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Le Russe Telegram pour menacer le Libra mais aussi Visa

Le Russe Telegram pour menacer le Libra mais aussi Visa

 

 

La guerre des moyens de paiement et derrière la guerre monétaire est sans doute engagée au plan international. Compte tenu de la conjoncture très maussade, nombre d’épargnants commence à douter de monnaies traditionnelles et convertissent leurs liquidités dans des actifs qui leur semblent plus stables. La conjoncture bien sûr exerce  un rôle mais de manière plus structurelle, on s’interroge à propos des bricolages monétaires des banques centrales qui objectivement aujourd’hui fabriquent de la fausse  monnaie pour tenter de sauver tout le système financier. Un jour ou l’autre une ou plusieurs bulles éclateront et l’inflation viendra remettre à leur vrai niveau la valeur des monnaies. Dans ce cadre, les cryptomonnaies  amènent un élément révolutionnaire à savoir la mise sous tutelle des banques centrales voir leur élimination. C’est l’objectif de monnaies virtuelles comme le Libra  de Facebook ou même de Telegram, la messagerie créée par le russe Pavel Dourov. Pour Telegram, il s’agit est de créer un produit plus facile d’accès que les cryptomonnaies actuelles, comme le Bitcoin, qui fédèrent essentiellement un public d’initiés.

Dans un document ayant fuité l’an passé, Telegram affirmait vouloir créer plus qu’une monnaie.

Son réseau TON (Telegram Open Network), reposant sur la technologie blockchain, devrait créer tout un système de paiement sécurisé et rapide se voulant  »une alternative à Visa et Mastercard pour une nouvelle économie décentralisée ».

Pour cela, Telegram a recueilli la somme record de 1,7 milliard de dollars auprès de 200 investisseurs privés, lors d’une levée de fonds massive en cryptomonnaies (ICO) effectuée en deux fois.

Le succès à été tel que la messagerie a annulé l’organisation d’une levée de fonds publique, imposant aux investisseurs non triés sur le volet d’attendre le lancement officiel du « Gram » pour pouvoir se procurer la nouvelle cryptomonnaie, qu’ils auraient pu commencer à acquérir au moment de la levée de fonds.

Projet en test dès le 1erseptembre

Telegram ne s’étant jamais exprimé sur le sujet, les informations filtrent au compte-goutte via les investisseurs, situés notamment aux Etats-Unis, en Asie et en Russie.

« Ils sont liés par un accord de confidentialité », a déclaré à l’AFP une source proche des milieux économiques de Moscou, affirmant connaître personnellement « au moins un banquier de premier plan et un homme d’affaires de la liste Forbes Russie », qui compile les hommes les plus riches du pays, parmi les investisseurs.

« On ne pouvait investir que sur invitation, beaucoup de gens voulaient y participer », ajoute cette source.

Selon le quotidien économique russe Vedomosti, Telegram commencera ainsi à tester son projet TON dès le 1er septembre, mettant en accès public du code et des instructions pour créer un « noeud » et devenir ainsi un acteur du réseau.

Les premiers Gram devraient être mis en circulation d’ici deux mois, selon le New York Times, qui cite anonymement des investisseurs. Soit avant la cryptomonnaie Libra, que Facebook espère mettre en circulation au cours du premier semestre 2020. C’est que le temps presse: selon la presse spécialisée, Telegram s’est engagé à remettre les Grams aux investisseurs d’ici le 31 octobre, ou à leur rendre l’argent.

Perte d’influence des Etats nations

« Facebook comme Telegram voient bien qu’il y a un espace à prendre: permettre aux gens d’échanger via internet des petits montants, sans passer par de la monnaie fiduciaire, des opérations bancaires ou des applications », affirme à l’AFP Manuel Valente.

« Cela va renforcer les craintes des Etats nations sur leur perte d’influence », ajoute le directeur analyse et stratégie de Coinhouse, qui propose au grand public des outils pour investir dans des cryptomonnaies.

A ce petit jeu, les services de messageries, comme Telegram ou Facebook avec WhatsApp, ont beaucoup à gagner. Selon un rapport d’Aton, un des principaux fonds d’investissement russe, « les cryptomonnaies qui auront du succès sont celles qui feront partie intégrante de l’écosystème de messagerie d’un réseau social existant ».

