Archive pour le Tag 'Vivendi'

Vivendi un « petit nain … très politique !

Vivendi un « petit nain … très politique !

 

Bolloré a réussi un excellent numéro de claquettes face à une commission sénatoriale enquêtant sur le pluralisme dans les médias,.

Bolloré a réussi à noyer le poisson en mélangeant la problématique de l’information avec la problématique du divertissement. Il n’a cessé de sous-estimer le poids de Vivendi dans les médias. Sans doute pour dissimuler ses vraies intentions politiques situées nettement à l’extrême droite. Le problème, c’est que le groupe Bolloré jusque-là a surtout fait ses profits  grâce à ses activités en Afrique dans des conditions parfois discutables. Ces activités sont actuellement en vente et le recentrage est général dans les médias. D’une certaine manière, Vincent Bolloré s’investit dans un terrain très dangereux qui est celui de la politique. Mélanger politique et les affaires n’a jamais porté chance à ceux qui ont tenté le pari.

 Bolloré est en effet un groupe industriel dont l’objectif est évidemment de réaliser le meilleur profit. En ce moment Bolloré investit surtout dans des médias dont le taux de rentabilité est insignifiant voire complètement nul.

Il suffit pour se persuader de cet investissement dans la politique de constater l’évolution de la chaîne de télévision C news , chaîne très populiste et marquée à l’extrême droite. Pas vraiment une chaîne d’information à la française plutôt une chaîne à l’américaine au service d’une idéologie.

Il y a chez Vincent Bolloré l’envie d’en découdre avec le politiquement correct et d’assurer la promotion du radicalisme d’extrême droite. Avec en plus un populisme un peu provincial et pour tout dire un peu archaïque. Sur C News on ne gère pas l’information, on prophétise, on condamne, on pratique le prosélytisme radical de droite. Témoin cette tribune offerte pendant des heures et des heures, pendant des mois et des mois à l’évangéliste Zémmour. Les trois ou quatre complices qui l’entourent ne sont que des alibis pour conforter les propos du prédicateur ( Et Zemmour  a été remplacé par un   sociologue verbeux  encore plus insupportable à écouter).  Quant à l’émission qui suit celle de Pascal Prod, c’est évidemment une véritable caricature de débat, une vraie discussion de bistrot.

Il n’est pas certain que les investisseurs apprécient très très longtemps cette espèce de mélange des genres d’un Bolloré vieillissant reconverti  dans une activité médias aussi douteuse qu’incertaine.

Hier , Vincent Bolloré a cherché à relativiser le poids de son groupe dans le paysage médiatique ainsi que son pouvoir personnel. Il s’est également lancé dans une défense du patriotisme économique, lui qui a surtout fait sa fortune en Afrique.

OPA de Vivendi sur Lagardère : une opération politique avant 2022 ?

OPA de Vivendi sur Lagardère : une opération politique avant 2022 ?

Il y a peine trois mois que Vivendi et Lagardère s’étaient mis d’accord sur un protocole mettant fin à la guerre entre les deux groupes. Comme souvent Vivendi naguère respecté sa parole et annonce cette fois une OPA globale sur Lagardère après le rachat des titres détenus par le fonds Ambert.

Une opération capitalistique bien sûr mais peut-être aussi politique afin de permettre à Vivendi de maîtriser les médias que possède Lagardère en vue des élections de 2022.

Les médias de Vivendi penchent le fait de plus en plus à droite et même à l’extrême droite. Témoin le fait qu’une filiale  de Vivendi diffuse d’ailleurs le livre de Zemmour. Sans parler de la chaîne CNews qui s’enfonce de plus en plus dans le populisme nauséabond. Sur le plan politique, Lagardère a été très proche de Sarkozy, ensuite de Macron. Bref deux groupes très teintés politiquement.

