Archive pour le Tag 'vitesse'

Téléphonie : SFR en perte de vitesse

Téléphonie : SFR en perte de vitesse

 
SFR perd encore des abonnés au deuxième trimestre. L’opérateur télécoms, filiale française du groupe Altice France, compte 343.000 abonnés mobile et 87.000 clients fixes de moins en trois mois, selon des résultats publiés ce jeudi. Déjà passé sous la barre des 20 millions d’abonnés mobile au premier trimestre, SFR compte désormais 19,624 millions d’abonnés sur ce segment et 6,227 millions de clients fixe.

Au deuxième trimestre de l’exercice, son chiffre d’affaires a baissé de 5,2% sur un an comparé à la même période, à 2,542 milliards d’euros, tandis que l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a diminué de 7,5%, à 913 millions d’euros, a détaillé la filiale française du groupe détenu par l’homme d’affaires Patrick Drahi.
La dette nette a atteint 24,4 milliards d’euros « à la fin du deuxième trimestre », alors qu’Altice France a fait de son désendettement l’un de ses objectifs pour l’exercice 2024. L’entreprise avait indiqué fin mars viser un niveau « approprié » d’endettement « bien en dessous » de 4 fois son Ebitda, contre plus de 6 fois actuellement.

Routière: Fin du retrait de points pour les «petits» excès de vitesse

sécurité Routière: Fin du retrait de points pour les «petits» excès de vitesse

Les excès de vitesse inférieurs à 5km/h ne seront plus sanctionnés d’un retrait de points à partir du 1er janvier

Les petits excès de vitesse inférieure à 5 m ne feront plus l’objet d’un retrait :( ce qui se pratique déjà). Par contre , il y aura sans doute maintient
d’une amende.

Une mesure sans doute de simplification mais qui aurait pris tout son sens en matière de sécurité routière si on avait pris en compte le caractère de dangerosité des portions contrôlées. 5 km en plus en zone à 80 ou 90 est a priori moins dangereux qu’un dépassement en zone agglomérée qui concentre une très grande partie des accidents de personnes.

EN matière de sécurité routière, la régulation de vitesse aurait beaucoup à gagner à tenir compte du caractère accidentogène réel.

Réindustrialisation : aussi une question de vitesse d’exécution

Réindustrialisation : aussi une question de vitesse d’exécution


Emmanuel Macron souhaite la mise en place de « procédures hypersimplifiées » pour « diviser par deux les délais » d’une nouvelle implantation industrielle en France. « La clé, c’est la simplicité et la rapidité », « surtout face à la Chine et aux Etats-Unis », estime-t-il. Le fondateur et président de Flying Wales estime que la simplification des procédures administratives doit être pensée pour les fonctionnaires, avec eux, pour leur offrir flexibilité et vitesse d’exécution. Par Sébastien Bougon, fondateur et président de Flying Wales.Dans la « Tribune »

« D’après le rapport Guillot, la simple validation administrative d’un site prend 17 mois en France, six mois en Suède et trois mois en Allemagne (sic) » (Stéphane Bougon, PDG de Flying Wales).

Les industriels français ont été entendus. Jamais un gouvernement n’avait autant fait pour eux que les deux équipes successives du président Macron. Sur le plan opérationnel le Secrétariat général pour l’investissement comme les équipes du directeur général de Bpifrance Nicolas Dufourcq sont d’une efficacité exemplaire. La relance industrielle est clairement amorcée, avec un soutien encore renforcé par le projet de loi Industrie Verte.

Dans les administrations, sur les territoires, au sein des instances de financements publiques, tous les acteurs sont mobilisés pour faire renaître nos industries en France. Toutefois, alors que toutes les briques et les acteurs sont en place pour encore accélérer, il ne faut pas négliger un dernier catalyseur : la vitesse d’exécution.

État et régions engagés pour faire revivre l’industrie
Plus que tout autre pays en Europe, la France a laissé s’étioler son industrie. Entre 2000 et 2017, ce serait ainsi un million d’emplois qui auraient été détruits. La pandémie et aujourd’hui, la crise géopolitique, nous rappellent, dans la douleur, l’importance de disposer d’un outil industriel puissant et souverain, afin de garantir notre autonomie et notre cohésion sociale.

La volonté de nos politiques, qu’il s’agisse du président de la République, comme de ses ministres, des présidents de région avec leur directeurs généraux des services (dont on parle moins, à tort !), est forte et se traduit dans les faits par de nombreuses décisions ou mesures pour accélérer la réindustrialisation de notre pays. L’État joue enfin son rôle pour accompagner nos territoires dans ce renouveau, soutenant les industriels à tous les niveaux pour leur permettre d’innover..

De nombreuses réformes, programmes et législations rendent aujourd’hui cette réindustrialisation à la fois crédible et possible. Plusieurs milliards d’euros ont ainsi été déployés depuis six ans pour encourager les initiatives industrielles porteuses sur de nombreuses verticales : batteries, électronique, industrie pharmaceutique, intelligence artificielle, quantique, industrie aéronautique…

800 projets de localisation ou de relocalisation ont pu être financés, tandis que le programme Territoires d’industrie fédère une alliance de 149 territoires et 550 intercommunalités. Bpifrance, l’opérateur du plan France 2030, propose aujourd’hui plusieurs dispositifs puissants destinés à accompagner les entreprises industrielles innovantes. Sur les 30 milliards d’euros provisionnés sur cinq ans dans le cadre de ce grand projet d’investissement, 2,3 sont dédiés à accompagner la transformation de l’industrie et à favoriser l’émergence des champions industriels de demain.

