollande : un discours de sous-préfet de province

 

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’y avait pas matière à s’enthousiasmer à propos de ce discours convenu et finalement ennuyeux de Hollande à l’occasion de la cérémonie des vœux de 2016 ;  pour résumer  Hollande a présenté un cocktail assez fade de mesures contre le terrorisme mélangé à un zeste de lutte contre le chômage et coloré par un sirop vert d’écologie. Comme d’habitude les grands médias se contentent le jour même et les jours suivants de relater simplement les propos du président de la république. Il leur faut un général trois ou quatre jours pour procéder réellement à son évaluation. Que dire d’un tel discours qui tant sur la forme que sur le fond ne donnait guère matière ni à réfléchir, ni à s’enthousiasmer. D’une certaine manière,  ce discours aurait pu être prononcé par un sous-préfet de province lors de ses vœux aux édiles locaux. Sur la forme pas de souffle, une tonalité comme toujours un peu gnangnan, compassionnelle comme celle d’un curé de campagne.  On est loin du souffle gaullien ou  de celui de Merkel. Sur le fond on sent  que le propos a été écrit en jetant un œil sur les sondages. Pas étonnant si l’essentiel a été consacré à la posture de Hollande comme  chef de guerre, là  il réussit à faire une certaine unanimité en tout cas à réduire nombre de ses opposants. Pourtant le parallèle entre les deux états d’urgence, l’un contre le terrorisme, l’autre contre le chômage était intéressant si les deux problématiques avaient été traitées de manière également équilibrées et approfondie équilibrées. Alors on sent bien que sur la thématique socio-économiques Hollande (comme Mitterrand précédemment) fait dans la prudente approximation voire  dans l’illusion (se souvenir de la fumeuse inversion de la courbe du chômage ! Un propos qui aurait pu être tenu par un sous-préfet de Provence devant les élus locaux. Le genre de discours qu’on écoute d’une oreille discrète distraite en espérant qu’il se termine assez vite pour pouvoir rejoindre le buffet. Le produit même de la réflexion significative des énarques qui écrivent avec un œil sur les sondages avec pour objectif d’endormir les éventuelles velléitaires et les opposants. Et à la fin pour l’auditeur cette impression indéfinissable d’avoir écouté mais sans avoir entendu quoi que ce soit de créatif ou de dynamique.

Hollande : les vœux d’un curé de campagne

Hollande : les vœux d’un curé de campagne

 

Hollande s’apprêtait pour ses vœux à surfer encore sur la vague de l’émotion nationale  suscitée par les attentats de novembre. Une large place sera donc faite aux préoccupations relatives à la lutte contre le terrorisme tant en France que sur les théâtres de guerre. Sur cette problématique Hollande sait  qu’il est suivi largement par l’opinion et il saura  jouer de cette contradiction entre l’avis  des Français et la posture protestataire des indignés professionnels y compris du parti socialiste.  un second volet devrait être inévitablement abordé à savoir la situation économique et sociale. De ce point de vue l’exercice sera beaucoup plus périlleux car la France est toujours engluée dans la croissance molle, plus maolle encore que celle de la zone euro et l’inversion  du chômage relève de la chimère. Pire les dernières prévisions du FMI laissent entendre que l’année 2016 risque d’être décevante sur le plan économique, du coup même la prévision de 1, 4 % de croissance n’est pas certaine pour la France en 2016. Dès leur une heure lui restera plus que la recette de la formation des chômeurs pour influencer les statistiques officielles du pôle emploi. Un sondage vient de démontrer que la question de l’emploi apparaît comme la préoccupation prioritaire des Français est la seule proposition de formation des chômeurs n’apparaîtra sans doute pas suffisante pour assurer l’opinion dans ce domaine. Hollande risque donc sur cette question essentielle de faire preuve de sobriété contrainte sans doute là aussi comme pour le terrorisme en sollicitant davantage d’union de la part des différents acteurs politiques économiques et sociaux.  Bien entends il aura aussi à cœur de souligner  a ses yeux une victoire internationale : celle obtenue dans le cadre COP  21 sur le climat. Une thématique qui vient malheureusement en dernière position dans les préoccupations des Français. Hollande va donc choisir une tonalité œcuménique mais une tonalité de curé de campagne très éloignée sur le fond comme sur la forme de l’envolée gaullienne. François Hollande devrait tenter de rester dans l’esprit du discours prononcé à Versailles après les attentats. La déchéance de nationalité, qui consterne jusqu’à ses plus proches amis, il l’évoquera bien sûr. Mais attention, il s’adresse aux Français, pas aux parlementaires. L’opinion publique contre les élus, c’est le hiatus qu’on se plaît à souligner à l’Elysée, sondages à l’appui. Et ces mêmes sondages voient le regain de popularité présidentiel s’essouffler. Les députés PS espèrent que François Hollande va trouver les mots pour couper court à la polémique sur la déchéance de nationalité  Sur le plan économique, François Hollande va préciser le plan chômage annoncé après les régionales : apprentissage, formation des chômeurs, il pourrait fixer un chiffre de 200.000 à 300.000 demandeurs d’emploi concernés en 2016. Mais pas question d’ouvrir la boîte à outils, ça, ce sera le travail du gouvernement. Les annonces concrètes viendront plus tard, lors des vœux présidentiels aux acteurs économiques mi-janvier. Bref pas vraiment de quoi s’envoler à travers des vœux qu’on peut prévoir assez convenus et ennuyeux.

