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Le CDI à vie c’est fini ! (Macron)

Le CDI à vie c’est fini !  (Macron)

Une interview intéressante d’Emmanuel Macron  qui justifie la loi travail. Nombre d’arguments sont pertinents, d’autres le sont moins. Des insuffisances d’abord le manque d’analyse de la situation actuelle concernant la précarité, aussi le manque de vision globale relatif à l’équilibre entre la flexibilité dont doivent disposer les entreprises et les garanties dont doivent bénéficier les salariés. Sur le constat il y a longtemps que le CDI à vie  dans la même entreprise n’est plus d’actualité. Ce n’est donc pas un élément de prospective mais une réalité sociale pour beaucoup de salariés. Selon Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, « la responsabilité d’un homme politique, c’est de donner aux individus la possibilité de réussir, dans un environnement où le modèle ne sera plus un CDI toute la vie dans la même entreprise, modèle sur lequel est fondé notre droit du travail depuis 1945″.Dans cet entretien à La Tribune, le ministre de l’Economie s’explique sur la loi qui ne porte pas son nom, mais reprend pour l’essentiel l’inspiration de ce qui aurait pu être la loi Macron II sur les Nouvelles opportunités économiques.(Interview dans la tribune)

 

La loi El Khomri soulève une bronca à gauche. Martine Aubry et d’autres frondeurs critiquent ce virage libéral pour lequel ils n’ont pas voté. Les syndicats la jugent trop déséquilibrée. Les étudiants de l’Unef appellent à manifester, alors que plus de 800 .000 personnes ont signé une pétition sur les réseaux sociaux. Avez-vous employé la bonne méthode pour aborder un sujet aussi sensible en fin de quinquennat ? Pensez-vous encore possible de trouver 
une majorité, comme l’a demandé le président de la République ?

EMMANUEL MACRON - Oui, c’est possible et nécessaire, à condition de clarifier, de donner l’explication qui va avec pour dépassionner le débat. L’idée n’est pas de détricoter cette loi et de ne rien changer à un moment où nous avons décrété un état d’urgence économique et social pour inverser la courbe du chômage. Tout n’a pas été essayé pour y parvenir et la réforme du marché du travail fait partie de la panoplie des mesures à prendre, comme l’ont fait certains de nos voisins européens – l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas ou l’Espagne.

Essayons de parvenir à un diagnostic partagé. C’est peu de dire que la situation actuelle sur le marché de l’emploi est inefficace et injuste. Nous sommes l’un des rares pays européens où le chômage ne baisse pas. Nous avons depuis trente ans dans notre pays plus de 18 % des jeunes au chômage en moyenne. Aujourd’hui, il touche plus de 10 % de la population active et 25 % des jeunes de moins de 25 ans. Parmi les gens qui ont un travail, 80 % sont en CDI, c’est bien. Mais 90 % des gens qui rentrent sur le marché de l’emploi passent par des CDD ou de l’intérim de manière durable. Et cela dans un système qui est ainsi fait que quand vous êtes en situation de précarité, vous ne pouvez pas construire votre vie, car vous n’avez pas accès au crédit, vous ne pouvez pas vous projeter dans l’avenir.

De quoi a-t-on besoin ? D’abord et avant tout d’adaptabilité. On a besoin de faire confiance aux acteurs de terrain, de leur donner de la souplesse. Pas pour tout flexibiliser, mais pour pouvoir absorber les chocs. En 2009, on a subi une crise en Europe. Elle a été deux fois plus violente en Allemagne qu’en France et, pourtant, elle a détruit sept fois moins d’emplois. Pourquoi ? Il serait irresponsable de ne pas se poser la question. Parce qu’ils ont un modèle adaptable, parce qu’ils ont su négocier au niveau de l’entreprise, des baisses de salaires ici, du chômage partiel là… Ce faisant, ils ont préservé leurs salariés et leur savoir-faire, et leur capital productif.

La bonne réponse à notre situation, c’est donc de donner plus de flexibilité au niveau de l’entreprise. On a commencé à le faire avec les accords de maintien dans l’emploi, notamment dans la loi Croissance et activité, que j’ai portée. Quand ça va mal, une entreprise peut désormais négocier par le biais d’un accord majoritaire des dérogations à la loi pour une durée qui peut aller jusqu’à cinq ans. C’est l’équivalent du Kurtzarbeit allemand, mais défensif.

Ce que propose la loi sur le travail, c’est d’étendre cette souplesse dans un sens plus offensif. Il y a en effet une hiérarchie des normes en France, qui prend la forme de ce que l’on appelle la crémaillère sociale. La loi définit un ordre public minimal qui peut être amélioré au niveau de la branche ou de l’entreprise : ce qui veut dire qu’à chaque fois qu’on descend d’un niveau de normes, on ne peut pas déroger à celles du dessus, ce qui ne permet pas de prendre en compte les spécificités des entreprises. Dans un environnement de compétition économique ouvert, ce système est trop rigide. Redonner de la souplesse aux acteurs de terrain, c’est leur dire qu’ils peuvent définir de nouvelles règles du jeu par accord d’entreprise majoritaire ou par consultation, si des syndicats représentant plus de 30 % des voix aux élections le demandent pour sortir de situations de blocage. La consultation des salariés peut être utile dans certaines situations spécifiques.

Beaucoup d’opposants voient dans ces mesures un « permis de licencier ».

