Archive pour le Tag 'Victoire'

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Législative Doubs : victoire à la Pyrrhus et un avant goût de 2017

Législative Doubs : victoire à la Pyrrhus et  un avant goût de 2017

 

Une victoire pour le PS mais au goût de défaite tellement le sore est serré. Premier enseignement, le PS s’écroule dans une terre traditionnellement socialiste. Second enseignement, les reports de voix de l’UMP bénéficient surtout au FN. Troisième leçon, la vague FN ne constitue pas un événement conjoncturel mais un mouvement de fond qui va balayer la représentation nationale prochainement. En fait uen sorte de tsunami, pas tellement dû au FN(  car plus le FN se tait,  mieux c’est tellement ses positions sont  incohérentes ) mais à la caricature de politique conduite aussi bien par le PS que par l’UMP. Le député du PS élu conclut «  il faut accélérer la rénovation politique » ;  un doux euphémisme car cette rénovation n’a jamais commencé et il ne s’agit pas de rénover un système usé jusqu’à la corde mais de reconstruire totalement.  Le candidat du Parti socialiste, Frédéric Barbier, a remporté la législative partielle du Doubs lors du second tour, ce dimanche, devant la candidate du Front national, Sophie Montel, avec 51,43% des voix.  Un socialiste succède à un autre socialiste. Le candidat du PS, Frédéric Barbier, a remporté ce dimanche le second tour de la législative partielle dans le Doubs et récupère ainsi le siège de Pierre Moscovici, dans la quatrième circonscription, après le départ de ce dernier pour la Commission européenne. Une victoire très serrée avec entre 51,43% des voix contre 48,57%. Frédéric Barbier l’emporte ainsi devant Sophie Montel (FN) qui était arrivée en tête du premier tour, dimanche dernier, avec 32,60% des voix, et qui réalise un score de 48 à 49% des voix. La candidate frontiste a bénéficié d’un important report des voix du candidat UMP, éliminé au premier tour, mais insuffisant pour devenir le troisième député Front national à l’Assemblée nationale. « C’est un combat extrêmement serré avec une forte participation et un fort taux du FN. Mais au final nous avons une victoire de Frédéric Barbier« , a de son côté commenté le sénateur PS du Doubs et maire d’Audincourt, Martial Bourquin. Le candidat du PS a lui, immédiatement après sa victoire, appelé à « garder l’esprit d’union nationale autour des valeurs de la République » et à « accélérer la rénovation de la vie politique« .

Grèce : première victoire avec le départ de la BCE et du FMI de la troïka

Grèce : première victoire avec le départ de la BCE et du FMU de la troïka

C’est indéniablement une première victoire de la Grèce qui refusait de discuter avec la Troïka (même si cela ne règle pas le problème de la gestion de la dette).De fait la problématique grecque prendra une dimension plus politique été moins technocratique.  Officiellement donc pour des motifs techniques liés à la confusion des tâches (préteurs et membre de fait de la gouvernance européenne) les deux organismes pourraient quitter la troïka. La Banque centrale européenne (BCE) envisage en effet  de se retirer de la « troïka » des créanciers internationaux de la Grèce supervisant la mise en œuvre par Athènes du programme d’aide financière accordée au pays, rapporte mardi le quotidien économique allemand Handelsblatt. Cette possibilité illustre le débat en cours au sein de la BCE sur un éventuel conflit d’intérêts lié au vaste programme de rachats d’actifs, dont des dettes souveraines, annoncé le 22 janvier par l’institut de Francfort, souligne Handelsblatt. Le nouveau gouvernement d’Alexis Tsipras en Grèce veut sortir de ce programme d’assistance internationale car il rejette les politiques d’austérité qui lui sont associées et il a annoncé son refus de coopérer avec les inspecteurs de la « troïka ». « La BCE va saisir cette occasion pour sortir », déclare une source gouvernementale allemande citée par le journal. Sans citer de source, Handelsblatt ajoute que le Fonds monétaire international (FMI) aimerait lui aussi sortir de la « troïka » le plus rapidement possible, ce qui laisserait la Commission européenne seule au sein de cette structure. D’après Handelsblatt, le président de l’exécutif européen, Jean-Claude Juncker, doute de l’avenir de la « troïka » et réfléchit à une formule permettant un contrôle plus démocratique.

