Archive pour le Tag 'vin'

Filière vin: Baisse de consommation et destruction de stocks

Filière vin: Baisse de consommation et destruction de stocks

Surproduction, crise du pouvoir d’achat et modification de consommation affecte une filière en difficulté en Europe.

Le secteur viticole connaît une baisse de consommation de ses produits, accentuée par l’effritement du pouvoir d’achat ; en période d’inflation, les consommateurs font des arbitrages au détriment du rayon vins.
« La baisse de la consommation de vin pour la campagne en cours est estimée à 7% en Italie, 10% en Espagne, 15% en France, 22% en Allemagne et 34% au Portugal », selon la Commission.Il faut aussi prendre en considération la modification des comportements des consommateurs avec en particulier la montée de la bière notamment chez les jeunes

Les Etats membres devront « cibler » les régions ou les types de vin les plus affectés par le déséquilibre entre l’offre et la demande. En France, il s’agira principalement des vins du Bordelais. Ce territoire a également mis en place un programme d’arrachage des vignes excédentaires.

La France, qui a déjà procédé à une distillation de crise pendant la pandémie, prévoit de dépenser jusqu’à 160 millions d’euros – pour moitié sur crédits nationaux, pour moitié sur fonds européens – pour détruire les excédents viticoles.

La baisse de consommation de vin menace la filière

La baisse de consommation de vin menace la filière

La France perd de nombreux records y compris dans les champs sociétaux. Longtemps la France a été la championne de consommation de pinard. Or la consommation annuelle de vin en France a dégringolé de 70 % depuis 1960, passant de 120 litres par habitant à moins de 40 litres en 2020. A terme c’est toute la filière qui comprend environ 500 000 emplois qui est menacée d’après plusieurs papiers du Figaro.

Des articles intéressantsavec un oubli de taille à savoir la croissance exponentielle de la consommation de bière qui notamment chez les jeunes se substitue de manière très majoritaire à la consommation de vin. NDLR

Depuis des décennies, les Français boivent de moins en moins de vin et le phénomène semble parti pour durer. Un chiffre résume à lui seul cette chute, celui de la consommation de vin rouge qui a baissé de 32 % entre 2011 et 2021, comme l’a révélé une enquête Kantar publiée à l’occasion du beaujolais nouveau par RTL. Ce constat édifiant est à remettre dans un contexte global de baisse de la consommation d’alcool en France, réduite de moitié par rapport aux années 1960 selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Pour autant, il est également révélateur de l’évolution constante du rapport des Français au vin.

Si les Français boivent moins, ils boivent peut-être mieux. Une étude de FranceAgriMer mettait en lumière en 2019, une érosion de la part de marché des grandes surfaces et dans le même temps, le secteur des cavistes en croissance, surtout dans les grandes villes. Parallèlement, le budget alloué à l’achat d’une bouteille de vin est en constante augmentation en France : 56 % des personnes interrogées en 2022 par l’agence Sowine, déclarent acheter régulièrement des flacons entre 11 et 20 €, contre 22 % en 2013.

Plus globalement, le vin en France semble être de plus en plus touché par le phénomène de niche. Si les plus anciens se tournent toujours massivement vers des vins conventionnels, la jeune génération, plus sensible à l’écologie, privilégie de plus en plus les vins en bio – un secteur en croissance. L’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique a révélé, lors du dernier salon Millésime bio, que la part des exploitations viticoles certifiées avait augmenté de 21 % entre 2019 et 2020. Fabrice Le Glatin, dont les vignes sont cultivées en bio et dont la démarche au chai se veut la plus naturelle possible, assume «s’adresser à une niche». Comme bien d’autres domaines, le marché du vin se resserre, et si les quantités de vin vendues sont en baisse, ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour le secteur. En tout cas, pas pour tout le monde.