À tout cela, s’ajoutent l’excellence de l’enseignement supérieur français qui permet de former les futurs talents dont notre industrie a besoin, et des équipes en régions particulièrement actives, certainement motivées par une concurrence générant une saine émulation. Pour avoir travaillé avec quatre présidents de Région, dont un en particulier, j’ai été sidéré d’observer leur entrepreneuriat chevillé au corps et la gourmandise avec laquelle ils se penchent sur la chose industrielle.

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur de notre monde. À une exception près : les délais de réalisation. Au-delà des montants investis, la force des Américains mais aussi des Chinois est leur rapidité d’exécution. Lorsqu’il nous faut souvent sept ans pour pouvoir déployer un champ éolien, il faut à peine six mois aux Américains pour les autoriser. Et il en va de même pour une implantation d’usine : trois à quatre ans pour la faire sortir de terre en France (sans difficulté majeure rencontrée) contre un an aux États-Unis. D’après le rapport Guillot, la simple validation administrative d’un site prend 17 mois en France, six mois en Suède et trois mois en Allemagne (sic).

Là encore, le gouvernement répond présent en annonçant un choc de simplification des procédures administratives dans le cadre de son plan Industrie Verte. Comment ? En simplifiant les procédures complexes : environnementales, urbanisme, archéologiques… Il envisage également des procédures exceptionnelles qui pourraient être adoptées pour les projets majeurs jugés d’intérêt national.

C’est une excellente nouvelle mais le levier majeur que cette loi doit traiter est de desserrer le carcan législatif qui s’imposent à nos fonctionnaires, ceux du terrain qui, au quotidien, font avancer ces projets. Notre avenir industriel est aussi entre leurs mains. Ils tombent véritablement amoureux de nos projets. Ils y travaillent intensément. Il leur manque simplement les moyens d’aller plus vite. La simplification des procédures administratives doit être pensée pour eux, avec eux, pour leur offrir flexibilité et vitesse d’exécution !

Vitesse route : la fin des retraits de points pour les petits excès de vitesse en 2024

Vitesse route : la fin des retraits de points pour les petits excès de vitesse en 2024

Nouvelle décision idiote du ministre de l’intérieur qui décide de ne plus retirer de point pour les dépassements de vitesse inférieure à 5 km/h mais qui maintient cependant l’infraction. Bref, une décision idiote qui succède à une autre qui l’était encore davantage. Notons que plus de 60 % des infractions relevées concernent des dépassements de l’ordre de 5 km/h !

Il y a quelque chose d’anachronique vis-à-vis de l’automobile dont la plupart des modèles peuvent maintenant rouler entre 160 et 250 km/h mais qui peuvent être sanctionnés pour un dépassement de moins de 5 km/h. En outre, une régulation de la vitesse certes nécessaire mais une moyenne sur chaque catégorie de routes quand il faudrait en fait s’adapter à chaque portion.

Ainsi il est particulièrement dangereux de rouler à 80 sur de petites routes dangereuses, même une vitesse de 60 km/h peut comporter des risques. Inversement, il était idiot de limiter à 80 sur des routes à caractère national ( y compris les départementisées pour des questions financières et de compétences)
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«Il ne s’agira pas de dépénaliser ces infractions qui demeureront sanctionnées par une amende», a indiqué le ministre de l’Intérieur dans un courrier.

Les petits excès de vitesse ne seront plus sanctionnés par un retrait de point à compter du 1er janvier 2024, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin dans un courrier à la sénatrice LR du Var Françoise Dumont, daté du 11 avril.

Il s’agit «d’introduire une indulgence administrative à l’égard de ces manquements relevant davantage du manque d’attention que de la volonté délibérée de s’affranchir de la règle», estime le ministre de l’Intérieur. Certaines associations de prévention routière avaient déploré fin mai 2022 une piste «regrettable» ou incitant les automobilistes «à rouler plus vite».

En 2020, sur les 12,5 millions de contraventions envoyées pour des excès de vitesse contrôlés par des radars, 58% concernaient des excès inférieurs à 5 km/h, selon une réponse du ministère de l’Intérieur en avril 2022 à une question écrite de Françoise Dumont. «On travaille sur cette mesure avec le ministère de l’Intérieur depuis des années, donc je ne peux que m’en féliciter», a réagi auprès de l’AFP Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes. «Cela va permettre de constater que cela n’aura aucun effet sur l’accidentalité», anticipe-t-il. «La deuxième étape, maintenant, c’est d’obtenir la non sanction financière, car il reste toujours l’amende à payer», a-t-il ajouté.

Aujourd’hui, un excès de vitesse inférieur à 20 km/h est sanctionné d’un point et d’une amende de 68 euros (sur les routes où la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h) ou 135 euros (sur les routes où la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h).

Sécurité routière : toujours les excès de vitesse

Sécurité routière : toujours les excès de vitesse

Indéniablement la vitesse ( avec l’alcool et la drogue,) constitue l’un des facteurs explicatifs dominants dans l’accidentologie routière.