G20 -surtout des vœux pour le soutien à l’économie mondiale

G20 -surtout des vœux pour le soutien à l’économie mondiale

Comme il fallait s’y attendre le G20 n’a pas décidé grand chose pour soutenir une économie mondiale dont la croissance est défaillante, en tout cas en dessous des prévisions. On a surtout effectué des constats pour noter la faiblesse de la demande mondiale et noter les perturbations que pourrait apporter des politiques monétaires divergents. « Une demande mondiale insuffisante et des problèmes continuent de peser sur la croissance actuelle et future. » La conjoncture mondiale offre un tableau contrasté avec d’un côté les Etats-Unis qui sont peut-être sur le point de relever leur taux d’intérêt pour la première fois depuis près de dix ans et, de l’autre, la possibilité de nouveaux assouplissements monétaires au Japon, dans la zone euro ou en Chine. Le calendrier d’une première hausse des taux depuis 2006 aux Etats-Unis est depuis des mois une des principales sources de préoccupation des acteurs de marché et des pays émergents, ces derniers ayant vu leurs monnaies chuter par rapport au dollar dans l’anticipation du tour de vis monétaire américain. Avec vraisemblablement la Réserve fédérale à l’esprit, les dirigeants du G20 insistent sur la nécessité de « calibrer avec soin » les décisions de politique monétaire et de les communiquer clairement. Ces derniers se sont également mis d’accord, comme prévu, sur un ensemble de mesures destiné à lutter contre l’évasion fiscale des entreprises, même s’il est permis de s’interroger si les pays membres vont mettre en œuvre les dispositifs retenus. Le projet de réforme sur l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS) a été élaboré par l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) dans la foulée de cas montrant comment de grandes multinationales telles que Starbucks et Google ont réussi à éviter de payer des impôts dans nombre de pays en tirant parti de failles juridiques ou en passant des accords fiscaux avec des Etats.

