Archive pour le Tag 'Villani'

Séparatisme. Les réticences de Cédric Villani

Séparatisme. Les réticences de Cédric Villani

Le député Cédric Villani a écrit au Premier ministre pour manifester son opposition au projet de loi sur le séparatisme qui la possibilité d’instruction à domicile(interview dans l’opinion)

 

 

Le député​ de Paris Cédric Villani (non inscrit, ex-LREM) a écrit le 3 novembre au Premier ministre, Jean Castex, pour lui exprimer son opposition au projet de loi sur le séparatisme. Matignon ne lui a pas encore fait part de sa réponse.

Vous reprochez à ce projet de mettre « de côté une multitude de situations familiales où l’instruction en famille s’impose parfois ». N’est-elle pas un confort plutôt qu’une nécessité ?

On ne peut limiter l’instruction en famille (IEF) aux seuls impératifs de santé. Il existe une palette de cas qui justifie cette solution : des élèves victimes de discriminations à l’école, de harcèlements, de phobies scolaires ; des hauts potentiels, des familles trop éloignées d’une école, etc. Tous ces profils existent et, s’il y a des excès ou des dérives, ils sont très minoritaires.

Vous-même avez été un élève à la maison…

Pour des raisons de santé, je n’ai pas été beaucoup présent à l’école étant jeune, j’étais un lecteur acharné… Mais je n’ai pas moi-même bénéficié de l’IEF. En revanche, j’ai connu plusieurs cas, jusque dans ma propre famille, d’IEF souhaitée et pleinement réussie par des parents motivés et parfois formés à la pédagogie.

Le gouvernement justifie ce texte par le fait que les forces séparatistes, notamment islamistes, investissent de plus en plus la sphère éducative. N’est-ce pas un argument pertinent ?

L’argument des motivations religieuses radicales n’est pas conforté par des chiffres, selon des chercheurs qui ont récemment publié une tribune dans Le Monde. De plus, l’instruction en famille est déjà strictement encadrée et contrôlée. Sur 50 000 enfants scolarisés chez eux, combien dénombre-t-on de situations de violence ou d’endoctrinement ?

L’intérêt de la collectivité, la lutte contre le séparatisme ne justifient-ils pas de prendre le sujet à bras-le-corps ?

L’intérêt de la collectivité est avant tout de pouvoir débattre des sujets d’importance. L’IEF est de ceux-ci. On parle tout de même d’un dispositif qui est autorisé depuis presque cent quarante ans, la liberté d’enseignement étant un principe de valeur constitutionnelle ! Et il n’est pas avéré que la scolarisation obligatoire apportera une réponse au souci de contrôler les pratiques d’une minorité radicalisée. Si nous devons lutter contre le séparatisme, tous les moyens ne sont pas bons. L’endoctrinement est un vrai sujet, sur lequel il ne faut pas être naïf et qui appelle des mesures, mais une suppression de l’IEF manquerait sa cible. Ce serait restreindre nos propres libertés sans gain réel en sécurité.

Quels relais politiques les défenseurs de l’instruction à la maison ont-ils ? Comment se nouera le débat parlementaire ?

Difficile encore de mesurer les forces en présence. Étant moi-même identifié sur les sujets touchant à l’éducation, j’ai été contacté par des associations et des proches, partisans de l’IEF. Ce qui est certain, c’est que le débat sera vif et que ce texte ne passera pas comme une lettre à la poste.

5G : Villani pour un moratoire

5G : Villani pour un moratoire

DANS UNE INTERVIEW AU JDD , VILLANI SE PRONONCE POUR LA G  MAIS SOUTIENT LE MORATOIRE POUR ENGAGER UN DÉBAT SUR CERTAINS ASPECTS NOTAMMENT ENVIRONNEMENTAUX .

 

 

Etes-vous favorable à la 5G?
C’est un sujet sur lequel nous avons longuement travaillé avec le groupe parlementaire EDS, et en particulier ma collègue Paula Forteza, sa co-présidente. Nous souhaitons un débat et une loi sur la sobriété numérique, afin d’encadrer correctement le déploiement de la 5G. Un temps de débat est indispensable avant de nous lancer tête baissée dans l’attribution des fréquences. La sobriété numérique est un vrai sujet par rapport à notre mode de vie et à notre empreinte environnementale. Notre communiqué officiel fournit des détails et préconisations constructives.

Qu’appelez-vous la sobriété numérique?
Il faut, par exemple, garantir que dans 20 ans nous ne nous retrouvions pas à devoir gérer l’épuisement de certains matériaux rares, avec une pollution incontrôlée due aux déchets qu’on ne sait pas traiter. Combattons l’obsolescence programmée, ne bâtissons pas notre société sur des modèles économiques viciés. Assurons-nous que les smartphones puissent être recyclés : aujourd’hui, ils sont changés tous les deux ans, c’est un gaspillage considérable. Evitons que cette nouvelle technologie favorise une consommation d’énergie délirante. Si nous sommes la première nation à réfléchir à la question de la sobriété, ce sera un avantage par rapport à ceux qui sont dans une orgie consumériste.

