Archive pour le Tag 'vite'

Immigration : du bricolage vite fait ce lundi

Immigration : du bricolage vite fait ce lundi

Il est probable qu’on va enregistrer ce lundi un accord entre le gouvernement et les républicains sur un texte très bricolé qui aura encore perdu une grande partie de son objectif en renforçant les contradictions. L’opinion publique pousse pour un accord mais reste à savoir si elle sera aussi enthousiaste vis-à-vis d’un contenu très édulcoré.

La Situation est délicate pour Macron après la claque politique reçue suite au rejet de la proposition de loi du gouvernement par l’Assemblée nationale. D’une certaine manière, il s’agit de mettre en contradiction les républicains du Sénat avec les républicains de l’Assemblée nationale. Le chef de l’État et le gouvernement ont donc choisi de prendre le texte adopté par le Sénat comme base de départ puisqu’il avait évidemment le soutien des sénateurs républicains. Dans le cadre d’une commission mixte paritaire qui réunit sénateurs et députés, on va donc partir du texte en position délicate si les députés décident de voter contre le texte de leurs collègues du Sénat.

La manœuvre est délicate mais peut réussir. En effet l’opposition des républicains à l’Assemblée nationale s’explique surtout pour des motifs politiciens. Sur le fond, il n’y a guère de divergences avec le gouvernement. Mais les républicains veulent trouver une occasion d’importance comme celle du débat sur l’immigration pour bien montrer leurs différences avec la majorité de Macron et préserver ainsi leurs chances pour les prochaines élections à commencer par les européennes. Tout cela relève d’un calcul politique subtil que l’opinion n’est pas forcément en mesure d’apprécier.

Pour emporter l’adhésion maintenant de tous les républicains, le gouvernement sera bien contraint de durcir encore son texte d’autant que cela est souhaité par l’opinion.

Le président de la république voudrait que l’affaire soit bouclée pour la fin de l’année mais les délais paraissent assez difficiles à tenir est la question risquent d’enjamber les fêtes de fin d’année.

Politique et Immigration : du bricolage vite fait

Politique et Immigration : du bricolage vite fait

Situation délicate de Macron après la claque politique reçue suite au rejet de la proposition de loi du gouvernement par l’Assemblée nationale. D’une certaine manière il s’agit de mettre en contradiction les républicains du Sénat avec les républicains de l’Assemblée nationale. Le chef de l’État et le gouvernement ont donc choisi de prendre le texte adopté par le Sénat comme base de départ puisqu’il avait évidemment le soutien des sénateurs républicains. Dans le cadre d’une commission mixte paritaire qui réunit sénateurs et députés, on va donc partir du texte en position délicate si les députés décident de voter contre le texte de leurs collègues du Sénat.

La manœuvre est délicate mais peu réussir. En effet l’opposition des républicains à l’Assemblée nationale s’explique surtout pour des motifs politiciens. Sur le fond, il n’y a guère de divergences avec le gouvernement. Mais les républicains veulent trouver une occasion d’importance comme celle du débat sur l’immigration pour bien montrait leurs différences avec la majorité de Macon et préserver ainsi leurs chances pour les prochaines élections à commencer par les européennes. Tout cela relève d’un calcul politique subtil que le pignon n’est pas forcément en mesure d’apprécier. Cependant emporter l’adhésion maintenant de tout les républicains, le gouvernement sera bien contraint de durcir encore son texte d’autant que cela est souhaité par l’opinion.

Le président de la république voudrait que l’affaire soit bouclée pour la fin de l’année mais les délais paraissent assez difficiles à tenir est la question risquent d’enjamber les fêtes de fin d’année.

L’endettement qui progresse plus vite que la richesse annonce le krach

L’endettement qui progresse plus vite que la richesse annonce le krach

Alors que, le 8 décembre, les vingt-sept Etats membres de l’Union européenne ont été sur le point de s’entendre sur la réforme du pacte de stabilité et de croissance, l’économiste Nicolas Dufresne revient, dans une tribune au « Monde », sur la lancinante question de la dette que les Etats n’arrivent pas à réduire.

Après la parenthèse du « quoi qu’il en coûte », la dette redevient un sujet de préoccupation. Alors que la dette globale, publique et privée, représentait 226 000 milliards de dollars (environ 209 500 milliards d’euros) fin 2020, elle correspond désormais à plus de 310 000 milliards, soit plus de 350 % du produit intérieur brut (PIB), un niveau inédit.

Il y a plusieurs raisons sérieuses de s’en inquiéter. D’abord, avec l’envolée des taux d’intérêt décidés par les banques centrales, les charges financières augmentent pour tous les acteurs, conduisant certains à l’étranglement. Pour les entreprises, le taux de défaillance remonte en flèche, sous l’effet de la raréfaction du crédit et de la hausse des taux d’intérêt.

