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Le progrès de l’espérance de vie des Français se tasse

Le progrès de  l’espérance de vie des Français se tasse

La croissance de l’espérance de vie se tasse depuis quelque temps mais avec des inégalités. Depuis le milieu du 19ème siècle, l’espérance de vie à la naissance progressait de 3 mois par an en moyenne. Depuis 5 ans, elle ne progresse plus que d’un mois et demi par an pour les hommes et un mois seulement pour les femmes. Résultat : elle atteint, en 2018, 79,5 ans pour les hommes et 85,4 en pour les femmes. En cause les effets de la grippe chez les personnes très âgées, d’autres maladies comme le cancer. À cela s’ajoute les effets des maladies neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson. Mais les inégalités sont criantes selon les situations sociales D’après l’Insee, l’écart  d’espérance de vie est de 13 ans  entre  5 % d’hommes les plus riches des 5 % les plus pauvres. Pour un niveau de vie moyen de 5 800 euros par mois, un homme peut espérer s’éteindre à 84 ans et quelques. Un seuil qui tombe à moins de 72 ans dès 470 euros par mois. Aux alentours de 1 000 euros, 100 euros supplémentaires représentent un gain de 0,9 anL’écart est moins important pour les femmes, mais ne disparaît pas pour autant. L’espérance de vie des plus modestes s’élève à 80 ans, contre un peu plus de 88 ans pour les mieux loties. Il est toutefois intéressant de noter qu’à partir de 1 300 euros mensuels, les femmes dépassent les hommes, même les plus aisés. Cela tient, selon l’Insee, à « des comportements plus favorables à une bonne santé »« un meilleur suivi médical, en particulier pendant la vie féconde », et « une durée de travail plus faible ». En moyenne, les disparités entre les sexes tendent néanmoins à se réduire. . « Le niveau de vie en lui-même, en facilitant la prévention et l’accès aux soins, peut être la cause directe d’une bonne santé », note l’Insee. D’après une enquête de 2014, un adulte sur dix, parmi les 20 % les plus pauvres, avait renoncé à consulter un médecin pour des raisons financières. Mais causes et conséquences s’entremêlent souvent : une mauvaise santé peut aussi entraîner un faible niveau de vie en pesant sur les études et l’emploi. Pour finir, l’espérance de vie varie assez nettement d’une région à l’autre. Toutes choses égales par ailleurs, c’est-à-dire en tenant compte du sexe, de l’âge, du niveau de vie et de la catégorie sociale, l’Occitanie et les Pays de la Loire se situent en tête du classement. Ce sont les Hauts-de-France qui finissent en queue de peloton.

 

Le sulfureux Richard Ferrand veut moderniser la vie parlementaire

Le sulfureux Richard Ferrand veut moderniser la vie parlementaire

 

 

 

Le sulfureux Richard Ferrand veut moderniser l’assemblée nationale. Point il faut espérer que cette modernisation ne sera pas à l’image de celle qu’il a opérée au mutuel de Bretagne au profit de sa compagne. Pour résumer, la compagne de Richard Ferrand a vendu un bien immobilier qu’elle ne possédait pas à la mutuelle dont Ferrand était directeur général qui a été financé (via un loyer) et rénové (250 000euros) par la dite mutuelle et a permis à la compagne de Ferrand de faire uene énorme plus value et sans risque financier. S’y ajoute des contrats douteux passés avec des proches, aussi un petit salaire de 1250 euros perçus par Ferrand pendant 5 ans alors qu’il était député. Résumé de l’affaire par France info, dans sa première communication, le procureur de la République ne trouvait rien, dans les révélations du Canard enchaîné, qui justifiait l’ouverture d’une enquête. Alors que l’actuel ministre était Directeur général des Mutuelles de Bretagne et à la recherche d’une nouvelle adresse pour un centre de soins à Brest, le conseil d’administration de la mutuelle a choisi parmi trois propositions, et à l’unanimité, des locaux loués par une société immobilière, la Saca, qui n’existait pas encore au moment où elle a obtenu le marché. Une entité qui est la propriété de la compagne de Richard Ferrand, Sandrine Doucen. Cette dernière a déposé les statuts de sa SCI après le vote, et n’a acheté les locaux qu’ensuite, alors qu’elle avait déjà la certitude de les louer.  Mais l’avocat qui a fait ce montage a depuis dénoncé, dans Le Parisien, un « enfumage » de la part du ministre : « La vraie question, c’est pourquoi Richard Ferrand n’a pas fait acheter l’immeuble par la mutuelle. Elle faisait un prêt, engageait des travaux et se retrouvait, quinze ans plus tard, propriétaire d’un bien largement fructifié. Là, c’est la compagne de Richard Ferrand qui se retrouve dans cette position. »  C’est Libération qui s’interroge sur la méthode de sélection de ce local. Le quotidien révèle que le bail proposé par la compagne de Richard Ferrand était en concurrence avec deux autres offres :  »16,60 euros le m2 pour un local de la rue Colbert, 12 euros pour celui de la rue Dourjacq, et 9,20 euros pour celui de la compagne de Ferrand, rue George-Sand à Brest, qui sera retenu ». Mais Libération note que ces prix n’intègrent pas les travaux. Et avec ceux engagés dans le local retenu (250 000 euros), la proposition perd de l’intérêt. Résultat : dix ans après la signature du bail, le prix au m2, travaux compris, de l’offre de la compagne de Richard Ferrand, sera toujours plus important (14,70 euros) que l’offre de la rue Dourjacq (13,80 euros). Pourquoi, alors, avoir choisi cette offre ? Sollicitée par Libération, la Directrice générale des Mutuelles, Joëlle Salaün, n’a pas donné de réponse. Quand il était directeur général des Mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand n’a pas seulement permis à sa compagne, Sandrine Doucen, d’acquérir des locaux à peu de frais. Selon Le Monde, sa compagne a également été employée par les Mutuelles pour des consultations juridiques régulières, et comme assistante de Richard Ferrand lui-même « au tournant des années 2000. Quant à l’ex-femme de ce dernier, Françoise Coustal, elle, a également bénéficié de contrats avec les Mutuelles de Bretagne. Artiste plasticienne, elle a remporté au moins trois fois des marchés pour l’aménagement de locaux gérés par le réseau. Dont les fameux locaux appartenant à la nouvelle compagne de Richard Ferrand. Mais aussi une résidence médicalisée pour les malades d’Alzheimer située à Guilers, près de Brest, pour laquelle elle a « conçu des installations sonores et visuelles », entre septembre 2009 et décembre 2010. Là encore, rien d’illégal, souligne Le Monde, d’autant que le couple a divorcé en 1994. Un autre collaborateur de celui qui était alors député du Finistère a attiré l’attention du Monde : jusqu’en 2014, il a employé comme assistant parlementaire Hervé Clabon, qui n’est autre que le compagnon de celle qui a succédé à Richard Ferrand à la Direction générale des Mutuelles de Bretagne, Joëlle Salaün. Dans le même temps, celle-ci a continué de rémunérer Richard Ferrand comme chargé de mission auprès d’elle, pour 1 250 euros par mois, de 2012 à 2017. Bref, on peut douter de la volonté réformatrice de Richard Ferrand qui propose notamment de réduire à deux minutes le temps des  questions au gouvernement.