Italie: contrôle de Vivendi sur Telecom Italia annulé par la justice

Italie: contrôle de Vivendi sur Telecom Italia annulé par la justice

Déjà empêtré dans l’affaire Mediaset, Bolloré subit un second revers en Italie concernant Telecom Italia.  Le Conseil d’Etat italien a annulé lundi une décision de la Consob qui considérait que Vivendi contrôlait de facto Telecom Italia.

La Consob, l’autorité italienne des marchés financiers, avait pris cette décision dans la foulée d’une montée, en 2017, de Vivendi à hauteur des deux tiers du conseil de l’opérateur Telecom Italia.

Italie: L’enquête Vivendi-Mediaset bouclée

Italie: L’enquête Vivendi-Mediaset bouclée

Le parquet reproche aussi aux deux dirigeants de Vivendi Vincent Bolloré, alors président du conseil de surveillance de Vivendi, et Arnaud de Puyfontaine de ne pas avoir informé le marché qu’ils avaient mandaté la banque italienne Mediobanca pour examiner les moyens de constituer une participation au capital de Mediaset.

Cette enquête sur Vincent Bolloré et Arnaud de Puyfontaine a été ouverte en 2017 à la suite d’une plainte de Fininvest, elle est maintenant bouclée.

Avant d’investir dans le groupe italien fin 2016, au point d’en devenir rapidement le deuxième actionnaire derrière la famille Berlusconi, Vivendi avait renoncé à racheter ses activités de télévision payante malgré un accord conclu quelques mois plus tôt.

Fininvest avait alors porté plainte contre Vivendi en accusant le groupe contrôlé par Vincent Bolloré de n’avoir jamais eu l’intention d’honorer cet accord mais d’avoir simplement cherché à faire baisser le cours de l’action pour mener son raid boursier.

Vivendi a saisi la Commission européenne pour contester ce projet de loi.

Une OPA de Vivendi sur Lagardère pour déstabiliser ?

Une OPA de Vivendi sur Lagardère pour déstabiliser ?

 

 

Une nouvelle fois Bolloré ne prend pas des pincettes en matière de capitalisme. C’est comme pour ses affaires, à coups de pied au cul qu’il conduit sa barque dans l’affaire Lagardère dont il veut prendre le contrôle. En tout cas il va au moins réussir à déstabiliser Lagardère.

Bolloré propose tout simplement de racheter la participation du fonds Ambert capital. Premier actionnaire de Lagardère à hauteur de 26,7%, le géant des médias contrôlé par Vincent Bolloré a indiqué vendredi, dans un courrier à l’Autorité des marchés financiers (AMF), qu’il comptait encore grimper au capital. Surtout, Vivendi déclare qu’il est « en mesure » de s’offrir les actions de son allié, le fonds Amber Capital, qui possède 19,93% du groupe d’édition, de travel retail et de médias. Dans cette hypothèse, Vivendi franchirait le seuil des 30% du capital et serait contraint de lancer une OPA sur Lagardère.

Si Bolloré devait mettre la main sur Lagardère et notamment les médias   il y aurait sans doute lieu de s’interroger encore davantage sur la ligne éditoriale si l’on en juge par la façon dont Bolloré a muselé Canal+. Notons qu’en ce moment les patrons français sont plus forts pour déstabiliser les entreprises françaises que pour renforcer leur dimension internationale. Pas sûr que les médias aient  besoins d’être secoués par cette tentative capitalistique à un moment où ils  se trouvent dans une situation particulièrement délicate du fait de la crise sanitaire ( baisse d’audience et baisse de recettes publicitaires)

Lagardère, de plus en plus coincé entre Vivendi et Bernard Arnault

Lagardère, de plus en plus coincé entre Vivendi et Bernard Arnault

Lagardère a certes réussi à échapper à la mainmise du fonds activiste Amber capital mais cela au prix d’un soutien notamment de Vivendi, . De son côté LVMH et son patron Bernard Arnault ont pris 25 % du holding personnel de Lagardère. Du coup Lagardère pourrait se trouver coincé le moment venu entre les velléités de Bolloré et de Bernard Arnault. Pour se dépêtrer de cette situation , Lagardère pourrait encore se séparer de certains actifs à la rentabilité douteuse. Le milliardaire Vincent Bolloré, a encore accru sa participation au capital du groupe Lagardère dont il détient désormais 21,19%, devenant son premier actionnaire devant le fonds activiste Amber Capital, qui s’est lui aussi renforcé avec une part atteignant maintenant 19,93%.

