Bayrou doit changer de braquet pour ne pas être viré rapidement
A l’ Assemblée nationale de Bayrou, l’intervention ne ne laissera pas un grand souvenir ,elle a montré un premier ministre qui a du mal à se mettre au rythme des urgences du pays. Il est vrai que pour l’instant l’intéressé était dans sa zone de confort. Aujourd’hui il accède à la responsabilité suprême pour diriger le gouvernement. Il va falloir travailler sur un autre rythme. Or Bayrou n’a pas laissé une image particulière de grand travailleur lorsqu’il était ministre de l’éducation nationale sous Mitterrand et il y a longtemps. À la direction du plan, il n’a pas fait grand-chose. Même si effectivement il s’agissait d’un hochet attribué par Macron à celui qui lui avait permis d’être élu lors de l’élection présidentielle.
Certains ont déjà comparés Bayrou à Jo Biden. Le premier Ministre paraît en effet empâté et pas dans le rythme nécessaire des enjeux du moment. Ses réponses à l’Assemblée nationale ressemblaient davantage à celle d’un président de conseil général qu’à celle d’un premier ministre !
Exemple encore notamment le temps fou « pour constituer un gouvernement alors qu’il prendra la quasi-totalité de ses membres dans ce qui reste du socle parlementaire. Le problème est simple il doit rapidement s’entourer de personnalités fortes pour compenser ses propres faiblesses. La propre faiblesse de Bayrou pourraient justement se situer dans son manque de réactivité et même de travail. Et même sur le plan de la rhétorique intéressée paraît un peu endormi voire faible, dommage pour un diplômé en lettres !
« Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise? Tout ça ne donne vraiment pas une bonne impression. Je comprends que ça puisse heurter », reconnaît un élu Modem.
« C’est peut-être malhabile », lâche de son côté, du bout des lèvres, le député Richard Ramos, assurant que François Bayrou a « voulu marquer ses débuts à Matignon en parlant des territoires ».
Quant à la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, pourtant sur le papier dans le camp de François Bayrou, elle n’a pas fait semblant. « J’aurais préféré qu’il prenne l’avion pour Mayotte », a-t-elle critiqué sur France info.