 

La croissance de l’espérance de vie des Français se tasse

La croissance de  l’espérance de vie des Français se tasse

La croissance de l’espérance de vie se tasse depuis quelque temps mais avec des inégalités. Depuis le milieu du 19ème siècle, l’espérance de vie à la naissance progressait de 3 mois par an en moyenne. Depuis 5 ans, elle ne progresse plus que d’un mois et demi par an pour les hommes et un mois seulement pour les femmes. Résultat : elle atteint, en 2018, 79,5 ans pour les hommes et 85,4 en pour les femmes. En cause les effets de la grippe chez les personnes très âgées, d’autres maladies comme le cancer. À cela s’ajoute les effets des maladies neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson. Mais les inégalités sont criantes selon les situations sociales D’après l’Insee, l’écart  d’espérance de vie est de 13 ans  entre  5 % d’hommes les plus riches des 5 % les plus pauvres. Pour un niveau de vie moyen de 5 800 euros par mois, un homme peut espérer s’éteindre à 84 ans et quelques. Un seuil qui tombe à moins de 72 ans dès 470 euros par mois. Aux alentours de 1 000 euros, 100 euros supplémentaires représentent un gain de 0,9 anL’écart est moins important pour les femmes, mais ne disparaît pas pour autant. L’espérance de vie des plus modestes s’élève à 80 ans, contre un peu plus de 88 ans pour les mieux loties. Il est toutefois intéressant de noter qu’à partir de 1 300 euros mensuels, les femmes dépassent les hommes, même les plus aisés. Cela tient, selon l’Insee, à « des comportements plus favorables à une bonne santé »« un meilleur suivi médical, en particulier pendant la vie féconde », et « une durée de travail plus faible ». En moyenne, les disparités entre les sexes tendent néanmoins à se réduire. . « Le niveau de vie en lui-même, en facilitant la prévention et l’accès aux soins, peut être la cause directe d’une bonne santé », note l’Insee. D’après une enquête de 2014, un adulte sur dix, parmi les 20 % les plus pauvres, avait renoncé à consulter un médecin pour des raisons financières. Mais causes et conséquences s’entremêlent souvent : une mauvaise santé peut aussi entraîner un faible niveau de vie en pesant sur les études et l’emploi. Pour finir, l’espérance de vie varie assez nettement d’une région à l’autre. Toutes choses égales par ailleurs, c’est-à-dire en tenant compte du sexe, de l’âge, du niveau de vie et de la catégorie sociale, l’Occitanie et les Pays de la Loire se situent en tête du classement. Ce sont les Hauts-de-France qui finissent en queue de peloton.

 

Disparition des insectes : la fin de la vie sur terre

Disparition  des insectes : la fin de la vie sur terre

 

Les insectes pourraient disparaître d’ici I siècle. Et la vie devenir insupportable pour les humains à cette échéance ce que pense Henri-Pierre Aberlenc, entomologiste au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).(Interview France Info)

 

Que faut-il retenir de l’étude publiée par Biological Conservation 

Henri-Pierre Aberlenc : Il y a deux ans, des articles faisaient déjà état de la disparition des insectes, il y avait déjà eu beaucoup d’agitation de la part des médias. Mais, depuis, on n’en parle plus. Le principal mérite de ce rapport est d’enfoncer le clou et de relancer le débat sur le sujet.

En revanche, il y a un oubli très net de certains paramètres importants qui sont à l’origine de leur disparition, comme la pollution lumineuse, très néfaste notamment pour les insectes nocturnes. Les chercheurs ne citent que la pollution chimique par différents poisons.

Un autre paramètre qui a été minoré dans cette étude, c’est la déforestation des forêts primaires tropicales – c’est-à-dire des forêts telle que la nature les a faites, sans intervention de l’homme. Les forêts qui peuvent pousser à la place d’une forêt primaire ne recèlent qu’un pourcentage infime de la biodiversité présente dans les forêts primaires. La déforestation a un rôle important dans la disparition des insectes, voire même plus que les pesticides et l’agriculture intensive. 

Les forêts primaires détiennent l’essentiel de la biodiversité des insectes de la planète. En les détruisant, on fait disparaître des millions d’insectes.Henri-Pierre Aberlenc, entomologisteà franceinfo

La forêt joue un grand rôle contre les sécheresses. Les forêts ont besoin de population équilibrée d’insectes, qui soient en interaction avec les arbres et les plantes. C’est un ensemble qui s’autorégule. Donc, pas de forêt sans insectes.

Enfin, un dernier paramètre a été fortement oublié dans cette étude, c’est la circulation automobile, qui est aussi un facteur de destruction considérable de la faune.

Avez-vous des chiffres qui permettent de démontrer la disparition des insectes ? 

Personnellement, mes recherches ne se sont jamais basées sur des chiffres, mais sur mon expérience en tant que naturaliste. Sur le terrain, j’ai constaté un déclin flagrant. Par exemple, il y a une trentaine d’années, lorsque je ramassais des bousiers dans le Midi de la France, je pouvais voir des Copris, qui sont de beaux scarabées coprophages [qui se nourrit d'excréments]. En une heure d’exploration sur le terrain, je pouvais en trouver plusieurs dizaines. Or, il y a cinq ans, j’ai envoyé une étudiante au même endroit pour qu’elle fasse des recherches sur les mêmes bousiers. En trois mois de terrain, elle a vu un seul individu.