Enfin il y a les ménages qui régulent la perte de pouvoir d’achat en réduisant le volume de leur consommation avec des conséquences négatives évidemment sur la croissance mais aussi sur les recettes fiscales

Du point de vue des ménages, le rapport entre leur passif et leur revenu disponible, qui était de 55 % en 2003, a progressé jusqu’à 102 % en 2021 (en Grande-Bretagne, ce ratio atteint même 129 %).

Les Etats ne sont pas épargnés : pour la France, la charge de la dette, qui était de moins de 30 milliards d’euros en 2021, représente 55 milliards d’euros en 2023, et pourrait atteindre ou dépasser 80, voire 100 milliards d’euros, au cours des prochaines années.

L’Etat consacrerait ainsi près du quart de son budget annuel au seul remboursement des intérêts de la dette. La situation est pire pour les pays en développement : selon un rapport des Nations unies, 60 % des pays les plus pauvres sont sur le point ou ont déjà basculé dans une crise de la dette. Ces mêmes pays ont épuisé leur marge de manœuvre budgétaire pour continuer à financer leur dette, ce qui se traduit par une compression des dépenses pour la protection sociale et les autres dépenses, provoquant le basculement dans la pauvreté de plus de 165 millions de personnes au cours des trois dernières années.

Seconde raison d’inquiétude, la vitesse de progression de la dette dépasse largement celle de la production de richesse. Cette tendance n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée au cours des dernières années. Il faut de plus en plus de dette pour soutenir le même niveau de croissance.

Cette dette globale qui progresse plus vite que la richesse

Cette dette globale qui progresse plus vite que la richesse

Alors que, le 8 décembre, les vingt-sept Etats membres de l’Union européenne ont été sur le point de s’entendre sur la réforme du pacte de stabilité et de croissance, l’économiste Nicolas Dufresne revient, dans une tribune au « Monde », sur la lancinante question de la dette que les Etats n’arrivent pas à réduire.

Après la parenthèse du « quoi qu’il en coûte », la dette redevient un sujet de préoccupation. Alors que la dette globale, publique et privée, représentait 226 000 milliards de dollars (environ 209 500 milliards d’euros) fin 2020, elle correspond désormais à plus de 310 000 milliards, soit plus de 350 % du produit intérieur brut (PIB), un niveau inédit.

Il y a plusieurs raisons sérieuses de s’en inquiéter. D’abord, avec l’envolée des taux d’intérêt décidés par les banques centrales, les charges financières augmentent pour tous les acteurs, conduisant certains à l’étranglement. Pour les entreprises, le taux de défaillance remonte en flèche, sous l’effet de la raréfaction du crédit et de la hausse des taux d’intérêt.

Du point de vue des ménages, le rapport entre leur passif et leur revenu disponible, qui était de 55 % en 2003, a progressé jusqu’à 102 % en 2021 (en Grande-Bretagne, ce ratio atteint même 129 %).

Les Etats ne sont pas épargnés : pour la France, la charge de la dette, qui était de moins de 30 milliards d’euros en 2021, représente 55 milliards d’euros en 2023, et pourrait atteindre ou dépasser 80, voire 100 milliards d’euros, au cours des prochaines années.

L’Etat consacrerait ainsi près du quart de son budget annuel au seul remboursement des intérêts de la dette. La situation est pire pour les pays en développement : selon un rapport des Nations unies, 60 % des pays les plus pauvres sont sur le point ou ont déjà basculé dans une crise de la dette. Ces mêmes pays ont épuisé leur marge de manœuvre budgétaire pour continuer à financer leur dette, ce qui se traduit par une compression des dépenses pour la protection sociale et les autres dépenses, provoquant le basculement dans la pauvreté de plus de 165 millions de personnes au cours des trois dernières années.

Seconde raison d’inquiétude, la vitesse de progression de la dette dépasse largement celle de la production de richesse. Cette tendance n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée au cours des dernières années. Il faut de plus en plus de dette pour soutenir le même niveau de croissance.

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Immigration : du bricolage vite fait pour réparer la claque politique reçue par Macron

Immigration : du bricolage vite fait pour réparer la claque politique reçue par Macron

De Macon et délicate après la claque politique reçue suite au rejet de la proposition de loi du gouvernement par l’Assemblée nationale. D’une certaine manière il s’agit de mettre en contradiction les républicains du Sénat avec les républicains de l’Assemblée nationale. Le chef de l’État et le gouvernement ont donc choisi de prendre le texte adopté par le Sénat comme base de départ puisqu’il avait évidemment le soutien des sénateurs républicains. Dans le cadre d’une commission mixte paritaire qui réunit sénateurs et députés, on va donc partir du texte en position délicate si les députés décident de voter contre le texte de leurs collègues du Sénat.