Sondage- vœux Hollande : moins suivis

Sondage- vœux Hollande : moins suivis

Hollande na pas fait un tabac pour ses vœux de fin 2014. Deux raisons sans doute d’abord sa cote de popularité au plus bas et surtout le coté réchauffé de ses proposition ‘ pacte de responsabilité, réforme régionale, loi Macron) avec une une nouvelle sauce environnementale ; Mais un terrain qui n’attire pas les foules au moment où le chômage, le pouvoir d’achat et la fiscalité constituent les principales préoccupations. En outre cette fameuse conférence climat ne se déroulera que fin 2015 et il paraît peu probable que Chinois et Etats Unis acceptent des contraintes avant 2030. Les vœux du Président de la République pour le nouvel an ont donc été regardés par seulement 9,8 millions de téléspectateurs, moins que les précédentes éditions de 2013 et 2012.  Finalement c’est encore beaucoup. !  François Hollande a fait de la combativité, l’ »audace » et la « confiance » les maîtres-mots de ses vœux au Français. Pourtant, côté audience, il y a eu un coup de moins bien. Mercredi soir, veille du nouvel an, le président de la République n’a mobilisé que 9,8 millions de téléspectateurs, moins qu’en 2013 et 2012. L’an dernier, l’intervention avait séduit 10 millions de personnes, et 11,6 en 2012. Selon les chiffres d’audience, les téléspectateurs ont préféré regarder le chef de l’Etat leur souhaiter une bonne année sur TF1 (3,8 millions de personnes), plutôt que sur France 2 (2,6 millions), France 3 (1,8 million) M6 (1,4 million) et surtout France O, qui n’a tenté que 11.000 personnes. Un tout petit peu plus que les vœux de la ministre de l’Outre-mer George Pau-Langevin (10.000 téléspectateurs).

Sondage vœux 2015 : chômage la priorité

Sondage vœux 2015 : chômage la priorité

 

 

Moins de chômage, fiscalité et pouvoir d’achat le triptyque des souhaits des Français qui souhaitent aussi un changement de personnel politique., selon un sondage réalisé par l’institut Odoxa et publié ce jeudi 1er janvier dans Le Parisien/Aujourd’hui en France.  Invités à donner trois réponses parmi un certain nombre de souhaits pouvant être formulés pour le pays, 59% ont retenu comme priorité « faire baisser le chômage », 41% « augmenter le pouvoir d’achat des Français » et 40% « baisser le niveau des impôts et des taxes ». Mais seulement 22% pensent que leur souhait concernant le chômage pourrait se réaliser en 2015, 16% que le pouvoir d’achat pourrait augmenter et 13% que le niveau des impôts et taxes pourrait baisser. Les Français restent pessimistes, 89% anticipant un faible niveau de croissance économique et 80% une hausse des impôts et prélèvements. Une majorité de 60% pensent que la situation économique sera semblable à celle de 2014, et 35% disent que 2015 sera une année de difficultés économiques. Les personnes interrogées se montrent plus optimistes concernant la possibilité de réaliser une grande avancée en matière de santé, comme guérir davantage de cancers (35%), tandis que 35% également considèrent possible d’améliorer la protection de l’environnement. Ces deux thèmes n’avaient cependant été jugés prioritaires que par respectivement 19% et 17% des personnes interrogées. Parmi les priorités dans le domaine politique, 63% souhaitent qu’il y ait un renouvellement du personnel politique et 61% qu’il y ait moins d’affaires, mais là encore la majorité n’y croit pas (29% et 17% respectivement pensent que cela pourrait arriver). Concernant leurs vœux personnels prioritaires, 44% souhaitent avoir une augmentation de salaire (71% chez les ouvriers) et 31% avoir plus de temps à consacrer à leur famille (45% chez les cadres). Les personnes interrogées placent en tête de leurs résolutions faire du sport (37%), faire un régime (34%) et ne plus s’énerver (30%).

Hollande : des vœux surannés

Hollande : des vœux surannés

 