Cette disparition est très nette au niveau de l’apiculture avec le déclin des abeilles. Beaucoup d’apiculteurs ont perdu 100% de leurs abeilles et ont dû arrêter leur activité. La disparition des abeilles et les problèmes que rencontrent les apiculteurs sont un exemple particulier de la manière dont cela nous porte préjudice. On sait que l’on commence à avoir des déficits de pollinisation dans les champs cultivés du fait de la baisse des abeilles et des insectes sauvages.

En quoi le déclin de ces insectes est-il une mauvaise nouvelle ? 

Si l’on garde l’exemple des bousiers, ils ont pour fonction d’enterrer les excréments des animaux. Quand ils les enterrent, ils transforment ces excréments en engrais.  Si les bousiers disparaissent, les excréments deviennent un polluant qui ne fertilise plus le sol, ce qui est fâcheux pour les équilibres généraux de la nature.

Un autre exemple concerne le déficit de pollinisation. Les insectes jouent un rôle-clé dans l’équilibre des écosystèmes. Quand il est rompu, la vie ne peut plus fonctionner correctement. Certaines espèces vont continuer de proliférer alors que les autres disparaissent. On le voit notamment avec la pyrale du buis [introduite accidentellement en Europe dans les années 2000]. Cette chenille détruit les buis, car elle n’a pas d’ennemi naturel chez nous qui pourrait la manger ou la parasiter. Elle a été importée sans les espèces régulatrices.

Le rôle d’une partie des insectes est de réguler la biodiversité, comme tous les parasites et les prédateurs. Henri-Pierre Aberlenc, entomologiste à franceinfo

Les insectes jouent le rôle de régulateur et de nettoyeur, mais aussi de nourriture pour les poissons et les oiseaux. Si on a hérité d’une belle planète, c’est dû à la présence des insectes et des oiseaux. Sans eux, la planète est inhabitable. Une agriculture biologique ne peut se faire sans insectes, et il ne peut y avoir de gestion forestière ou des plantes sans eux.

Si on supprime les insectes, on supprime aussi des quantités d’oiseaux et de chauve-souris, ainsi que de différents vertébrés.

Cette disparition est-elle inéluctable ? 

C’est inéluctable s’il n’y a pas un changement radical du système économique actuellement en vigueur. Or, pour l’instant, ce système a peu de raisons de changer radicalement, parce que cela dérangerait trop de personnes. Je pense que malheureusement, c’est inévitable et que nous allons à une catastrophe.

Il sera trop tard quand on s’apercevra que l’on aurait dû faire quelque chose. Je ne suis pas très optimiste, mais je ne vois pas comment on peut modifier la façon dont fonctionne actuellement l’économie mondiale.

C’est la modernisation de l’économie qui détruit la biodiversité. Henri-Pierre Aberlenc, entomologiste à franceinfo

Pour sauver les insectes, il faut offrir des services pour une agriculture durable, c’est-à-dire raisonnée et biologique. Mais il faudrait aussi renoncer à la mythologie de la croissance dans les pays développés. C’est-à-dire prôner la frugalité et une austérité généralisée, mais qui ne seraient tolérables que par des politiques égalitaires.

Sondage : vie et travail chez les jeunes

Sondage : vie et travail chez les jeunes

 

Selon une enquête Domplus-BVA pour La Tribune, le revenu vient en tête mais c’est aussi l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle qui nourrit la relation des jeunes avec le travail. Ce qui d’une certaine manière atteste d’une certaine perte de la valeur travail  L’enjeu des ressources financières et celui de la carrière professionnelle restent les premières préoccupations évoquées par les sondés, pour respectivement 85% et 80% d’entre eux. Suivent les questions de vie familiale et de santé (76% chacune), d’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle (75%), les conditions de travail (74%) et la vie sentimentale et sexuelle (74%). Les questions financières restent également la première source de difficultés rencontrée par les sondés lors de l’année écoulée, citée par 26% d’entre eux, dont 30% parmi les actifs les moins qualifiés. Les cadres, quant à eux, évoquent plutôt des difficultés liées à leur carrière professionnelle et à la conciliation entre vie privée et vie professionnelle (22% pour chaque). Enfin, quelles que soient les difficultés rencontrées, le premier impact concerne toujours la vie psychique des sondés, ce qui rappelle crûment l’enjeu que constitue le bien-être au travail. L’imbrication la recherche de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée pourrait aussi s’expliquer par le fait que : 54% des personnes questionnées déclarent qu’il leur arrive d’effectuer des tâches personnelles pendant leur travail, et à l’inverse, 47% continuent à travailler sur le temps de repos (66% parmi les jeunes cadres). La conséquence notamment de l’utilisation des outils informatiques et télématiques.

 

 

(*) L’enquête Domplus-BVA en partenariat avec La Tribune a été réalisée par Internet auprès d’un échantillon de 1.000 Français, représentatif de la population française âgée de moins de 35 ans, dont 729 jeunes actifs en emploi, interrogés du 14 au 19 janvier.

Séniors : un niveau de vie de 2000 euros

Séniors : un niveau de vie de 2000 euros

 

Encore une comparaison des revenus sujette à caution entre actifs et retraités. Ce revenu serait de 2049 €, ce serait le revenu moyen des ménages de retraités ;  supérieur à celui des 25-64 ans mais  qui tend à stagner depuis plusieurs années. La revue notre temps conteste cette présentation.   D’emblée, citons un chiffre: la pension moyenne d’un retraité français était, en 2015, de 1 376€ bruts, soit 1 283€ nets. Ce  montant provient d’une enquête très complète publiée en mai dernier par le service statistique du ministère des Solidarités et de la Santé, la Drees. Cette dernière estime aussi, à partir d’une analyse des  pensions des retraités nés en 1946, qu’un peu plus d’un quart d’entre eux touchent moins de 800€ de pension, et 44% moins de 1200€! Nous sommes ici très loin de l’opulence…  Notons toutefois que la Drees ne prend ici en compte que les pensions directes. Elle exclut les pensions de réversion – versées à la mort du conjoint –, ainsi que les revenus complémentaires que touchent certains: loyers, placements, aides sociales, salaires pour ceux qui ont une activité à temps partiel… C’est ce biais qui explique pourquoi l’Insee estime, elle, que le niveau de vie mensuel moyen d’un retraité, tous revenus confondus, est de 2049€, contre 2062€ pour un actif et 1946€ pour l’ensemble .  De grandes différences existent également selon la profession exercée et le nombre d’années cotisées. En 2015, les fonctionnaires civils d’État touchaient par exemple une pension brute moyenne de 2280€, selon la Drees. Cette pension moyenne descend à 2120€ pour les affiliés aux régimes spéciaux (SNCF, marins, employés de la Banque de France…), 1920€ pour les professions libérales, 1 220€ pour les salariés du régime général. Et jusqu’à 710€ pour les artisans, 600€ pour les agriculteurs et 500€ pour les commerçants! Il faudrait ajouter que beaucoup de retraités ont travaillé le double en termes de temps de travail par rapport aux actifs actuels ! 