 

Grèce –victoire de Syriza : une occasion de remettre en cause la politique économique de l’Europe

 

Grèce –victoire de Syriza : une occasion de remettre en cause la politique économique de l’Europe

 

Il n’est pas sûr que la Grèce soit la grande gagnante avec la victoire de Syriza car les marges de manœuvre pour renégocier sa dette sont relativement étroites. On voit mal comment les créanciers qui sont principalement les États pourraient renoncer au remboursement des prêts. Plus vraisemblablement la dette risque d’être réétalée sur 50 ans. Par contre cette victoire de Syriza marquera sans doute le début d’un débat historique sur les orientations européennes.  Des orientations qui n’ont conduit qu’à l’échec notamment sur le terrain fondamental de la croissance et du chômage. Certes la BCE s’est enfin décidée  à adopter une politique très accommodante mais on peut se demander s’il n’est pas trop tard. Car c’est la confiance qui manque tant dans les entreprise que chez les ménages. Pour La dette grecque il n’y aura vraisemblablement pas de grands bouleversements, au mieux il faut s’attendre à un rééchelonnement sur 50 ans avec un taux d’intérêt très bas., La réalité des chiffres est assez douloureuse pour les gouvernements de la zone euro. Non seulement ils risquent gros si la Grèce refusait unilatéralement de rembourser une partie de ses dettes – il en coûterait plus de 40 milliards d’euros à la France et quelque 56 milliards d’euros à l’Allemagne -, mais un geste financier librement consenti en faveur du gouvernement d’Alexis Tsipras s’annonce très compliqué, car les prêts ont été octroyés à la Grèce à des conditions très généreuses. Le casse-tête est d’autant plus délicat pour les gouvernements européens qu’en cas de renégociation de la dette, deux créanciers importants resteront hors de la pièce: le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne. Ces deux institutions ont un statut de «créanciers préférentiels», qui leur permet d’être remboursés en priorité. Le FMI, qui a prêté 32 milliards d’euros à la Grèce, récupérera sa mise à l’euro prêt. Il sera d’ailleurs le premier à réclamer la monnaie de sa pièce au gouvernement Tsipras mi-mars, avec un remboursement attendu de 4,5 milliards d’euros. «Le FMI a toujours été remboursé! Il le sera toujours. Ni les taux d’intérêt (de l’ordre de 4 %, NDLR) ni les maturités ne sont négociables. C’est un créancier super préférentiel», affirme Gilles Moec, économiste auprès de Bank of America Merrill-Lynch. Ce qui n’empêche pas le FMI de demander aux Européens de faire un petit effort pour alléger le fardeau grec… La BCE sera également épargnée. Elle a prêté 27 milliards d’euros en 2010, et accepté, depuis, de reverser au gouvernement grec les intérêts qu’elle avait perçus sur ses titres. Selon les traités européens, elle ne peut théoriquement  pas aller au-delà. «La BCE ne peut pas participer à une restructuration sauf à faire du financement monétaire d’un État, ce qui lui est strictement interdit», explique l’économiste de Bank of America. La BCE ne peut pas allonger la maturité de ses prêts, car c’est une forme de restructuration. «Si la Grèce passait en force auprès de la BCE, la sanction serait terrible: ses banques ne pourraient plus se refinancer auprès de la banque centrale, ce qui conduirait à une explosion de son système bancaire», ajoute Gilles Moec. Le secteur privé (banques, fonds, assureurs), qui détient encore 53 milliards d’euros de dette grecque, a déjà consenti, en 2012, un sacrifice de 70 % sur la valeur des titres, en faisant cadeau à la Grèce de 107 milliards d’euros. Les plus exposés à une négociation de la dette sont donc aujourd’hui les gouvernements européens, créanciers d’Athènes à hauteur de 195 milliards d’euros. La majorité des prêts ont été octroyés via le Fonds européen de stabilité financière (FESF), le reste sous forme de prêts bilatéraux. Les 141,8 milliards d’euros versés à la Grèce via le FESF ont été prêtés à des taux très bas, de 1,5 % en moyenne. Sauf à faire des pertes, qui seraient comblées par les gouvernements de la zone euro, ce Fonds ne peut pas prêter moins cher, car c’est le taux auquel il se finance lui-même sur les marchés. Les gouvernements européens ont également offert, en 2012, 10 ans de prêts sans intérêts à la Grèce sur la majorité de leurs créances. Difficile de faire mieux… Il reste la possibilité de jouer sur la maturité des prêts, consentis pour 30 ans en moyenne. Il pourrait ainsi être décidé de les allonger à 50 ans ou 99 ans! La marge de manœuvre est plus grande sur les 52,9 milliards d’euros de prêts bilatéraux. La France en détient 11 milliards, l’Allemagne 15 milliards. C’est sur ces sommes, qui ne représentent que 16,7 % de la dette grecque, que pourront vraiment porter les négociations avec Athènes. Rien qui ne change fondamentalement le sort financier ni économique de la Grèce. «On va arriver à des prêts de 0,5 % sur 50 ans, mais cela va prendre trois mois pour les négocier…», pronostique un expert.