Les accidents liés à la vitesse figurent toujours malheureusement en tête du palmarès. Il convient cependant de relativiser. 58 % concernent des « excès » de 1 à 5 km/h (sachant que dans 95 % des cas, ceux-ci sont inférieurs à 20 km/h. Autant dire que dans la majorité des cas sans un léger dépassement il est impossible de doubler.

L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a publié, le 12 décembre 2022, le bilan des infractions relevées par les forces de l’ordre en 2021. Après trois années de baisse, en raison de la crise des Gilets jaunes et de la pandémie, les infractions routières sont reparties à la hausse, pour atteindre les records de 2017. Pas moins de 39 millions de contraventions ont été dressées, rapporte Largus.

Sans surprise, ce sont les excès de vitesse qui arrivent en tête : 15,1 millions infractions pour ce motif ont été sanctionnées. Dans le détail, les 4.300 radars automatiques ont flashé 21,5 millions de véhicules, pour 14,33 millions avis de contravention dressés. Les policiers et les gendarmes ont pour leur part constaté 711.799 excès de vitesse, alors que les agents municipaux en ont relevé 76.821. Sur la deuxième marche du podium des infractions routières : les stationnements non payés. 11,05 millions de contraventions ont été dressées pour ce motif. Les stationnements gênants ou dangereux complètent le podium, avec 7 millions d’infractions relevées par les agents municipaux et nationaux.

Dans la suite des infractions routières les plus fréquemment constatées, on retrouve également celles aux règles administratives (1,62 million) tels l’oubli des papiers du véhicule, l’absence de contrôle technique, la non-conformité des plaques d’immatriculation… Les infractions aux règles de conduite ont pour leur part représenté 1,48 million des avis de contravention (téléphone au volant, défaut de clignotant, franchissement d’une ligne blanche…)

829.000 infractions aux règles de priorité ont également été relevées en 2021. Les délits ont quant à eux été en hausse de 15% (679.238). Parmi les infractions les plus graves sanctionnées : les délits de fuite, la conduite sans permis ou assurance, la conduite en état d’ivresse (à plus de 0,8 g/l), sous l’emprise de stupéfiants…

Par ailleurs, 306.500 infractions aux équipements ont été sanctionnées (ceintures non bouclées, absence de casque ou de gants pour les deux-roues…). Les défauts techniques (pneus lisses, vitres trop teintées…) ont constitué pas moins de 177.000 PV dressés. Au total, pas moins de 14.638.107 points ont été retirés en 2021 soit 28% de plus qu’en 2020.

A découvrir :
SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Fibre hautdébit : grande vitesse en zone dense mais retard chez les bouseux !

  • Fibre haut débit : grande vitesse en zone dense mais retard chez les bouseux !
  • Il se confirme qu’il y a bien deux  France. Une France de plus en plus concentrée autour des métropoles et des grandes villes qui allient développement économique, emploi  et croissance des services. Ce qui est encore démontré avec le développement de la fibre à haut débit. Inversement le programme est très en retard sur les objectifs dans les zones peu denses. Une situation connue par les pouvoirs publics et par l’Arcep le régulateur des télécoms qui semblent tous les deux s’en accommoder. Curieux car on aurait pu penser qu’une technologie justement qui a pour but de contracter l’espace aurait pu au contraire être mis d’abord au service des zones éloignées de tout. Bref une curieuse conception de l’aménagement du territoire.  Ici on parle d’application des nouvelles technologies type fibre ou 5G quand dans d’autres régions très lointaines on est encore peu ou pas desservi par Internet ou la téléphonie mobile.Normalement l’autorité de régulation devrait sanctionner les opérateurs par rapport à leur retard sur les objectifs d’équipement. Dans les faits, les sanctions se limitent à quelques sermons faits régulièrement

Automobile Paris: une vitesse moyenne de 13 km/h

Automobile Paris: une vitesse moyenne de 13 km/h

Le spécialiste de la géolocalisation TomTom a calculé la vitesse moyenne à Paris depuis la mise en place de la nouvelle réglementation des 30 km/h.

Sur quatre semaines, TomTom a relevé une vitesse moyenne dans Paris intra-muros, hors boulevard du périphérique, de 13,1 km/h du lundi au vendredi, entre 8 heures et 20 heures. Si le week-end, la vitesse moyenne grimpe à 14,7 km/h pour les mêmes horaires, c’est la nuit, entre 23 heures et 5 heures du matin qu’il est possible pour un automobiliste francilien d’atteindre les 20,1 km/h en moyenne.

Pause

Présidentielle 2022 : les « Républicains » à la vitesse de la tortue

Présidentielle 2022 : les « Républicains » à la vitesse de la tortue

 

Les républicains ont donc finalement choisi ce qui était prévisible à savoir le choix du candidat dans le cadre d’un congrès et non d’une primaire ouverte. On se souvient des dégâts produits par la dernière consultation ouverte des républicains. Samedi, 58 % des adhérents LR à jour de cotisation (soit 23 095 votants sur 79 181 inscrits) ont choisi l’option d’un congrès à deux tours pour choisir le candidat de la droite à la présidentielle. Seuls les militants LR pourront donc participer à ce vote le 4 décembre. 