Biodiversité : la vie en danger (Arnaud Gauffier)

Biodiversité : la  vie en danger (Arnaud Gauffier)

 

 

Mammifères, oiseaux, poissons, reptiles, amphibiens : les populations de vertébrés ont été réduites de 60 % depuis 1970, a révélé le World Wildlife Fund (WWF) dans son rapport 2018.  Arnaud Gauffier, responsable agriculture et alimentation au WWF-France, a analysé ce rapport dans une intreveiw du monde .

On parle bien de sixième extinction de masse sur la planète. Il y en a donc eu cinq précédentes avec parfois une disparition de 95 % des espèces. N’est-ce pas une vision anthropocentrée que de vouloir figer la nature à instant T ?

Arnaud Gauffier : Certes, la crise Permien-Trias, il y a 250 millions d’années, a vu la disparition de 95 % des espèces. Cependant, c’est le rythme de la disparition actuelle qui est dramatique : il est cent à mille fois supérieur à celui des cinq grandes extinctions précédentes.

Question bête et qui peut paraître provocatrice : en quoi la disparition des animaux sauvages est-elle grave ?

Leur disparition pourrait remettre en cause nos modes de vie de façon profonde, tant sur le plan économique que de la sécurité. Ainsi, les services écosystémiques rendus par la nature sont évalués à 125 000 milliards de dollars par an, soit 1,5 fois le PIB mondial. Si nous devions nous mettre à polliniser les champs de colza à la main, faute d’insectes pollinisateurs, ou construire des digues de protection contre les tempêtes à la suite de la disparition des coraux autour des atolls, cela aurait de conséquences dramatiques sur l’économie mondiale.

La perte de la biodiversité combinée au changement climatique sont aussi des causes majeures de déstabilisation de certaines régions telles que le Sahel et le Moyen-Orient, et peuvent donc avoir des conséquences sur la stabilité et la sécurité mondiales.

Enfin, les espèces emblématiques (orangs-outans, éléphants, tigres, ours polaires) ne sont que la partie émergée de l’iceberg et constituent des indicateurs de la santé des écosystèmes. Lorsqu’ils disparaissent, c’est souvent le signe que tout l’écosystème dont ils dépendent disparaît lui aussi.

 

J’ai lu avec intérêt et tristesse l’article hier, mais il ne parle pas un instant de la surpopulation humaine, qui me semble être la raison numéro un de ce massacre…

Le WWF pointe la hausse de la population mondiale comme l’une des causes de la disparition des espèces. Mais c’est loin d’être la cause majeure. Un Américain moyen a par exemple une empreinte écologique six fois plus importante (cinq fois pour un Européen) qu’un habitant de l’Afrique. Ce sont donc avant tout nos modes de consommation qui sont la cause de ce déclin, bien avant la hausse de la population mondiale.

Comment peut-on mobiliser les hommes politiques et les grosses entreprises ?

Excellente question ! Montrer que la protection de l’environnement n’est pas incompatible avec une activité économique. Au niveau international, poursuivre la mobilisation pour un accord ambitieux sur la biodiversité, au même titre que celui que nous avons eu à Paris en 2015 sur le climat. Pouvoir lier les deux sujets (climat et biodiversité) dans l’esprit des dirigeants est aussi une bonne piste, certaines mesures telles que la lutte contre la déforestation étant favorables à la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique.

Pour les entreprises, les aider à mesurer leurs impacts sur la biodiversité et à mettre en œuvre les mesures correctives. Les campagnes de dénonciation et de boycottage peuvent aussi être une arme redoutable pour celles qui refusent de bouger.

« TOUS LES PRODUITS ISSUS DES ANIMAUX (VIANDE, LAIT, ŒUFS, POISSONS D’ÉLEVAGE) ONT UN IMPACT IMPORTANT SUR LA DÉFORESTATION »

Quels sont les obstacles à l’augmentation du nombre et de la taille des zones protégées ?

C’est essentiellement un problème lié à l’opposition d’une partie des populations locales, qui craignent que la protection renforcée de certains territoires mette « sous cloche » leur cadre de vie et empêche toute activité économique – pensez à l’opposition au futur parc national forestier en Bourgogne par exemple. Or ce n’est pas le cas, comme le montrent les parcs nationaux français, au sein desquels des activités économiques peuvent se poursuivre, contrairement à une vision plus conservationniste en vigueur aux Etats-Unis par exemple.

En revanche, des activités économiques extrêmement destructrices de la biodiversité, comme le projet de la Montagne d’or en Guyane, ne devraient pas être possibles à proximité de ces zones protégées.

Nous avons de bons exemples récents avec la création de la plus grande zone de protection des coraux au monde au large de la Nouvelle-Calédonie, qui devrait cependant voir son statut renforcé.

Quels articles de consommation des Français provoquent ce phénomène ?

Tous les produits issus des animaux (viande, lait, œufs, poissons d’élevage) ont un impact important sur la déforestation via les importations de soja d’Amérique du Sud pour les nourrir. Le cacao contribue aussi fortement à la déforestation, la France important 10 % de la production mondiale.

Les produits issus de la pêche ont aussi un fort impact sur le déclin des espèces – 60 % des stocks étant exploités au maximum et 30 % surexploités au niveau mondial, sans compter les prises accessoires d’espèces non commerciales telles que dauphins, tortues, requins…

Enfin, les consommateurs le savent peu, les carburants et en particulier le diesel sont un facteur majeur de déforestation. Plus de 70 % de l’huile de palme importée en France sert désormais à fabriquer du biodiesel pour les véhicules. Une raison de plus pour troquer son vieux diesel contre un véhicule moins polluant !