 

Pour le gouvernement, ne pas passer à la 5G, ce serait prendre le risque d’un décrochage économique?
C’est l’argument qu’on entend sur tous les sujets en ce moment, non? On nous dit : réintroduire les néonicotinoïdes, sinon cela désavantagera notre filière de betteraves sucrières au profit des importations polonaises ; pas de nouvelles normes de qualité sur l’élevage, sinon cela plombera notre filière porcine au profit de l’Espagne ; en avant pour la 5G tout de suite, sinon les investisseurs iront ailleurs… Est-ce que toutes les décisions doivent se prendre selon le seul critère de la compétition économique internationale?

 

Emmanuel Macron ne veut pas de moratoire. Est-ce une entorse à la promesse faite à la Convention citoyenne pour le climat?
La Convention citoyenne a bien travaillé. Toutes ses propositions doivent faire l’objet d’un débat. Il faut donc respecter cette demande de moratoire. Quand le gouvernement se hâte, il commet une erreur démocratique.

 

Pour vous la 5G est un vrai débat de société?
Oui. Le débat sur la 5G est une vraie question de société. Avant, avec la 3G et 4G, la question ne se posait pas. Aujourd’hui, la question est clairement dans le débat public. Ce n’est pas juste un changement de technologie. Le smartphone est la grande innovation des dernières décennies, mais il faut que cela puisse s’intégrer dans une société harmonieuse. Pour moi, l’année 2017 marque un tournant : l’année où le smartphone est devenu la première source d’accès à Internet ; mais aussi l’année du basculement des sentiments sur le numérique. Cette année-là, à la conférence internationale TED (Technology, Entertainment and Design) je n’en revenais pas. Dans ce rendez-vous technophile, en présence des Gates, Musk, Bezos et cie, un message qui revenait sans cesse c’était : « attention, la technologie numérique ne fera pas votre bonheur. » S’il est trop invasif, le numérique peut vous prendre du temps de cerveau disponible, dégrader vos rapports personnels, impacter négativement votre vie sexuelle, vous exposer au cyberharcèlement, etc.

Y a-t-il une question de souveraineté numérique, notamment par rapport à la Chine?
Si la 5G doit se développer, nous sommes favorables à ce que la mise en place du réseau repose sur les européens : Ericsson et Nokia. La question n°1, c’est le maintien des compétences, et pour cela il faut des marchés. La souveraineté numérique doit aussi se penser pour les logiciels, sujet bien plus vaste.

 

Y a-t-il des risques écologiques?
La consommation effrénée d’énergie et de matériaux rares, c’est un risque pour l’environnement. Aujourd’hui, le cahier des charges pour l’attribution des fréquences ne compte aucun volet environnemental. Ce n’est pas acceptable. Il y a aussi un enjeu territorial. Il est plus urgent d’équiper les dernières zones blanches, résorber la fracture numérique. Il n’y a aucun doute là-dessus, comme l’a dit Martin Bouygues lui-même.

Y a-t-il des risques en matière de santé?
Pour l’instant il n’y a guère d’indice qui le laissent penser… À suivre.

Emmanuel Macron a résumé cela comme un débat entre les partisans du progrès et ceux qui seraient des « amish »?
Présenter le débat comme cela n’a aucun sens. Le progrès, c’est quand une nouvelle technologie rencontre un nouvel usage dont la société a besoin. La technologie n’est pas bonne ou mauvaise en soi. Il faut sortir de la caricature des positions.

 

La télémédecine, les voitures autonomes : les partisans de la 5G soulignent la possibilité de nouveaux usages.
La voiture autonome n’est pas pour demain : d’abord il faut résoudre des problèmes techniques, en particulier en cybersécurité, et d’économie du partage, car la voiture autonome individuelle, ce serait des embouteillages pires qu’aujourd’hui. Pour le reste, à quoi cela servira de communiquer en 5G avec votre cafetière ou avec votre maison?  Les transmissions bas débit, basse énergie sont suffisantes pour cela. Il faut un modèle frugal et vertueux, pas forcément du pharaonique. Sur cela, lisez Zéro G de Ludovic Le Moan. Pas un Amish, mais un grand capitaine de la tech française.

 

 

Villani impose ses conditions à Buzyn

Villani impose ses conditions à Buzyn 

Il se confirme que Villani veut imposer ses conditions à Buzyn . Buzyn elle-même le reconnaît et le regrette. Le problème c’est qu’elle n’a guère de réserves de voix et que la très faible hypothèse d’un succès aux élections municipales de Paris passe par les fourches caudines de Villani, le pestiféré de la république en marche qui a même été exclu. Aujourd’hui évidemment il revient un peu en grâce pour sauver ce qui peut l’être de l’héritage de Griveaux .. Dans un entretien fleuve au Parisien de mercredi 19 février, Agnès Buzyn explique avoir «tendu la main» à Cédric Villani. «Mais il a posé des conditions strictes : ce n’est pas comme cela que je travaille. Je ne suis pas dans le rapport de force. Et là, il a posé un rapport de force», regrette l’ancienne ministre de la Santé. Comme l’avait révélé Le Figaro , les deux candidats s’étaient appelés dès dimanche. Le mathématicien avait demandé à son adversaire de s’aligner sur les principales propositions de son programme, dont «l’agrandissement de Paris». Il avait également exigé qu’elle donne un signe en faveur de «l’ouverture à un accord de second tour avec les Verts pour réaliser les conditions de l’alternance sur une base écologiste et progressiste».