Plusieurs candidats à la candidature devraient se manifester mais pour l’instant c’est Xavier Bertrand qui va se soumettre à cette formalité qui fait figure de favori face à Michel Barnier, Valérie Pécresse, Éric Ciotti et Philippe Juvin . On notera toutefois une particularité dans ce congrès à savoir que les deux principaux candidats à savoir Xavier Bertrand et Valérie Pécresse sont aujourd’hui en dehors du parti. La vérité sans doute c’est que beaucoup de candidats ont un peu honte d’afficher le parti qui les désigne et pour élargir leur lectorat se présente Intuitu personæ. Il est même assez probable que sur les documents de propagande le candidat cachera autant qu’il le peut son organisation d’origine. Unmute

Circulation: Hyper lenteur ou hyper vitesse

Circulation: Hyper lenteur ou hyper vitesse

Le spécialiste de la mobilité Jean Coldefy éclaire les enjeux du débat entre les tenants de l’hypervitesse et ceux de la lenteur pour la gestion de la circulation dans les grandes agglomérations.(Le Monde extrait)

 

Tribune.

Le débat fait rage entre les partisans de la limitation à 30 km/h en ville et ceux qui veulent conserver une vitesse à la voiture. Pour les premiers, il s’agit d’une condition nécessaire à la lutte contre la voiture, source de pollution, de bruit et d’émissions de gaz à effet de serre ; pour les autres, il s’agit de conserver l’accès à la ville. La ville est le lieu des opportunités et permet de densifier les échanges sur un territoire restreint avec une offre importante de culture, de biens et services, d’emplois.

Cet effet d’agglomération a cependant un inconvénient : la congestion. La vitesse a historiquement permis de dédensifier la ville avec des avantages notables : une meilleure répartition des emplois (Paris a ainsi perdu en cinquante ans deux cent mille emplois qui se sont relocalisés en périphéries), des conditions de logement améliorées avec des logements plus grands et moins chers, un accès facilité à la ville.

Si la ressource rare pour les habitants des pays riches que nous sommes est le temps, pour une ville, c’est l’espace public

Alors qu’en 1900 nous parcourions 4 km/j, nous en sommes aujourd’hui à 40 km/j avec toujours une heure de déplacement quotidien soit une multiplication par dix de la vitesse de déplacement. Cette révolution est le résultat d’une multiplication par dix du produit intérieur brut (PIB) par habitant et des progrès techniques, les modes lents ayant été supplantés par des modes rapides, l’augmentation générale des revenus nous ayant permis d’augmenter nos programmes d’activités à travers une démocratisation de la vitesse.

Aujourd’hui, dans une époque d’abondance, la ressource rare, c’est le temps et c’est ce qui explique cette appétence pour la vitesse. La vitesse a permis l’étalement urbain, honni par les partisans de la ville du quart d’heure : ce débat sur la configuration de la ville est le même que celui sur la vitesse. La ville a ainsi toujours été le lieu de la recherche d’un équilibre entre les inconvénients de la vitesse et ceux de la densité.

Cependant depuis vingt ans, les distances parcourues par habitant chaque jour n’augmentent plus : la vitesse a atteint un plafond. Ce n’est donc pas un hasard si un projet comme Hyperloop – un transport à 1 000 km/h dans un tube sous vide – apparaît dans ce contexte : il s’agit pour ses promoteurs de franchir un nouveau seuil et d’améliorer la mobilité en diminuant les temps de parcours. Pourtant Hyperloop, sans parler du coût exorbitant de cette solution, est voué à l’échec parce qu’il néglige le besoin essentiel d’une ville : le débit, c’est-à-dire le nombre de personnes transportées par heure.

Présidentielle : Hidalgo propose une baisse de la vitesse sur les autoroutes

Présidentielle : Hidalgo propose une baisse de la vitesse sur les autoroutes

 

Après sa proposition de doublement des salaires des enseignants qui a été largement critiquée., Anne Hidalgo, la maire  de Paris sort du chapeau une proposition de réduction de la vitesse sur autoroute  à 110 km/h au lieu de 130.

 

On se souvient que Anne Hidalgo a déjà imposé une vitesse de 30 km/h à Paris. Visiblement la vitesse automobile maximale semble un dada de la candidate aux présidentielles. Certes il y a une corrélation indiscutable entre vitesse et accident. Ceci étant,  il faut prendre en compte la réalité des risques selon les champs géographiques des infrastructures.

 

De ce point de vue, les autoroutes sont beaucoup plus sur que n’importe quel autre infrastructure en matière de sécurité. Pas étonnant les voitures y circulent pratiquement en site propre ( elles sont interdites aux autres usagers autres que les véhicules routiers.)

 

De toute évidence, Anne Hidalgo qui plafonne dans les sondages autour de 7à 8 % seulement cherche à se distinguer avec des propositions aussi fantaisistes que surréalistes.

Évidemment sa proposition ne s’appuie sur aucune analyse sérieuse de la sécurité routière. Une analyse un peu pertinente des risques montrerait que des mesures de limitation générale ne sont pas forcément adaptées. La vitesse devrait en effet être déterminée sur chaque tronçon en fonction des risques potentiels. Ceci vaut pour l’ensemble du réseau routier . Le pire c’est qu’en même temps Anne Hidalgo affirme: Le “jupiterisme” nous a conduits à dire il faut régler chaque détail de la vie des Français depuis très haut. Je pense que ce sont des décisions qui doivent se prendre en concertation et en discussion avec le gouvernement, avec les autorités nationales mais que ce sont aussi des discussions qui doivent se faire localement».