Si l’on veut lutter contre ce que l’on appelle le dualisme du marché du travail et l’injustice qu’il y a entre le CDD et le CDI, il faut avoir pour objectif que tout le monde puisse avoir un CDI. Il faut se demander pourquoi ce n’est pas plus le cas aujourd’hui. Qui n’accède pas au CDI ? Les gens les moins bien formés, les jeunes, les plus fragiles. La cause, selon les chefs d’entreprise eux-mêmes, ce sont les conditions de rupture de ce contrat. On a majoré le coût du CDD et malgré cela, à peine 10 % des nouvelles embauches se font en CDI. Le blocage majeur, c’est l’incertitude liée au coût de la rupture d’un CDI, si les choses devaient mal se passer. Il faut donc redonner de la visibilité aux acteurs, leur permettre d’anticiper.

Il y a deux fois plus d’entrées à Pôle emploi à la suite d’une rupture conventionnelle qu’à la suite d’un licenciement économique. C’est une sorte de divorce à l’amiable créé par la précédente majorité, qui est assez cher, mais ce n’est qu’un dérivatif qui ne s’attaque pas au cœur du problème. Ensuite, il y a le licenciement économique, qui comporte des garanties pour les salariés et qui ne représente que 2,5 % seulement des entrées à Pole emploi, car c’est un dispositif assez rigide. Personne ne fait du licenciement économique par plaisir. Ce que nous proposons, c’est de permettre à une entreprise d’agir pour sauvegarder sa compétitivité, comme la Cour de cassation l’autorise : quand cela commence à aller mal, et que le chef d’entreprise considère qu’il faut agir pour assurer la pérennité, il faut qu’il puisse anticiper.

Or, la jurisprudence actuelle est complexe et source d’incertitude : elle reconnaît la compétitivité comme motif de licenciement économique, mais pour une branche d’activité et pas pour une entreprise. Donc on a des cas ubuesques où, si vous êtes une entreprise qui va mal dans une branche d’activité d’un groupe qui va bien, le chef d’entreprise ne peut pas agir. Nous proposons également que les difficultés économiques soient appréciées de façon objective, c’est-à-dire que quatre trimestres d’affilée de baisse du chiffre d’affaires ou deux trimestres consécutifs de pertes d’exploitation, ce qui n’est pas rien, seront reconnus par la loi comme caractérisant un motif de licenciement économique. Ce n’est pas un cadeau aux patrons qui est fait. La procédure demeure protectrice des salariés, avec des obligations de reclassement et des contraintes pour réembaucher. Sinon, ce que l’on constate, c’est que le chef d’entreprise, confronté à une période difficile, n’embauche pas en CDI.

Autre sujet de désaccord, le plafonnement des indemnités prud’homales. Il prépare un licenciement au rabais, disent ceux qui s’y opposent…

La troisième façon de mettre fin à une relation de travail, c’est le licenciement individuel. Dans la loi Croissance et activité, j’ai voulu, contre l’avis de tous, du Medef aux syndicats les moins réformistes, réformer les prud’hommes dont les délais étaient trop longs et les jugements trop incertains. Cela dure en moyenne vingt-sept mois, quatre ans à Paris, on ne concilie que dans 6 % des cas, et on observe une dispersion colossale des dommages et intérêts. Notre réforme réduit les délais, oblige à mettre en état le dossier au début de la procédure et à essayer vraiment de concilier les parties. Elle propose un plafond comme cela existe chez nos voisins en cas de cause non réelle et sérieuse.

Ce plafonnement ne vaut pas pour les cas abusifs, de licenciements nuls, de discrimination ou de harcèlement au travail. On a été censuré parce qu’on avait essayé de moduler en fonction de la taille de l’entreprise. Nous le proposons à nouveau, dans un cadre général, afin de sécuriser, pour chacune des parties, la rupture par le licenciement individuel.

Finalement, la loi El Khomri porte essentiellement votre inspiration,
celle qui aurait pu figurer dans la loi Macron II sur les nouvelles opportunités économiques ?

La réforme du licenciement économique, je l’avais défendue dans la loi Croissance et activité puisqu’elle a figuré en première lecture au Sénat, puis a été retirée. Mais je l’assume, car ces changements me semblent justes et efficaces pour l’emploi. Cette disposition fait partie de celles envisagées dans le cadre de la stratégie pour les nouvelles opportunités économiques, dans la continuité de la première loi, dans une perspective d’ouverture et de mobilité sociale.

La cohérence d’ensemble manque. Est-ce qu’en découpant en deux votre deuxième loi, le gouvernement ne passe pas à côté de la pédagogie nécessaire… et de l’occasion d’expliquer pourquoi la révolution numérique, la mondialisation, imposent de faire bouger les lignes, de briser certains tabous ?

Donner plus d’adaptabilité aux entreprises, plus de sécurité aux contrats et de visibilité en cas de rupture va de pair avec notre volonté de donner plus d’options aux gens : si on veut vraiment protéger les Français dans ce nouveau monde plus volatil, où tout va plus vite, il faut leur donner de l’autonomie. Protéger les gens, ce n’est pas leur promettre une société qui n’existe plus, un modèle qui est fragilisé. Ce n’est pas de mettre des digues face à la mer. C’est d’abord d’expliquer ce monde nouveau, qui est plus incertain, avec des changements très brutaux qui peuvent être aussi des opportunités, par exemple pour entreprendre plus facilement pour soi-même. Si nous voulons agir maintenant, ce n’est pas par volonté de briser les tabous par principe, ni pour casser l’ordre social, mais pour nous permettre de nous préparer à ces mutations.