.Il est clair que Villani ne veut pas jouer les roues de secours pour sauver le soldat la république en marche lors des élections municipales de Paris. Il n’a pas pour autant rejeté toute hypothèse d’un rapprochement avec le parti dont il a été exclu mais cela à des conditions draconiennes qui en fait condamnent   Buzyn.

D’abord la nouvelle candidate de la république en marche devra abandonner les mesures phares un peu fumeuses de Griveaux ( les 100 000 € accordés aux candidats à l’accession à la propriété ou encore le déménagement de la Gare de l’Est en campagne, en tout cas qu’en banlieue). Ensuite , Cédric Villani veut de vrais engagements en matière environnementale et agrandir Paris d’une vingtaine de communes.

 

Le point clé, c’est  l’accord qu’il impose au second tour avec les écologistes de telle sorte que Villani soit en position de prendre la tête de cette alliance. Rien n’est certain pour lui; par contre, ce qui est indiscutable, c’est que Buzyn  sera forcément éliminée comme candidate possible à la mairie de Paris.

Villani « pose ses conditions » pour enfoncer Buzyn

Villani « pose ses conditions » pour enfoncer  Buzyn

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Il est clair que Villani ne veut pas jouer les roues de secours pour sauver le soldat la république en marche lors des élections municipales de Paris. Il n’a pas pour autant rejeté toute hypothèse d’un rapprochement avec le parti dont il a été exclu mais cela à des conditions draconiennes qui en fait condamnent   Buzyn. D’abord la nouvelle candidate de la république en marche devra abandonner les mesures phares un peu fumeuses de Griveaux ( les 100 000 € accordés aux candidats à l’accession à la propriété ou encore le déménagement de la Gare de l’Est en campagne, en tout cas qu’en banlieue). Ensuite , Cédric Villani veut de vrais engagements en matière environnementale et agrandir Paris d’une vingtaine de communes. Le point clé, c’est  l’accord qu’il impose au second tour avec les écologistes de telle sorte que Villani soit en position de prendre la tête de cette alliance. Rien n’est certain pour lui; par contre, ce qui est indiscutable, c’est que Buzyn  sera forcément éliminée comme candidate possible à la mairie de Paris.

Le projet du député de l’Essonne comprend un plan d’investissements de cinq milliards d’euros pour l’écologie sur la mandature et l’agrandissement de Paris via l’intégration d’une vingtaine de communes voisines d’ici 2030.

D’un point de vue politique, Cédric Villani a évoqué avec Agnès Buzyn “l’ouverture à un accord de second tour avec les Verts pour réaliser les conditions de l’alternance sur une base écologiste et progressiste”.

Représenté par David Belliard, le camp d’Europe Ecologie-Les Verts est pour l’instant crédité de près d’une quinzaine de points dans les sondages d’opinion.

Municipales à Paris : Guerini s’est entretenu avec Villani, secours de LREM !

Municipales à Paris : Guerini s’est entretenu avec Villani, secours de LREM  ?

 

Il est particulièrement savoureux d’apprendre que discrètement Guerini, le supposé patron de la république en marche, et Villani, le dissident, se sont rencontrés pour discuter de la situation électorale à Paris suite à l’affaire du Griveaux . Il est clair que les carottes sont cuites pour la république en marche à Paris. Pire, cette très lourde défaite qui se profile aura des conséquences sur le parti, le gouvernement et même sur Macron. Cela va confirmer que le parti en marche n’a aucune assise locale, qu’il est par ailleurs de plus en plus minoritaire dans le pays. Pour sauver les meubles, la porte de secours politique pourrait  consister  pour la république en marche à se rabibocher avec Villani. En effet l’addition des intentions de vote aurait placé le parti du président en tête des intentions de vote. Une autre hypothèse serait de prendre un second couteau.

D’abord parce que les premiers couteaux sont très rares puisque Macron ne s’est entouré que de personnages assez transparents voire douteux d’autre part parce que les quelques premiers couteaux restant fuient  devant le danger en refusant de porter les couleurs de leur parti à Paris. En cause dans cette affaire, aussi le fonctionnement de la république en marche complètement aux ordres de Macron avec notamment une commission d’investiture composée de quelques courtisans et de vieilles barbes qui se sont trompées en désignant Griveaux comme candidat à la place de Villani.

Villani n’a sans doute pas toutes les qualités, loin s’en faut,  mais au moins qui  n’a pas les défauts des professionnels qui vendraient leur âme pour conquérir le pouvoir. Villani, lui, a un métier, une renommée internationale même, il pourra sans dommage abandonner la politique s’il le faut. À la différence de la plupart des autres produits d’une oligarchie sans vraies  convictions et pour lesquels la seule conquête pouvoir constitue l’essentiel du projet politique. Si la république en marche peut éviter de prendre une déculottée à Paris qui aura forcément des conséquences pour le parti au pouvoir et Macon lui-même, elle n’a peut-être pas d’autres solutions que de ce renier en quémandant le pardon d’un Villani qu’ils ont viré sans ménagement de manière particulièrement imprudente et irresponsable.