Existe-t-il des indicateurs qui restent positifs : changements de mentalité, nouvelles politiques… pour espérer un renversement de la tendance ?

Les mentalités commencent à changer, avec une hausse de 20 % par an de la consommation de produits bio en France, la mobilisation en faveur du climat, mais pas assez vite, en particulier au niveau des décideurs. L’une des manières de placer le déclin de la biodiversité en haut de l’agenda politique pourrait être de mettre la dette écologique au même niveau que la dette financière. Si les gouvernements européens étaient par exemple tenus à la « règle d’or » – pas plus de 3 % de déficit public par an – en matière écologique, les choses changeraient rapidement ! Il s’agit d’une demande forte du WWF.

D’autre part, nous avons aussi pour ambition d’obtenir un accord international ambitieux en 2020 lors de la COP biodiversité à Pékin. Il s’agit de réitérer le succès de la COP 21 sur le climat à Paris en 2015, mais sur la biodiversité.

Un autre indicateur positif est lié à la nature : celle-ci reprend ses droits lorsqu’on lui laisse un peu de temps. Voyez : retour du loup en France (disparu en 1939), du lynx (disparu en 1970), ou du saumon atlantique dans la Loire et l’Allier (quasi disparu) ; augmentation des populations de baleines… Mais encore faut-il au préalable préserver ces espèces de la disparition complète

Sondage : baisse de la qualité de la vie en 10 ans

Sondage : baisse de la qualité de a vie  en 10 ans

 

D’après  étude publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health (article en anglais), mardi 9 octobre. « Une dégradation générale, mais qui touche principalement les sujets d’âge moyen (35-54 ans) et qui travaillent », détaille samedi, au Figaro, Joël Coste. Ce professeur d’épidémiologie et de biostatistique à l’université Paris-Descartes est l’un des quatre auteurs de l’étude. « On peut y voir un impact de la crise de 2008 qui a frappé de plein fouet ces catégories de la population », résume le Pr Joël Coste. Les personnes les plus âgées échappent à ce constat. « Chez les jeunes, la dégradation déjà amorcée entre 1995 et 2003 s’accélère depuis, alors que chez les plus de 65 ans on voit plutôt une stagnation ou des évolutions positives, selon les dimensions considérées », analyse le professeur.

La démarche des auteurs de l’étude est singulière : ils ont utilisé le même questionnaire de qualité de vie (le SF-36) sur des échantillons représentatifs de la population française à trois reprises au cours de ces vingt dernières années (1995, 2003, 2016).  »L’analyse est d’autant plus intéressante que le questionnaire SF-36 est fondé sur l’appréciation des patients et non sur des mesures purement médicales », souligne Le Figaro, qui donne des exemples de questions posées : « Dans quelle mesure votre état physique ou mental a-t-il perturbé vos relations avec la famille, les amis, les voisins, etc. au cours du mois écoulé ? Etes-vous plus ou moins limité lorsqu’il s’agit de vous agenouiller, de vous accroupir ou de vous pencher très bas ? »

Avec cette étude menée sur le long terme, l’objectif, pour le professeur, est de mettre en avant  »une conception plus large de la santé au sens de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est-à-dire intégrant les aspects physiques, psychologiques et sociaux ».

Monde rural : «qualité de vie» pour 62% des ruraux

Monde rural : «qualité de vie» pour 62% des ruraux

En dépit des difficultés socio-économiques, 62% des ruraux apprécient leur qualité de vie.  D’aprés une  étude réalisée pour l’association Familles Rurales en partenariat avec Franceinfo. Ainsi, si les deux-tiers des Français (66%) se disent satisfaits de leur position dans la société, c’est le cas des trois-quarts des ruraux (74%). Inversement, 59% des Français estiment le monde rural « en déclin », contre seulement 43% des ruraux. Pour les ruraux comme le « grand public », la France des campagnes arrive en revanche en tête des territoires « délaissés », devant « la France des banlieues » et celle des villes petites et moyennes. Dans le détail, 57% des ruraux estiment « ne pas bénéficier de l’action des pouvoirs publics », contre 36% de l’ensemble des Français. Et 56% se disent pessimistes pour leur avenir, contre 49% de l’ensemble des Français. Pour le « grand public », le manque de services publics (70%), d’offre d’emplois (62%) et de transports (54%) sont les principaux obstacles à l’installation de nouveaux habitants en milieu rural.Familles Rurales, qui revendique 2.200 associations locales, identifie divers enjeux pour renforcer l’attractivité du monde rural, parmi lesquels la lutte contre la désertification médicale, la disparition des commerces de proximité ou encore le recul de l’offre de transports collectifs. « Mettre le numérique au service de la population », avec le télétravail ou la télémédecine, permettrait selon elle de « reconnecter tous les territoires ».

 

*Enquête réalisée en ligne du 8 au 11 juin auprès de 1.012 personnes de 18 ans et plus, et du 6 au 11 juin auprès de 1.501 personnes représentatives de la population rurale, selon la méthode des quotas.

 

 

Irak : Une Française condamnée à vie

Irak : Une Française condamnée à vie  

 

Mélina Boughedir, française  âgée de 27 ans et mère de quatre enfants, risquait la peine de mort. En vertu de la loi irakienne, sa condamnation à vie  pourrait se traduire par 20 ans d’emprisonnement, ont fait savoir ses défenseurs. “Elle est évidemment totalement effondrée. Son anxiété absolue, c’est d’être séparée de sa dernière petite fille”, a déclaré à la presse l’un de ses avocats, Me William Bourbon. “Evidemment qu’elle va former un recours devant la cour suprême.” En réponse à ce jugement, le ministre des Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, a souligné le caractère “légitime” des autorités judiciaires irakiennes. “La justice irakienne est légitime à juger. Elle a pris une décision. Il n’y a pas la peine de mort qui aurait conduit les autorités françaises à demander qu’elle ne soit pas appliquée. Dont acte”, a-t-il déclaré au Grand Rendez-vous Europe 1-Les Echos-CNEWS. A la question de savoir si elle pourrait être rapatriée pour purger sa peine en France, le délégué général de La République en marche a répondu : “Il existe des procédures, elles seront longues. En attendant, elle est condamnée pour des faits dont la justice irakienne, que je ne remets pas en cause, considère que ça justifie de la condamner à perpétuité.” De l’avis de ses défenseurs, il n’y avait aucune preuve de l’appartenance à l’Etat islamique de Mélina Boughedir, qui avait écopé en février de sept mois de prison pour séjour illégal en Irak. Selon ses avocats, la Française affirme avoir été sous l’influence de son compagnon, présenté comme “cuisinier de Daech” et qui aurait été tué lors de la bataille de Mossoul. Leurs quatre enfants ont été arrêtés avec leur mère et trois sont déjà revenus en France. Le quatrième, une petite fille de 16 mois née en Irak, est resté avec sa mère.