Dans une déclaration à l’Autorité des marchés financiers (AMF), le géant des médias et du divertissement, qui avait révélé fin avril avoir acquis plus de 10% de Lagardère, déclare qu’il envisage de continuer à se renforcer au capital du groupe présent dans l’édition, les médias et les boutiques d’aéroport.

Vivendi, qui précise ne pas avoir l’intention de prendre le contrôle de Lagardère, dit “envisager de demander sa nomination ou celle d’une ou de plusieurs personnes comme membre du conseil de surveillance de Lagardère”.

En augmentant ses parts, Vivendi supplante en tant que premier actionnaire le fonds britannique Amber Capital, qui a échoué en mai dans sa tentative d’obtenir le remaniement du conseil de surveillance de Lagardère lors de l’assemblée générale.

Le soutien de Vivendi, entre autres, a alors permis de faire pencher le vote des actionnaires en faveur du gérant commandité, Arnaud Lagardère, qui ferraille depuis quatre ans contre le fonds activiste.

Dans un avis distinct publié mercredi par l’AMF, Amber, qui contrôlait auparavant 18% du capital de Lagardère, annonce en détenir désormais 19,93%. Il réitère sa demande d’une représentation au conseil de surveillance et réclame à nouveau une modification de la gouvernance du groupe afin d’en améliorer les performances.

Il se dit aussi prêt à poursuivre l’acquisition de titres Lagardère.

Les interrogations sont nombreuses sur les intentions de Vincent Bolloré, dont le groupe Vivendi qu’il contrôle est également présent dans les médias et l’édition.

Faisant redoubler les spéculations, un autre milliardaire, le PDG du géant français du luxe LVMH Bernard Arnault, a pris fin mai une participation d’environ 25% dans Lagardère Capital & Management (LCM), la société holding d’Arnaud Lagardère.

“Nous avons toute confiance en la capacité de Bernard Arnault d’assurer le développement du groupe Lagardère et sommes heureux d’investir à ses côtés dans ce groupe”, a déclaré ce mercredi à Reuters un porte-parole de Vivendi.

Vivendi : danger pour l’avenir de Lagardère?

Vivendi : danger pour l’avenir de Lagardère?

 

Il est clair que l’entrée assez massive de Vivendi a permis à Vincent Bolloré de sauver son groupe. Reste maintenant interrogation car ce sauvetage pourrait aussi constituer un danger si Vivendi décidait  de se montrer davantage présent chez Bolloré. Pour l’instant en tout cas Lagardère a réussi à s’arracher des griffes du fonds spéculatif Ambert qui envisageait de prendre le pouvoir . Restent de nombreuses incertitudes qui pèsent sur l’avenir du groupe quant à l’orientation de ses activités. La question centrale est de savoir si Arnaud Lagardère pourra conserver le pouvoir avec seulement 7 % du capital alors que Vivendi en possède 10,6 %.

Or Vincent Bolloré se contente rarement d’un strapontin de sage minoritaire. Sous sa coupe, Vivendi a notamment tenté de mettre la main sur le champion des jeux vidéo Ubisoft, avant d’en sortir. Il a aussi pris le contrôle de l’opérateur historique Telecom Italia, avant de perdre les rênes du conseil au profit du fonds activiste américain Elliott au terme d’un féroce bras de fer.

Faut-il nationaliser Vivendi ?

Faut-il nationaliser Vivendi ?