Elections Ukraine : victoire des antirusses

Elections Ukraine : victoire des antirusses

 

Victoire des antirusses au parlement en Ukraine (mais ces élections n’ont pu se dérouler en Crimée dans les zones de conflit de lest).  Le camp pro-occidental est arrivé en tête dimanche soir des élections législatives en Ukraine, avec la victoire du parti du président Petro Porochenko, selon des sondages de sortie des urnes. Tous deux glanent quasiment la moitié des suffrages, alors que cinq millions d’électeurs, en Crimée et à l’Est du pays, n’ont pas pu voter. Le résultat était attendu, et le suspense n’était pas immense, mais la conclusion est là ce dimanche soir en Ukraine : les pro-occidentaux sortent grands vainqueurs des élections législatives, selon différents sondages réalisés à la sortie des urnes. Une victoire pour le président Petro Porochenko, dont le parti arriverait en tête, avec près d’un quart des voix, mais talonné par le Front populaire de son Premier ministre Arseni Iatseniouk. Un résultat néanmoins inférieur aux 30 % que lui donnaient les sondages ces dernières semaines. Dans la soirée, le président Petro Porochenko a estimé à la télévision que les Ukrainiens avaient « voté pour un règlement pacifique du conflit armé dans l’est« . Derrière, on retrouve le Bloc d’Opposition composé d’anciens cadres du Parti des Régions de l’ancien président Viktor Ianoukovitch – une présence prorusse inédite – ou encore les nationalistes de Svoboda et le parti de l’ancienne Première ministre Ioulia Timochenko. Pour la première fois, le Parti communiste en revanche ne figurera pas au Parlement ukrainien. Ces élections législatives, convoquées par Petro Porochenko après son arrivée au pouvoir en pleine crise russo-ukrainienne, ont aussi été marquées par une absence de vote dans les régions de l’est tenues par les séparatistes prorusses, ainsi qu’en Crimée rattachée à la Russie depuis le mois de mars dernier. Les habitants de la grande ville de Donetsk ne se sont pas rendus aux urnes.  La situation dans l’est du pays sera le grand défi du nouveau parlement, alors qu’un cessez-le-feu est entré en vigueur le 5 septembre dernier, n’empêchant pas de nombreux accrochages. Les mesures urgentes à voter sont nombreuses – lutte contre la corruption, budget, dette, relations avec l’Union européenne – et les députés auront une lourde charge, alors que la tension reste vive dans le pays.

 

France-Honduras : une victoire mais dont on ne peut pas tirer de conclusion

France-Honduras : une victoire mais dont on ne peut pas tirer de conclusion

 

L’équipe de France a gagné 3-0 mais il est prématuré d’en tirer des conclusions car  l’adversaire était vraiment très faible. En plus réduit à 10 après un penalty. On aurait pu souhaiter davantage de rythme et un plus grand réalisme devant le but notamment lors des coups francs et des corners. Karim Benzema a confirmé sa bonne forme actuelle, après des soucis pré-Mondial aux adducteurs. Deux buts dont une frappe de mule sous la transversale, de bons appels et une grosse activité : les Bleus disposent d’un buteur d’exception, une nécessité à l’heure d’aborder une grande compétition. L’ancien Lyonnais rejoint Neymar, van Persie et Robben en tête du classement des buteurs. Un sacré club fermé. Difficile de juger la défense qui n’a pratiquement pas été sollicitée. Devant la Suisse, il faudra sans mettre davantage de rythme et concrétiser davantage les occasions près du but. Une confirmation, la place indiscutable de Valbuena, un des rares à pouvoir créer des décalages et donner du rythme. Tous les autres joueurs ont exécuté une bonne prestation mais rappelons-le devant un adversaire techniquement très faible, athlétiquement moins costaud. Ce qi n’a pas empêché le Honduras de distribuer avec générosité quelques bons coups tordus qui auraient pu être dangereux pour l’intégrité physique des bleus. A souligner pour une fois une grande qualité d’arbitrage qui a su calmer l’ardeur excessive du Honduras. Enfin l’utilisation de la vidéo pour vérifier si le ballon est entré dans le but a été favorable à l’équipe de France. On se demande bien pourquoi Platini est contre cette utilisation !