La manœuvre est délicate mais peu réussir. En effet l’opposition des républicains à l’Assemblée nationale s’explique surtout pour des motifs politiciens. Sur le fond, il n’y a guère de divergences avec le gouvernement. Mais les républicains veulent trouver une occasion d’importance comme celle du débat sur l’immigration pour bien montrait leurs différences avec la majorité de Macon et préserver ainsi leurs chances pour les prochaines élections à commencer par les européennes. Tout cela relève d’un calcul politique subtil que le pignon n’est pas forcément en mesure d’apprécier. Cependant emporter l’adhésion maintenant de tout les républicains, le gouvernement sera bien contraint de durcir encore son texte d’autant que cela est souhaité par l’opinion.

Le président de la république voudrait que l’affaire soit bouclée pour la fin de l’année mais les délais paraissent assez difficiles à tenir est la question risquent d’enjamber les fêtes de fin d’année.

Social- les salaires progresseraient plus vite que les prix !

Les salaires progresseraient plus vite que les prix !

Il y a quelque chose de surréaliste avec les prévisions du ministère de l’économie qui estime que les salaires progresseraient plus vite que les prix. Évidemment avec une évaluation sous-estimée des prix il est possible de prouver ce qu’on veut. Le constat de Bercy est d’ailleurs en contradiction non seulement avec la réalité mais aussi avec les autres organismes officiels.

Il y a d’abord une objection générale à savoir le caractère de plus en plus obsolescent de l’évaluation des prix. Une évaluation qui se fonde surtout sur des indices de l’INSEE qui ne tiennent pas compte de la transformation de structures des ménages. Pour parler simplement, la nature et le volume des produits et services achetés se modifient du fait de la baisse du pouvoir d’achat. Un changement de comportement également durable dans certains domaines.

L’affirmation de Bercy se heurte aux réalités des dépenses contraintes de plus en plus importantes ainsi pour nombre de foyers le logement représente environ 25 % des charges, l’alimentation autant, le transport 15% ,les biens et autres services 15%. Des dépenses incontournables qui pour les principales ont subi des augmentations bien au-delà des 5 % officiels de l’inflation. Un chiffre proche de 10 % ( La seule alimentation a augmenté, elle, de 20 % sur deux ans).

L’autre objection et de taille c’est que la mesure de l’inflation se fait toujours à partir de moyennes qui ne rendent pas compte évidemment des cas les plus les extrêmes et en particulier de la pauvreté comme en témoigne l’augmentation du nombre de bénéficiaires des minima sociaux et la croissance du nombre de ceux qui fréquentent les restos du cœur.

En raison des grandes différences de structure de consommation, l’augmentation des salaires profite surtout aux plus privilégiés, c’est l’inverse pour les autres.

Le pouvoir d’achat augmenterait de 1,3 % en 2024 selon Bercy contre une hausse de 0,9 % attendue par la Banque de France.

Selon le volumineux rapport économique social et financier (RESF), une annexe du projet de loi de finances , publié ce mardi, il augmenterait de 1,3 % en 2023 comme en 2024, après avoir quasi stagné en 2022. Ce qui donnerait du carburant à la consommation et donc à la croissance attendue à 1,4 % l’an prochain par Bercy malgré l’atonie de l’activité.

Le salaire moyen par tête augmenterait de 5,3 % cette année, de nouveau porté par le versement de la prime de partage de la valeur (« prime Macron »). En 2024, il progresserait encore de 3,1 %. Les salaires réels progresseraient dès lors plus vite que les prix compte tenu du reflux attendu de l’inflation. Celle-ci devrait tomber à 2,6 % en moyenne l’année prochaine selon Bercy.

Mensonge- les salaires progressent plus vite que les prix !

Mensonge- les salaires progressent plus vite que les prix !

Il y a quelque chose de surréaliste avec les prévisions du ministère de l’économie qui estime que les salaires progresseraient plus vite que les prix. Évidemment avec une évaluation sous-estimée des prix il est possible de prouver ce qu’on veut. Le constat de Bercy est d’ailleurs en contradiction non seulement avec la réalité mais aussi avec les autres organismes officiels.

Il y a d’abord une objection générale à savoir le caractère de plus en plus obsolescent de l’évaluation des prix. Une évaluation qui se fonde surtout sur des indices de l’INSEE qui ne tiennent pas compte de la transformation de structures des ménages. Pour parler simplement, la nature et le volume des produits et services achetés se modifient du fait de la baisse du pouvoir d’achat. Un changement de comportement également durable dans certains domaines.