La responsabilité d’un homme politique, c’est de donner aux individus la possibilité de réussir, dans un environnement où le modèle ne sera plus un CDI toute la vie dans la même entreprise, modèle sur lequel est fondé notre droit du travail depuis 1945. Ce sera de plus en plus une exception, mais ce n’est pas forcément grave. L’avenir sera même plus favorable aux individus, parce que cette révolution numérique porte aussi en elle moins de pénibilité, plus d’autonomie dans la relation au travail. Elle atténue le caractère roboratif et sans intérêt, parfois insupportable, du travail tel qu’on l’a conçu jusqu’ici. Demandez-vous pourquoi, lorsqu’il y a un plan de départs, même dans les très belles entreprises publiques, ceux qui ont plus de 55 ans veulent trop souvent prendre leur chèque et partir. C’est parce que souvent ils ne s’épanouissent plus dans leur métier, parce qu’on les a trop peu formés pour faire autre chose.

En fait, on a un peu l’impression que cette réforme oppose deux camps : celui des salariés et celui des chômeurs…

En France, on a longtemps vécu sur un accord implicite échangeant hyper-protection pour les insiders et hyper-précarité pour les outsiders, souvent livrés à eux-mêmes. Dans des modèles plus adaptés aux disruptions que nous connaissons, à une économie qui va vite, il y a certes plus de flexibilité, parfois plus de risques, mais dans le même temps, il y a beaucoup plus d’exigences vis-à-vis des employeurs, sur la formation notamment. On parle souvent du modèle californien comme d’un enfer social, très instable. Contrairement à ce que l’on dit, dans la Silicon Valley, on fait plus attention aux salariés, qui changent plus souvent d’entreprise.

Que contiendra la partie II de feu la loi Noé sur l’ouverture de l’accès aux métiers et sur la micro-entreprise, qui sera reprise dans la loi Sapin au printemps ?

Cette nouvelle « nouvelle » économie implique des changements très rapides, elle fragilise la création d’emplois à qualification moyenne, ceux qui sont plus facilement automatisables. Elle développe des emplois plus qualifiés, donc il faut mieux former celles et ceux qui font des tâches réplicables. Demain, ils devront programmer et assurer la maintenance des robots dans les usines. C’est cela qui est en train de se passer et donc mieux vaut préempter cette révolution que de la subir.

Ensuite, cette révolution crée des opportunités nouvelles pour des emplois peu qualifiés, des emplois de services et d’aide à la personne. Pourquoi ? Parce que dans cette économie, on va de moins en moins souvent vendre un objet et de plus en plus vendre une solution. Il faut donc libérer le potentiel de création d’emplois peu qualifiés dans notre économie. Et en fait, l’accès en est assez fermé, paradoxalement.

Tout ce qui dépend du registre du commerce, tout le monde peut le faire. Demain, je peux ouvrir une pizzeria, un magasin de photocopie, mais pas un salon de coiffure ou tout ce qui relève des chambres de métiers. Il y a bien sûr un ordre public sanitaire, environnemental, social, à respecter, sous le contrôle de l’État. Mais il y a aussi beaucoup trop de barrières à l’entrée. Il est beaucoup plus souhaitable pour un jeune qui est en échec dans son parcours scolaire ou universitaire d’entrer dans un métier par un CAP et de se former tout au long de sa vie, que de l’enfermer dans un cadre qui ne lui convient pas. Il n’y a aucune raison par exemple qu’un coiffeur qui n’aurait que le CAP et dix ans d’expérience ne puisse pas ouvrir son salon parce qu’il n’a pas passé le brevet professionnel. C’est devenu injustifié.

L’objectif n’est pas ici de dévaloriser les formations, mais de reconnaître la multiplicité des choix possibles dans une société. Il ne faut pas réduire les opportunités, mais les multiplier. Le diplôme ne doit pas être la seule voie royale pour rentrer dans la vie active. Il y a aussi l’alternance, l’apprentissage et l’entrepreneuriat pour soi-même. Il y a également des pratiques de discrimination qui existent malheureusement encore dans notre pays : pour certains jeunes, il est plus facile de trouver des clients que des employeurs. Et, parce qu’à certains moments de la vie, le contrat du salariat, protection contre subordination, devient insupportable, beaucoup veulent s’installer à leur compte. Or, on n’a pas forcément l’argent ni le temps pour faire une formation et passer un brevet professionnel. Il faut donc que l’on puisse alléger ces barrières, mais aussi aider ces jeunes entreprises à croître plus vite, en simplifiant les règles fiscales et juridiques, par exemple quand vous embauchez votre premier salarié. Il faut que cela soit beaucoup souple et plus fluide.

Présidence assemblée nationale : augmentation du train de vie

Présidence assemblée nationale : augmentation du train de vie

 

 

D’une certaine manière c’est un peu une habitude chez les socialistes en général et chez Bartolone en particulier à savoir, augmenter le coût des superstructures notamment en embauchant. Ce qui a encore été le cas pour la présidence de l’assemblée dans les dépenses ont augmenté de 6 % en 2014.  Au total, c’est 240.000 euros supplémentaires qui ont été engagés par le cabinet de Claude Bartolone selon un rapport de la Cour des comptes cité par Marianne. Le personnel contractuel de l’hôtel de Lassay (19 personnes) pèserait pour près de 2,86 millions d’euros en 2014. Un montant auquel il faut ajouter les cotisations sociales, qui représentent 50% de la rémunération des contractuels. Ce qui porte l’addition finale à 4,3 millions d’euros en 2014 contre « seulement » 4,05 en 2013. Au petit jeu cruel des comparaisons, le prédécesseur de Claude Bartolone au perchoir, l’élu LR Bernard Accoyer, ne disposait en 2011 que de 13 collaborateurs pour des dépenses évaluées à 3,15 millions d’euros. Soit une augmentation de près de 36% du budget de l’Hôtel de Lassay en 3 ans. Pour autant, le cabinet du président de l’Assemblée nationale se refuse à comparer ce qui n’est pas comparable. « Nous avons régularisé certaines situations. Des personnels étaient payés par d’autres administrations. C’était le cas de mon prédécesseur par exemple », justifie le directeur de cabinet de Claude Bartolone à Marianne.