 

Municipale Paris : la seule issue de secours pour la république en marche c’est Villani

Municipale Paris : la seule issue de secours pour la république en marche  c’est Villani

 

Il est clair que les carottes sont cuites pour la république en marche à Paris. Pire, cette très lourde défaite qui se profile aura des conséquences sur le parti, le gouvernement et même sur Macron. Cela va confirmer que le parti en marche n’a aucune assise locale, qu’il est par ailleurs de plus en plus minoritaire dans le pays. Pour sauver les meubles, la porte de secours politique aurait consisté pour la république en marche à se rabibocher avec Villani. En effet l’addition des intentions de vote aurait placé le parti du président en tête des intentions de vote. Mais l’entêtement de Macron, et de la république en marche vont s’opposer à cette solution de bon sens. On va faire le choix de prendre un second couteau. D’abord parce que les premiers couteaux sont très rares puisque Macron ne s’est entouré que de personnages assez transparents voire douteux d’autre part parce que les quelques premiers couteaux restant fuient  devant le danger en refusant de porter les couleurs de leur parti à Paris. En cause dans cette affaire, aussi le fonctionnement de la république en marche complètement aux ordres de Macron avec notamment une commission d’investiture composée de quelques courtisans et de vieilles barbes qui se sont trompées en désignant Griveaux comme candidat à la place de Villani. Villani n’a sans doute pas toutes les qualités, loin s’en faut,  mais au moins qui  n’a pas les défauts des professionnels qui vendraient leur âme pour conquérir le pouvoir. Villani, lui, a un métier, une renommée internationale même, il pourra sans dommage abandonner la politique s’il le faut. À la différence de la plupart des autres produits d’une oligarchie sans vraies  convictions et pour lesquels la seule conquête pouvoir constitue l’essentiel du projet politique

 

Elections Paris: Villani en tête des réseaux sociaux

Elections Paris: Villani en  tête des réseaux sociaux

Cédric Villani, fait une nette percée sur le réseaux sociaux avec 1 176 followers supplémentaires, c’est 382 de plus que ce qu’a fait Rachida Dati la semaine passée.

Chaque semaine, Visibrain, l’outil de veille des médias sociaux, réalise pour l’Opinion, le baromètre des candidats aux élections municipales de Paris sur les réseaux sociaux.

Sur Twitter la campagne s’accélère. Entre le 24 et le 31 janvier, 361 667 tweets ont été publiés par 71 566 utilisateurs sur les municipales, cela représente une forte hausse de 35 % par rapport à la semaine passée.

Sur Facebook, le nombre de posts publiés continue également d’augmenter avec 12 938 posts sur les Municipales cette semaine (+11 %). Ces publications ont généré 591 086 réactions au total (likes, angry, love…) et 103 168 commentaires. L a  plus belle progression de la semaine est encore une fois enregistrée par Marcel Campion, qui continue de voir son nombre de followers bondir, avec une augmentation de +826 %.

Rachida Dati et Anne Hidalgo sont les candidates dont les internautes parlent le plus au sujet des Municipales depuis le lancement du baromètre. La grande nouveauté cette semaine, c’est l’entrée sur le podium du mathématicien, Cédric Villani. Au cœur du débat cette semaine : sa séparation avec La République En Marche. Dorénavant, l’ancien directeur de l’institut Henri-Poincaré, candidate librement à la Mairie de Paris, ce qui a alimenté un grand nombre de conversations sur les réseaux sociaux (environ 40 % des messages publiés à son sujet concernaient cette annonce) et a été beaucoup repris par la presse.

Du côté de la candidate Hidalgo, c’est son annonce d’un Paris 100 % à vélo qui la propulse sur le devant de la scène. À noter également cette semaine, que la distance entre les deux candidates les plus populaires (Rachida Dati et Anne Hidalgo) diminue. Cédric Villani rattrape les rangs, suivi de près par Benjamin Griveaux. En revanche, le fossé se creuse avec les autres candidats. Bien loin derrière, nous retrouvons Ian Brossat (9 131 citations), Danielle Simonnet (8 941 citations) et David Belliard (7 722 citations).

 

Villani, candidat libre, le vilain petit canard de LREM

Villani, candidat libre, le vilain petit canards de LREM

 Il y a évidemment quelque chose de surréaliste dans la décision de Stanislas Guerini d’exclure Cédric Villani de la république en marche. D’abord personne ne connaît Stanislas Guerini qui est supposé diriger un parti qui n’existe pas. En outre un délégué  général qui manifeste autant de charisme qu’  une limande . Guerini  n’a pas fait preuve depuis sa nomination de la moindre personnalité, de la moindre créativité et du moindre courage. Bref,  un oligarque placés là par Macron pour contrôler de façon stalinienne un pseudo parti. Notons d’ailleurs que les principaux responsables de la république en marche ont été auto désignés. Et pour cause, les structures locales ou régionales n’existent pas et où n’ont aucun pouvoir politique. La république en marche,  c’est un peu le parti communiste des années 50 avec les militants en moins et les courtisans en plus. Il y a une grande différence entre Cédric Villani qui, lui, a une vraie stature internationale, une reconnaissance mondiale, une vraie spécialité professionnelle tandis que  Stanislas Guerini q n’a jamais réussi grand chose. Prudent d’ailleurs, l’intéressé s’aventure peu sur la scène médiatique tellement il est transparent autant qu’inutile

 Le scientifique “n’est plus adhérent” de LaRem, a donc dit lundi sur Radio Classique le délégué général du parti, Stanislas Guerini, anticipant une exclusion qui sera discutée mercredi en bureau exécutif.

Cédric Villani avait acté dimanche à l’issue de l’entretien avec Emmanuel Macron une “divergence majeure” et dit son choix de briguer la mairie de la capitale en “toute indépendance”, en bâtissant une “coalition pour le climat”, sans rejoindre le candidat investi par LaRem, Benjamin Griveaux.

A pied, en métro, en auto ou en Vélib’, le scientifique de 46 ans va donc poursuivre sa campagne au pas de course, multipliant déplacements et contacts, des écologistes aux radicaux, sans céder aux sirènes qui l’invitent à renoncer. Un sondage Odoxa-CGI pour Le Figaro publié dimanche le place à 10% – le seuil pour qu’une liste passe au deuxième tour -, à six points derrière Benjamin Griveaux. L’écart était de deux points dans une enquête Ifop pour Le Journal du Dimanche du 19 janvier.

Dans le sondage Odoxa, le candidat Europe Ecologie-Les Verts David Belliard est à 14,5%. Un émiettement qui profite à la maire sortante Anne Hidalgo, en tête à 23%, devant l’ancienne ministre Les Républicains Rachida Dati, 20%.

Les prochains sondages diront si la mise à l’écart de Cédric Villani lui profitera ou pas. De l’avis d’une militante, cet acte d’autorité trahit les idéaux d’un mouvement né en 2016 autour de l’idée “macroniste” de bâtir au-delà des clivages partisans d’un monde alors jugé dépassé.

“On passe, comme ça, du rassemblement à l’exclusion en trois ans ?”, a-t-elle dit à Reuters. “Exclure Cédric Villani, c’est exclure la moitié des militants En Marche de Paris.”

Municipales Paris : Villani dit non à Macron

Municipales Paris : Villani dit non  à Macron

 

 

Parmi la cour qui soutient Macron se trouvent  nombre de courtisans sortis de nulle part qui profitent  sans doute dans la politique est une occasion d’améliorer leur ordinaire. Ce n’est évidemment pas le cas de Villani qui, lui, a une situation et surtout un statut de scientifique international qui jure un peu avec la médiocrité de la plupart d’autres membres de la république en marche. Nombres d’entre eux ne peuvent en effet afficher que leur CV de sulfureux  institut d’études politiques qui ne servent pas à grand-chose mais permettent d’alimenter les superstructures des partis.

 Villani n’a guère apprécié que Griveaux, pur produit de l’oligarchie, ait reçu l’onction présidentielle pour être parachuté à Paris. Villani voudrait, lui ,innover à Paris et non pas se servir de l’élection comme d’un futur tremplin national.

Évidemment tous les thuriféraires de la république en marche se scandalisent et réclament même la démission de Villani du parti. Il est d’ailleurs curieux que ce parti qui souhaitait créer une démocratie différente finalement agisse comme les vieux partis classiques qui excluent quand l’un des siens est en désaccord. L’éviction de Villani sera d’autant plus facile que le comité de vieilles barbes qui accordent les investitures de la république n’ont aucune  aucune légitimité politique et démocratique

« Cédric Villani a fait le choix de la rupture avec le président de la République, il sort enfin de l’ambiguïté. Maintenant les choses sont très claires, on va enfin pouvoir parler de Paris et des Parisiens, c’est tant mieux », indique un courtisan  du candidat Griveaux.

 

  »Il faut faire attention, ça légitimerait une alliance verte avec Belliard », met tout de même en garde un marcheur historique. Le mathématicien a justement mis en avant ce dimanche soir la proposition du candidat écologiste David Belliard de former à Paris une « coalition climat » – même si pour l’heure, il n’y a pas répondu et renvoie son interlocuteur au soir du premier tour, le 15 mars.

« On ne peut être que content que Cédric Villani préfère la coalition climat plutôt que de répondre aux ordres de Macron. Maintenant, il va falloir passer à la deuxième étape et rompre avec la politique anti-climat et antisociale permanente du gouvernement », réagit Anne Souyris, porte-parole de David Belliard. Reste que Villani a pris un risque en s’attaquant frontalement au chef de l’État.

Reste que le bilan pour la république en marche n’est guère brillant; cela démontre à l’évidence la perte d’autorité de Macron aussi les risques de voir la république en marche enregistrer une grave défaite aux municipales.

 

 

Municipales à Paris: nouveau soutien de poids de Cédric Villani

Municipales à Paris: nouveau soutien de poids de  Cédric Villani

 

Cette fois Cédric Villani pourrait bien passer en tête des sondages avec le ralliement sa candidature del’ancien candidat à l’investiture LREM, Hugues Renson,  . Un ralliement qui s’ajoute surtout à celui possible des écologistes.

Une alliance qui pourrait faire basculer en tout cas modifier les rapports de force avec  l’addition des perspectives de voix de  la liste écologie les Verts et de Villani qui pourrait alors atteindre au moins autant que les intentions de vote pour l’actuelle  maire de Paris

Selon enquête Ipsos pour Le Figaro et LCI, la maire PS de Paris recueille 24 % des intentions de vote, Griveaux (19 %), Villani (14%). La liste LR conduite par Rachida Dati arrive ensuite à 13 %, suivie de l’écologiste David Belliard (11 %). Évidemment rien n’est joué car il faudra intégrer le deuxième tour et même le troisième dans la mesure les élus des arrondissements qui désigneront le maire.

« Depuis plusieurs semaines, Cédric Villani nous rejoint sur nos propositions, notamment sur une ville libérée de la voiture, 100 % cyclable ou la rénovation énergétique des bâtiments », a affirmé David Belliard leader écologiste parisien .La problème, c’est que ce rapprochement est critiqué par la direction d’EELV.

Affirmant que sa « responsabilité en tant qu’écologiste » était de « rassembler pour créer une large coalition pour le climat », David Belliard a affirmé: « Cédric Villani, s’il clarifie sa position vis-à-vis du gouvernement, aura toute sa place dans cette coalition ».

A la question d’un ralliement à la maire PS sortante Anne Hidalgo au second tour, David Belliard a relevé qu’ »en 2001, 2008, et 2014, le ralliement des écologistes aux socialistes était automatique ». Mais « aujourd’hui, c’est terminé », a-t-il dit.

Hugues Renson, ’élu du XVe arrondissement, ancien collaborateur de Jacques Chirac à l’Élysée, se reconnaît aussi dans les propositions portées par le scientifique, telles que le «plan Marshall pour la transformation écologique de la ville», les «services municipaux plus accessibles», la «participation accrue des Parisiens aux décisions qui les concernent», ainsi que «l’extension de la ville». Hugues Renson Ce ralliement est une bonne opération pour le mathématicien. Son directeur de campagne, Baptiste Fournier, salue le «courage» d’Hugues Renson. «La situation imposait le temps de la réflexion. Elle mène à une convergence qui semble naturelle sur le fond du projet que veut porter Cédric Villani et autour des valeurs qu’il incarne», félicite-t-il. «Ce n’est pas anodin qu’un un poids lourd de l’Assemblée, qui plus est Chiraquien, se joigne à la candidature de Cédric Villani. Cela traduit la dynamique actuelle autour du candidat.»

Municipales Paris : Cédric Villani gagnant avec les écolos ?

Municipales Paris : Cédric Villani  gagnant avec les écolos ?

 

Le candidat EELV envisage une alliance avec le dissident  de  LaREM Cédric Villani qui l’a bien volontiers accepté. Une alliance qui pourrait faire basculer en tout cas modifier les rapports de force avec  l’addition des perspectives de voix de  la liste écologie les Verts et de Villani qui pourrait alors atteindre au moins autant que les intentions de vote pour l’actuelle  maire de Paris

Selon enquête Ipsos pour Le Figaro et LCI, la maire PS de Paris recueille 24 % des intentions de vote, Griveaux (19 %), Villani (14%). La liste LR conduite par Rachida Dati arrive ensuite à 13 %, suivie de l’écologiste David Belliard (11 %). Évidemment rien n’est joué car il faudra intégrer le deuxième tour et même le troisième dans la mesure les élus des arrondissements qui désigneront le maire.

« Depuis plusieurs semaines, Cédric Villani nous rejoint sur nos propositions, notamment sur une ville libérée de la voiture, 100 % cyclable ou la rénovation énergétique des bâtiments », a affirmé David Belliard leader écologiste parisien.

Tout en se réjouissant de cette évolution il s’est interrogé: le candidat dissident à l’investiture LaREM « est-il un candidat indépendant » ou « le deuxième candidat d’un gouvernement en retrait sur la lutte pour le climat et qui détruit nos retraites »?

Affirmant que sa « responsabilité en tant qu’écologiste » était de « rassembler pour créer une large coalition pour le climat », David Belliard a affirmé: « Cédric Villani, s’il clarifie sa position vis-à-vis du gouvernement, aura toute sa place dans cette coalition ».

A la question d’un ralliement à la maire PS sortante Anne Hidalgo au second tour, David Belliard a relevé qu’ »en 2001, 2008, et 2014, le ralliement des écologistes aux socialistes était automatique ». Mais « aujourd’hui, c’est terminé », a-t-il dit.

Municipales Paris : Cédric Villani avec les écolos ?

Municipales Paris : Cédric Villani avec les écolos ?

 

Le candidat EELV propose une alliance avec le dissident  de  LaREM Cédric Villani. Une alliance qui pourrait faire basculer en tout cas modifier les rapports de force avec  l’addition des perspectives de voix de  la liste écologie les Verts et de Villani qui pourrait alors atteindre au moins autant que les intentions de vote pour l’actuelle  maire de Paris

Selon enquête Ipsos pour Le Figaro et LCI, la maire PS de Paris recueille 24 % des intentions de vote, Griveaux (19 %), Villani (14%). La liste LR conduite par Rachida Dati arrive ensuite à 13 %, suivie de l’écologiste David Belliard (11 %). Évidemment rien n’est joué car il faudra intégrer le deuxième tour et même le troisième dans la mesure les élus des arrondissements qui désigneront le maire.