L’affirmation de Bercy se heurte aux réalités des dépenses contraintes de plus en plus importantes ainsi pour nombre de foyers le logement représente environ 25 % des charges, l’alimentation autant, le transport 15% ,les biens et autres services 15%. Des dépenses incontournables qui pour les principales ont subi des augmentations bien au-delà des 5 % officiels de l’inflation. Un chiffre proche de 10 % ( La seule alimentation a augmenté, elle, de 20 % sur deux ans).

L’autre objection et de taille c’est que la mesure de l’inflation se fait toujours à partir de moyennes qui ne rendent pas compte évidemment des cas les plus les extrêmes et en particulier de la pauvreté comme en témoigne l’augmentation du nombre de bénéficiaires des minima sociaux et la croissance du nombre de ceux qui fréquentent les restos du cœur.

En raison des grandes différences de structure de consommation, l’augmentation des salaires profite surtout aux plus privilégiés, c’est l’inverse pour les autres.

Le pouvoir d’achat augmenterait de 1,3 % en 2024 selon Bercy contre une hausse de 0,9 % attendue par la Banque de France.

Selon le volumineux rapport économique social et financier (RESF), une annexe du projet de loi de finances , publié ce mardi, il augmenterait de 1,3 % en 2023 comme en 2024, après avoir quasi stagné en 2022. Ce qui donnerait du carburant à la consommation et donc à la croissance attendue à 1,4 % l’an prochain par Bercy malgré l’atonie de l’activité.

Le salaire moyen par tête augmenterait de 5,3 % cette année, de nouveau porté par le versement de la prime de partage de la valeur (« prime Macron »). En 2024, il progresserait encore de 3,1 %. Les salaires réels progresseraient dès lors plus vite que les prix compte tenu du reflux attendu de l’inflation. Celle-ci devrait tomber à 2,6 % en moyenne l’année prochaine selon Bercy.

Intox- D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !

Intox- D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !

Il y a quelque chose de surréaliste avec les prévisions du ministère de l’économie qui estime que les salaires progresseraient plus vite que les prix. Évidemment avec une évaluation sous-estimée des prix il est possible de prouver ce qu’on veut. Le constat de Bercy est d’ailleurs en contradiction non seulement avec la réalité mais aussi avec les autres organismes officiels.

Il y a d’abord une objection générale à savoir le caractère de plus en plus obsolescent de l’évaluation des prix. Une évaluation qui se fonde surtout sur des indices de l’INSEE qui ne tiennent pas compte de la transformation de structures des ménages. Pour parler simplement, la nature et le volume des produits et services achetés se modifient du fait de la baisse du pouvoir d’achat. Un changement de comportement également durable dans certains domaines.

L’affirmation de Bercy se heurte aux réalités des dépenses contraintes de plus en plus importantes ainsi pour nombre de foyers le logement représente environ 25 % des charges, l’alimentation autant, le transport 15% ,les biens et autres services 15%. Des dépenses incontournables qui pour les principales ont subi des augmentations bien au-delà des 5 % officiels de l’inflation. Un chiffre proche de 10 % ( La seule alimentation a augmenté, elle, de 20 % sur deux ans).

L’autre objection et de taille c’est que la mesure de l’inflation se fait toujours à partir de moyennes qui ne rendent pas compte évidemment des cas les plus les extrêmes et en particulier de la pauvreté comme en témoigne l’augmentation du nombre de bénéficiaires des minima sociaux et la croissance du nombre de ceux qui fréquentent les restos du cœur.

En raison des grandes différences de structure de consommation, l’augmentation des salaires profite surtout aux plus privilégiés, c’est l’inverse pour les autres.

Le pouvoir d’achat augmenterait de 1,3 % en 2024 selon Bercy contre une hausse de 0,9 % attendue par la Banque de France.

Selon le volumineux rapport économique social et financier (RESF), une annexe du projet de loi de finances , publié ce mardi, il augmenterait de 1,3 % en 2023 comme en 2024, après avoir quasi stagné en 2022. Ce qui donnerait du carburant à la consommation et donc à la croissance attendue à 1,4 % l’an prochain par Bercy malgré l’atonie de l’activité.

Le salaire moyen par tête augmenterait de 5,3 % cette année, de nouveau porté par le versement de la prime de partage de la valeur (« prime Macron »). En 2024, il progresserait encore de 3,1 %. Les salaires réels progresseraient dès lors plus vite que les prix compte tenu du reflux attendu de l’inflation. Celle-ci devrait tomber à 2,6 % en moyenne l’année prochaine selon Bercy.

D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !

D’après Bercy, les salaires progressent plus vite que les prix !

Il y a quelque chose de surréaliste avec les prévisions du ministère de l’économie qui estime que les salaires progresseraient plus vite que les prix. Évidemment avec une évaluation sous-estimée des prix il est possible de prouver ce qu’on veut. Le constat de Bercy est d’ailleurs en contradiction non seulement avec la réalité mais aussi avec les autres organismes officiels.