 

Retraités : baisse du niveau de vie après 2020

Retraités : baisse du niveau de vie après 2020

 

Le niveau de vie des retraités en France n’est sans doute pas exceptionnel puisque la pension moyenne tourne autour de 1500 € (avec toutefois des écarts autour de cette moyenne). Pour autant la situation des retraités s’est améliorée au cours des 20 dernières années. Mais cette situation pourrait se détériorer d’ici une dizaine d’années. En cause d’abord la situation du chômage et le rapport actif retraité. Une situation du chômage qui prive les organismes de retraite de précieuses rentrées et qui sur la tendance n’ont d’autre solution que de progressivement allonger l’âge de départ en retraite et de diminuer le pouvoir d’achat des retraités. À cela s’ajoute aussi l’évolution démographique caractérisée par une modification du rapport entre jeunes anciens et par l’allongement de la durée de vie. En d’autres termes si rien ne change notamment en ce qui concerne le niveau de croissance et donc le nombre d’actifs, les retraites sont condamnées à se réduire progressivement. Faute de reprise significative de l’activité économique la problématique de l’éclatement des caisses de retraite pourrait se poser ici 10 ou 15 ans. À juste titre les jeunes générations pourront se trouver défavorisées par rapport aux anciennes en matière de retraite. À l’inverse il faut cependant observer que les anciennes générations n’effectuaient pas en moyenne 35 heures de travail hebdomadaire mais plutôt près le double. En matière économique il n’y a pas de secret on ne peut redistribuer la richesse nationale que si elle est produite en quantité suffisante. Si le sort des retraités s’est amélioré en vingt ans, leur niveau de vie devrait diminuer après le milieu des années 2020. Le niveau de vie des retraités comparé à celui du reste de la population devrait diminuer après le milieu des années 2020, alors qu’il est légèrement supérieur depuis une vingtaine d’années, prédit dans un rapport le Conseil d’orientation des retraites (COR). «Les ménages retraités ont en moyenne, actuellement, un niveau de vie légèrement supérieur aux autres ménages, un niveau de consommation à peu près égal, et un niveau de patrimoine supérieur», écrit le Conseil d’orientation des retraites dans un rapport qu’il présentera mercredi à ses membres, obtenu par l’AFP.

Platini : radié à vie par la mafia de la FIFA ?

Platini : radié à vie par la mafia de la FIFA ?

 

Cette fois la Fifa n’a pas fait dans la dentelle pour écarter définitivement Platini. Elle propose tout simplement sa radiation à vie. Une sentence rendue mardi par le sulfureux comité d’ « éthique » de l’organisation. Sulfureux parce que ce comité s’est souvent livré à de drôles de manœuvres en couvrant des faits   de corruption et qu’il est composé de membres qui militent en faveur d’autres candidats pour la présidence de la Fifa. Bref ce comité n’a d’éthique que le nom et la plupart des dirigeants de la Fifa sont impliqués dans des affaires de corruption. D’une certaine manière c’est un peu le tribunal de la mafia qui juge la mafia. Pourquoi aussi ne pas condamner Platini à la peine de mort ? Certes Platini n’est pas complètement blanc, il a aussi couvert certaines pratiques douteuses pour l’attribution de la coupe du monde. Les conditions de sa rémunération par la Fifa manquent  aussi sérieusement de clarté. Pour autant la proposition du comité d’éthique de la Fifa est complètement disproportionnée par rapport au fait reproché. Le comité d’éthique de la Fifa a donc requis mardi la radiation à vie contre Michel Platini. Jacques Vendroux, le directeur des sports de Radio France, a eu l’ancien joueur des Bleus au téléphone. Sa priorité désormais, c’est de « sauver son honneur ». L’avocat du président de l’UEFA. Me Thibaud d’Alès, avocat de Michel Platini, dénonce un « pur scandale » et la « démesure » d’une telle peine demandée. Le verdict final sera rendu en décembre. Il est reproché à Michel Platini d’avoir touché 1,8 million d’euros de la part de Joseph Blatter, président démissionnaire de la Fifa, pour un travail de conseiller achevé en 2002. Joint au téléphone par Jacques Vendroux, directeur des sports de Radio France, l’ancien joueur des Bleus veut désormais « sauver son honneur« , c’est sa priorité. Selon Jacques Vendroux, proche du président de l’UEFA, la première des préoccupations de l’ancien meneur des Bleus n’est plus la présidence du foot mondial, « il est dans un autre film« , explique-t-il : « Il ne parle plus d’être candidat à la présidence, il veut sauver son honneur, c’est sa priorité parce qu’on est en train de l’accuser d’un certain nombre de malversations qu’il assure n’avoir jamais commises« .   »Ce bannissement requis est conditionné à la preuve d’une corruption« , explique Me d’Alès, l’avocat de Michel Platini. « Mais il y a clairement une démesure de la peine requise. Elle ne repose sur rien dans le dossier« , poursuit-il. D’après lui, « la personne chargée de l’enquête » est plutôt une personne « chargée d’éliminer Michel Platini en vue de la présidence de la Fifa« . « En rendant public cela, il y a clairement une volonté de nuire. Les masques tombent les uns après les autres à la Fifa, il y a une instrumentalisation du calendrier électoral et une stratégie d’élimination du candidat Platini« , a ajouté l’avocat de l’ex-triple Ballon d’Or.

