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Les Français prudents vis-à-vis de la redistribution

Les Français prudents vis-à-vis de la redistribution

Un sondage Elabe  montre que les Français sont très partagés en matière de redistribution de la richesse. Une redistribution décidée par François Hollande dans la perspective évidemment de la campagne électorale pour 2017. Les réticences de cette distribution peuvent s’expliquer par le fait que nombre de Français ne sont pas encore persuadés que la situation économique et sociale s’améliore réellement que » ça va mieux » comme dirait Hollande. Pour en être convaincu ils veulent sans doute voir la preuve matérielle locale de cette amélioration notamment en matière d’emploi. Inversement presque autant de français se prononcent  en faveur de cette redistribution non pas tellement qu’ils soient persuadés des progrès économiques mais parce que sans doute il conteste à la fois l’intérêt de la relative rigueur budgétaire tout autant que les inégalités. Du coup il est bien difficile d’interpréter les résultats de ce type de consultation. Il est par ailleurs sans doute prématuré de s’interroger sur les conditions de redistribution d’une richesse encore hypothétique. Revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, prime aux enseignants du primaire, aide aux agriculteurs, perspective d’un geste fiscal pour les ménages modestes… Pour François Hollande, cela ne fait plus de doute : après l’effort, voici venu le temps du réconfort. Une façon pour le chef de l’Etat de démontrer que « ça va mieux » en France, comme il ne cesse de l’affirmer depuis mi-avril. Et de se placer dans la perspective de la présidentielle de 2017. Reste encore à convaincre les Français. Et, pour l’heure, cette stratégie semble fortement les diviser. Entre redistribution et rigueur budgétaire, c’est en effet une France coupée en deux que dépeint un sondage Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l’Institut Montaigne. Interrogés sur la priorité budgétaire du gouvernement pour les prochains mois, 50% des sondés plaident pour « une redistribution des fruits de la croissance » et 49 % pour une « poursuite des efforts (…) pour réduire la dette et les déficits ». Au vu du sentiment du « ras-le bol fiscal » qui a dominé le début du quinquennat, le fait que seule la moitié des Français pousse pour ouvrir la page de la redistribution a de quoi surprendre. Mais « pour qu’il y ait redistribution, il faut qu’il y ait, aux yeux des Français, amélioration préalable de la croissance », souligne Yves-Marie Cann, directeur des études politiques à Elabe.

Merkel : droite dans ses bottes vis-à-vis des migrants

Merkel : droite dans ses bottes vis-à-vis des migrants

 

Au moins un discours qui tranche avec les propos convenus : celui d’Angela Merkel qui contre vents et marées maintient sa ligne concernant l’intégration des migrants, pourtant une ligne contestée y compris dans son propre camp notamment par le puissant ministre des finances : Schäuble. On peut ou non être d’accord avec Merkel sur différents sujets mais force est de constater la cohérence de sa politique et sa détermination. Pour elle, il ne fait aucun doute que le million de migrants arrivés en Allemagne en 2015 constitue une force économique et non un handicap. Certes l’Allemagne n’est pas comparable à la France, son histoire est différente, comme la structure de son économie mais il faut observer cependant la continuité d’une ligne politique allemande qu’on peut critiquer sur certains aspects mais qui participe sans doute de son efficacité.  Angela Merkel a donc consacré ses vœux aux Allemands pour 2016 principalement à la crise des réfugiés. La chancelière allemande garde son cap et réaffirme sa politique d’ouverture, tout en reconnaissant que cet afflux coûterait de l’argent et demanderait des efforts d’intégration.   Angela Merkel une fois de plus reste fidèle à sa ligne politique des derniers mois. Dans ses vœux, la chancelière souligne la nécessité humanitaire d’accueillir des réfugiés et les chances que cet accueil signifie pour son pays. Elle replace ce défi dans la lignée d’autres étapes historiques comme la réunification et dresse un tableau positif d’une Allemagne en bonne santé pour convaincre ses compatriotes. « Venir en aide à ces réfugiés et les accueillir dans notre pays constitue une évidence. Cela demandera du temps, des efforts, des moyens. Mais une intégration réussie a toujours profité aux pays qui ont œuvré qu’il s’agisse de leur économie ou du développement de leur société ; J’en suis convaincue, si ce nouveau défi est mené à bien, il constitue une chance pour l’avenir. Nous y arriverons car l’Allemagne est un pays fort », affirme la chancelière allemande.  Angela Merkel sait aussi que ses concitoyens ont des états d’âme. La chancelière a aussi évoqué la nécessité d’une baisse du nombre de réfugiés (plus d’un million en 2015) avec une meilleure protection des frontières extérieure de l’Europe et une lutte plus efficace contre les causes de cette migration. Angela Merkel appelle aussi les Allemands à ne pas écouter ceux qui prônent la haine, évoquant sans les citer des mouvements comme l’organisation anti-islam Pegida.