Consommation de vin en baisse : la faute aussi à la filière

Consommation de vin en baisse : la faute aussi à la filière

La filière s’inquiète à juste titre de la baisse de la consommation qui pourrait même diminuer de moitié en France d’ici une dizaine d’années. La France est le 2ème pays consommateur de vin au monde derrière les Etats-Unis et devant l’Italie. Plus de 3,5 milliards de bouteilles y ont été consommées en 2019. Cette consommation française, en baisse depuis 30 ans, est passée de 100 litres par habitant et par an en 1975 à 40 litres aujourd’hui. Covid France 3 janvier 2023 : +172 morts supplémentaires en 24h, soit 162.214 morts au total et +2.246 nouveaux cas confirmés en 24h., soit au total 1.358.208 cas confirmés.

En fait, il y a plusieurs facteurs explicatifs à la baisse de consommation, une évolution des goûts liés sans doute à la perte des connaissances œnologiques. L’augmentation des risques d’insécurité pour la conduite des engins et en particulier de l’automobile. Aussi et surtout, la montée en puissance de la bière dans les jeunes générations.

Chaque Français en moyenne ( toutes populations confondues) consomment encore 40 l de vins parents mais 38l de bière ( parfois arrosée d’alcool fort)
ce changement de goût et de mode a aussi été favorisé par une augmentation inconsidérée des prix du vin devenu en réalité une boisson de riches. Il faut en effet compter entre 15 et 20 euros pour les premiers prix d’une boisson assez correcte.

C’est évidemment très excessif et certains dans la filière se sont gavés pendant des années pas seulement dans les grandes régions viticoles mais même ailleurs. Les prix de l’hectare de vigne se sont envolés. Aujourd’hui la tendance est à la baisse et le phénomène semble durable.C’est souvent devenu un objet de relation avec l’achat de vignobles par exemple par les Chinois, les Russes et autres Américains

La filière n’a pas su démocratiser le vin devenu presque un objet de luxe ( ne parlons pas du champagne des grands Bordeaux, des grands Bourgogne. Du coup, mécaniquement, la cible des acheteurs s’est notoirement réduite autour de couches moyennes assez aisées et de couches moyennes supérieures. Il y a aussi la vague montante de vins étrangers qui d’ailleurs possèdent les mêmes cépages souvent et les mêmes méthodes de vinification mais à des prix inférieurs de moitié.

Déprime : la baisse de consommation de vin menace la filière

Déprime : la baisse de consommation de vin menace la filière

La France perd de nombreux records y compris dans les champs sociétaux. Longtemps la France a été la championne de consommation de pinard. Or la consommation annuelle de vin en France a dégringolé de 70 % depuis 1960, passant de 120 litres par habitant à moins de 40 litres en 2020. A terme c’est toute la filière qui comprend environ 500 000 emplois qui est menacée d’après plusieurs papiers du Figaro.

Des articles intéressantsavec un oubli de taille à savoir la croissance exponentielle de la consommation de bière qui notamment chez les jeunes se substitue de manière très majoritaire à la consommation de vin. NDLR

Depuis des décennies, les Français boivent de moins en moins de vin et le phénomène semble parti pour durer. Un chiffre résume à lui seul cette chute, celui de la consommation de vin rouge qui a baissé de 32 % entre 2011 et 2021, comme l’a révélé une enquête Kantar publiée à l’occasion du beaujolais nouveau par RTL. Ce constat édifiant est à remettre dans un contexte global de baisse de la consommation d’alcool en France, réduite de moitié par rapport aux années 1960 selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Pour autant, il est également révélateur de l’évolution constante du rapport des Français au vin.
Si les Français boivent moins, ils boivent peut-être mieux. Une étude de FranceAgriMer mettait en lumière en 2019, une érosion de la part de marché des grandes surfaces et dans le même temps, le secteur des cavistes en croissance, surtout dans les grandes villes. Parallèlement, le budget alloué à l’achat d’une bouteille de vin est en constante augmentation en France : 56 % des personnes interrogées en 2022 par l’agence Sowine, déclarent acheter régulièrement des flacons entre 11 et 20 €, contre 22 % en 2013.
Plus globalement, le vin en France semble être de plus en plus touché par le phénomène de niche. Si les plus anciens se tournent toujours massivement vers des vins conventionnels, la jeune génération, plus sensible à l’écologie, privilégie de plus en plus les vins en bio – un secteur en croissance. L’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique a révélé, lors du dernier salon Millésime bio, que la part des exploitations viticoles certifiées avait augmenté de 21 % entre 2019 et 2020. Fabrice Le Glatin, dont les vignes sont cultivées en bio et dont la démarche au chai se veut la plus naturelle possible, assume «s’adresser à une niche». Comme bien d’autres domaines, le marché du vin se resserre, et si les quantités de vin vendues sont en baisse, ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour le secteur. En tout cas, pas pour tout le monde.