La fin de vie : l’assemblée refuse la légalisation de l’euthanasie

La fin de vie : l’assemblée refuse la légalisation de l’euthanasie

Il ne s’agit pas d’un véritable refus de la légalisation de l’euthanasie mais d’une position intermédiaire concernant le droit de mourir dans la dignité. Le suicide médicalement assisté n’est pas reconnu mais des dispositions contraignantes seront prises à l’égard des médecins pour qu’ils tiennent compte des dernières volontés des s’intéressés pour gérer leur fin de vie. Les députés français ont entamé lundi l’examen, en deuxième lecture, d’une proposition de loi qui permettrait de plonger dans une sédation irréversible les patients en phase terminale sans aller toutefois jusqu’à légaliser l’euthanasie. Le Sénat, où la droite est majoritaire, avait rejeté le 23 juin cette proposition de loi qui avait été massivement votée par l’Assemblée nationale en première lecture. La proposition de loi présentée par les députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (les Républicains, LR) prévoit une « sédation profonde et continue » et rend contraignantes pour les médecins les directives anticipées laissées par les malades. « Ce texte marque des avancées importantes », a dit Marisol Touraine, la ministre de la Santé, qui lui a apporté son soutien et a plaidé pour le maintien de son équilibre. Seuls les élus radicaux de gauche, une partie des écologistes ainsi que quelques socialistes ont décidé de s’abstenir ou de se prononcer à nouveau contre. Ils vont tenter, sans espoir de succès, de présenter des amendements proposant de légaliser le suicide médicalement assisté. A l’appel de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), que préside Jean-Luc Romero, une manifestation a eu lieu lundi après-midi près de l’Assemblée. Les manifestants ont réclamé la légalisation de l’euthanasie et ont demandé le vote d’un amendement « en faveur d’une aide active à mourir ». A l’opposé, une vingtaine de députés LR membres de l’Entente parlementaire, l’aile droitière du principal groupe de l’opposition, entendent voter contre ce texte qu’ils considèrent comme « un droit à la mort ». Le Sénat devrait procéder à une seconde lecture de ce texte avant la fin de l’année et devrait à nouveau le rejeter. Une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat sera ensuite convoquée afin de tenter de déboucher sur un texte commun. L’Assemblée, qui a constitutionnellement le dernier mot, procédera ensuite à son adoption définitive.

Faux-cul la FIFA suspend Chuck Blazer à vie par la FIFA

Faux-cul la FIFA suspend Chuck Blazer à vie par la FIFA

Gonflée la FIFA, toujours présidée par Blatter qui suspend Chuck Blazer pris la main dans le sac et contraint de collaborer avec la justice américaine. C’est un conseil « d’éthique » qui a suspendu l’intéressé. Pour ses malversations ou pour sa collaboration avec la justice américaine ?  encore uen fourberie moliéresque de Blatter qui confond la FIFA avec uen république bananière.  La FIFA a suspendu à vie l’ancien membre de son comité exécutif Chuck Blazer, témoin clé dans l’affaire de corruption qui secoue la Fédération internationale de football, de toute activité liée au football aux niveaux national et international.  La décision a été prise jeudi par la commission d’éthique sur la base d’investigations en réponse aux poursuites engagées par la justice américaine, à l’origine du scandale. « En tant qu’officiel du football, il a joué un rôle clé dans des activités d’offre, d’acceptation, de versement et de réception de paiements dissimulés et illégaux, de pots-de-vin et de ‘dessous-de-table’ ainsi que dans d’autres projets visant à faire de l’argent », a déclaré la Fifa dans un communiqué.  L’Américain Chuck Blazer, qui a 70 ans, a été de 1990 à 2011 le secrétaire général de la Concacaf (Confédération d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes).  Il coopère à l’enquête en cours de la justice américaine sur l’instance du football mondial et a secrètement plaidé coupable de dix chefs d’inculpation criminelle à New York dans le cadre d’un accord avec les procureurs.  Plusieurs autres dirigeants de la FIFA sont visés par une enquête pour corruption lancée le 27 mai par le département américain de la Justice pour des détournements de fonds d’un montant de 150 millions de dollars sur une période de 24 années. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire suisse Weltwoche, proche de la droite radicale, le président de la FIFA Sepp Blatter estime sans état d’âme que ce sont les confédérations continentales qui sont à blâmer pour les problèmes de corruption qui minent le football mondial.   »Il n’y a pas de combines sous l’influence directe de la FIFA », dit-il. « Mais notre influence sur les contrats conclus par les confédérations est pratiquement égale à zéro. »

L’espérance de vie mondiale : +6 an

L’espérance de vie mondiale : +6 an

 

Au plan mondial l’espérance moyenne de vie progresse mais il y a des dispersions autour de la moyenne. En France, c’est 79 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes. (en 1913 l’espérance était de 50 ans comme aujourd’hui en Angola)).  Au plan mondial L’espérance de vie moyenne est passée de 65,3 ans en 1990 à 71,5 ans en 2013, selon cette analyse qui incorpore des données statistiques fournies par 188 pays. L’espérance de vie pour les hommes a progressé en moyenne de 5,8 ans entre 1990 et 2013 tandis que pour les femmes elle a augmenté plus généreusement, de 6,6 ans en moyenne. Dans les pays riches, c’est la baisse des décès par cancers et par maladies cardiovasculaires qui permet de relever l’espérance de vie, notent les chercheurs. Dans les pays pauvres, les progrès s’expliquent surtout par le recul des décès chez les nouveaux-nés et les enfants, par diarrhée ou par maladies respiratoires. La tendance à la hausse pour l’espérance de vie masque une montée en puissance de certaines maladies ou troubles dans les causes de décès, en particulier les cancers du foie provoqués par des hépatites C (+125%), les troubles graves du rythme cardiaque (+100%), les maladies liées à la consommation de drogues (+63%), l’insuffisance rénale chronique (+37%) et le diabète (+9%). « L’énorme augmentation de l’action collective et le financement accordé aux grandes maladies infectieuses telles que la diarrhée, la rougeole, la tuberculose, le VIH / sida et le paludisme ont eu un impact réel », estime le Dr Murray. « Mais cette étude montre que certaines maladies chroniques majeures ont été largement négligées et sont en hausse, en particulier les problèmes de santé liés à la drogue, la cirrhose du foie, le diabète et l’insuffisance rénale chronique », ajoute ce responsable.