Crash avion : changer de ton vis-à-vis de Poutine (Cameron)

Crash avion : changer de ton vis-à-vis de Poutine (Cameron)  

 

 

Le moins qu’on puisse dire c’est que la diplomatie européenne fait preuve dune grande mollesse vis-à-vis de Poutine. Le changement des responsables européens actuellement en ours n’explique pas tout. Notamment le fait que Merkel par exemple se montre toujours mesurée compte tenu des intérêts allemands en Russie. Le Premier ministre britannique David Cameron, lui,  a plaidé ce samedi pour plus de fermeté vis-à-vis de la Russie après l’accident de l’avion malaisien, appelant l’Occident à « changer son approche à l’égard de Moscou ». « La Russie peut profiter de cette opportunité pour sortir de cette crise dangereuse qui s’envenime. J’espère qu’elle le fera. Mais si cela ne se fait pas, alors nous devons réagir fermement », écrit David Cameron dans un article publié dans le Sunday Times. Selon lui, s’il est confirmé que l’avion a été abattu par un missile sol-air tiré depuis une zone contrôlée par les séparatistes prorusses en Ukraine, Moscou doit être tenue pour responsable. « Si c’est le cas, alors nous devons être clair sur ce que cela signifie : c’est la conséquence directe de la déstabilisation par la Russie d’un État souverain, de la violation de son intégrité territoriale, du soutien de milices brutales, et de leur entraînement et de leur armement », avance Cameron. « Nous devons réagir à cet affront par l’action. L’action de trouver ceux qui ont commis ce crime et de les traduire en justice. Mais cela va bien plus loin que la justice », écrit-il encore. Avant d’ajouter : « Si le président Poutine ne change pas son approche sur l’Ukraine, alors l’Europe et l’Occident doivent fondamentalement changer leur approche à l’égard de la Russie. Il ne s’agit pas d’action militaire, de toute évidence. Mais il est temps que notre pouvoir, notre influence et nos ressources comptent. » Ces commentaires du Premier ministre britannique se font l’écho de son entretien plus tôt dans la journée de samedi avec ses homologues australien, Tony Abbott, et néerlandais, Mark Rutte.  « Les trois chefs de gouvernement sont d’accord que le président Poutine doit s’engager activement avec la communauté internationale et utiliser son influence sur les séparatistes (ukrainiens pro-russes) pour s’assurer qu’ils permettent un accès au site de l’accident » de l’avion de la Malaysia Airlines, ce jeudi dans l’est de l’Ukraine, a rapporté une porte-parole de Downing Street, les services du Premier ministre. « Nous recevons un soutien insuffisant de la part des Russes, nous ne voyons pas la Russie user assez efficacement de son influence pour obtenir des séparatistes, qui contrôlent la zone, l’accès dont nous avons besoin », a quant à lui déclaré à des journalistes le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond. « Tous les regards sont tournés vers la Russie pour s’assurer qu’elle remplit ses obligations dans les prochaines heures », a-t-il ajouté. Il a également précisé que l’ambassadeur de Russie à Londres serait convoqué au ministère britannique des Affaires étrangères qui lui fera part de la position du gouvernement britannique. « Notre objectif maintenant est de sécuriser le site pour qu’il y ait une enquête internationale afin d’identifier les causes et les auteurs, de les traduire en justice, et de s’assurer que les victimes sont traitées avec la dignité et le respect adéquats », a-t-il assuré. « Nous ne pouvons pas encore être catégoriques sur la cause de ce terrible accident mais il y a un faisceau de preuves qui suggèrent clairement qu’un missile a été tiré par les séparatistes à partir de l’est de l’Ukraine », a-t-il également affirmé. La chute ce jeudi de l’avion de la Malaysia Airlines (vol MH-17) assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur a fait 298 morts. Parmi ces victimes, dix étaient britanniques, a répété samedi Philip Hammond.