Chine : mesures antidumping sur le vin australien

Chine : mesures antidumping sur le vin australien

 

On sait que les relations entre la Chine et l’Australie sont particulièrement détestables au plan politique. Comme d’habitude le régime totalitaire chinois prend n’importe quel prétexte pour envenimer ses relations. Ainsi la Chine qui exploite nombre de travailleurs reproche-t-elle à l’Australie d’être coupable de dumping sur la production viticole exportée. Le monde à l’envers évidemment car on ne peut comparer les conditions notamment sociales de production.

 

Pour un peu,  la Chine qui a perdu tout complexe accuserait l’Australie d’entrave à la démocratie ! Dans un communiqué, le ministère chinois du Commerce indique qu’une enquête préliminaire montre que l’industrie viticole chinoise a subi un «préjudice important» en raison d’un dumping sur le vin australien. À compter de samedi, les importations de vin australien seront soumises à des surtaxes comprises entre 107,1 et 212,1%, précise le document.

Taxe US du vin une baisse de près de 50 % du chiffre d’affaires dans le bordelais

Taxe US du vin une baisse de près de 50 % du chiffre d’affaires dans le bordelais

 

La taxe est effective depuis le 18 octobre dernier et la filière commence déjà à mesurer l’ampleur des répercussions sur ses exportations. Elles sont catastrophiques : en novembre 2019, les vins de Bordeaux enregistrent un recul de 46 % de leurs chiffres d’affaires et de 24 % en volume sur leur deuxième marché à l’export, qui était jusqu’alors stable.

Le lobby du vin particulièrement bordelais à sans doute raison de dénoncer le fait que la production viticole est notamment  et surtout la victime du conflit entre l’Europe et les États-Unis en matière de construction aéronautique. Notons que d’autres productions sont aussi concernées comme celle des fromages par exemple. Il faut ajouter à cela que non seulement le marché américain est très perturbé par les taxes imposées par le président US et que parallèlement le marché asiatique notamment en Chine est aussi victime indirect du virus chinois.. « L’aéronautique est taxée à 10 % et les vins français, dans un conflit aéronautique, se trouvent taxés à 25 % », remarque Bernard Farges, président de l’interprofession bordelaise. Pour le consommateur américain cela revient à ce qu’un produit qui valait 10 dollars se retrouve tout à coup à 12,5 dollars « et derrière, avec le jeu de la distribution américaine, cela peut devenir 15 dollars », pointe-t-il.

« La seule solution qu’on a aujourd’hui pour garder nos parts c’est de prendre à notre charge la taxe, c’est-à-dire de réduire nos prix de 25 % ce qui est énorme et entame la rentabilité de nos entreprises », ajoute Georges Haushalter, vice président du syndicat de négoce et directeur d’une maison de négoce de taille moyenne (50 millions d’euros de chiffre d’affaires).

Pour que les prix proposés aux consommateurs américains n’augmentent pas, la filière souhaite que l’Etat français crée un fonds de compensation à hauteur de 300 millions d’euros par an (25 % d’1,2 milliard environ, soit le chiffre d’affaires à l’export de la filière vin française), en attendant que le conflit soit résolu.

« On ne remet pas en cause les choix commerciaux de la France mais ces choix doivent être assumés par la création de ce fonds », insiste Bernard Farge responsable viticole.. Ce qui est en jeu pour l’interprofession ce n’est rien de moins que le maintien de ce flux commercial vers « un marché ancien et structuré ».