Il y a d’abord une objection générale à savoir le caractère de plus en plus obsolescent de l’évaluation des prix. Une évaluation qui se fonde surtout sur des indices de l’INSEE qui ne tiennent pas compte de la transformation de structures des ménages. Pour parler simplement, la nature et le volume des produits et services achetés se modifient du fait de la baisse du pouvoir d’achat. Un changement de comportement également durable dans certains domaines.

L’affirmation de Bercy se heurte aux réalités des dépenses contraintes de plus en plus importantes ainsi pour nombre de foyers le logement représente environ 25 % des charges, l’alimentation autant, le transport 15% ,les biens et autres services 15%. Des dépenses incontournables qui pour les principales ont subi des augmentations bien au-delà des 5 % officiels de l’inflation. Un chiffre proche de 10 % ( La seule alimentation a augmenté, elle, de 20 % sur deux ans).

L’autre objection et de taille c’est que la mesure de l’inflation se fait toujours à partir de moyennes qui ne rendent pas compte évidemment des cas les plus les extrêmes et en particulier de la pauvreté comme en témoigne l’augmentation du nombre de bénéficiaires des minima sociaux et la croissance du nombre de ceux qui fréquentent les restos du cœur.

En raison des grandes différences de structure de consommation, l’augmentation des salaires profite surtout aux plus privilégiés, c’est l’inverse pour les autres.

Le pouvoir d’achat augmenterait de 1,3 % en 2024 selon Bercy contre une hausse de 0,9 % attendue par la Banque de France.

Selon le volumineux rapport économique social et financier (RESF), une annexe du projet de loi de finances , publié ce mardi, il augmenterait de 1,3 % en 2023 comme en 2024, après avoir quasi stagné en 2022. Ce qui donnerait du carburant à la consommation et donc à la croissance attendue à 1,4 % l’an prochain par Bercy malgré l’atonie de l’activité.

Le salaire moyen par tête augmenterait de 5,3 % cette année, de nouveau porté par le versement de la prime de partage de la valeur (« prime Macron »). En 2024, il progresserait encore de 3,1 %. Les salaires réels progresseraient dès lors plus vite que les prix compte tenu du reflux attendu de l’inflation. Celle-ci devrait tomber à 2,6 % en moyenne l’année prochaine selon Bercy.

Politique–pourquoi se rapprocher aussi vite de l’Angleterre qui n’a cessé de torpiller l’union économique

Politique–pourquoi se rapprocher aussi vite de l’Angleterre qui n’a cessé de torpiller l’union économique

Le luxe assez optionnel dépensé pour la visite du Charles III en France serait justifié par le besoin de se rapprocher de l’Angleterre. Mais l’urgence et la nécessité de ce rapprochement peut largement se discuter. Notons tout d’abord que sur le plan diplomatique et en cas de conflit, les Anglais sont des les alliés qui font rarement défaut aux occidentaux. Reste surtout la question économique avec maintenant le souhait d’un maximum d’Anglais, des conservateurs et des travaillistes, de renégocier l’accord poste brexit. Un accord qui a accouché dans la douleur après notamment des attaques complètement incongrues de l’Angleterre vis-à-vis de l’union européenne et de la France en particulier. L’Angleterre se rend compte aujourd’hui que le break site était une erreur fondamentale reposant notamment sur les mensonges du monde politique conservateur.

Il n’est pas certain qu’il soit très opportun de précipiter cette renégociation car les Anglais ont toujours eu l’art de semer la pagaille en Europe. D’abord en faisant tout pour que cette union européenne n’existe pas. Finalement ils ne l’ont rejoint que tardivement surtout pour organiser le désordre et finalement en claquant la porte avec bruit et fureur.

L’Angleterre a sans doute besoin de cette cure d’éloignement pour enfin comprendre qu’elle n’est plus cette grande puissance ( comme la France d’ailleurs) au plan international qui peut imposer sa doctrine souvent ultra libérale.

L’Angleterre a encore besoin de manger son chapeau après les intolérables insultes et attaques contre l’union économique et surtout après les désordres récurrents qu’elle n’a cessés d’organiser dans l’union économique.

Certes les Anglais ne sont pas nos ennemis, ce sont même des partenaires économiques mais qui doivent se satisfaire pour l’instant de l’accord obtenu dans une telle douleur. Les Anglais resteront nos amis. Beaucoup aiment la France, beaucoup s’y rendent et possèdent même des résidences. Les relations avec les Anglais sont en général très harmonieuses est très appréciées
.
Mais c’est autre chose de se jeter à nouveau dans la gueule du loup anti européen par principe et par conviction. Une révision du traité post brexit sera sans doute nécessaire le moment venu mais sans doute pas avant quelques années et avant que l’Angleterre elle-même ait clarifiée ces liens d’une part avec l’Écosse, d’autre part avec l’Irlande du Nord, voire avec le pays de Galles.