Un grand bureau vide, un programme vide, pour un président qui l’est tout autant. Ce qu’on retiendra c’est le caractère relativement creux de cette allocution sorte de vide grenier politique. Le plus surréaliste c’est sans doute cette importance acaudée à la conférence sur l’environnement fin 2015. Non pas que l’environnement ne constitue pas une question centrale mais il y avait un décalage temporel avec les priorités. Des priorités qui pote sur le chômage et la fiscalité. Visiblement le président vit dans un autre monde, celui de la monarchie républicaine où pourtant la reine des abeilles ne possédé plus aucun pouvoir et encore moins de volonté. On aurait attendu des vœux plus sobres et non un mélange d’Etat d’amé, de commentaires, d’espérance. Hollande a simplement oublié qu’il est président de la république.  Avant de célébrer la nouvelle année, François Hollande a présenté les traditionnels vœux présidentiels. Dans son bureau de l’Élysée, le chef de l’État a délivré un message d’audace et de confiance face aux conservatismes et aux populismes. Pour clôturer cette année 2014, François Hollande a lancé un message tourné vers l’avenir. « Nous avons toutes les raisons d’avoir confiance en nous, a-t-il martelé parlant même de la France comme une « espérance ». Loin de l’idée de la crise économique, François Hollande a tenu un discours plein de promesses vers 2015 qui se doit d’être « une année d’audace, d’action et de solidarité ».  Si l’année restera marquée par une série de sévères revers électoraux pour la gauche, une croissance atone et un taux de chômage record, François Hollande a axé son discours sur les réformes entreprises depuis sa prise de pouvoir. Compte de pénibilitéréforme territoriale et bien entendu le pacte de responsabilité qui entre en vigueur le 1er janvier 2015.  »Aux entreprises maintenant d’embaucher et d’investir, c’est le sens du mot responsabilité (…) Notre obligation commune, c’est la lutte contre le chômage« , a déclaré le chef de l’État.  La loi Macron aussi été évoquée par François Hollande, parlant d’un « coup de jeune pour la société ». Le projet économique sera débattu prochainement au Parlement.  »La France est capable de se transformer. Je sais que vous y êtes prêts« , a dit le chef de l’État. Outre les réformes mises en place et la confiance en l’avenir, François Hollande a surtout proclamé sa volonté d’ »en finir avec le dénigrement » de la France et le « découragement ». Le chef de l’État a assuré que les Français avaient toutes les raisons d’avoir confiance en eux « mais à une condition : avancer, faire preuve d’audace, refuser le statu quo et écarter la régression ». En exemple, le président de la République a cité Patrick Modiano et Jean Tirole, les deux prix Nobel français de l’année 2014.

Vœux Hollande : de l’audace encore de l’audace

Vœux Hollande : de l’audace encore de l’audace

Hollande dénoncé le french bashing, la France est un grand pays a-t-il déclaré, il faut de l’audace ( il en faudrait bien pour faire la réforme de l’Etat !). Un discours qui cependant en manque curieusement puisque Hollande s’est contenté d’annoncer ce qu’il répété depuis des mois (pacte de responsabilité, loi Macron, réforme territoriale).Bref un discours plutôt plan-plan bien peu mobilisateur. Une sorte d’inventaire à la Prévert qui ne parait pas à la hauteur de l’enjeu. 2014 « fut une année rude », a déclaré François Hollande lors de ses vœux. Mais le président dit « avoir tenu bon », en mettant notamment en place le pacte de responsabilité qui entre en vigueur «dès demain matin ».    »La France est capable de se transformer. Je sais que vous y êtes prêts », a dit le chef de l’Etat, en citant en exemple le projet de loi Macron sur l’économie, qui sera débattu prochainement au Parlement et qui sera un « coup de jeune pour notre société». Hollande « combattra » « jusqu’au bout » les « conservatismes » et les « populismes », a -t-il déclaré. « La France avancera donc l’année prochaine, dans tous les domaines et pour tous (…) Ce combat, je le mènerai jusqu’au bout, contre les conservatismes, et ils sont nombreux, contre les populismes, et ils sont dangereux », a-t-il dit. « Devant les menaces qui montent, qui s’appellent terrorisme, communautarisme, fondamentalisme, ce n’est pas en nous divisant, en stigmatisant une religion, en cédant à la peur que nous nous protégerons », a-t-il ajouté.  Il a par ailleurs répété vouloir faire « de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme une grande cause nationale ». Bref des mots au bout des mots mais sans contenu !

Allocution de Sarko avant celle de Hollande !

Allocution de Sarko    avant celle de Hollande !