Obsolescence programmée : le gouvernement réfléchit à un «indice durée de vie»

Obsolescence programmée : le gouvernement réfléchit à un «indice durée de vie»

 

Le gouvernemenet envisage de créer un indice de vie ‘(durée théorique d’utilisation, réparabilité etc.) pour freiner l’obsloescence programmée. L’obsolescence programmée, schématiquement, c’est l’art de soutenir une croissance inutile. Certes on ne peut nier que le renouvellement de certains produits est nécessaire pour intégrer les progrès techniques permettant à ses produits être davantage efficaces, économes en matière et énergie. Bref pour mettre à disposition du consommateur des produits plus performants. Ceci étant,  le taux de renouvellement est aussi largement encouragé pour  développer le chiffre d’affaires des firmes. On s’appuie sur des effets de mode. Ainsi par exemple concernant les nouvelles technologies de l’information certes des problèmes existent  dans la mesure où les informations sont de plus en plus gourmandes en capacité. Cependant en imposant l’augmentation des capacités du soft (systèmes,  logiciels etc.) ont contraint le moment venu à acheter également un nouveau matériel adapté. Cela vaut en particulier pour les ordinateurs, les Smartphones la télévision et autre objets connectés. En outre les nouveaux matériels sont de plus en plus fragiles car conçus  pour durer quelques années seulement parfois deux ans comme les imprimantes qui sont impossibles à démonter.  Le promoteur immobilier américain Bernard London parle «d’obsolescence imposée» pour stimuler l’industrie et la croissance.  «Toute notre économie est basée sur l’obsolescence programmée (…). Nous fabriquons de bons produits, nous poussons les gens à les acheter, et puis l’année suivante nous introduisons délibérément quelque chose qui va rendre ces produits démodés, dépassés, obsolètes. Nous faisons cela pour une raison évidente: gagner de l’argent», disait Brooks Stevens, designer industriel américain disparu en 1995.  L’obsolescence programmée est une stratégie malheureusement courante pour les entreprises consistant à planifier « la mort prématurée » de leurs produits, obligeant les consommateurs à en acheter de nouveaux. Elle se définit ainsi : l’obsolescence programmée ou planifiée est le processus par lequel un bien devient obsolète pour un utilisateur donné, parce que l’objet en question n’est plus à la mode ou qu’il n’est plus utilisable.

En clair, certains produits sont prévus pour ne plus fonctionner ou être passés de mode après un certain temps d’utilisation afin de forcer le consommateur à les remplacer. Cette technique est particulièrement utilisée par les constructeurs d’appareils électroniques (ordinateurs, téléphones, consoles…) et électroménagers (réfrigérateurs, machines à laver…). Selon l’UFC-Que Choisir(1), la durée de vie moyenne des appareils électroménagers courants oscillerait aujourd’hui entre 6 à 8 ou 9 ans contre 10 à 12 ans auparavant. Par exemple :

  • un ordinateur portable aurait une durée de vie comprise entre 5 et 8 ans,
  • une télévision de 8 ans,
  • un téléphone portable de 4 ans,
  • un réfrigérateur de 10 ans.

D’autres produits sont connus pour faire l’objet d’une conception prévoyant leur obsolescence programmée : les imprimantes, et les smartphone sans parler des voitures qui ne sont plus réparables par le mécanicien du coin.

 

Quelques autres chiffres sur l’obsolescence programmée:

La durée des appareils suivants est artificiellement maintenue très basse :

  • Les ordinateurs portables durent entre deux ans et demi et cinq ans au maximum. De plus, il est souvent difficile de les ouvrir, surtout quand des marques comme Apple créent des vis nouvelles pour chaque appareil.
  • Les écrans plats ne résistent pas plus longtemps et connaissent un taux de panne qui peut atteindre 34 % au bout de 4 ans pour certains modèles.
  • Les imprimantes destinées au grand public fonctionnent trois ans en moyenne.
  • Les batteries de smartphones et de tablettes seraient conçues pour ne pas dépasser de 300 à 400 cycles de charge, ce qui représente à peine de deux à trois ans d’utilisation.

D’un autre côté, les dépenses de réparation ont chuté de 40 % de 1997 à 2007 et seuls 44 % des appareils tombés en panne seraient réparés.
À titre d’exemple, il était autrefois relativement aisé de  changer les roulements du tambour d’un lave-linge. Mais de nos jours, les cuves sont fabriquées avec des roulements sertis : s’ils cassent, il faut changer tout l’appareil.

 

 

Selon une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) datant de 2015, «dans 60% des pannes, le consommateur n’essaye pas de faire réparer son produit et il ne fait jamais réparer si le coût est supérieur à 30% du prix du neuf».

Depuis la semaine dernière, Brune Poirson a évoqué plusieurs pistes pour lutter contre le gaspillage et développer le recyclage (mise en place d’un dispositif de consigne, hausse de la «taxe déchets», incitation à utiliser plus de matières recyclées dans les produits neufs, etc.). Ces solutions, qui doivent encore être discutées, émanent d’une consultation lancée en octobre par la secrétaire d’État. Une feuille de route sur l’économie circulaire doit être publiée en mars.