Les clients américains, conscients que le niveau des taxes peut changer tous les quatre mois sont attentistes et freinent leurs commandes auprès des négociants bordelais. « On voit bien que nos vins sont déréférencés, remplacés par des vins italiens ou d’autres origines non taxés et évidemment que la reconquête sera extrêmement longue, coûteuse et difficile », avertit Georges Haushalter. Pour lui, l’urgence est là et la filière n’a pas six mois devant elle, pour attendre une éventuelle condamnation de Boeing par exemple. « Dans six mois on sera morts », lâche-t-il. Il faudrait aussi ajouter les perturbations actuelles et surtout prochaines liées au départ du Royaume-Uni de l’union européenne. Au total des signes très inquiétants pour la production viticole française de haut niveau évidemment pas simplement que dans le bordelais.

En 2019, les ventes de vin à l’international ont bien progressé, mais c’est une hausse en trompe-l’œil qui n’empêche pas le professionnels de voir l’avenir en noir: les exportations de vins français vers les Etats-Unis, leur premier marché étranger, ont en effet chuté de 30% en moyenne, selon Jean-Marie Barillère. Et selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), le maintien des taxes pourrait entraîner une perte de plus de 50% de chiffre d’affaires pour près d’un tiers des entreprises du secteur, avait-elle avancé lors du salon Wine Paris-Vinexpo.

 

Réponse aux taxes sur les GAFA , Trump veut taxer le vin français

Réponse aux taxes sur les GAFA , Trump veut taxer le vin français

Comment le sait le président Trump ne fait pas dans la dentelle. D’une manière générale il reproche non sans raison à la Chine d’exporter à bon compte aux États-Unis, c’est-à-dire sans les contraintes notamment fiscales,  sociales voir environnementales. Mais un reproche du même type est également adressé à l’Europe en particulier à l’Allemagne et à ses  automobiles. La France est également visée suite à la décision  de mettre en place une taxe sur les Gafa. La France a échoué à étendre cette taxe au plan européen mais a réussi à convaincre le G20 d’engager une réflexion sur le sujet. La réplique de Trump  ne s’est pas fait attendre et le président des États-Unis a décidé de viser l’un des symboles français les plus significatifs à savoir les importations de vins

«La France taxe beaucoup le vin américain et nous taxons peu le vin français», a-t-il critiqué sur CNBC. Pour Donald Trump, les Etats-Unis laissent «le vin français – qui est très bon – [...] entrer» sur le territoire national «pour rien». Une situation dont pâtissent, selon lui, les viticulteurs nationaux, notamment californiens. «Les producteurs viennent me voir, et me disent : Monsieur, nous payons beaucoup d’argent pour vendre nos produits en France, et vous laissez [les vins français] venir pour rien. Ce n’est pas juste». Un raisonnement particulièrement fallacieux mais on connaît la stratégie de communication de Trump. Plus c’est gros plus ça passe et le moment venu il sera toujours possible de faire un pas en arrière à condition d’obtenir cependant des compensations.

 

 

La justice découvre les pots de vin de Total !

La justice découvre les pots de vin de Total !

il y a quelque chose de merveilleux dans la naïveté de la justice française qui découvre l’existence de pots-de-vin dans le business international. En l’occurrence, il s’agit de Total, l’un des plus grands groupes pétroliers mondiaux, qui aurait versé une trentaine de millions en Iran notamment pour obtenir l’exploitation  d’un gisement. Le problème c’est que toutes les sociétés internationales ou presque utilisent les mêmes procédés pour leurs débouchés commerciaux. C’est notamment valable dans l’industrie de l’armement mais dans beaucoup de branches.  inutile de tourner autour du pot, pour les contrats internationaux, il est souvent nécessaire d’arroser d’une manière ou d’une autre les décideurs. Le ministère public a cependant requis vendredi la confiscation de 250 millions d’euros à l’encontre du groupe pétrolier Total, jugé pour corruption d’agents publics étrangers en marge de la conclusion de contrats en Iran en 1997. Total est soupçonné d’avoir versé quelque 30 millions de dollars de pots-de-vin entre 2000 et 2004 sous couvert d’un contrat de consultance visant à faciliter la conclusion d’un accord concernant l’immense gisement gazier de South Pars. Pour le procureur, ce contrat avec la société Baston Associated LTD “recouvrait en réalité des paiements corruptifs” dont une grande partie destinée à un fils de l’ancien président iranien Hachemi Rafsanjani (1989-1997), Mehdi.

Du vin bleu… et du lait rouge ?

Du vin bleu… et du lait rouge ?  