 

Comme d’habitude Bolloré s’est assis sur l’intérêt national en provoquant même les autorités avec sa décision d’augmenter les dividendes de 20 %. Une manière aussi de soutenir artificiellement le cours de Vivendi. Il se pourrait en effet que cette décision provocatrice soit aussi destinée à dissimuler une certaine  fragilité structurelle. Vivendi progressivement s’est en effet reconvertie dans des activités immatérielles notamment les médias, la musique et la pub. Des secteurs qui ne sont pas absolument indispensables à la vie des ménages. Or après la crise sanitaire, on pourrait connaître une crise économique sans précédent caractérisée par une énorme vague de défaillances et un chômage qui pourrait faire passer le taux de 8 % à 20 %. Globalement, il y aura nécessairement une baisse moyenne du pouvoir d’achat et les consommateurs vont sans doute procéder à une restructuration de leur consommation. Parmi ces consommations, pourraient être concernées  des activités immatérielles et assez secondaires comme celles de Vivendi.  En attendant, le pouvoir serait bien avisé de sanctionner une entreprise aussi peu citoyenne qui se comporte d’ailleurs en France comme Bolloré  se comporte en Afrique.

 

Vivendi : augmentation scandaleuse de 20% des dividendes

Vivendi :  augmentation scandaleuse de  20% des dividendes

 

Comme d’habitude Bolloré et Vivendi adoptent une attitude particulièrement irresponsable et peu respectueuse des intérêts nationaux. On sait que le gouvernement a recommandé aux grandes entreprises de ne pas distribuer de dividendes cette année afin de ne pas choquer l’opinion publique en prise aujourd’hui avec une grave crise sanitaire et demain une terrible crise économique. Mais Bolloré préfère satisfaire les intérêts de ses actionnaires en les gavant de retours financiers en décalage aussi bien avec l’activité qu’avec le résultat. Bref la fuite en avant habituel du capitalisme français qui distribue les plus forts dividendes au monde pour mieux dissimuler sans doute sa fragilité structurelle. Vivendi n’est pas à l’abri d’un vent mauvais qui va affecter la bourse surtout dans un secteur aussi superficiel que les médias ( medias, musique, vidéos  etc.). . Une écrasante majorité des actionnaires de Vivendi a évidemment approuvé lundi l’augmentation de 20% du montant du dividende pour l’année 2019, en dépit des appels à la modération lancés par le gouvernement français en pleine crise du COVID-19.

Les grandes entreprises françaises cotées ont majoritairement décidé de supprimer ou de réduire leurs dividendes, ou encore d’entamer une réflexion sur le sujet dans le contexte actuel qui a conduit le gouvernement à élaborer des plans de soutien pour éviter des licenciements trop massifs. Parmi les groupes du CAC 40, Carrefour, LVMH et Orange ont ainsi décidé de réduire leurs dividendes, tandis que Safran ou Airbus l’ont purement et simplement supprimé.

Le groupe dirigé par Vincent Bolloré a annoncé lundi matin que son chiffre d’affaires avait augmenté de 4,4% à 3,87 milliards d’euros. Son titre a fini en hausse de 4,02% à la Bourse de Paris.

Telecom Italia : Vivendi viré de la direction

Telecom Italia : Vivendi viré de la direction

 

Ce qui va arriver après le vote qui attribue  au  fond activiste Elliott les deux-tiers des sièges au conseil d’administration de Telecom Italia, affaiblissant l’influence que détenait jusque-là le français Vivendi, premier actionnaire de l’opérateur télécoms italien. Cinq candidats du groupe de médias et de divertissement, dont l’actuel administrateur délégué de TIM Amos Genish et le président du directoire de Vivendi Arnaud de Puyfontaine, pourront toutefois faire partie du conseil. Les deux adversaires seront ainsi contraints de trouver les moyens d’enterrer la hache de guerre et de coexister pour redresser l’ancien monopole, lourdement endetté. La principale interrogation porte désormais sur le choix d’Amos Genish, un soutien affiché de Vivendi mais respecté par le gouvernement et les autres investisseurs, de rester ou non à la tête de l’opérateur. Considéré comme la carte maîtresse de Vivendi, ce dernier a fait savoir que sa position serait “intenable” si Telecom Italia se retrouvait avec un conseil qui ne soutient pas son plan stratégique. Il s’agit d’un nouveau coup dur pour Vivendi qui n’est pas parvenu à ce jour à résoudre son conflit avec le diffuseur italien Mediaset dans lequel il a également investi. “C’est un revers stratégique. L’objectif de créer un géant des médias et des télécoms sud-européen est enterré”, estime Jean-Baptiste Sergeant, analyste à Mainfirst.