 

Tout en ajoutant : «Je suis favorable, d’une façon générale, à ce qu’on baisse la vitesse puisque vitesse égale accidents». Elle s’est prononcée pour une limitation à 110 km/h sur les autoroutes sans autre explication indiquant seulement que vitesse et accident était lié, ce qui est exact mais un peu court comme argumentaire.

 

Concernant les 110 km/h, plus de 70 % des Français seraient opposés à une telle mesure, selon un sondage publié en juin 2020 par Odoxa pour Le Figaro et France Info.

Covid Delta : pourquoi une telle vitesse de contamination

Covid  Delta : pourquoi une telle vitesse de contamination

 

Jean-Michel Pawlotsky,  professeur au CHU Henri-Mondor (AP-HP), explique que la vitesse de contaminations du variant Delta est liée à son origine indienne. En effet d’après lui, les variants se développent toujours dans les pays peuplés à forte contamination. (Interview dans le JDD, extrait)

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Comment le virus Delta est-il arrivé en Europe?
Delta est entré au Royaume-Uni par l’intermédiaire de voyageurs venus d’Inde –quelques cas ont été rapportés en France à la même période. Dans un premier temps, il s’est transmis au sein de la communauté indienne, qui connaît des conditions de vie plus propices à une transmission rapide que la moyenne de la population britannique : promiscuité, logements exigus, difficultés économiques. Et puis le virus s’est diffusé à tout le Royaume-Uni, avant d’arriver chez nous.

Pourquoi domine-t-il désormais en France et en Europe?
Deux facteurs principaux expliquent cela. D’abord, ses propriétés intrinsèques : il est 60% plus transmissible que le variant alpha, lui-même 50% plus contagieux que la souche originelle. Il a gagné la course parce qu’il fait mieux que les autres : tous les variants à succès ont des avantages compétitifs. Deuxièmement, il a trouvé un terreau épidémiologique favorable chez nous au début de l’été, à un moment où ses concurrents, et notamment le variant Alpha, refluaient. Il est toujours plus facile pour un virus de pénétrer une population lorsque la vague précédente se termine.

Ses mutations expliquent-elles son avantage compétitif?
Le variant Delta a au moins 13 mutations par rapport à la souche de Wuhan, mais parfois il peut en porter 15 ou 17. Parmi les mutations localisées sur la protéine spike, la clé qui permet au virus Sars-CoV-2 de pénétrer dans les cellules, deux semblent avoir un impact particulier. La première, la L452R, était déjà présente sur le variant Henri-Mondor, que nous avons identifié au CHU de Créteil. La deuxième, dite P681R, semble augmenter la capacité du virus à infecter les cellules. C’est probablement l’association de ces deux mutations qui lui donne un avantage compétitif. Lorsqu’une plus grande quantité de virus est produite, il y a plus de particules infectées dans les postillons ou l’air alentour et l’entourage des sujets infectés a plus de risques d’être contaminé. Pour le variant Delta, on évalue le taux de reproduction R0, c’est à-dire le nombre de personnes infectées par un cas positif en l’absence de toute mesure barrière ou de distanciation sociale, à 6 environ, ce qui est équivalent à celui de la varicelle. Au début de l’épidémie en 2020, on l’estimait pour le variant originel à environ 2,5.

Quelle est la place de Delta par rapport aux autres souches?
Delta est désormais majoritaire à 80 %-90 %. Il est probable que la situation reste à peu près inchangée durant les prochaines semaines. Dans ce contexte, l’intérêt n’est pas de savoir s’il va représenter bientôt 95% des prélèvements analysés mais d’observer une éventuelle inflexion, comme l’émergence d’une souche nouvelle ou la progression d’un autre variant connu car ça pourrait influer sur l’évolution de la situation épidémique. En revanche, savoir qu’un individu est infecté par Delta ou un autre n’a aucun intérêt en matière de soins. Le malade sera traité exactement de la même manière quel que soit le variant à l’origine de sa maladie.

Le recul actuel du respect des gestes barrière vous inquiète-t il, vu la contagiosité accrue de Delta?
En pleine poussée épidémique de ce variant très contagieux, le port du masque et les gestes barrière restent des éléments essentiels de la prévention de la transmission, en plus de la vaccination qui, à ce jour, n’a touché qu’un peu plus de la moitié de la population française. Les personnes vaccinées sont bien protégées contre les formes sévères de la maladie, mais certaines d’entre elles peuvent être infectées, présenter une forme bénigne de la maladie et transmettre l’infection pendant une courte durée.

Faut-il s’inquiéter du fait que les vaccins soient un bouclier imparfait contre la transmission de Delta, comme viennent de l’assurer les autorités américaines?
Une personne vaccinée qui attrape le virus fera en général une forme très peu symptomatique et très courte, avec beaucoup moins de chances de transmettre la maladie qu’une personne malade non vaccinée. Le nombre de personnes vaccinées susceptibles de développer une forme sévère de la maladie est très réduit, car les vaccins sont efficaces à 90-95 %. Il s’agit essentiellement de personnes très âgées ou dont le système immunitaire est déficient. C’est pour elles qu’on réfléchit à une troisième dose de rappel. Certes, nous ne disposons pas encore de toutes les données démontrant qu’un rappel est indispensable, mais le principe de précaution suggère qu’il faudra le faire à la rentrée pour booster leur réponse immunitaire.