Un réseau d’utilisateurs important, à l’instar des 250 millions estimés de Telegram, permettrait « d’accroître l’acceptation de la cryptomonnaie auprès du grand public », ajoute Aton, selon qui des produits comme Gram ou Libra pourraient ainsi « littéralement introduire la cryptomonnaie dans chaque ménage ».

Reste un écueil soulevé par Aton: une cryptomonnaie qui fonctionne devra être en « parfaite conformité avec la réglementation en vigueur ».

Lors du sommet du G7 Finances en juillet à Chantilly, près de Paris, les ministres et banquiers centraux des pays membres avaient alerté sur les risques pour le système financier international de ces projets ambitieux de monnaie numérique.

La messagerie Telegram, créée en 2013 par les frères russes Nikolaï et Pavel Dourov, est avant tout connue pour sa capacité à protéger et anonymiser les échanges. Son utilisation par les mouvements jihadistes a régulièrement suscité la polémique.

Organisation à but non lucratif, Telegram est basée sur des logiciels en « open source », c’est-à-dire libres de droits et accessibles à tous afin d’en améliorer le programme, et rejette tout type de contrôle sur son fonctionnement et sa gouvernance.

 

UE : exemption de visa pour les Britanniques ?

 

 

-Une commission européenne envisage d’exempter les Britanniques de visa pour se rendre dans l’union économique. En fait, il ne s’agit pas d’un cadeau fait à la Grande-Bretagne mais plutôt d’un appel pour que ce pays par réciprocité accorde la même facilité aux Européens se rendant outre-Manche. Pas sûr cependant que la Grande-Bretagne accepte ce marché puisqu’au contraire elle souhaite reprendre totalement la maîtrise des migrations. Cette proposition constitue une sorte de pression sur un point particulier pour remettre en cause le principe même de Brexit. Un principe que jusque-là la Grande-Bretagne ne veut remettre en cause tout en réclamant une nouvelle négociation sur les conditions de la transition. La décision de la commission, adoptée à l’unanimité des 53 personnes présentes, doit être entérinée par le parlement en séance plénière au mois de février, ce qui est vraisemblable car d’autres institutions de l’UE se sont prononcées d’ores et déjà pour un allègement des formalités pour les Britanniques après le Brexit, à condition que la mesure soit réciproque. La motion parlementaire devra aussi être acceptée par la Commission européenne et par le Conseil européen. Les exemptions de visa pour l’UE couvrent les voyages d’une durée allant jusqu’à trois mois, et actuellement, une soixantaine de pays au monde, de l’Argentine au Japon et à l’Ukraine, en bénéficient.

Exemption de visa: le chantage turc

Exemption de visa: le chantage turc

 

Cette affaire d’exemption de visas pour les Turcs se rendant dans l’union européenne constitue un véritable chantage. On sait en effet que la plupart des migrants transite par la Turquie qui les laisse partir ensuite vers l’Europe ;  une Turquie qui par ailleurs n’a ni la volonté, ni la capacité de contrôler ses propres frontières. Pourtant la Turquie responsable de l’expédition des migrants a exigé et obtenu l’exemption de visa pour ses ressortissants ; cela contre la promesse de contrôler les flux migratoires vers l’Europe et dlaccepter le retour de ceux qui ne sont pas en situation irrégulière. Une situation qui est aussi le produit de l’incapacité de l’union économique à réguler les flux migratoires en distinguant notamment les réfugiés politiques des réfugiés économiques. Une Europe  qui en quelque sorte sous-traite la gestion du problème à la Turquie. La Turquie qui profite pour mettre un pied dans la porte qui ouvre sur l’union économique et qui au passage obtient le statut d’un véritable État de droit. Certes la problématique n’est pas simple mais les conditions de la négociation avec la Turquie relèvent d’une gestion de gribouille La Commission européenne a demandé mercredi aux gouvernements des Etats membres de l’Union de prendre des mesures pour exempter les ressortissants turcs de visa en contrepartie de l’accord par lequel Ankara s’est engagé à réduire l’afflux de migrants et réfugiés en Europe. La Turquie, qui héberge un grand nombre de réfugiés syriens et dont le territoire sert de point d’embarquement vers les îles grecques, avait menacé de se désengager de l’accord conclu en mars si elle n’obtenait pas la libre circulation promise à ses ressortissants. Malgré les critiques sur la situation des droits de l’Homme en Turquie, la CE invite dans un communiqué les Etats membres et le Parlement européen à valider l’exemption de visa d’ici à la fin du mois de juin.

(Avec Reuters)




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