 

Municipales Bordeaux : Juppé boosté vers 2017 par sa victoire

Municipales Bordeaux : Juppé boosté vers 2017 par sa victoire

En événement majeur pour l’UMP, cette victoire de Juppé qui s’ ouvre la route vers l’Elysée. Ce qui permettrait de s’éviter les casseroles de Sarkosy et l’impopularité de Copé. La réélection triomphale d’Alain Juppé dimanche à Bordeaux dès le premier tour des élections municipales renforce la position de l’ancien Premier ministre dans l’optique d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2017. Archi favori des sondages, il a remporté le scrutin avec 60,95% des suffrages contre 22,58% à son adversaire socialiste Vincent Feltesse, sans qu’il y ait vraiment eu de match. Elu pour un quatrième mandat à la tête d’une ville qu’il a largement contribué à dynamiser depuis son arrivée sur les bords de la Garonne en 1995, Alain Juppé voit son horizon s’éclaircir. « Je ne vais pas bouder mon plaisir », a-t-il déclaré lors d’une première intervention devant son équipe et la presse après savoir réalisé son meilleur score. Il entend se consacrer dans l’immédiat à la vie locale en reprenant à Vincent Feltesse la présidence de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB). Au soir du deuxième tour dimanche prochain, compte tenu des résultats du premier tour dans les 28 communes et parmi les 730.000 habitants de l’agglomération, il reprendra un fauteuil qu’il a déjà occupé de 1995 à 2004. Ce double succès pour celui qui a été désigné comme le « meilleur maire de France » par le journal L’Express serait la cerise sur le gâteau sur la route qui mène à l’Elysée. Mais le « Juppé président » qui a fusé dans l’Hôtel de ville de Bordeaux l’a laissé de glace. « Je ne suis pas indifférent à la signification politique de ce scrutin », a-t-il dit sur BFM TV, ajoutant que son parti avait la responsabilité « d’incarner une alternative le moment venu ». Mais il faisait référence au désaveu subi par la majorité dans ce scrutin municipal face à la droite et au Front national et ne parlait pas de lui-même.

 

Villeneuve sur lot : victoire du front…. du refus

Villeneuve sur lot : victoire du front…. du refus

 

Les commentateurs  portent surtout leur analyse sur le PS, le FN et l’IMP. En réalité c’est le front du refus qui a gagné. , c’est-à-dire 60% puisqu’i y a 47% d’abstentionnistes et 14% de bulletins nuls ou blancs. En fait en dépit de la consigne de front républicain du PS national, le député UMP a été élu par moins de 20% des électeurs inscrits. En clair cela signifie que la grosse majorité refuse de voter. Un avertissement évidemment pour les européennes où l’abstention est traditionnellement forte. L’euroscepticisme renforcera encore le désintérêt pour cette élection. Pour les municipales l’effet  « refus de vote » sera moins important en raison de la proximité et de la dépolitisation relative de ce type de scrutin. S’il y a une seule conclusion à tirer c’est que les élus dans les conditions de Villeneuve sur lot ne sont pas représentatifs. Certes le problème Cahuzac a encouragé ce front du refus mais globalement cette élection reflète quand même le sentiment de la majorité des français. Les partis de gouvernement sont largement discrédités  et le front national constitue un refuge pour les protestataires qui veulent s’exprimer. Par contre le vote FN est davantage une posture de protestation que d’adhésion puisqu’un sondage démontre que 60% des français pensent que le FN ne ferait pas mieux que le PS ou l’UMP en matière de gouvernance. C’est aussi la preuve que depuis longtemps (notamment depuis la seconde élection de Chirac) on ne vote pas pour un candidat mais contre un autre. C’est la grande ambigüité. Ainsi Hollande n’a pas été élu, c’est Sarkozy qui a été battu ; une nuance de taille qui génère l confusion actuelle. Hollande est persuadé qu’il a la légitimité pour appliquer son programme alors qu’en fait  c’est l’action  de Sarkozy qui a été sanctionnée. A cela s’ajoute évidemment les contradictions, le flou de  Hollande notamment son suivisme vis-à-vis de l’Allemagne et de Bruxelles. Aucun parti ne peut décemment se féliciter de ce séisme qui met en cause la crédibilité de toute la classe politique.