 

Hollande : humour douteux vis-à-vis de Gattaz

Hollande : humour douteux vis-à-vis de Gattaz

 

 

A part pour lui-même Hollande n’a guère de considération pour autrui ; il a une nouvelle fois utilisé son humour douteux pour brocarder Gattaz ; pas sûr que ses boutades approximatives soient de nature à renforcer sa crédibilité auprès des acteurs économiques. Certes Gattaz n’a pas choisi  le bon moment et le bon lieu pour critiquer le  pacte de responsabilité mais il n’est pas du meilleur goût de la part d’un Président de la république. de rire du patron des patrons français en terre étrangère. François Hollande a brocardé mercredi le président du Medef Pierre Gattaz devant quelque 3.000 Français de San Francisco réunis dans un grand hôtel de la ville, ironisant sur « l’avantage » de l’avoir eu à ses côtés tout au long de sa visite d’Etat aux Etats-Unis.  Rappelant qu’il était accompagné de membres du gouvernement, de deux présidents de région, de parlementaires et de nombreux chefs d’entreprises, le chef de l’Etat a évoqué « cet avantage d’avoir eu le président du Medef tout au long de [son] déplacement » à ses côtés. « Vous pouvez l’applaudir », a-t-il poursuivi, déchaînant les rires de la salle. « Il sera même dit que j’ai fait applaudir le président du Medef », a-t-il alors plaisanté avant d’enchaîner sur le même registre moqueur: « Je ne doute pas qu’il me rendra la pareille le moment venu, ça fait partie du pacte de responsabilité, je l’avoue ». « Quand on fait des déclarations mal comprises, ça conduit toujours à des clarifications », a-t-on encore raillé dans l’entourage du président Hollande. Lundi, au premier jour de la visite de François Hollande aux Etats-Unis, placée sous le signe de l’offensive économique, le président du Medef avait semé le trouble, répétant que les allègements de charges promis aux entreprises dans le cadre du pacte de responsabilité ne devaient pas s’accompagner d’une « contrainte ». Ces déclarations à l’étranger et alors qu’il était convié au sein de la délégation française ont suscité l’indignation du gouvernement. Pierre Gattaz a procédé mercredi à une clarification devant la presse à bord de l’avion présidentiel, entre Washington et San Francisco, n’excluant plus des « engagements chiffrés » en matière de création d’emplois mais sur la base « d’objectifs » et « d’estimations ».

 

G 20 : critiques vis-à-vis de la FED

G 20 : critiques vis-à-vis de la FED

 

Le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke a déclenché la panique des marchés émergents et un afflux de fonds vers le dollar quand il a suggéré en mai la possibilité d’un changement de programme de la banque centrale américaine qui, depuis la crise, achète massivement de la dette pour soutenir l’activité et la liquidité des marchés. Un responsable de la délégation japonaise a expliqué que lors d’une discussion des ministres des Finances au moment du dîner jeudi soir, l’attitude de la Réserve fédérale américaine avait été abordée longuement mais qu’aucun pays n’avait explicitement critiqué la banque centrale américaine. « Notre tâche principale est de remettre l’économie mondiale sur le chemin d’une croissance régulière et équilibrée. Cette tâche n’a malheureusement pas été résolue », a déclaré Vladimir Poutine hôte du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg. « Les risques systémiques, les conditions pour une rechute en crise aiguë persistent », a ajouté le président russe. S’éloignant de son discours préparé, Vladimir Poutine a évité d’évoquer explicitement les risques relatifs à la politique monétaire américaine. En revanche, le message des grands pays émergents du sous-groupe des Brics, qui s’étaient réunis auparavant, visait sans erreur Washington. « La normalisation à venir des politiques monétaires a besoin d’être calibrée de façon efficace et soigneuse et doit être énoncée de façon claire », ont déclaré les pays du groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) dans un communiqué commun. Ces propos sont dans la ligne du texte décidé par les ministres des Finances du G20 en juillet à Moscou. Les Brics ont annoncé qu’ils allaient contribuer à hauteur de 100 milliards de dollars (76 milliards d’euros) à un fonds destiné à stabiliser le marché des changes. Il reste maintenant à mettre en place ce mécanisme. Le communiqué final du Groupe des 20 s’en tiendra aux termes convenus entre les ministres des Finances au mois de juillet, a déclaré le vice-ministre russe des Finances, Sergueï Storchak. Les ministres avaient alors promis d’être « vigilants face aux risques et aux effets collatéraux négatifs des périodes prolongées d’assouplissement quantitatif » et que les changements de politique monétaire seraient « calibrés avec soin et communiqués avec clarté ». Les pays émergents n’ont pas non plus été tendres entre eux. La Chine et la Russie ont estimé que les pays vulnérables comme l’Inde, allaient devoir prendre des mesures pour rééquilibrer leurs économies et ont exclu que les pays en difficultés fassent l’objet de plans de sauvetage. Washington, tout en insistant sur sa contribution à la croissance mondiale, a estimé que les pays émergents devaient aussi agir. « De plus en plus, les pays émergents vont devoir regarder à l’intérieur de leurs frontières pour ce qui concerne la demande », a déclaré le conseiller adjoint à la Sécurité nationale, Ben Rhodes. La Chine a demandé au gouvernement américain d’être attentif aux répercussions de sa politique et de « contribuer à la stabilité des marchés financiers mondiaux et au redressement régulier de l’économie mondiale. » Le vice-ministre chinois des Finances Zhu Guangyao a demandé à l’Europe de faire plus pour relancer la croissance économique. « Les problèmes structurels sont loin d’être résolus », a déclaré Zhu à la presse. La chancelière allemande Angela Merkel a estimé que les politiques monétaires relativement accommodantes devaient être ajustées progressivement pour ne pas entraîner de perturbations économiques. « La nécessité de trouver une équilibre optimal entre l’assainissement budgétaire et le soutien à la croissance est ressorti dans des discussions animées », a déclaré Vladimir Poutine, suggérant des affrontements en coulisse.