 

Hollande: « On peut réussir sa vie sans être Président » … et la louper en l’étant ?

Hollande: « On peut réussir sa vie sans être Président » … et la louper en l’étant ?

Hollande a faiat de la philosophie de bistrot en remettant les insigne de Grand croix de l’ordre du mérite à Valls (une tradition mais on se demande bien pourquoi).   Hollande a voulu faire dans la philosophie humoristique en déclarant qu’on peut réussir sa vie sans être président (comme Clémenceau). Il aurait pu ajouter qu’on peut auusi la rater en l’étant ce qui est son cas et cela sur tous les plans. Le Président de la République, en l’occurrence François Hollande, a décoré le Premier ministre, ici Manuel Valls, des insignes de Grand-croix de l’ordre national du Mérite. Le chef de l’État a salué en Manuel Valls le « serviteur » et « l’enfant » de la République ». En s’appuyant sur Georges Clemenceau, François Hollande a dessiné le portrait en creux de Manuel Valls. Georges Clemenceau, surnommé « le Tigre » a été un puissant ministre de l’Intérieur entre 1906 et 1909, avant de devenir dix ans plus tard Premier ministre, mais il avait échoué à se faire élire président de la République en 1920 après la fin de la première guerre mondiale. Manuel Valls se revendique de son héritage. François Hollande en a joué mercredi : « Clemenceau était un personnage controversé au sein de la gauche française. Mais vous aussi, vous aimez la controverse ». « Il faut également des hommes de synthèse », a glissé François Hollande dans un sourire, faisant donc référence à lui-même.

 

France: baisse du niveau de vie

France: Baisse du niveau de vie

 

Les derniers chiffres connus, ceux de 2012, font apparaitre une nouvelle baisse du niveau de vie des français. Il devrait en être de même en 2013 du fait d’une part de la hausse du chômage et de la hausse de fiscalité. Le niveau de vie médian des Français s’est contracté de 1,0% en 2012 pour s’établir à 19.740 euros, soit 1.645 euros par mois, selon des données publiées mardi par l’Insee.  Depuis le début de la crise, en 2008, il accuse un recul de 0,3% par an en moyenne, alors qu’il avait progressé annuellement de 1,8% en moyenne entre 2004 et 2008. Si les revenus supérieurs à la médiane s’en étaient mieux tirés que les autres en 2011, la baisse de 2012 a touché toutes les tranches et plus particulièrement les 10% les plus aisés (-2,0% après +2,2% en 2011) et les 10% les plus modestes (-1,2% après –0,8% en 2011, –1,4% en 2010 et –1,2% en 2009). La plus forte baisse enregistrée chez les plus riches entraîne un recul des principaux indicateurs d’inégalité, qui reviennent à leur niveau de 2010.  Le rapport entre le niveau de vie plancher des 10% les plus riches et le niveau de vie plafond des 10% les plus pauvres revient ainsi à 3,5, en baisse de 0,1 point, et l’indice de Gini, qui mesure le degré d’inégalité des niveaux de vie passe de 0,306 à 0,303. L’Insee explique le recul du niveau de vie des plus aisés par la diminution des revenus du patrimoine du fait notamment de la baisse des rendements d’assurance vie, mais aussi celle des revenus d’activité et la hausse des impôts. A l’autre extrémité, les revenus des 10% les plus modestes ont souffert de la hausse du chômage et de la progression inférieure à l’inflation des prestations sociales. Cette catégorie est constituée à 79,6% de bénéficiaires de prestations et minima sociaux, soit 1,4 point de plus qu’en 2011. En 2012, 8,5 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté, fixé à 60% du revenu médian (987 euros par mois), soit 13,9% de la population française contre 14,3% un an plus tôt. Cette baisse traduit celle du niveau de vie médian et n’est pas le signe d’une amélioration de la situation des moins favorisés, souligne l’Insee. De fait, la moitié des personnes pauvres vivent avec moins de 784 euros par mois, un niveau qui n’avait pas été aussi bas depuis 2006.

 

Assurance-vie : nouvelle collecte positive

Assurance-vie : nouvelle collecte positive  

Selon un sondage IFOP diffusé dimanche, un Français sur deux déclare que la baisse du taux du Livret A l’incitera à épargner sur un autre type de produit.  Du coup il se pourrait que l’assurance vie profite de cette situation.  En effet L’assurance-vie a enregistré une collecte nette de 1,2 milliard d’euros en juin, un sixième mois consécutif de collecte positive qui porte celle-ci à 10,3 milliards d’euros pour le premier semestre, selon les chiffres publiés lundi par la Fédération française des sociétés d’assurance. La collecte nette des six premiers mois de 2014 est ainsi comparable à celle de l’ensemble de l’année 2013, qui a été de 10,7 milliards d’euros. A fin juin, l’encours des contrats d’assurance-vie s’élève à 1.490,2 milliards d’euros. Le montant des cotisations collectées par les sociétés d’assurance pour les six premiers mois de l’année est de 63,8 milliards d’euros, contre 61,9 milliards lors de la période correspondante de 2013, selon les chiffres de la FFSA et du Gema (Groupement des entreprises mutuelles d’assurance).

