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Affaire corruption Renault : Rachida Dati toujours visée par la justice

Affaire corruption Renault : Rachida Dati toujours visée par la justice

La cour d’appel de Paris a rejeté mardi 2 juin 2024 la demande de la ministre de la Culture Rachida Dati de faire reconnaître la prescription et de mettre fin aux poursuites qui la visent pour corruption notamment depuis 2021 dans un volet de l’affaire Carlos Ghosn.Elle est toujours soupçonnée d’avoir reçu un dûment près de 1 million d’euros pour de pseudos prestations de la part de l’entreprise Renault .

L’ancienne garde des Sceaux et ex-maire du 7e arrondissement de Paris est mise en examen depuis juillet 2021 pour corruption et trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public. Elle est soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros de la part de RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan, sans contrepartie d’un travail réel, entre 2010 et 2012, alors qu’elle était avocate et députée européenne (2009-2019).

 

Attentats de Bruxelles : la France aussi visée (Mathieu Guidère)

Attentats de Bruxelles : la France aussi visée (Mathieu Guidère)

 

 

Analyse de Mathieu Guidère, islamologue et spécialiste du monde arabe et musulman dans le Figaro

 

Comment analysez-vous cette nouvelle attaque perpétrée par Daech en Europe?

Mathieu Guidère. - On est sur une copie des attentats de Paris avec des attaques coordonnées, dans des lieux publics emblématiques. C’est le même mode opératoire, le même type de cibles qu’à Paris, la même signature. Repérages des lieux, mise au point des explosifs, location de voiture… Ce sont des attaques très préparées, avec beaucoup de logistique mais pas nécessairement beaucoup de monde pour les passages à l’acte. Comme à Paris, il est probable qu’on soit sur des commandos de deux à trois personnes. Et ça, c’est une marque de fabrique de Daech. Avant, on avait peu de monde pour la logistique mais beaucoup de monde pour le passage à l’acte. Eux préparent très bien leurs attentats et mobilisent beaucoup d’individus en amont.

 

Pensez-vous que l’arrestation de Salah Abdeslam la semaine dernière ait un lien avec ces attentats?

Son arrestation a sûrement précipité les opérations qui étaient prévues de longue date. Il est tout à fait possible que l’interpellation ait donné le top départ: «Si je tombe, allez-y.» Mais je pense surtout que c’est un pied de nez fait à la France et à la Belgique qui avaient crié victoire après sa capture. Selon moi, le message envoyé par Daech, c’est: «Vous n’avez attrapé qu’un second couteau. Vous allez voir les professionnels maintenant.» Ce qui est certain, c’est que les responsables politiques, belges comme français, en ont trop fait. Tout comme les médias. Les services franco-belges se sont concentrés sur Salah Abdeslam qui n’est qu’un kamikaze raté, menacé de mort par l’État islamique. On en a fait une star alors que ce n’est qu’un adjudant de la logistique. Et pendant ce temps-là, un attentat coordonné se préparait, alors même que la vigilance était à un très haut niveau.

Selon vous, s’agit-il de terroristes qui étaient dans l’entourage de Salah Abdeslam?

Pour moi, ce sont d’autres cellules qui ont été activées à Bruxelles. Ces commandos ont été armés, entraînés dans une logique militaire. Le cerveau des opérations a sûrement fait un séjour en Irak. Quant aux exécutants, il est possible que certains n’aient jamais quitté la Belgique ou la France. À l’inverse, il ne serait pas surprenant que d’autres aient infiltré des flux de migrants pour rejoindre l’Europe et participer à ces attaques. On sait que l’État islamique en a les capacités. Cette menace est d’autant plus réelle que l’EI a pris le contrôle de Mossoul, abritant une annexe qui fabriquait des passeports vierges à la demande.

 

Les explosions ont eu lieu dans un aéroport et à la station de métro Maelbeek située rue de la Loi, non loin des institutions européennes. Quelle est, selon vous, la portée symbolique de ces cibles?