Delta est-il plus dangereux que les souches précédentes?
Il n’existe aujourd’hui aucun argument permettant de penser que le Covid-19 est plus ou moins sévère avec tel ou tel variant, y compris Delta. Les résultats des études peuvent être biaisés par les caractéristiques épidémiologiques des différentes poussées, qui ne touchent pas toujours les mêmes publics et ont des temporalités différentes. L’extension de la vaccination va également considérablement modifier la présentation de la maladie.

Jean-François Delfraissy avait parlé d’une « épidémie dans l’épidémie » au sujet du variant Alpha. Pourrait-on dire la même chose du Delta?
Non, il ne s’agissait pas pour le variant Alpha – et il ne s’agit pas pour le Delta – d’une nouvelle épidémie, mais de l’évolution naturelle de l’épidémie d’origine. L’expression nourrit à tort un certain catastrophisme. Le rebond actuel dû au variant Delta s’inscrit dans la série des vagues successives du phénomène pandémique. Tout n’est pas noir : nous sommes en train de passer d’une première phase pandémique, au cours de laquelle le virus s’est répandu très rapidement à la surface de la Terre, à une phase endémique, qui sera vraisemblablement caractérisée par des poussées régulières. Les régions les plus vaccinées seront moins touchées que les autres. Nous allons vivre avec ce virus comme nous vivons depuis des siècles avec les autres virus respiratoires.

Nous, profanes en biologie, nous nous ferions peur pour rien en nous focalisant sur les variants?
Tous les virus respiratoires mutent, mais on ne les avait jamais regardés d’aussi près ! Les outils pour le faire n’existaient pas. Aujourd’hui, grâce à la crise sanitaire, le radar du séquençage génétique pour suivre l’évolution des épidémies s’est étoffé. Les techniques, elles, avaient heureusement fait un bond spectaculaire ces dernières années. Les mutations, on s’y intéressait seulement pour des maladies chroniques comme le VIH ou l’hépatite C car elles rendent les virus résistants aux traitements antiviraux, mais pas pour des infections aiguës de ce genre. Peut-être que ce travail sur le Covid-19 permettra de changer notre regard sur d’autres infections virales respiratoires. Par exemple, chaque année, entre 5. 000 et 15 .000 personnes meurent dans une certaine indifférence des complications de la grippe.

Un variant encore plus contagieux pourrait-il émerger?
Oui, bien sûr. L’évolution naturelle des virus se fait vers une plus grande efficacité de propagation, en particulier quand l’immunité collective se renforce. Le virus lutte pour sa survie et pour continuer à se transmettre le plus efficacement possible. En général, cette meilleure efficacité de propagation s’accompagne d’une atténuation progressive au fil des années des symptômes de la maladie. C’est ce qui s’est sans doute passé pour d’autres infections respiratoires présentes depuis des siècles et aujourd’hui à l’origine de maladies bénignes chez l’homme.

Variant Delta : pourquoi une telle vitesse des contaminations

Variant Delta : pourquoi une telle vitesse des  contaminations

 

Jean-Michel Pawlotsky,  professeur au CHU Henri-Mondor (AP-HP), explique que la vitesse de contaminations du variant Delta est liée à son origine indienne. En effet d’après lui, les variants se développent toujours dans les pays peuplés à forte contamination. (Interview dans le JDD, extrait)

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Comment le virus Delta est-il arrivé en Europe?
Delta est entré au Royaume-Uni par l’intermédiaire de voyageurs venus d’Inde –quelques cas ont été rapportés en France à la même période. Dans un premier temps, il s’est transmis au sein de la communauté indienne, qui connaît des conditions de vie plus propices à une transmission rapide que la moyenne de la population britannique : promiscuité, logements exigus, difficultés économiques. Et puis le virus s’est diffusé à tout le Royaume-Uni, avant d’arriver chez nous.

Pourquoi domine-t-il désormais en France et en Europe?
Deux facteurs principaux expliquent cela. D’abord, ses propriétés intrinsèques : il est 60% plus transmissible que le variant alpha, lui-même 50% plus contagieux que la souche originelle. Il a gagné la course parce qu’il fait mieux que les autres : tous les variants à succès ont des avantages compétitifs. Deuxièmement, il a trouvé un terreau épidémiologique favorable chez nous au début de l’été, à un moment où ses concurrents, et notamment le variant Alpha, refluaient. Il est toujours plus facile pour un virus de pénétrer une population lorsque la vague précédente se termine.