Telecom Italia: nouveaux bâtons dans les roues pour Vivendi

Telecom Italia: nouveaux bâtons dans les roues pour Vivendi

 

 

Décidément l’affaire STX maintenant réglée laissera des traces dans les relations entre la France et l’Italie. L’Italie n’a guère apprécié les difficultés et les obstacles créés par le gouvernement français pour empêcher le repreneur italien de devenir majoritaire chez STX. Cela d’autant plus que les investissements français en Italie sont autrement plus importants que les investissements italiens en France. Le ministre italien de l‘Industrie, Carlo Calenda, a dit lundi qu‘il voyait des arguments en faveur du recours par le gouvernement à des prérogatives spéciales (“golden power”) sur Sparkle, filiale de câbles sous-marins de Telecom Italia (TIM). Le gouvernement va examiner s‘il y a des fondements à l‘application de ces prérogatives sur Sparkle, a-t-il dit. Rome a lancé une procédure auprès de Telecom Italia au motif que son principal actionnaire Vivendi, qui détient 24% de son capital, aurait omis de notifier son contrôle de fait de l‘opérateur télécoms, considéré comme un actif stratégique.  Dans un article précédent, nous évoquions les risques de représailles italiennes vis-à-vis des investissements de Vivendi en Italie. Il fallait évidemment s’attendre à des mesures de rétorsion italienne suite à la décision de française de freiner la  prise de capital majoritaire de l’Italie sur STX (chantier naval. il convient en effet de tenir compte des prises de participation financière réciproques dans les deux pays. Au cours des cinq dernières années la France a pris des participations financières d’environ 35 milliards en Italie, inversement les investissements financiers italiens en France ont été  limités à 3 milliards. Du coup, le gouvernement italien met des bâtons dans les roues à Vivendi qui est en train de prendre le contrôle de Telecom Italia puis sans doute de Mediaset.  Vivendi est le premier actionnaire de Telecom Italia avec une participation de 24% dans son capital et détient également 29,9% des droits de vote de Mediaset, ce qui en fait le deuxième actionnaire du groupe de télévision derrière la famille de l’ex-président du Conseil Silvio Berlusconi.  Si l‘enquête conclut que le groupe français contrôle TIM, le gouvernement peut considérer que les conditions sont réunies pour lui permettre d‘exercer des pouvoirs spéciaux. Ceux-ci l‘autoriseraient à imposer une amende, à poser des conditions à Vivendi, voire à opposer son veto à des décisions qu‘il percevrait comme une menace contre les intérêts nationaux.

Vivendi toujours dans l’étau STX en Italie

Vivendi toujours dans l’étau STX  en Italie

 