 

Espérance de vie en France : treize ans en plus pour les plus favorisés

Espérance de vie en France : treize ans en plus pour les plus favorisés

D’après l’Insee, l’écart  d’espérance de vie est de 13 ans  entre  5 % d’hommes les plus riches des 5 % les plus pauvres. Pour un niveau de vie moyen de 5 800 euros par mois, un homme peut espérer s’éteindre à 84 ans et quelques. Un seuil qui tombe à moins de 72 ans dès 470 euros par mois. Aux alentours de 1 000 euros, 100 euros supplémentaires représentent un gain de 0,9 an. L’écart est moins important pour les femmes, mais ne disparaît pas pour autant. L’espérance de vie des plus modestes s’élève à 80 ans, contre un peu plus de 88 ans pour les mieux loties. Il est toutefois intéressant de noter qu’à partir de 1 300 euros mensuels, les femmes dépassent les hommes, même les plus aisés. Cela tient, selon l’Insee, à « des comportements plus favorables à une bonne santé »« un meilleur suivi médical, en particulier pendant la vie féconde », et « une durée de travail plus faible ». En moyenne, les disparités entre les sexes tendent néanmoins à se réduire. . « Le niveau de vie en lui-même, en facilitant la prévention et l’accès aux soins, peut être la cause directe d’une bonne santé », note l’Insee. D’après une enquête de 2014, un adulte sur dix, parmi les 20 % les plus pauvres, avait renoncé à consulter un médecin pour des raisons financières. Mais causes et conséquences s’entremêlent souvent : une mauvaise santé peut aussi entraîner un faible niveau de vie en pesant sur les études et l’emploi. Pour finir, l’espérance de vie varie assez nettement d’une région à l’autre. Toutes choses égales par ailleurs, c’est-à-dire en tenant compte du sexe, de l’âge, du niveau de vie et de la catégorie sociale, l’Occitanie et les Pays de la Loire se situent en tête du classement. Ce sont les Hauts-de-France qui finissent en queue de peloton.

Sondage Internet : méfiance des Français sur leur vie privée

 

 

 

D’après une  étudeOpinionWay réalisée pour VMWare. , les Français se méfient d’internet quant il s’agit de données concernant leur vie privée.  Si les Français admettent volontiers que certains secteurs, comme l’automobile (37%), la finance (26%) ou la santé (24%), vont gagner en efficacité grâce aux nouvelles technologies, ils ne sont pas enclins à livrer leurs données personnelles pour améliorer les algorithmes des intelligences artificielles. Ils acceptent tout juste dévoiler de leur parcours professionnel (47%) ou leurs habitudes de consommation (49%). Mais ils sont majoritairement défavorables aux partages d’informations plus sensibles comme les données financières (70%), l’historique de leur téléphone (68%), les antécédents familiaux (66%), l’historique des recherches sur Internet (66%) ou les données médicales (63%). Ils sont même très partagés sur les données de géocalisation avec 54% de personnes qui n’y sont pas favorables. Le manque de confiance dans la protection des données personnelles constitue un frein pour l’usage d’internet, selon le baromètre du numérique présenté lundi par l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep), le Conseil général de l’économie (CGE) et l’Agence du numérique.  Cette étude relève qu’un Français sur trois est vigilant sur cette question, les 18-24 ans étant les plus inquiets à ce sujet (40%). Les internautes se montrent plus vigilants dans leurs usages de l’internet. 69% d’entre eux ont par exemple renoncé à installer une application afin de protéger leurs données personnelles et 34% ont pris des dispositions en souscrivant à un service de sécurisation des paiements en ligne.

 

 

 

* Étude OpinionWay réalisée auprès d’un échantillon de 1005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, selon des critères de sexe, d’âge, de résidence, de catégorie socioprofessionnelle, d’agglomération ou de région de résidence.

Santé : espérance de vie supérieure en France

Santé : espérance de vie supérieure  en France

La sécu représente le premier budget de la France. La sécu est souvent critiquée pour ses déficits et son endettement. Des citriques justifiées du fait des gaspillages de la branche santé  en particulier concernant les médicaments aussi le fonctionnement des hôpitaux publics. Pour autant, le très haut niveau des dépenses santé sont à mettre en relation avec l’efficacité du système. Or la France dispose d’un des dispositifs les plus performants en France.  Une étude de l’OCDE parue le 10 novembre la France est l’un  des pays où l’on vit le plus vieux. La moyenne de l’OCDE et de 80,6 ans pour 8 2,4 ans en France.  Le système de santé français considéré comme souvent coûteux se montre cependant efficace même si des économies sont possibles voire nécessaires. L’OCDE souligne le caractère social qui permet un accès très démocratique aux soins. En effet seulement 7 % des dépenses totales de santé sont à la charge des patients. L’OCDE critique cependant l’importance des dépenses par habitant.  La France débourse 15% de plus pour la santé de ses citoyens que la moyenne des autres pays cités dans le rapport. En proportion du PIB, la France se classe 5e derrière les États-Unis, la Suisse, l’Allemagne et la Suède. Le nombre d’infirmiers ou de médecins se situe autour de la moyenne des 35 pays, mais il y a bien plus de lits d’hôpital en France : « 6,1 lits pour 1000 habitants contre 4,7 lits en moyenne », chiffre l’OCDE. En cause l’insuffisance de recours à l’hospitalisation ambulatoire. L’unité de chirurgie ambulatoire est surtout un concept d’organisation, un circuit de prise en charge d’une catégorie d’interventions : celles ne nécessitant pas d’hospitalisation supérieure à 12 heures et qui peuvent être programmées.  Cette organisation libère ainsi des lits dans les services pour les personnes nécessitant une hospitalisation conventionnelle. L’objectif est ainsi d’utiliser en priorité le rôle médical et la technologie de pointe de l’hôpital et de réduire au minimum le rôle d’hébergement. De 2003 à 2014, la durée moyenne de séjour dans un hôpital  français est passée de 11,7 à 10,1 jours. Une baisse « plus timide que dans les autres pays de l’OCDE », observe l’institution. Cette durée est la troisième plus élevée dans les 35 pays étudiés, derrière le Japon et la Corée du Sud. La « pertinence des soins » pourrait toutefois être améliorée à l’avenir par « la forte croissance de la chirurgie ambulatoire sur certains soins et la volonté affichée par la France de prolonger cet effort dans le nouveau projet de loi de financement de la Sécurité sociale », conclut l’OCDE. Autre reproche de l’OCDE la surconsommation d’antibiotiques en France. « En France, l’utilisation des antibiotiques est supérieure de près de 50% à la moyenne des pays de l’OCDE », est-il écrit. La consommation de la France se monte à 30 « doses quotidiennes définies » (une unité de mesure statistique) pour 1.000 habitants, contre 20 en moyenne dans les pays de l’OCDE. A titre d’exemple, le pays qui en consomme le moins, les Pays-Bas, affiche un score trois fois inférieur à celui de l’Hexagone. L’OCDE constate aussi qu’il y a entre encore trop de fumeurs en France. Tous les jours en France, contre 18,4% de moyenne dans les pays de l’OCDE. « La prévalence du tabagisme chez les jeunes âgés de 15 ans est également inquiétante», écrit l’OCDE. 19% des adolescents de cet âge fument au moins une fois par semaine, soit 7% de plus que la moyenne de l’OCDE. Avec ce taux, la France figure à une peu enviable troisième position dans ce classement.  Comme pour la cigarette, les Français font pire que les autres membres de l’OCDE en ce qui concerne l’alcool. La consommation de boissons alcoolisées a pourtant diminué de 14% au cours des 30 dernières années dans le pays. Mais elle demeure « parmi les plus élevées dans les pays de l’OCDE ». Un Français consomme en moyenne 11,9 litres d’alcool pur par an, contre 9 dans les pays de l’OCDE. A noter que