Ses mutations expliquent-elles son avantage compétitif?
Le variant Delta a au moins 13 mutations par rapport à la souche de Wuhan, mais parfois il peut en porter 15 ou 17. Parmi les mutations localisées sur la protéine spike, la clé qui permet au virus Sars-CoV-2 de pénétrer dans les cellules, deux semblent avoir un impact particulier. La première, la L452R, était déjà présente sur le variant Henri-Mondor, que nous avons identifié au CHU de Créteil. La deuxième, dite P681R, semble augmenter la capacité du virus à infecter les cellules. C’est probablement l’association de ces deux mutations qui lui donne un avantage compétitif. Lorsqu’une plus grande quantité de virus est produite, il y a plus de particules infectées dans les postillons ou l’air alentour et l’entourage des sujets infectés a plus de risques d’être contaminé. Pour le variant Delta, on évalue le taux de reproduction R0, c’est à-dire le nombre de personnes infectées par un cas positif en l’absence de toute mesure barrière ou de distanciation sociale, à 6 environ, ce qui est équivalent à celui de la varicelle. Au début de l’épidémie en 2020, on l’estimait pour le variant originel à environ 2,5.

Quelle est la place de Delta par rapport aux autres souches?
Delta est désormais majoritaire à 80 %-90 %. Il est probable que la situation reste à peu près inchangée durant les prochaines semaines. Dans ce contexte, l’intérêt n’est pas de savoir s’il va représenter bientôt 95% des prélèvements analysés mais d’observer une éventuelle inflexion, comme l’émergence d’une souche nouvelle ou la progression d’un autre variant connu car ça pourrait influer sur l’évolution de la situation épidémique. En revanche, savoir qu’un individu est infecté par Delta ou un autre n’a aucun intérêt en matière de soins. Le malade sera traité exactement de la même manière quel que soit le variant à l’origine de sa maladie.

Le recul actuel du respect des gestes barrière vous inquiète-t il, vu la contagiosité accrue de Delta?
En pleine poussée épidémique de ce variant très contagieux, le port du masque et les gestes barrière restent des éléments essentiels de la prévention de la transmission, en plus de la vaccination qui, à ce jour, n’a touché qu’un peu plus de la moitié de la population française. Les personnes vaccinées sont bien protégées contre les formes sévères de la maladie, mais certaines d’entre elles peuvent être infectées, présenter une forme bénigne de la maladie et transmettre l’infection pendant une courte durée.

Faut-il s’inquiéter du fait que les vaccins soient un bouclier imparfait contre la transmission de Delta, comme viennent de l’assurer les autorités américaines?
Une personne vaccinée qui attrape le virus fera en général une forme très peu symptomatique et très courte, avec beaucoup moins de chances de transmettre la maladie qu’une personne malade non vaccinée. Le nombre de personnes vaccinées susceptibles de développer une forme sévère de la maladie est très réduit, car les vaccins sont efficaces à 90-95 %. Il s’agit essentiellement de personnes très âgées ou dont le système immunitaire est déficient. C’est pour elles qu’on réfléchit à une troisième dose de rappel. Certes, nous ne disposons pas encore de toutes les données démontrant qu’un rappel est indispensable, mais le principe de précaution suggère qu’il faudra le faire à la rentrée pour booster leur réponse immunitaire.

Delta est-il plus dangereux que les souches précédentes?
Il n’existe aujourd’hui aucun argument permettant de penser que le Covid-19 est plus ou moins sévère avec tel ou tel variant, y compris Delta. Les résultats des études peuvent être biaisés par les caractéristiques épidémiologiques des différentes poussées, qui ne touchent pas toujours les mêmes publics et ont des temporalités différentes. L’extension de la vaccination va également considérablement modifier la présentation de la maladie.

Jean-François Delfraissy avait parlé d’une « épidémie dans l’épidémie » au sujet du variant Alpha. Pourrait-on dire la même chose du Delta?
Non, il ne s’agissait pas pour le variant Alpha – et il ne s’agit pas pour le Delta – d’une nouvelle épidémie, mais de l’évolution naturelle de l’épidémie d’origine. L’expression nourrit à tort un certain catastrophisme. Le rebond actuel dû au variant Delta s’inscrit dans la série des vagues successives du phénomène pandémique. Tout n’est pas noir : nous sommes en train de passer d’une première phase pandémique, au cours de laquelle le virus s’est répandu très rapidement à la surface de la Terre, à une phase endémique, qui sera vraisemblablement caractérisée par des poussées régulières. Les régions les plus vaccinées seront moins touchées que les autres. Nous allons vivre avec ce virus comme nous vivons depuis des siècles avec les autres virus respiratoires.

Nous, profanes en biologie, nous nous ferions peur pour rien en nous focalisant sur les variants?
Tous les virus respiratoires mutent, mais on ne les avait jamais regardés d’aussi près ! Les outils pour le faire n’existaient pas. Aujourd’hui, grâce à la crise sanitaire, le radar du séquençage génétique pour suivre l’évolution des épidémies s’est étoffé. Les techniques, elles, avaient heureusement fait un bond spectaculaire ces dernières années. Les mutations, on s’y intéressait seulement pour des maladies chroniques comme le VIH ou l’hépatite C car elles rendent les virus résistants aux traitements antiviraux, mais pas pour des infections aiguës de ce genre. Peut-être que ce travail sur le Covid-19 permettra de changer notre regard sur d’autres infections virales respiratoires. Par exemple, chaque année, entre 5. 000 et 15 .000 personnes meurent dans une certaine indifférence des complications de la grippe.

Un variant encore plus contagieux pourrait-il émerger?
Oui, bien sûr. L’évolution naturelle des virus se fait vers une plus grande efficacité de propagation, en particulier quand l’immunité collective se renforce. Le virus lutte pour sa survie et pour continuer à se transmettre le plus efficacement possible. En général, cette meilleure efficacité de propagation s’accompagne d’une atténuation progressive au fil des années des symptômes de la maladie. C’est ce qui s’est sans doute passé pour d’autres infections respiratoires présentes depuis des siècles et aujourd’hui à l’origine de maladies bénignes chez l’homme.