Les goûts et les couleurs ne sauraient être discutées paraît-il. Pourtant la création d’un vin de couleur bleue justifie certaines interrogations. La raison de la coloration de manière artificielle répondrait simplement à un souci de nouveauté. Pourtant la nouveauté n’est pas toujours synonyme de progrès y compris au plan gastronomique ou œnologique. Pourquoi pas aussi du lait rouge. Il suffirait d’ajouter un colorant chimique dans la nourriture des vaches. Pourquoi rouge ?  Là aussi pour la nouveauté. On pourrait même ajouter des bulles pour donner un aspect plus festif. Curieux cette maladie de tout colorer ou l’inverse de décolorer comme le pain ou le sucre ou même la viande. Comme si ce qui était naturel s’opposait à une conception surfaite de la modernité. La boisson, dite vin bleu, produite dans la région d’Almeria (Andalousie), est obtenue en filtrant du chardonnay à travers de la pulpe de raisins noirs contenant de l’anthocyane, un pigment naturel. Résultat, un vin bleu turquoise aux arômes de cerise, framboise et fruits de la passion, assure le distributeur. Les bouteilles nommées “Vindigo” et vendues 12 euros, semblent éviter les écueils. L’entrepreneur assure avoir reçu des commandes de toute la France, mais aussi de Belgique, d’Allemagne, ou même de Russie et de Chine. A l’heure où le vin rosé accède à peine à la reconnaissance auprès des œnologues, après une forte amélioration de sa qualité, le vin bleu est cependant loin de faire l’unanimité. “C’est un peu lourd au niveau des arômes”….lourd tout court !

Le vin protège de la démence !

Le vin protège de la démence !

Selon  une étude publiée mercredi dans la revue médicale BMJ. Les auteurs déconseillent toutefois de se mettre à boire. La démence touche 5 à 8% des plus de 60 ans dans le monde, soit 50 millions de personnes, d’après l’Organisation mondiale de la santé. Cette conclusion vient du suivi de 9.087 fonctionnaires britanniques nés entre les années 1930 et 1950. Ceux qui, entre la trentaine et la cinquantaine, déclaraient ne jamais boire d’alcool ont finalement couru un risque 47% plus élevé d’être atteints par la maladie, par rapport à ceux qui buvaient dans la limite recommandée (1 à 14 unités d’alcool par semaine). Ceux qui buvaient plus que la limite recommandée avaient un risque encore plus élevé de souffrir de cette perte des capacités cognitives. L’étude, qui fait une observation statistique, n’établit pas de lien de cause à effet.  Bref une étude qui ne démontre pas grand-chose mais au moins qui rassure !

 

Le rosé espagnol vendu pour du vin français

Le rosé espagnol vendu pour du vin français

La consommation du rosé constitue un véritable phénomène de mode, les ventes s’emballent. Premier pays producteur et consommateur de vin rosé dans le monde, la France a vu sa consommation de rosé tripler en 20 ans -devançant même de loin celle de blanc.la progression des ventes est accompagnée d’uen grande tricherie car nombre de rosé supposé être produit en France viennent de l’étranger ; On constate en fait sur le rosé ce qu’on a vu sur le mousseux avec des copies, de fausses appellations et tout simplement des fraudes sur l’identité du produit. C’est le type d’escroquerie que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a repéré après deux ans d’enquête réalisée en 2016 et 2017, révèle ce dimanche Le Parisien . « Nous avons constaté des fraudes chez quatre négociants-producteurs », explique Alexandre Chevallier, le directeur de cabinet adjoint de la DGCCRF. « Ces cas de francisation concernent plus de 70 000 hectolitres de vin. » L’équivalent de 10 millions de bouteilles de rosé.

Dans les magasins, les enquêteurs ont découvert des problèmes d’étiquetage pouvant induire en erreur le consommateur. L’origine du produit était parfois peu visible ou alors la présence de logo français ou de mention « produced in France » prêtait à confusion. Dans un supermarché d’Île-de-France, 16.700 bouteilles d’un vin espagnol à l’étiquetage ambigu ont été retirées des rayons, écrit Le Parisien.