Comme c’était prévisible l’Italie utilise l’arme du chantage pour obtenir la majorité du capital de STX. Rappelons que l’Italie souhaitait  51 % du capital et que la France s’y est opposée. Du coup, Rome envisage des mesures de rétorsion contre Vivendi devenu le première actionnaire avec 24 % de Telecom Italia. -pour cela Le gouvernement italien s‘achemine vers l‘activation de pouvoirs spéciaux (“golden power”) lui permettant d‘intervenir dans des secteurs jugés stratégiques, a déclaré samedi Carlo Calenda, ministre de l‘Industrie alors que Rome s‘inquiète de l‘influence de Vivendi au sein de Telecom Italia. L‘influence croissante du groupe français en Italie est scrutée par les autorités politiques et réglementaires du pays depuis que le groupe de médias s‘est imposé comme le deuxième actionnaire du diffuseur Mediaset, derrière la famille Berlusconi. Le gouvernement italien cherche à savoir si Vivendi a contrevenu à une obligation de notifier un éventuel contrôle effectif de Telecom Italia, considéré comme une entreprise nationale stratégique. S‘il aboutit à la conclusion que Vivendi exerce un contrôle de fait sur Telecom Italia (TIM), il pourrait considérer que les préconditions sont réunies pour lui permettre d‘exercer ces pouvoirs spéciaux. Ceux-ci l‘autoriseraient à imposer une amende, à poser des conditions à Vivendi, voire à opposer son veto à des décisions qu‘il percevrait comme une menace contre les intérêts nationaux. “Nous entrons dans une période où les relations économiques internationales vont se durcir. De ce fait, l‘Italie doit être en mesure de se montrer ferme quand il le faut pour défendre ses propres actifs”, a déclaré Carlo Calenda lors d‘une conférence.”Ceci sera le cas quand finalement, pour la première fois, nous exercerons notre “golden power”, a-t-il ajouté, sans mentionner le nom de Vivendi. , pourrait se voir infliger une amende de 298 millions d‘euros dans ce dossier, a rapporté samedi le quotidien La Repubblica. Le journal Il Sole 24 Ore rapporte pour sa part dimanche que les discussions se poursuivent en coulisses. Le différend au sujet de Telecom Italia intervient dans un contexte de tensions plus large entre Rome et Paris au sujet du secteur industriel, créé par la décision française d‘empêcher les chantiers navals italien Fincantieri de prendre le contrôle STX France. Il est clair qu’ ‘un accord sur STX permettrait d‘alléger les pressions sur Vivendi concernant ses participations dans Telecom Italia (et Mediaset).

Vivendi toujours bloqué en Italie par le dossier STX

Vivendi toujours bloqué en Italie par le dossier STX

 

 

 

Les investissements  de Vivendi en Italie sont toujours fragilisés par l’affaire STX toujours en discussion. On reproche à la France de ne pas accepter qu’un investisseur italien prenne 51 % de STX alors que dans le même temps les investissements français ne cessent de progresser en Italie (35 milliards d’investissements français en 5 ans en Italie et seulement 3 milliards d’investissements italiens en France). Pour peser sur l’évolution du dossier STX, l Italie menace donc de sanctionner Vivendi. Mais Vivendi a fait un geste d‘apaisement envers les autorités italiennes en notifiant vendredi sa participation dans Telecom Italia, en application d‘un décret sur les investissements étrangers dans des entreprises stratégiques italiennes bien qu‘il en conteste l‘application, a-t-on appris de source proche du dossier. Le géant français des médias piloté par le milliardaire Vincent Bolloré est entré en 2015 au capital de l‘opérateur historique italien dont il est désormais le premier actionnaire avec près de 24%. Un décret italien datant de mars 2012 stipule que les prises de participations dans les entreprises du pays jugées stratégiques doivent être notifiées aux pouvoirs publics dans un délai de dix jours, sous peine de sanctions. “Cette notification, à titre volontaire, qu’aucun investisseur n’avait jamais été contraint de faire auparavant, est faite dans un esprit de collaboration avec le gouvernement italien”, a-t-on dit de source proche du dossier. La source a par ailleurs précisé que cette notification était distincte de la procédure menée par la Consob, le gendarme des marchés financiers en Italie, qui a jugé mercredi que Vivendi contrôlait “de fait” Telecom Italia.