Vitesse limitée à 30 km/h à Paris

Vitesse limitée à 30 km/h à Paris

 

la capitale compte déjà 60% de zones limitées à 30 km/h va encore étendre cette limitation à une grande partie du réseau à partir de fin août.

La mesure entrera en vigueur le 30 août, le temps pour la mairie de déployer les panneaux aux portes de la capitale pendant l’été, synonyme de tolérance. La période a été choisie à dessein, «l’acculturation» étant «plus facile pendant l’été» quand une partie des Parisiens sont en vacances et le trafic moins dense.

Selon une consultation menée fin 2020 par la Ville, «59% des Parisiens sont favorables à la réduction de la vitesse à 30km/h dans les rues de la capitale à la condition que certains axes restent à 50 km/h».

Cette mesure vise aussi à aller vers une «ville moins bruyante», souligne David Belliard, l’adjoint à la circulation. «On baisse les nuisances sonores, on fluidifie le trafic en diminuant les effets d’accélération et de décélération», a encore dit l’adjoint, selon lequel une réduction de 20 km/h de la vitesse permet de diviser par deux le bruit (-3 décibels) dans les rues de Paris. La diminution de la vitesse permettra aussi de diminuer la largeur des chaussées, et donc «d’améliorer la qualité de vie sur l’espace public», estime la Ville.

Le timbre supérieur à 1 euro et de moins en moins de vitesse

Le timbre supérieur à 1 euro et de moins en moins de vitesse

Augmentation de  10 à 11 % au 1er janvier mais les délais d’acheminement n’ont jamais été aussi longs. Une lettre expédiée d’une localité à une autre distante de moins de 10 km peut mettre trois à quatre jours. Une vitesse inversement proportionnelle au prix de la prestation

Le prix du timbre vert – pour un pli distribué en 48 heures en France métropolitaine – pour les particuliers passera de 97 centimes à 1,08 euro (+11,3%) tandis que celui du timbre rouge – pour une lettre prioritaire théoriquement distribuée le lendemain -grimpera de 1,16 à 1,28 euro (+10,3%).

La Poste parle d’ »avantage tarifaire » pour évoquer l’écart de prix entre les timbres vert et rouge, qui va passer de 19 à 20 centimes. Et ceux qui les achèteront en ligne auront droit à une ristourne de 3%.

Quant à l’ »Ecopli » – formule la moins chère pour un envoi en quatre jours en moyenne, avec un timbre gris -, il va augmenter de 95 centimes à 1,06 euro (+11,6%).

L’autocollant de « suivi » qui permet de disposer d’informations sur l’acheminement et la distribution des envois, prioritaires ou pas, passera de 45 à 48 centimes.

Les tarifs des colis postaux classiques envoyés en France (Colissimo) augmenteront parallèlement de 1,6% au 1er janvier, mais le paquet de moins de 250 grammes restera au même prix.

Pour les entreprises, les tarifs du courrier industriel de gestion augmenteront de 3,9% et ceux du marketing direct de 0,7%, a précisé La Poste.

Sondage vitesse limite: 110 km/h: 75% contre

Sondage vitesse limite: 110 km/h: 75% contre

Selon une étude menée auprès d’un millier de Français les 24 et 25 juin par Odoxa pour Le Figaro et France Info la limitation de vitesse à 110 km/h sur autoroute proposée par la Convention citoyenne pour le climat est massivement rejetée (74%) par les Français. Le rejet est le même, si ce n’est pire, que celui enregistré il y a deux ans lors de l’annonce du passage à 80 km/h sur les routes nationales, prélude au mouvement des Gilets jaunes.

Inflammable donc pour l’exécutif, cette proposition a été défendue ces derniers jours par plusieurs ministres, dont Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire, qui s’y est par exemple dite favorable «à titre personnel» sur BFMTV, ou encore l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot. Pourtant, même les sympathisants d’EELV ne sont que 47% à y être favorables. Le but principal de cette mesure – faire baisser la pollution émise par les voitures – n’est pas non plus jugé crédible : 55% des Français pensent qu’abaisser la vitesse de 20 km/h ne permettra pas de l’atteindre.

Sur le reste, les 150 citoyens tirés au sort pour composer la Convention peuvent se réjouir : les Français sont largement en faveur de leurs propositions. Rénovation énergétique obligatoire des bâtiments, révision de la Constitution pour y intégrer la préservation de l’environnement, et même la création d’un crime «d’écocide» remportent leur adhésion. Il faut préciser tout de même qu’environ 4 Français sur 10 n’ont pas entendu parler de la Convention. Les autres pensent globalement que si ces propositions étaient mises en place, elles seraient efficaces et réalistes.

Seul hic : les Français interrogés sont très sceptiques quant à l’avenir de ces propositions. Près de 73% d’entre eux pensent que seule une petite partie des propositions sera appliquée par Emmanuel Macron et le gouvernement. En conséquence, ils sont très majoritaires (81%) à vouloir que les principales mesures proposées par la Convention soient soumises à un référendum.

 

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