« Le nombre d’adultes en surpoids ou obèses en France est toujours plus faible que dans la plupart des autres pays de l’OCDE », rassure dans un premier temps le rapport de l’organisation. Cependant, ce nombre a crû de 2002 à 2014. L’augmentation la plus visible se situe chez les garçons de 15 ans : plus 16% en douze ans ! Dernier reproche de l’OCDE, le cout de la santé en France.  . Si l’on prend en compte la dépense par habitant, la France débourse 15% de plus pour la santé de ses citoyens que la moyenne des autres pays cités dans le rapport. En proportion du PIB, la France se classe 5e derrière les États-Unis, la Suisse, l’Allemagne et la Suède.  Si indéniablement des économies sont réalisables il n’emp^che que le système de santé français est relativement efficace et qu’il conviendra d’être prudent pour modifier son fonctionnement.

Santé : espérance de vie supérieure en France.

Santé : espérance de vie supérieure  en France

Une étude de l’OCDE parue le 10 novembre la France serait l’un des pays où l’on vit le plus vieux. La moyenne de l’OCDE et de 80,6 ans pour 8 2,4 ans en France.  Le système de santé français considéré comme souvent coûteux se montre cependant efficace même si des économies sont possibles voire nécessaires. L’OCDE souligne le caractère social qui permet un accès très démocratique aux soins. En effet seulement 7 % des dépenses totales de santé sont à la charge des patients. L’OCDE critique cependant l’importance des dépenses par habitant.  La France débourse 15% de plus pour la santé de ses citoyens que la moyenne des autres pays cités dans le rapport. En proportion du PIB, la France se classe 5e derrière les États-Unis, la Suisse, l’Allemagne et la Suède. Le nombre d’infirmiers ou de médecins se situe autour de la moyenne des 35 pays, mais il y a bien plus de lits d’hôpital en France : « 6,1 lits pour 1000 habitants contre 4,7 lits en moyenne », chiffre l’OCDE. En cause l’insuffisance de recours à l’hospitalisation ambulatoire. L’unité de chirurgie ambulatoire est surtout un concept d’organisation, un circuit de prise en charge d’une catégorie d’interventions : celles ne nécessitant pas d’hospitalisation supérieure à 12 heures et qui peuvent être programmées.  Cette organisation libère ainsi des lits dans les services pour les personnes nécessitant une hospitalisation conventionnelle. L’objectif est ainsi d’utiliser en priorité le rôle médical et la technologie de pointe de l’hôpital et de réduire au minimum le rôle d’hébergement. De 2003 à 2014, la durée moyenne de séjour dans un hôpital  français est passée de 11,7 à 10,1 jours. Une baisse « plus timide que dans les autres pays de l’OCDE », observe l’institution. Cette durée est la troisième plus élevée dans les 35 pays étudiés, derrière le Japon et la Corée du Sud. La « pertinence des soins » pourrait toutefois être améliorée à l’avenir par « la forte croissance de la chirurgie ambulatoire sur certains soins et la volonté affichée par la France de prolonger cet effort dans le nouveau projet de loi de financement de la Sécurité sociale », conclut l’OCDE. Autre reproche de l’OCDE la surconsommation d’antibiotiques en France. « En France, l’utilisation des antibiotiques est supérieure de près de 50% à la moyenne des pays de l’OCDE », est-il écrit. La consommation de la France se monte à 30 « doses quotidiennes définies » (une unité de mesure statistique) pour 1.000 habitants, contre 20 en moyenne dans les pays de l’OCDE. A titre d’exemple, le pays qui en consomme le moins, les Pays-Bas, affiche un score trois fois inférieur à celui de l’Hexagone. L’OCDE constate aussi qu’il y a entre encore trop de fumeurs en France. Tous les jours en France, contre 18,4% de moyenne dans les pays de l’OCDE. « La prévalence du tabagisme chez les jeunes âgés de 15 ans est également inquiétante», écrit l’OCDE. 19% des adolescents de cet âge fument au moins une fois par semaine, soit 7% de plus que la moyenne de l’OCDE. Avec ce taux, la France figure à une peu enviable troisième position dans ce classement.  Comme pour la cigarette, les Français font pire que les autres membres de l’OCDE en ce qui concerne l’alcool. La consommation de boissons alcoolisées a pourtant diminué de 14% au cours des 30 dernières années dans le pays. Mais elle demeure « parmi les plus élevées dans les pays de l’OCDE ». Un Français consomme en moyenne 11,9 litres d’alcool pur par an, contre 9 dans les pays de l’OCDE. A noter que

« Le nombre d’adultes en surpoids ou obèses en France est toujours plus faible que dans la plupart des autres pays de l’OCDE », rassure dans un premier temps le rapport de l’organisation. Cependant, ce nombre a crû de 2002 à 2014. L’augmentation la plus visible se situe chez les garçons de 15 ans : plus 16% en douze ans ! Dernier reproche de l’OCDE, le cout de la santé en France.  . Si l’on prend en compte la dépense par habitant, la France débourse 15% de plus pour la santé de ses citoyens que la moyenne des autres pays cités dans le rapport. En proportion du PIB, la France se classe 5e derrière les États-Unis, la Suisse, l’Allemagne et la Suède.  Si indéniablement des économies sont réalisables il n’emp^che que le système de santé français est relativement efficace et qu’il conviendra d’être prudent pour modifier son fonctionnement.

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