C’est la course au com., Sarko veut couper herbe sous le pied à Hollande. Il va donc prendre la posture présidentielle pour s’adresser le premier aux Français. Une manière aussi de torpiller par avance le propos de Hollande  sans doute recentrés sur les valeurs, le rassemblement, la proximité avec les Français. Sarko ne veut surtout pas se faire voler la thématique du rassemblement puisque vraisemblablement c’est le nom qui sera choisi pour le parti qui doit remplacer l’UMP. On peut aussi penser que Hollande qui veut aussi insuffler un certain optimisme sera par avance discrédité par le discours de Sarkozy qui ne manquer d’insister sur la situation économique dramatique. Sur le terrain de la communication, en politique, tous les coups son tronc permis. Ce petit jeu-là, Nicolas Sarkozy le connaît drôlement bien. L’ex-président de la République aurait en effet prévu de griller la politesse à François Hollande en présentant ses vœux de fin d’année…quelques heures avant son successeur à l’Elysée, affirme Le Parisien. Pour ce faire, le nouveau patron de l’UMP, revenu sur le devant de la scène politique en septembre dernier après deux ans de simili-retraite, aurait déjà tout prévu de longue date. Actuellement en vacances au Maroc, Nicolas Sarkozy aurait enregistré une allocation vidéo qu’il s’apprêterait à publier mercredi par le biais de sa page Facebook et de son compte twitter. Une manière de s’adresser directement à ses nombreux fans sur les réseaux sociaux, l’ancien pensionnaire de l’Elysée en comptant près d’un million sur Facebook, et plus de 600.000 sur Twitter. Pour l’annonce de sa candidature à la présidence de l’UMP, le 19 septembre dernier, ou encore au moment d’adresser sa première réaction après sa victoire, l’intéressé avait déjà agi de la sorte

Evasion fiscale : les vœux pieux du G 20

Evasion fiscale : les vœux pieux du G 20

 

Sur l’évasion fiscale  le G20 n’a pas pris de grande décisions (comme souvent) ; seulement quelques intentions et pas de modalités pratiques. L’optimisation fiscale (environ 3000 milliards par an a encore de beaux jours et décennies devant elle).  Les principales puissances économiques mondiales se sont engagées dimanche à durcir la lutte contre l’optimisation fiscale qui permet à de grands groupes d’échapper à l’impôt en expatriant leurs bénéfices vers des pays plus laxistes. Le groupe des pays membres du G20 s’est accordé sur la mise en place d’une série de normes sur le partage transfrontalier d’informations bancaires et sur un mécanisme d’échange automatique d’information devant prendre effet d’ici fin 2015. « Certaines multinationales ne payent pas l’impôt qu’elles devraient payer », a déclaré Joe Hockey, ministre australien des Finances en clôture de la réunion du G20 organisée samedi et dimanche à Sydney. « Il faut une réponse à l’échelle mondiale », a-t-il poursuivi. Des informations dévoilant les méthodes employées par ces grands groupes, comme Starbucks, Google, Apple ou encore Amazon.com ont provoqué la colère des opinions publiques et d’un certain nombre de responsables politiques furieux de voir leurs finances publiques privées de colossales rentrées fiscales. Selon des chercheurs de l’organisme Tax Justice Network, l’évasion fiscale représenterait plus de 3.000 milliards de dollars (2.200 milliards d’euros) chaque année tandis que 32.000 milliards de dollars dormiraient dans des paradis fiscaux. La nécessité de durcir les arsenaux législatifs entourant la fiscalité est devenue de plus en plus criante après le déclenchement de la crise financière qui a creusé les déficits budgétaires des plus grandes économies de la planète. Cette évasion fiscale est également un défi pour les pays les plus pauvres qui sont souvent les moins bien armés pour la combattre. Le ministre des Finances Pierre Moscovici a déclaré qu’il entendait faire en sorte que l’Europe devienne le fer de lance de ce combat, la France étant prête de son côté à signer des accords en ce sens avec l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la Grande-Bretagne dans les semaines à venir.  Le G20 ne s’est pas encore accordé sur les modalités. Certains membres se demandent notamment s’il faut taxer les groupes technologiques dans le pays source, là où se situe le consommateur et là où la valeur est créée ou s’il faut qu’ils soient taxés dans le pays de résidence d’où provient le produit.