 

PME : critiques vis-à-vis du gouvernement ; 89% inquiets

PME : critiques vis-à-vis du gouvernement ; 89% inquiets

 

Le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, a salué lors du salon Planète PME certaines mesures prises depuis l’élection de François Hollande à l’Elysée, dont le crédit d’impôt compétitivité (CICE) et la création de la Banque publique d’investissement (BPI). « Mais ces mesures, si utiles soient-elles, ne suffiront pas », a dit le responsable patronal en s’adressant au Premier ministre. « Nous n’échapperons pas à une véritable réforme du financement de la protection sociale pour amorcer une baisse structurelle du coût du travail », un sujet qui n’est pas à l’agenda rapproché du gouvernement, a-t-il ajouté. « Charger la barque de nos entreprises n’est plus possible », a poursuivi Jean-François Roubaud. « Les marges des entreprises sont au plus bas depuis 25 ans et, dans le même temps, la situation des finances publiques pèse sur le moral des chefs d’entreprise qui se voient chaque jour mis à contribution. » Comme la présidente du Medef, Laurence Parisot, plus tôt mardi, il a critiqué les orientations prises pour la réforme des retraites annoncée pour l’automne. Il a jugé que les différences de calcul des pensions entre fonctionnaires et salariés du privé n’étaient plus acceptables, et il a plus largement jugé « incompréhensible » l’augmentation des effectifs de la fonction publique, déclenchant sur ces deux points les applaudissements du parterre de chefs d’entreprise. Jean-Marc Ayrault lui a répondu en citant les réformes entreprises : le CICE et la BPI mais aussi la suppression « d’ici septembre » de l’indicateur 040 stigmatisant les entrepreneurs ayant fait faillite ou plusieurs mesures de simplification. Il a invité les entreprises à utiliser les contrats aidés mis en place par son gouvernement : les « emplois d’avenir » et les « contrats de génération », et a cité la réforme du marché du travail permise par l’accord trouvé en janvier par les partenaires sociaux. « On ne réussira rien et on ne réussira pas à redresser la situation de l’emploi sans les entreprises », a ensuite déclaré le Premier ministre à des journalistes. Interrogé sur l’inquiétude des dirigeants de PME sur la fiscalité, notamment sur une possible hausse des cotisations de retraite, il a répondu : « Il ne faut pas avoir peur avant que les décisions soient prises. » « Ce qui est important, c’est de veiller en permanence à un équilibre dans les décisions et je sais parfaitement qu’il faut veiller à la compétitivité de nos entreprises », a-t-il ajouté, en soulignant que le dialogue sur les retraites commencerait ces jeudi et vendredi à la conférence sociale. Selon le baromètre CGPME-KPMG publié lundi, 89% des chefs de PME françaises se disent inquiets pour l’économie du pays, dont 32% « tout à fait inquiet » contre 23% trois mois plus tôt. Plus d’un sur deux (57%) disent faire face à une baisse de leur chiffre d’affaires, un niveau au plus haut depuis juin 2010, et 57% se disent inquiets pour leur propre activité contre 53% en mars.

 

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