L’aéroport est une sorte de clin d’œil à Ben Laden et un appel aux combattants d’Al Qaida à rejoindre l’État islamique, sur fond de rivalités entre les deux organisations terroristes. En résumé, Daech veut montrer qu’il fait comme al-Qaïda mais en mieux. L’idée est aussi d’abattre le pays économiquement. On sait qu’un attentat peut représenter entre 0,1 et 0,3% du PIB à un pays. En visant Bruxelles, les auteurs de ces attaques punissent également les Belges de leur coopération avec la France et envoient un signal à l’Europe. Le message est le même qu’en novembre 2015: «Puisque vous êtes passés des frappes chirurgicales à des frappes de masse, nous allons en faire de même et perpétrer des attentats de masse.»

 

Existe-t-il un «Bruxellistan» comme on a connu naguère un «Londonistan»?

 

Il est vrai que la Belgique apparaît aujourd’hui comme une base arrière du djihadisme comme l’était hier l’Angleterre. Ne pouvant plus s’installer à Londres, où les islamistes algériens avaient trouvé refuge dans les années 1990, des filières marocaines se sont établies à Bruxelles dans le courant des années 2000. Des petites communautés se sont formées et ont prospéré pendant plusieurs années. Durant cette période, la Belgique a regardé ailleurs, estimant que ces islamistes marocains ne représentaient pas un danger immédiat pour le pays. Sauf qu’après les attentats deCharlie Hebdo, la donne a changé: la France a commencé à faire pression sur la Belgique, qui a dû réagir et «faire le ménage». D’ailleurs, le «Bruxellistan» va sûrement disparaître et renaître ailleurs, peut-être dans le sud de l’Italie, point de passage des migrants en provenance de la Libye, où l’État islamique gagne du terrain.

 

Comment réduire la menace?

Cela fait quinze ans que nous essayons d’éradiquer le terrorisme, sans grand succès. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, le monde libre a tout essayé dans sa guerre contre le terrorisme. S’il éprouve des difficultés, c’est parce que la solution est davantage politique que militaire. Certes, il faut réduire les groupes terroristes qui nous menacent, mais cela restera un coup d’épée dans l’eau s’il n’existe pas parallèlement une solution politique et diplomatique. Il y a un siècle exactement, les accords Sykes-Picot dessinaient les frontières actuelles du Moyen-Orient, il est temps pour la France de proposer, à l’occasion de ce centenaire, une grande conférence internationale sur cette région.

 

Derrière la Grèce, c’est la France qui est visée (Varoufakis)

Derrière la Grèce, c’est la France qui est visée (Varoufakis)

 

Varoufakis  a raison au moins sur ce point c’est bien la France qui est visée à travers la Grèce. Il est clair que la France a souhaité un accord avec la Grèce pour lui servir de parapluie contre les critiques de l’union européenne à l’égard de sa gestion budgétaire laxiste ; en gagnant du temps avec le maintien de la Grèce dans la zone euro la France évite d’être  en première ligne. Il est indéniable que la France mérite d’ailleurs ces critiques compte tenu de la dérive de ses équilibres financiers (budget, ASSEDIC, retraite, collectivités locales etc.). De ce point de vue les récentes déclarations Hollande  concernant la diminution de la fiscalité en 2016 « quoi qu’il arrive » ne peuvent que susciter de fortes interrogations de la part de l’Allemagne vis-à-vis de la gouvernance française. (L’ex-ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, invité vedette de la « Fête de la Rose » organisée dimanche autour de l’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg, accuse donc Wolfgang Schäuble de vouloir pousser la Grèce hors de la zone euro « pour atteindre la France ». Très critique à l’égard du troisième plan d’aide récemment accordé à Athènes, il estime que le ministre allemand des Finances veut précipiter un « Grexit » pour « faire tomber les résistances françaises » contre « l’austérité ». « L’Etat-providence français, son droit du travail, ses entreprises nationales sont la véritable cible du ministre des Finances allemand », dit-il dans un entretien au Monde publié samedi, et accordé mercredi en la Grèce. « Il considère la Grèce comme un laboratoire de l’austérité, où le mémorandum est expérimenté avant d’être exporté. La crainte du Grexit vise à faire tomber les résistances françaises, ni plus ni moins », ajoute-t-il, y voyant « le projet du docteur Schäuble ».  Pour Yanis Varoufakis, le troisième plan d’aide à la Grèce est une « capitulation » d’Athènes face à ses créanciers et a été conçu « pour faire sombrer » l’économie grecque.   »Si la Grèce tente, en dépit du bon sens et des lois élémentaires de l’économie, d’appliquer ce mémorandum et les réformes qui l’accompagnent, elle courra droit au Grexit », dit-il.