 

Vie politique : transparence limitée pour les parlementaires

 Vie politique : transparence limitée pour les parlementaires

 

 

Ils ont raison les parlementaires de cacher leurs petits sous, des secrets accessibles seulement en préfecture et condamnés  s’ils sont divulgués. C’est la transparence modérée à la mode Hollande !  La plupart en effet appartiennent à la bourgeoisie, ils ont acquis leur patrimoine par héritage et surtout grâce à leur longue carrière politique. Les revenus des 900 parlementaires français viennent donc d’être rendus publics et accessibles à tous. La transparence de la vie politique faisait partie des engagements de François Hollande, mais les parlementaires ont fait de la résistance. « L’exemplarité des responsables publics sera totale. C’est mon engagement et je n’en dévierai pas », déclarait le président François Hollande le 3 avril 2013, au lendemain des aveux de Jérôme Cahuzac.  La transparence de la vie politique faisait déjà partie de ses engagements, il a voulu la renforcer, mais s’est heurté à la résistance des parlementaires, qui ont tout de même vu leurs déclarations d’intérêts publiées sur Internet par la Haute autorité de transparence de la vie publique. Le gouvernement préparait un projet de loi sur la publication obligatoire des déclarations d’intérêts pour tous les ministres, collaborateurs des cabinets ministériels et membres des autorités administratives indépendantes.  L’affaire Cahuzac a poussé François Hollande à demander un engagement plus fort pour la transparence dans la vie politique. Le président a décidé de transformer la déclaration d’intérêt en déclaration de patrimoine et d’étendre l’obligation de publication aux parlementaires et à leurs collaborateurs. Ce qu’ils n’ont pas du tout apprécié, y compris dans les rangs du parti socialiste. Claude Bartolone, député PS et alors président de l’Assemblée nationale, avait qualifié le projet de loi de « voyeurisme ». Le 17 septembre 2013, les députés ont le dernier mot lors du vote du projet de loi sur la transparence et la moralisation de la vie politique. Seules les déclarations d’intérêt sont rendues publiques.  Les déclarations de patrimoine ne sont disponibles et consultables qu’en préfecture, et leur divulgation passible d’une amende de 45.000 euros. Dans les deux cas, c’est la toute nouvelle Haute autorité de transparence de la vie publique qui se charge des contrôles. À l’heure de la publication, certains députés ne se font toujours pas à cette nouvelle obligation. Dans sa déclaration, le député-maire UMP Jacques Myard s’est fendu des commentaires « Vive le cumul » et « à bas l’Inquisition ».

UMP : un grand train de vie avec Copé

UMP : un grand train de vie avec Copé

 

 

Les révélations se suivent et se ressemblent sur les comptes de l’UMP. À la veille de la publication des grandes lignes d’un audit financier commandé par la nouvelle direction du parti, Le Point affirme ce lundi 7 juillet s’être procuré une copie des dépenses de la formation politique pour les années 2012 et 2013. L’UMP aurait dépensé près de 98 millions d’euros de charges pour un produit de 58 millions pour la seule année 2012, affirme l’hebdomadaire sur son site. Le rapport fait également apparaître des dépenses de congrès et manifestations pour près de 23 millions d’euros. Un chiffre que l’hebdomadaire rapproche des 21,5 millions d’euros facturés à la filiale « événements » de Bygmalion cette année-là.  Le Point s’étonne également du montant des dépenses « médiatiques »  du parti d’opposition, « pour plus de 10 millions d’euros en 2012, quand le PS, pourtant lui aussi en pleine campagne, n’a dépensé de son côté que 859.399 euros pour sa propagande et à peine plus de 4,5 millions pour ses congrès et ses meetings », peut-on lire. Un train de vie « démentiel », écrit encore l’hebdomadaire, qui « s’est largement réduit en 2013″ avec une diminution « par dix » des dépenses de communication après la défaite de Nicolas Sarkozy. Dimanche, Le JDD révélait que l’UMP aurait dépensé 27.000 euros en billets d’avion pour son ancien président Jean-François Copé et 24.000 euros pour son épouse en 2013. Cibles de toutes les attentions depuis l’affaire Bygmalion, les finances de l’UMP sont dans le rouge. D’après François Fillon, invité du Grand Jury, dimanche 29 juin, le déficit du parti atteindrait les 80 millions d’euros, dont 76 millions de dette bancaire. Luc Chatel, le secrétaire général de l’UMP, doit faire la transparence sur les finances du parti, mardi.

Baisse du niveau de vie des retraités à prévoir

Baisse du niveau de vie des retraités à  prévoir

 