 

Vœux présidentiels : convenus, inutiles, obsolètes

Vœux présidentiels : convenus,  inutiles, obsolètes

 

Une tradition cette cérémonie des vœux présidentiels, souvent pour ne dire, que des banalités :  la crise, ça va aller mieux, demain on rase gratis. Quelle curieuse démocratie où le président se prend pour un monarque sur fond de palais  de la monarchie républicaine. De quoi sourire ou plutôt pleurer ; Ils se sont mis à plusieurs experts en com. pour pondre cette allocution historique. Le port était royal, le propos rapide, assuré, presque martial ; Là ou aurait pu se contenter de dire simplement « bonne année », même sans conviction. Finalement à peu près le même exercice depuis des années, un exercice évidemment décalé par rapport aux réalités et au ressenti des français. Pour résumer, l’année n’a pas été facile mais l’avenir sera plus rose et je suis là ! Une discipline que s’imposent chaque année nos présidents et pourtant tellement obsolète. Mélenchon qui na pas toujours tort dans sa critique de la gouvernance « hollandaise » (mais qui n’a pas toujours raison dans ses propositions programmatiques) a bien résumé la situation dans un tweet » Hollande a parlé, les huitres baillent, à table ! »

Hollande : des vœux pour quoi faire ?

Hollande : des vœux pour quoi faire ?

 

Cérémonie traditionnelle des vœux ce soir pour les vœux de Hollande, pour dire quoi, «  ça va aller, ayez confiance ». Rien à attendre évidemment de ce rituel obsolète. Alors peut-être un changement de ton. Un ton de fermeté, une fausse assurance retrouvée, une pseudo posture de véritable président pour celui dont le costume parait tellement mal ajusté ; Que peut-il annoncer ? Rien. Si , bien sûr  sur le chômage, il va réaffirmer qu’il faiat tout ce qu’il peut et qu’il va continuer. Qui va le croire ? Des vœux qui seront sans doute les moins suivis de toute l’histoire de ces types exercices présidentiels convenus. Non  seulement, il n’a plus rien à dire, plus de crédibilité mais il n’a ni la verve, ni le charisme qu’il faut. Un président en faiat complètement dépassé par l’enjeu, qu’il a sous-estimé d’abord et qu’il gère maintenant comme on gère un conseil général. Simplement pas à la hauteur, sans vison réelle, sans stratégie et sans doute sans grande conviction. Certes l’histoire n’est jamais écrite mais il n’a plus aucune chance de se maintenir en 2017 et sa fin de règne risque d’être pathétique, (et douloureuse pour le pays). Il ne parviendra même pas à se qualifier au second tour de 2017, une humiliation pire que celle de Jospin. Une humiliation qui va commencer avec les municipales et surtout s’amplifier aux européennes  qui vont se transformer en véritable vote sanction de la politique intérieure. Il devrait suivre les conseils de Jean Jacques Goldman (la personnalité la plus appréciée) « quand on a rien à dire, il faut se taire ».

Montebourg : des vœux pour sa pub

Montebourg : des vœux pour sa pub

 