Crise grecque: c’est la France qui est visée par l’Allemagne (Varoufakis)

Crise grecque: c’est la France qui est visée par l’Allemagne  (Varoufakis)

Il au moins raison sur ce point l’ancien ministre des fiances grecs. L’affaire grecque n’est qu’un alibi pour s’attaquer en fait à la France et à sa dette. Si le Grexit devait être prononcé alors ce sont les pays du sud qui deviendraient la cible de Bruxelles et en premier la France. D’autant que l’endettement français  n’est pas de 300 milliards (comme en Grèce)  mais de 2 000 milliards. Que cet endettement ne pourra jamais être remboursé (31 000 euros par habitant !). Qu’il faudra donc le restructurer uen jour ou (ce qui revient au m^me) le rembourser avec de la monnaie de singe via uen dévaluation qui devra perdre du pouvoir d’achat aux allemands (et aux autres). Curieux mais il faut que cette problématique émerge de Grèce pour qu’on en parle. Jusque là on a surtout entendu des propos très sentencieux de nos experts vis-à-vis de la Grèce. L’Allemagne veut que la Grèce soit évincée de l’union monétaire pour intimider la France et lui faire accepter « son modèle d’une zone euro disciplinaire », estime samedi l’ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, veut une sortie de la Grèce de la zone euro - ou Grexit – pour « mettre les choses au clair, d’une façon ou d’une autre », écrit Yanis Varoufakis dans le journal britannique The Guardian. « Ma conviction est que le ministre allemand des Finances veut que la Grèce soit évincée de la monnaie unique pour susciter une crainte de tous les diables chez les Français et leur faire accepter son modèle d’une zone euro disciplinaire. »  « Schäuble est convaincu qu’en l’état actuel des choses, il lui faut un ‘Grexit’ pour mettre les choses au clair, d’une façon ou d’une autre », poursuit le ministre sortant, qui a démissionné lundi. Le Parlement grec a voté vendredi en faveur de la proposition de réformes faite jeudi par le gouvernement Tsipras à ses créanciers (UE, BCE, FMI). Considérée comme « positive » par les créanciers, cette proposition, qui sera examinée samedi par les ministres des Finances de la zone euro, fait renaître l’espoir d’un accord évitant à Athènes la sortie de l’euro.  Vendredi, le Parlement français – deuxième puissance économique de la zone euro - a adopté des réformes destinées à relancer l’économie moribonde du pays, qui fait face à une faible croissance et à un chômage élevé, ainsi qu’à un important endettement public, source de tensions avec Bruxelles. Pour Yanis Varoufakis, l’Allemagne, bailleur de fonds et chantre de l’orthodoxie budgétaire en Europe, veut faire de la Grèce un exemple pour faire entrer les Français dans le rang.   « Soudainement, l’insoutenable dette publique grecque, sans laquelle le risque de Grexit se serait estompé, a acquis une nouvelle utilité pour Schäuble », affirme-t-il. Selon Yanis Varoufakis, lorsque la Grèce est devenue insolvable en 2010, au lieu d’une restructuration de la dette et d’une réforme de l’économie, c’est l’option « toxique » qui a été choisie : « L’octroi de nouveaux prêts à une entité en faillite tout en prétendant qu’elle restait solvable. »  Depuis que Syriza est arrivé au pouvoir, ajoute l’ex-ministre des Finances, « une large majorité au sein de l’Eurogroupe – sous l’influence de Schäuble – a adopté le Grexit comme solution privilégiée ou comme arme de choix contre notre  gouvernement. » Il estime que si la Grèce finissait par quitter la zone euro, cela prendrait plus d’un an.  »Le Grexit serait l’équivalent de l’annonce d’une forte dévaluation plus de 18 mois à l’avance: une recette pour liquider tout le stock de capital grec et le transférer à l’étranger par tous les moyens possibles », écrit-il.




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