LINSSE a calculé que le niveau de vie des retraités va baisser d’ici 2060. Des projections intéressantes maiss sans doute très fragiles car d’ici 40 ou 50 ans rien n’indique que le système de retraites pourra être maintenu, tout dépendra en fait de la croissance et de l’équilibre démographique.  Selon des simulations effectuées par l’Insee, en 2060, le niveau de vie moyen des retraités devrait se situer entre 70% et 85% de celui des actifs, alors qu’il était similaire en 2010.  Une fois leur pension liquidée, la revalorisation sur les prix assure aux retraités un pouvoir d’achat constant. En revanche, ils ne bénéficient plus des effets de la croissance, à l’inverse des salaires, explique l’Insee.  Pour étudier le niveau de vie moyen des ménages actifs et retraités, l’Insee rapporte les ressources de chaque ménage au nombre de ses membres.  Ainsi, si le ratio entre la pension moyenne de l’ensemble des retraités et le revenu d’activité moyen risque de baisser passant de 2010 à 2060 de 66 % à une valeur comprise entre 48 % et 57 %, l’effet sur le niveau de vie ne sera pas aussi fort, les foyers de retraités étant de plus petite taille.  La prise en compte d’autres sources de revenus (patrimoine, prestations sociales, etc.) relève par ailleurs le niveau de vie relatif des retraités. Celui-ci atteint en effet en 2011 96 % du niveau de vie des actifs, contre 93 % tel que simulé dans l’étude de l’Insee. « Les ménages de retraités ont en effet accumulé plus de patrimoine et sont plus souvent propriétaires de leur logement, ce qui tend à améliorer le ratio ».  Par ailleurs, l’étude constate que si aucune réforme n’avait été entreprise pour les retraites depuis le milieu des années 1980, la part des dépenses de pensions en part du PIB se serait élevée à près de 21 points de PIB en 2060. Avec les réformes, cette part se limiterait à environ 14 points.

 

La vie de château pour Ayrault

La vie de château pour Ayrault

Il faut faire des efforts du faiat de la crise mais les dirigeants n’en font guère ; la preuve on vient de restaurer le château de Souzy en Briche pour Ayrault alors qu’on dispose déjà de plusieurs résidences comme par exemple Rambouillet ou la Lanterne (vide désormais depuis le départ de  Trierweilller).   Le domaine de Souzy-la-Briche, dans le sud de l’Essonne, est un écrin de 15 hectares. Le parc, somptueux, possède une chapelle du XIIe siècle au milieu d’un grand bassin. « Le Premier ministre utilise effectivement Souzy-la-Briche », admet Matignon. En octobre, en plein été indien, les époux Ayrault sont venus en toute discrétion goûter aux charmes de l’une des demeures les plus secrètes de la République. Le couple est venu à deux reprises dans le « château de Mazarine ». « On ne les a même pas vus », s’étonne le maire du village, Francis Jard. « Il est vrai que depuis toujours les hôtes du château n’entrent pas par le portail principal mais par une entrée au fond du parc, loin de tout regard. » Le domaine de Souzy-la-Briche, dans le sud de l’Essonne, est un écrin de 15 hectares entouré de hauts murs, lui-même dans un vaste domaine de 300 hectares. Le parc, somptueux, possède une chapelle du XIIe siècle au milieu d’un grand bassin, un canal de 250 m de long… Les lieux n’ont été ouverts au public qu’une seule fois, en 1995. « En juin dernier, pour les 220 ans de la création de la commune, j’ai demandé au ministère de la Culture, qui gère officiellement les lieux, d’autoriser une visite pour les habitants du village. Mais cela nous a été refusé », déplore le maire, qui, depuis 1995, a toujours été « tenu à l’écart » des visiteurs officiels. À son grand regret. Depuis quelques mois, là encore en toute discrétion, Matignon a fait effectuer des travaux pour remettre les lieux en état. Du mobilier national a été acheminé sur place, et 36.000 euros, selon les services du Premier ministre, ont été dépensés en « travaux d’entretien divers ». Matignon admet aussi 20.000 euros de « dépenses de transmission » pour mettre la propriété aux normes de communication actuelles. Afin de compenser ces frais en période de disette budgétaire, un porte-parole de Jean-Marc Ayrault assure que « le château de Rambouillet ne sera plus utilisé par le Premier ministre, sauf événement exceptionnel », et affirme que « l’un dans l’autre, les dépenses de fonctionnement globales seront moins importantes que du temps de la Lanterne ».

 

Hollande-Gayet : vie privée-vie publique ou le débat bidonné

Hollande-Gayet : vie privée-vie publique ou le débat bidonné

 

Les experts, les juristes, les grands éditorialistes ne cessent de s’étendre sur la nécessité de distinguer vie privée et vie publique au nom des grands principes. Juridiquement ils ont raison mais reste qu’il y a une sérieuse contradiction à revendiquer le caractère privée de sa vie quand en fait on se sert de cette vie privée pour conquérir un électorat. Depuis 20 ou 30 ans  en effet c’est  devenu une mode d’étaler sa vie privée dans les médias avec femme, enfants, voire chiens. Hollande a commencé, lui, il y a longtemps dans un film  télé en jeune père de famille modèle. Mais c’est le cas de la plupart des autres leaders. Afficher une vie familiale équilibrée participe de la séduction d’un électorat rationaliste, il  faut donc montrr e sa normalité de ce point de vue. Ou alors on se demande pourquoi Sarkozy puis Hollande ont tellement insisté pour mettre en scéne  la solidité de leur couple (avant les déchirements). On se demande encore davantage pourquoi Hollande a installé Trierweiler à l’Elysée alors qu’il n’est pas même pas marié. Sans doute aussi pour séduire la presse dont Trierweiler était un membre influent. Le respect de la vie personnelle et privée n’a de sens que pour ceux qui volontairement ne s’expose pas de manière publique. Ce n’est pas le cas des responsables politiques, des artistes, ou de ceux qui font métier d’utiliser l’opinion pibloque pour leur image. Certains revendiquent l’exception française, une sorte d’exception culturelle mais située en dessous de la ceinture. Certes moralement le jugement est très discutable, la condamnation encore davantage surtout juridiquement, la liberté de chacun ne pouvant être remise en cause. Pour autant, dans une société où les médias sont devenus un mode de régulation des compétences et de l’image, il ne faut pas s’étonner que des faits soient révélés. L’exception française se voit donc remise en cause et ce n’est pas tomber dans le puritanisme que d’admettre que la vie privée tombe nécessairement dans le domaine public dès lors qu’on affiché sa vie familiale.

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