Vivendi paye toujours pour STX

Vivendi paye toujours  pour STX

Dans un article précédent, nous évoquions les risques de représailles italiennes vis-à-vis des investissements de Vivendi en Italie. Il se confirme que d’une certaine manière Vivendi paye pour la menace de nationalisation de STX. - L’opérateur historique italien Telecom Italia (TIM) devrait chercher à conclure un accord avec Mediaset visant à offrir les contenus du diffuseur italien sur -son réseau de télécommunications, a déclaré dimanche un responsable du gouvernement italien au quotidien La Stampa dimanche. Un tel accord renforcerait leur pouvoir de négociation avec Vivendi, qui est dans le viseur des autorités italiennes concernant ses participations dans les deux groupes. Il fallait évidemment s’attendre à des mesures de rétorsion italienne suite à la décision de française de s’opposer à une prise de capital majoritaire de l’Italie sur STX (chantier naval). On comprend évidemment que compte tenu de l’écho médiatique notamment le gouvernement ait décidé de faire pression sur l’Italie pour permettre une répartition du capital plus favorable à la France. En clair, pour permettre à la France de disposer d’un véritable droit de blocage afin d’éviter un risque de délocalisation géographique. Ceci étant, il convient de tenir compte des prises de participation financière réciproques dans les deux pays. Au cours des cinq dernières années la France a pris des participations financières d’environ 35 milliards en Italie, inversement les investissements financiers italiens en France ont été  limités à 3 milliards. Du coup, le gouvernement italien met des bâtons dans les roues à Vivendi qui est en train de prendre le contrôle de Telecom Italia puis sans doute de Mediaset.  Vivendi est le premier actionnaire de Telecom Italia avec une participation de 24% dans son capital et détient également 29,9% des droits de vote de Mediaset, ce qui en fait le deuxième actionnaire du groupe de télévision derrière la famille de l’ex-président du Conseil Silvio Berlusconi. L’Agcom, l’autorité italienne des communications, a décrété en avril que la montée de Vivendi au capital Mediaset et de Telecom Italia enfreignait la loi sur les concentrations dans l’audio-visuel et lui a donné un pour réduire sa participation

Vivendi risque de payer pour STX son investissement dans Telecom Italia

Vivendi risque de payer  pour  STX son investissement dans Telecom Italia

 

Il fallait évidemment s’attendre à des mesures de rétorsion italienne suite à la décision de française de s’opposer à une prise de capital majoritaire de l’Italie sur STX (chantier naval). On comprend évidemment que compte tenu de l’écho médiatique notamment le gouvernement ait décidé de faire pression sur l’Italie pour permettre une répartition du capital plus favorable à la France. En clair, pour permettre à la France de disposer d’un véritable droit de blocage afin d’éviter un risque de délocalisation géographique. Ceci étant, il convient de tenir compte des prises de participation financière réciproques dans les deux pays. Au cours des cinq dernières années la France a pris des participations financières d’environ 35 milliards en Italie, inversement les investissements financiers italiens en France ont été  limités à 3 milliards. Du coup, le gouvernement italien met des bâtons dans les roues à Vivendi qui est en train de prendre le contrôle de Telecom Italia. Juridiquement il n’y a rien de commun entre les deux dossiers mais l’Italie essaye de faire comprendre à la France qu’elle doit se montrer compréhensive sinon elle mettra des freins aux investissements financiers en Italie.  Le ministre italien de l’Industrie a demandé la semaine dernière au gouvernement d’ouvrir une enquête pour établir si Vivendi, qui détient désormais 24% de Telecom Italia, avait dûment informé le pouvoir de son intention de prendre de facto le contrôle du groupe en montant au capital de l’ex-monopole. Lundi, Vivendi a estimé qu’il n’exerce « aucun contrôle de fait » sur Telecom Italia au sens du droit italien. Cependant  fin juillet, le groupe français a renforcé son contrôle sur l’italien en poussant vers la sortie le dirigeant de l’opérateur télécom Flavio Cattaneo et en ouvrant la voie à une coentreprise entre l’entreprise et sa filiale de télévision payante Canal+, réaffichant ainsi son ambition d’être un acteur de premier plan dans la région.

 

 

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