Lutte climat: pas assez vite pour le Haut Conseil pour le climat (HCC)

Lutte climat: pas assez vite pour le Haut Conseil pour le climat (HCC)

Dans leur rapport annuel, les experts chargés d’évaluer l’action climatique du pays expliquent que les émissions françaises de CO2 sont en baisse, mais pas assez vite pour atteindre les objectifs européens.

L’an dernier, le Haut Conseil pour le climat (HCC) appelait à «un sursaut » de l’action climatique en France. Depuis, « on a dépassé la politique des petits pas mais on n’est pas encore au pas de course », résume la présidente du HCC Corinne Le Quéré en présentant le rapport annuel 2023, publié mercredi. «Surtout, c’est la politique économique qui manque. »

Dans son rapport intitulé « Acter l’urgence, engager les moyens », l’organisme indépendant chargé d’évaluer l’action climatique du pays estime que «la baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France se poursuit en 2022, mais à un rythme qui demeure insuffisant pour atteindre les objectifs de 2030 ». Un constat qui intervient deux jours après celui de la Cour des comptes européenne, pour qui les ambitieux objectifs climatiques de l’UE pour 2030 (à savoir – 55 % d’émissions nettes) ont « du plomb dans l’aile», tant en termes d’actions que de financements.

résumé

Le changement climatique dû à l’inuence humaine a entraîné des impacts graves en France en 2022, excédant la capacité de prévention et de gestion de crises actuelle. L’année 2022, emblématique de l‘intensication des eets du changement climatique, illustre le besoin d’acter l’urgence et d’engager les moyens nécessaires au rehaussement de l’action pour l’adaptation et la décarbonation en France, en Europe, et à l’international. La baisse des émissions se poursuit en France en 2022, mais à un rythme qui reste insusant pour aeindre les objectifs de 2030. Le cadre d’action des politiques publiques pour le climat se construit, sans pour l’heure être accompagné d’une politique économique d’ampleur permeant de déclencher l’accélération nécessaire. L’adoption de la réglementation du paquet Fit for 55 de l’Union européenne doit rapidement se traduire en mesures concrètes et nouvelles sources de nancements en France et en . L’adaptation doit passer du mode réactifprévalent aujourd’hui pour devenir transformatrice,en s’appuyant sur les connaissances des conséquences pour la France, y compris pour les saisons et les événements extrêmes. Alors que la multiplication des politiques publiques à l’international commence à
faire inéchir les émissions planétaires, la réponse de la France au changement climatique doit monter en puissance, sur la base de son cadre d’action stratégique qui se construit, pour systématiser sa mise en œuvre opérationnelle, engager les moyens et les nancements nécessaires, accompagner les plus vulnérables dans un esprit de transition juste, éviter la maladaptation, et œuvrer à soutenir la dynamique
européenne et relancer la dynamique internationale en amont de la COP28.

L’année 2022 a été emblématique de l’intensication des eets du changement climatique dû aux activités humaines en France métropolitaine. Un ensemble
d’événements météorologiques et climatiques ont eu des eets graves sur les écosystèmes, les individus, les infrastructures et les activités économiques. Ils ont nécessité des mesures d’urgence et d’indemnisation. L’année 2022 a été exceptionnellement chaude (année record, +2,9°C par rapport à 1900-1930 selon
les données de Météo-France), et sèche (décit de précipitations de 25 % par rapport à 1991-2020). Les faibles précipitations couplées aux fortes températures ont induit une sécheresse des sols superciels exceptionnelle pour les trois quarts du territoire métropolitain de juillet à septembre
2022. La recharge des nappes souterraines a été limitée par la faiblesse des pluies ecaces. La production agricole a subi des baisses de rendement de 10 à 30 % pour certaines lières,
notamment 30 % de baisse pour le fourrage par rapport à la moyenne quinquennale. La production hydroélectrique en 2022 était de 20 % inférieure à la moyenne 2015-2019. L’assèchement précoce et prolongé de fossés et de zones humides sur la façade atlantique a eu des conséquences pour la biodiversité, induisant une reproduction faible ou anormale des oiseaux d’eau et une quasi-absence de reproduction de
certaines espèces d’amphibiens

L’ANNÉE 2022 A ÉTÉ EXCEPTIONNELLEMENT CHAUDE ET SÈCHE EN FRANCE, ET A EU DES IMPACTS GRAVES SUR LES PERSONNES, LES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES, LES INFRASTRUCTURES ET LES ÉCOSYSTÈMES.