Plusieurs enquêtes pour tromperie, pratique commerciale trompeuse, tromperie en bande organisée ou usurpation de signes de qualité sont ouvertes.

 

Chute de production mondiale de vin

Chute de production mondiale de vin

 

Une baisse de production de 9% au plan mondial et de environ 20 % en France ; En France, 87 400 exploitations produisent du vin, dont 68 500 sont spécialisées dans le secteur. Le secteur viti-vinicole représente près de 290 000 emplois, dont 120 000 emplois directs, selon la douane, chargée de la réglementation du secteur. Le groupe Vin et société, composé des professionnels du secteur, évoque même jusqu’à 558 000 emplois « de la vigne et du vin » (viticulteur, négociant, caviste, fabriquant de bouteilles, caviste, sommelier, etc.). France et Italie se disputent la place de premier producteur de vin Les deux pays font la course en tête, suivis de l’Espagne et des Etats-Unis. Malgré le développement des vignobles nord-américains, argentins et chinois, les trois pays méditerranéens conservent leur leadership et assurent près de 50 % de la production mondiale depuis vingt ans. En 2015, la France a produit 17 % du vin mondial Les trois premiers producteurs mondiaux pèsent autant que tous les autres pays réunis. Les ventes de vin et de spiritueux ont rapporté 10,4 milliards d’euros en 2015, soit « l’équivalent de la vente de 126 Airbus », précise la Fédération des exportateurs de vin et spiritueux (FEVS). Le secteur est loin des performances de l’aéronautique, mais a détrôné les parfums et cosmétiques. Le champagne, à lui seul, représente un quart des exportations du secteur (2,69 milliards d’euros), et les spiritueux près d’un tiers (3,7 milliards). Mais en 2017 la baisse été de près de 19% en France.  Au plan mondial, a production n’avait pas été aussi faible depuis 1957, année où elle était tombée à 173,8 millions d’hectolitres. En Italie, premier producteur mondial, la chute a été de 17% en valeur En troisième place, l’Espagne n’a pas été épargnée, avec un décrochage de sa production de 20%. La production a limitée sa baisse à 1,0% aux Etats-Unis, quatrième producteur mondial, ainsi qu’en Chine qui s’est hissée au septième rang mondial des producteurs de vin derrière l’Australie et l’Argentine.  La production viticole mondiale, affectée par d’importants aléas climatiques en Europe, a accusé un recul de 8,6% en 2017, tombant son plus bas niveau depuis 60 ans. Sur le marché des exportations, l’Espagne conserve sa première place des pays exportateurs en volume avec une part de marché mondial de 20,5%, tandis que la France garde sa place de leader en valeur avec 9,0 milliards d’euros exportés l’an dernier.

Redécouverte de l’eau: le vin sans alcool !

Redécouverte de l’eau:  le  vin sans alcool !

Il y a avait déjà la bière sans alcool, maintenant c’est  le vin, bref la redécouverte de l’eau ou au mieux du jus de raisin.  Sans gluten, sans sucre, sans sel, sans graisse et sans calories et maintenant sans alcool, l’industrie alimentaire et viticole progresse à pas de géant. On va bientôt redécouvrir le pain sans mie (la galette du Sahel), la confiture sans sucre (la compote)  et peut-être même le fil à couper le beurre. Du vin sans sucre sans alcool est donc la nouvelle découverte, sans doute demain le vin sans vigne. Certes il faut évidemment condamner les excès dans tous les domaines mais tout est question d’équilibre et à force d’inventer des  ersatz de produits alimentaires on va finir par tuer le plaisir gastronomique. Aujourd’hui, Les Domaines Pierre Charvin ont  osé produire du vin sans alcool et le vendre en France. La start-up a vu le jour dans l’Hérault en 2010 à l’initiative de Mathilde Boulachin et Fabien Gross, deux entrepreneurs qui ne sont pas issus du sérail de la viticulture. En quelques années, cette marque s’est fait une belle place sur le marché du vin avec des produits innovants et originaux.  « Ces produits existent depuis longtemps, mais nous avons fait en sorte de les rendre plus accessibles aux consommateurs en créant un design et des gammes plus tendance », a expliqué Mathilde Boulachin à BFM Business.

Production vin : Même pour le pinard la France est détrônée !