Montebourg a choisi de mettre en valeur une douzaine d’entreprises sauvées pour présenter ses vœux ; une manière de rappeler qu’il est utile.12 entreprise sur plus de 60 000 fermées en un an, le bilan est maigre et le ministre du « redressement productif » (une sémantique riche mais un contenu pauvre pour un ministère sans pouvoir) veut montrer qu’il existe. « Ce sont des entreprises qui ont compté pour nous et avec lesquelles on a travaillé », a résumé, ce lundi, le ministère du Redressement productif. Le calendrier se veut un recueil d’ »instantanés » plus qu’ »un bilan » d’activités. Il s’agit aussi bien d’entreprises en difficulté qui ont pu trouver une solution avec le concours du ministère, que d’entreprises emblématiques du « Made in France » et de la relocalisation, ou encore porteuses de productions traditionnelles comme de technologies de pointe. Le Journal du Dimanche avait présenté des photos en exclusivité de ce calendrier. Parmi elles, figurent le producteur d’aluminium Rio Tinto Alcan repris l’été dernier par l’allemand Trimet, l’équipementier automobile Punch Powerglide repreneur du site de GM Strasbourg et le fabricant de deux-roues Solex qui a relocalisé à Saint-Lô. Sont également présentes des entreprises de haute-technologie (les lasers Quantel, les tablettes Qooq, l’impression 3D de Gorgé, l’équipementier en électronique Set, le sous-traitant aéronautique Deprecq), des métiers plus traditionnels (le mobilier métallique Fermob, les textiles Virtuose et les Tissages de Charlieu, les lunettes Atol). Chacune est représentée par l’un ou l’une de ses salariés que le calendrier veut ainsi « mettre à l’honneur », a-t-on expliqué. « Toute l’année, ces hommes et ces femmes font tourner la France », écrit Arnaud Montebourg dans ses vœux. Leurs portraits ont été réalisés en décembre à la Cité de la Mode et du Design à Paris.  Le calendrier numérique sera mis en ligne mardi à minuit sur le site du ministère, accompagné d’un bonus sur les coulisses de la séance de photos, et une version papier de la carte de vœux calendrier suivra.

 

Hollande : des vœux 2014 pathétiques… sans doute

Hollande : des vœux 2014 pathétiques.. sans doute

 

On se demande bien ce que Hollande pourrait dire de positif lors de son allocution pour les vœux de 2014. Sans doute une intervention pathétique car il a à peu près tout raté ; la croissance, le chômage, les déficits, la justice sociale, le pouvoir d’achat. Lui qui voulait réenchanter le rêve français a plongé un peu plus le pays dans le cauchemar. Sans doute n’est-il pas responsable seul de ce déclin du pays engagé déjà depuis de nombreuses années mais il porte une lourde responsabilité du fait de son déni de réalité et de ses promesses irresponsables. On connait déjà le fond du discours : demain ça ira mieux, on est sur la bonne voie, la croissance est là, l’inversion du chômage est amorcée. Ce ne sont pas tant ses lamentables résultats qui lui sont reprochés que ses mensonges. Mensonge d’abord sur son idéologie. Théoriquement socialiste, Hollande pratique en fait un  social libéralisme qu’il n’assume pas  ; En gros, il suit avec des contradictions les injonctions de Bruxelles. Injonctions qu’il avait promis d’ infléchir en menaçant de ne pas signer le pacte de stabilité. En fait il s’est couché devant Merkel et la commission européenne. Il a bien tenté de masquer la gravité du déclin économique avec des questions de société mais les français ne sont pas dupes. La seule question prioritaire c’est l’emploi (il s’en est rendu compte bien tardivement) et donc d’abord la croissance. Sur ce point la France ne connaitra pas d’amélioration significative avant 2015 ; même sur le plan de la posture, il a menti. Il voulait être un président normal, discret, réfléchi alors qu’il a occupé l’espace médiatique autant que Sarkozy intervenant sur tout et sur rien (le sommet étant atteint avec l’affaire Leonarda). De toute évidence Hollande (Président par défaut suite à l’affaire DSK)  n’a pas l’étoffe pour assumer la charge. Le costume est encore bien  trop grand en dépit de l’embonpoint retrouvé. La vérité c’est que cet homme d’appareil, pur produit de l’oligarchie française, n’a aucune ligne politique qu’il suit le courant dominant mais en essayant de slalomer entre les obstacles pour éviter d’avoir à trancher et à faire les réformes structurelles pour sortir le pays de sa paralysie. Hollande était usé avant même sa prise de fonction, sans véritable vision, sans stratégie et même sans réelle conviction autre que celle du pouvoir ; un pouvoir dont il ne sait que faire. Il est tellement discrédité que même éventuelles profitions pertinentes ne pourraient plus trouver de crédit  auprès d’une opinion lassée, désespérée en pleine dépression économique, sociale et même morale.

1234



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol