Deux frères d’un élève viennent corriger les enseignants
Deux frères d’un élève sont venus corriger des enseignants qui avaient dénoncé les violences de la famille vis-à-vis de l’adolescence scolarisée. Encore un fait divers conviendront certains médias ; en réalité, un nouveau fait de société qui fait émerger des valeurs et des comportements en retard de 1000 ans sur les sociétés développées.
Dans les médias en prend bien soin de ne pas indiquer les prénoms et les origines de ceux qui ont commis des violences et qui sont coupables de menaces de mort. Pas étonnant, sans doute toujours la même origine sociologique dont les références sont dans des principes religieux extrémistes et archaïques et qui d’une certaine manière refuse donc la société française et ses valeurs républicaines.
La proviseure du collège Jules-Flandrin de Corenc, son adjointe et un agent d’entretien «ont été légèrement blessés (et) particulièrement choqués» par l’intrusion des deux frères dans l’établissement mardi soir.
Deux frères seront présentés à des juges jeudi, deux jours après avoir agressé des personnels d’un collège en Isère au sujet du devenir de leur sœur qui s’était plainte de violences familiales, a annoncé mercredi le parquet de Grenoble.
L’un, majeur, doit être «jugé à 13H30 en comparution immédiate» a indiqué mercredi soir le procureur de Grenoble Éric Vaillant, dans le cadre d’une enquête pour «violences volontaires en réunion». L’autre, mineur, doit être «déféré devant le juge des enfants» Les deux ont été entendus en lien avec les soupçons de violences sur l’adolescente.
Mardi, la collégienne «s’est confiée sur les violences dont elle se dit victime de la part de membres de sa famille, un signalement a été immédiatement fait au parquet qui a pris une décision de placement provisoire en foyer» pour la protéger et a ouvert une enquête, a expliqué le procureur. Deux de ses frères, nés en 2004 et 2005, sont allés «en fin d’après-midi demander des explications au collège et ont commis des violences et menaces de mort», selon la même source.
La directrice, son adjointe et un agent d’entretien «ont été légèrement blessés mais particulièrement choqués» par leur intrusion dans l’établissement mardi soir. «On est passé à côté d’un drame: il n’y a pas eu de victime malgré le déchaînement de violence qui a eu lieu hier soir. Il n’y a pas de blessé mais beaucoup de personnes choquées», a déclaré à l’AFP Samuel Vitel, directeur de cabinet de la rectrice de l’académie de Grenoble.