Macron démago: » ah putain, les réformes vite ! »

Macron démago: » ah putain, les réformes vite ! »

En mal dans les sondages et conseillé par des sociétés spécialisées dans la communication, Macron n’hésite plus à tomber dans le caniveau de la démagogie en employant des expressions qui ne sont vraiment pas à la hauteur de la fonction. Ainsi a-t-il déclaré lors de sa visite sur un marché à dol «ha putain , je voudrais bien moi aussi que les réformes aillent plus vite » . Difficile de faire plus vulgaire et plus racoleur pour quelqu’un qui a pris parallèlement une posture de monarque et qui veut jouer au copain du populo lors de ses visites de réconciliation avec l’opinion.

La vulgarité touche là l’insignifiance d’une personnalité qui n’a jamais compris le rôle d’un président de la république. Sa posture deux en même temps le conduit à s’occuper de tout, a décidé de tout sans tenir compte de personnes. Puis si nécessaire à faire preuve de condescendance voire de mépris pour ceux qui s’opposeraient à ses orientations. Et pour cela il n’hésite pas à sortir des petites phrases qui n’ont rien à faire dans la bouche d’un haut responsable. Ces écarts sont évidemment volontairement calculés car il s’agit pour lui de faire peuple et de tenter ainsi de remonter au baromètre de la popularité dont les résultats sont actuellement catastrophiques pour lui.

Economies d’énergie en France : Aller plus vite !

Economies d’énergie en France : Aller plus vite !

A l’approche de la rentrée, et compte tenu de l’urgence, le cercle de réflexion Terra Nova suggère d’aller bien au-delà des écogestes, en instaurant une sobriété collective fondée sur l’exemplarité et sur la pédagogie. (Le Monde)

 

Des propositions de bon sens mais finalement assez marginales et qui ne sauraient constituer une réelle stratégie de régulation des économies d’énergie . Bref une réflexion un peu courte NDLR

Ne plus éclairer les monuments la nuit à certaines périodes, inclure un point énergie dans le bulletin météo… A l’approche de l’hiver, qui s’annonce à haut risque tant sur le plan des coupures d’électricité que sur celui de la « cohésion sociale », le cabinet de réflexion Terra Nova, think tank social-démocrate, invite, dans une note publiée ce mardi 23 août, à se mobiliser pour impulser une sobriété collective. « Pour aller aujourd’hui cinq fois plus vite que ce que nous avons fait dans le passé, les seules économies d’énergie immédiatement accessibles et rentables et les petits gestes seront bons à prendre, mais ne suffiront pas à remplir l’objectif que s’est fixé le gouvernement, à savoir 10 % d’économies d’ici à deux ans », relève Nicolas Goldberg, responsable énergie chez Terra Nova.

Compte tenu du délai imparti, trop court, la première piste, qui peut sembler évidente, mais qui constituerait le « gisement le plus important et le plus rapide d’économies » – « de l’ordre du térawattheure » –, réside dans l’application pure et simple des mesures déjà inscrites dans la loi et qui, pour l’heure, ne sont pas respectées. Si le chauffage en terrasse est interdit depuis mars 2022, et que la loi prévoit une amende de 1 500 euros en cas de récidive, aucune verbalisation, n’a, par exemple, à ce jour, été constatée, rappelle la note.

Il y va également des réglementations imposant des limites de températures pour le chauffage (19 °C maximum) et la climatisation (26 °C) dans les locaux à usage de bureaux ou recevant du public. A ce sujet, il faudrait « prévoir un dispositif de suivi des collectivités et des administrations pour qu’elles appliquent et contrôlent l’application de ces dispositions légales et verbalisent le non-respect des normes », poursuit l’auteur, qui propose de lancer une campagne de sensibilisation auprès des gestionnaires techniques de bâtiments (GTB), des particuliers et des copropriétés.

Terra Nova souhaiterait sensibiliser les chaînes d’information à la « météo de l’énergie » en incluant le sujet dans les bulletins d’information météo cet hiver

Pour embarquer le plus de monde possible, ces experts en énergie estiment primordial que l’Etat fasse montre d’exemplarité en s’attaquant aux consommations superflues. « Demander à nos concitoyens de faire attention à leur consommation en éteignant le Wi-Fi ou en modérant leur chauffage demeure contradictoire avec le maintien de grands éclairages ou d’écrans publicitaires », insiste-t-il, alors que ces questions de partage s’illustrent en ce moment par le débat sur les jets privés.

Politique–Abstention: agir vite

Politique–Abstention:  agir vite

la tribune de Dominique Villemot, Jacky Bontems et Aude de Castet de  Démocratie Vivante dans l’Opinion

(Notons que la tribune ne traite que des modalités de vote et évite d’aborder la question centrale de l’obsolescence du système démocratique et politique NDLR)

 

L’abstention record aux élections régionales et départementales, venant après celle des élections municipales, menace notre démocratie. Nous ne pouvons pas rester inactifs face à cet état dépressif de notre vie démocratique. Des mesures s’imposent de manière urgente.