« Depuis plusieurs semaines, Cédric Villani nous rejoint sur nos propositions, notamment sur une ville libérée de la voiture, 100 % cyclable ou la rénovation énergétique des bâtiments », a affirmé David Belliard leader écologiste parisien.

Tout en se réjouissant de cette évolution il s’est interrogé: le candidat dissident à l’investiture LaREM « est-il un candidat indépendant » ou « le deuxième candidat d’un gouvernement en retrait sur la lutte pour le climat et qui détruit nos retraites »?

Affirmant que sa « responsabilité en tant qu’écologiste » était de « rassembler pour créer une large coalition pour le climat », David Belliard a affirmé: « Cédric Villani, s’il clarifie sa position vis-à-vis du gouvernement, aura toute sa place dans cette coalition ».

A la question d’un ralliement à la maire PS sortante Anne Hidalgo au second tour, David Belliard a relevé qu’ »en 2001, 2008, et 2014, le ralliement des écologistes aux socialistes était automatique ». Mais « aujourd’hui, c’est terminé », a-t-il dit.

Retraites: Villani pour un référendum

Retraites: Villani pour un référendum

Finalement compte tenu de l’enjeu et surtout des nombreuses contradictions autour de la réforme des retraites, le dissident Villani, candidat à Paris contre l’avis de la république en marche propose de faire trancher la question par un référendum. Une proposition qui ne sera pas forcément très bien accueillie par ses anciens amis de la république en marche qui préféreraient un  passage en force sur cette réforme. Une  réforme de plus en plus confuse dans la mesure où elle perd semble-t-il son caractère d’universalité avec des exceptions maintenues pour certaines fonctions publiques (pompiers, police, armée, hospitaliers, cheminots, fonctionnaires etc.). Une réforme par ailleurs peu claire au-delà du slogan réforme à points qui ne dit pas grand-chose si on ne connaît pas la valeur du point. Sans parler d’un éventuel report de l’âge de la retraite et de la création d’un âge pivot. À cela s’ajoute des considérations d’ordre budgétaire qui imposent de rééquilibrer les comptes mais qui rendent encore plus confus les objectifs de la réforme. Aujourd’hui il est difficile  de voir clair dans la nature, l’ampleur et les modalités de cette réforme d’autant que des contradictions très nettes apparaissent au sein même du pouvoir. Pour être clair, Macron n’écarte pas la possibilité de repousser cette réforme plus tard en ne l’appliquant qu’aux nouveaux entrants contrairement à l’avis  du ministre de Delevoye en charge des retraites. Le gouvernement n’avait sans doute pas prévu qu’un membre de la république en marche pouvait ainsi s’immiscer dans la gestion d’un dossier déjà tellement difficile

«Pour que ce système soit bien accepté et que la population s’en saisisse, il nous faut un référendum», a-t-il jugé sur l’antenne de BFM Paris. «Un référendum qui viendra après six mois de débat public, dans lequel la question qui sera posée sera élaborée par tous les partenaires. Il permettra de dire à la France : ‘Nous avons franchi ce pas tous ensemble et nous avons adopté ce nouveau système des retraites’».

«Je pense que c’est une réforme majeure qui doit se faire maintenant. Nous voulons un système, juste, universel, équitable. Je suis de tout cœur avec Jean-Paul Delevoye sur la préparation de cette réforme», a indiqué Villani.

Une consultation des Français sur le bien fondé de l’adoption de la réforme des retraites risquerait cependant de ne pas aboutir positivement pour le gouvernement. Selon un sondage Elabe du 7 décembre, l’opposition grandit vis-à-vis de la réforme. 47 % des Français sont opposés à la réforme des retraites, en hausse de 4 points en un mois. Seuls 29 % y sont favorables.

La candidature Villani montre le vrai visage théocratique de LREM

 

 

La candidature Villani  montre le vrai visage théocratique de LREM

 

Avec la candidature de Villani, la république en marche a pris d’un coup 20 ou 30 ans de plus en se comportant finalement de manière aussi bureaucratique et sectaire que les autres partis. En effet, la plupart des ténors de la majorité sont montés au créneau pour critiquer la décision du mathématicien de se présenter à Paris et donc de s’asseoir sur la candidature officielle de Griveaux. Une candidature pourtant décidée par un comité de désignation bidon comme d’ailleurs la plupart des comités qui désignent les responsables dans le parti de Macron. Et pour cause, ce parti n’existe pas. Macron l’a transformé dès le départ en club de fans. Ce parti n’a aucun fonctionnement démocratique, aucune vie, aucune réalité régionale et locale. Pour faire semblant de satisfaire à la démocratie, on désigne deux ou trois membres chargés d’adouber des candidats désignés par avance. Villani  a transgressé les règles déclarent nombre de responsables de la république en marche. Finalement , il n’a fait qu’imiter Macron qui a fait exactement la même chose en accédant pouvoir grâce au parti socialiste puis en s’affranchissant des règles de ce parti.