Production vin : Même pour le pinard la France est détrônée !

 

L’Italie redevient  le premier pays producteur devant la France et l’Espagne, selon l’Organisation internationale du vin (OIV). Après le cru record de 2013 et le contrecoup de 2014, « la production mondiale de vin en 2015 se situe dans une bonne moyenne », indique l’OIV dans un communiqué, précisant que son estimation se situe dans une fourchette comprise entre 270,7 et 280,7 Mhl.  Sur le podium, l’Italie, doublée par la France l’an dernier, est en passe de récupérer la première place, avec 48,9 Mhl (+10%), contre 47,4 millions pour l’Hexagone (+1%), loin devant les 36,6 millions de l’Espagne (-4%). Derrière, les Etats-Unis confortent leur quatrième place avec 22,1 Mhl, tandis que l’Argentine enregistre un repli de 12% à 13,3 millions, quand le Chili « établit un nouveau record » avec 12,8 millions (+23%). Dans l’hémisphère sud, les volumes sont stables en Australie (12 Mhl) et en Afrique du Sud (11,3 Mhl), mais chutent de 27% en Nouvelle-Zélande (2,3 Mhl), retrouvant leurs  niveaux habituels après un cru 2014 exceptionnellement abondant. En Europe les prévisions sont en hausse pour le Portugal (+8%), la Roumanie (+9%), la Hongrie (+12%) et l’Autriche (+18%), seules l’Allemagne (-4%) et la Grèce (-9%) subissant une baisse de leurs productions. Comme l’an dernier, « l’équilibre du marché est assuré » et « la production permettra de couvrir la consommation et des besoins de vins pour les usages industriels », comme le brandy, le vinaigre et le vermouth, ajoute l’OIV, qui table sur une consommation mondiale comprise entre 235,7 et 248,8 Mhl.

La France championne du monde de la consommation d’antidépresseurs…et de vin rosé

La France championne du monde de la consommation d’antidépresseurs…et de vin rosé

Ces bien connu la France est le premier consommateur d’antidépresseurs au monde mais paradoxalement ( ou peut-être à cause de..) c’est aussi le premier consommateur de vin et de rosé en particulier. Premier producteur, premier consommateur, mais aussi premier importateur de rosé car on manque quand même de pinard ! De quoi rendre obsolète le french bashing car il y a encore des secteurs ourla France demeure leader. Avec l’arrivée du mois de juin, on sort le vin rosé ! Selon la dernière enquête que RTL dévoile à l’occasion du Salon du vin – le « Winelab » – à Paris, le rosé représente maintenant 30% des vins que l’on consomme. C’était seulement 17% il y a encore dix ans. On en boit même trois fois plus qu’il y a vingt ans.  Le rosé n’est plus vraiment considéré comme un vin d’été. On en boit désormais toute l’année. Cette boisson est une spécialité française, née en Provence. La France demeure le premier pays producteur de rosé au monde. Mais la production s’est étendue à de nombreuses régions et à de nombreux pays. L’Italie, l’Espagne et les États-Unis se sont mis à en produire aussi. Aujourd’hui, on en consomme plus qu’on en produit, donc on est obligé d’en importer. Résultat : la France est le premier pays consommateur de rosé au monde, mais aussi le premier pays producteur, et également le premier importateur de rosé dans le monde. Cela n’a l’air de rien, mais en réalité, le rosé est un vin très compliqué à faire. Vous partez d’un raisin qui sert à faire le vin rouge, pour lui donner la fraîcheur du vin blanc. C’est toute une technique qui s’est transmise chez les viticulteurs, de la Provence au Languedoc, en passant par le Val-de-Loire, la Bourgogne et le Bordelais. Le rosé a gagné en qualité. On en trouve des pas très chers (à 5 euros) et très bien faits. Le rosé qu’on importe, c’est surtout le premier prix. Le vin rosé est tant à la mode parce que contrairement aux vins rouges, c’est un vin facile à boire. On peut le choisir sans faire appel à un sommelier. Il séduit davantage les femmes et les jeunes, comparé aux autres vins. Mais il faut surtout pas le laisser vieillir en cave, sinon il devient oxydé et tout fatigué.

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