 

 

Il faut tout d’abord faciliter le vote. En effet 41 % des abstentionnistes au premier tour des élections régionales disent s’être abstenus pour des raisons d’emploi du temps.

La mise en œuvre du vote électronique est avancée comme solution car il éviterait d’avoir à se déplacer et augmenterait mécaniquement la participation. Mais le vote électronique se heurte à de nombreux obstacles :

-la nécessité de réaliser des investissements en infrastructures assez lourds,

-la crainte de fraudes. Les surfaces d’attaques sont nombreuses : les ordinateurs individuels, les smartphones, les machines à voter, les serveurs… Il n’existe pas non plus de logiciel complètement sécurisé, même chez les plus grands spécialistes du domaine. Et une attaque, avec des moyens à l’échelle d’un État, est tout de même plus facilement réalisable à distance qu’avec un déploiement physique sur le territoire. On notera que les Etats-Unis sont revenus en arrière sur le vote électronique après l’élection présidentielle de 2016 marquée par des cyberattaques venues de l’étranger,

On pourrait alors recourir à deux autres solutions :

-tout d’abord rétablir le vote par correspondance. Il faut noter cependant que le vote par correspondance est couramment utilisé en Allemagne Le formulaire peut même être téléchargé sur Internet.

-permettre de voter par anticipation. Certains Etats, comme les Etats-Unis et le Canada, permettent de voter par anticipation. Ainsi aux Etats-Unis près du tiers des électeurs votent par anticipation. Les Pays-Bas ont permis lors des dernières élections législatives de mars 2021 de voter par anticipation les deux jours précédant le jour du vote, ce qui a dopé la participation. Il conviendrait alors de terminer la campagne électorale le jeudi soir au lieu du vendredi soir. Cela nécessiterait aussi de disposer de plus d’assesseurs et de présidents de bureaux de vote.

« Il faut reprendre ce qu’avait institué Nicolas Sarkozy, et que François Hollande a fait supprimer, à savoir la fusion des conseillers régionaux et départementaux pour devenir des conseillers territoriaux »

Millefeuille administratif. L’abstention aux élections régionales et départementales s’explique aussi par la difficulté à comprendre notre millefeuille administratif et par la complexité du vote. Pour les conseillers régionaux il fallait voter pour une liste départementale et, pour les conseillers départementaux il fallait voter pour un binôme.

On pourrait adopter deux réformes :

-reprendre ce qu’avait institué Nicolas Sarkozy, et que François Hollande a fait supprimer, à savoir la fusion des conseillers régionaux et départementaux pour devenir des conseillers territoriaux. Dans cette hypothèse on ne voterait qu’une fois, pour une liste départementale dont les membres élus seraient à la fois conseillers régionaux et conseillers départementaux. Cela clarifierait le vote.

-faire exercer les compétences des départements par les métropoles sur leurs territoires, comme c’est déjà le cas pour Lyon, les départements se concentreraient alors sur les communes moyennes et sur les zones rurales. En effet sur les territoires des grandes villes les compétences des métropoles et des départements se chevauchent, alors que les départements sont les seuls services publics, avec les sous-préfectures, à être présents en zones rurales. Il existe actuellement 22 métropoles ; il faudrait donc transformer le statut juridique de 21 d’entre elles pour en faire non plus des intercommunalités, mais des collectivités territoriales à statut particulier.

Avançons rapidement sur ces sujets, d’ici à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.

Dominique Villemot, Jacky Bontems et Aude de Castet sont membres de Démocratie Vivante.

Barkhane: Quitter le Mali…. et vite

Barkhane: Quitter le Mali…. et vite

Il est clair qu’il y a longtemps que la France ne contrôle plus rien dans les zones où elle lutte contre les terroristes. En outre, l’opinion locale manœuvrée par des puissances étrangères ( Union soviétique, Algérie, Turquie, Chine notamment) ne comprend pas cette longue présence française qui sur le plan économique social et politique n’a rien changé. 

La France s’est contentée en effet de faire un service de police alors qu’évidemment parallèlement il fallait construire économiquement et politiquement. En cause notamment l’incompétence chronique de nos représentants diplomatiques sur place davantage à l’aise dans les salons des capitales que dans les villages éloignés. L’inverse des islamistes qui eux remplacent les Etats dans presque deux tiers des pays concernés en particulier le Mali, le Niger et le Burkina Faso..

Même en France on ne comprend pas cette présence de la France au Mali d’autant que désormais les liens sont rompus avec les militaires maliens. Visiblement Macron ne comprend rien à l’Afrique. Certes l’Afrique a besoin de sécurité et de stabilité mais l’urgence première est celle du besoin social, économique et d’un minimum d’État.

 

 

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