 

Cette affaire pourrait être grave pour la république en marche qui montre ainsi son vrai visage d’appareil et de club d’élus et de futurs élus. La décision de Villani constitue une sorte de crime de lèse-majesté à l’égard du monarque républicain Macron. Macron n’est sans doute pas le premier monarque républicain mais son autoritarisme dépasse tout ce qu’on a connu aussi bien dans le champ politique que dans l’appareil d’État. Voir à cet égard l’ampleur et la vitesse de d’enterrement par la justice des affaires politico financières. Bêtement, les responsables de la république en marche reprennent en chœur les critiques à l’égard de Villani. Ils pourraient le payer très cher car l’opinion va découvrir la réalité d’un parti qui se voulait transgressif mais qui n’est en réalité que bureaucratique, théocratique et archaïque.-  Ce qui est certain c’est que Villani ne renoncera pas car lui au contrairement à  d’autres comme Griveaux n’a pas besoin de la politique pour exister.

“Je m’engage dans cette course pour aller jusqu’au bout”, a-t-il dit sur BFM TV-RMC. “Nous avons eu (avec Benjamin Griveaux) quelques échanges sur diverses formules pour mener la campagne, tout pris en compte, j’ai estimé que la meilleure façon d’être fidèle à mes engagements et ce pourquoi je suis entré en politique, c’était ma déclaration hier”.

“Je joue toujours collectif, je me lance dans une démarche libre, indépendante, précisément parce que je pense que c’est la démarche qui permet de rassembler”, a-t-il ajouté. “C’est sûr qu’on ne s’improvise pas, et cette annonce de candidature hier a été préparée dans un très grand détail avec les équipes”.

Malgré l’”engagement rompu”, le délégué général de LaRem, Stanislas Guerini a confirmé mercredi soir que Cédric Villani ne serait pas exclu du parti.

Selon une enquête Ifop commandée par l’équipe de Cédric Villani et publiée en juillet par l’Opinion, le député de l’Essonne était donné gagnant au second tour des municipales face à Anne Hidalgo (51% contre 49%) tandis que Benjamin Griveaux était donné battu (49% contre 51%).

Villani : une candidature qui montre le vrai visage théocratique de LREM

 

Avec la candidature de Villani, la république en marche a pris d’un coup 20 ou 30 ans de plus en se comportant finalement de manière aussi bureaucratique et sectaire que les autres partis. En effet, la plupart des ténors de la majorité sont montés au créneau pour critiquer la décision du mathématicien de se présenter à Paris et donc de s’asseoir sur la candidature officielle de Griveaux. Une candidature pourtant décidée par un comité de désignation bidon comme d’ailleurs la plupart des comités qui désignent les responsables dans le parti de Macon. Et pour cause, ce parti n’existe pas. Macron l’a transformé dès le départ en club de fans. Ce parti n’a aucun fonctionnement démocratique, aucune vie, aucune réalité régionale et locale. Pour f aire semblant de satisfaire la démocratie, on désigne deux ou trois membres chargés d’adouber des candidats désignés par avance. Villani  a transgressé les règles déclarent nombre de responsables de la république en marche. Finalement , il n’a fait qu’imiter Macron qui a fait exactement la même chose en accédant pouvoir grâce au parti socialiste puis en s’affranchissant des règles de ce parti.

Cette affaire pourrait être grave pour la république en marche qui montre ainsi son vrai visage d’appareil et de club d’élus et de futurs élus. La décision de Villani constitue une sorte de crime de lèse-majesté à l’égard du monarque républicain Macron. Macron n’est sans doute pas le premier monarque républicain mais son autoritarisme dépasse tout ce qu’on a connu aussi bien dans le champ politique que dans l’appareil d’État. Voir à cet égard l’ampleur et la vitesse de d’enterrement par la justice des affaires politico financières. Bêtement, les responsables de la république en marche reprennent en chœur les critiques à l’égard de Villani. Ils pourraient le payer très cher car l’opinion va découvrir la réalité d’un parti qui se voulait transgressif mais qui n’est en réalité que bureaucratique, théocratique et archaïque.-  Ce qui est certain c’est que Villani ne renoncera pas car lui au contrairement à  d’autres comme Griveaux n’a pas besoin de la politique pour exister.

“Je m’engage dans cette course pour aller jusqu’au bout”, a-t-il dit sur BFM TV-RMC. “Nous avons eu (avec Benjamin Griveaux) quelques échanges sur diverses formules pour mener la campagne, tout pris en compte, j’ai estimé que la meilleure façon d’être fidèle à mes engagements et ce pourquoi je suis entré en politique, c’était ma déclaration hier”.

“Je joue toujours collectif, je me lance dans une démarche libre, indépendante, précisément parce que je pense que c’est la démarche qui permet de rassembler”, a-t-il ajouté. “C’est sûr qu’on ne s’improvise pas, et cette annonce de candidature hier a été préparée dans un très grand détail avec les équipes”.

Malgré l’”engagement rompu”, le délégué général de LaRem, Stanislas Guerini a confirmé mercredi soir que Cédric Villani ne serait pas exclu du parti.

Selon une enquête Ifop commandée par l’équipe de Cédric Villani et publiée en juillet par l’Opinion, le député de l’Essonne était donné gagnant au second tour des municipales face à Anne Hidalgo (51% contre 49%) tandis que Benjamin Griveaux était donné battu (49% contre 51%).

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