Polynésie: la victoire de la république bananière

Polynésie: la victoire de la république bananière

De quoi redonner espoir à Cahuzac, Copé ou Sarkoz ;  en dépit des nombreuses casseroles financières , la liste autonomiste menée par Gaston Flosse est arrivée largement en tête des élections territoriales en Polynésie française avec plus de 45% des voix, devant son rival de toujours l’indépendantiste Oscar Temaru et leur cadet en politique Teva Rohfritsch, selon les résultats définitifs publiés mardi (lundi localement) par le haut commissariat à Papeete.  Selon le décompte arrêté des 233 bureaux de votes des 48 communes de la collectivité du Pacifique sud, la répartition des voix lors du second tour de cette élection phare est conforme aux résultats provisoires, avec un taux de participation de 72,79%.  La liste du Tahoeraa Huiraatira du vieil ami de Jacques Chirac, l’insubmersible Gaston Flosse, a recueilli 45,11% des suffrages (62.340 voix); celle de l’UPLD du président sortant Oscar Temaru 29,26% (40.441 voix) et celle de A Ti’a Porinetia de Teva Rohfritsch 25,63% (35.421 voix).  Même s’il a réalisé un score tout à fait notable, M. Rohfritsch, 38 ans, n’a donc pas réussi à s’imposer comme la troisième voie, entre les deux adversaires de toujours que sont MM. Flosse (81 ans) et Temaru (68 ans).  Ces élections territoriales, en scrutin de listes, permettent d’élire 57 représentants à l’Assemblée de la Polynésie française. Avec la forte prime majoritaire (19 sièges) attribuée au vainqueur pour assurer une stabilité politique à la Polynésie qui a connu 13 gouvernements en 9 ans, le Tahoeraa disposera désormais de 38 sièges, contre 11 sièges à l’UPLD et 8 sièges à A Ti’a Porinetia.  Le 16 mai, les conseillers territoriaux éliront le président de leur Assemblée, un poste où est pressenti Edouard Fritch, le dauphin de Flosse.  La semaine suivante, ils éliront le président de la Polynésie, chef de l’exécutif qui constituera ensuite son gouvernement. Sauf énorme surprise, Gaston Flosse devrait retrouver le fauteuil (et le palais) qu’il n’avait plus occupé depuis un bref passage entre février et avril 2008, et surtout après un règne sans partage de 1991 à 2004.  Le futur président devra s’attaquer à la grave crise économique et sociale qui affecte cette collectivité à la très large autonomie où il n’existe pas d’assurance chômage, alors que le chômage touche entre 20 et 30% de la population.

 

Japon : la victoire des conservateurs rassure

Japon : la victoire des conservateurs rassure

 

Au lendemain de la victoire magistrale du Parti libéral démocrate (PLD), le gouvernement emmené par le nouveau premier ministre, Shinzo Abe, devrait mettre en place un assouplissement très net de la politique monétaire. Une perspective qui a tiré le yen à la baisse ces dernières semaines. Le dollar a progressé de 5,1% par rapport à la monnaie nippone au cours de ces cinq dernières semaines. Le billet vert a même atteint dans la matinée de lundi son plus haut niveau depuis avril 2011, à un dollar pour 84,48 yens.  La dépréciation du yen est plutôt bien accueillie par les investisseurs, alors que son appréciation a beaucoup pesé sur les exportations japonaises cette année. Les titres des grandes entreprises exportatrices étaient ainsi en hausse lundi, à l’instar de Honda qui s’adjuge 1,1% ou de Toshiba qui prend 3,74%. L’indice Topix Electric Power & Gas, consacré au secteur de l’énergie a progressé de 8%, alors que le nouveau parti au pouvoir tient à relancer la filière nucléaire, remise en question depuis l’accident de Fukushima.  La large majorité des sièges obtenue au Parlement par le PLD permettra à Shinzo Abe de mettre plus facilement en place sa politique économique. Les investisseurs attendent de la nouvelle équipe des solutions à la déflation et à la récession économique dans laquelle le pays vient d’entrer. Le premier test du nouveau chef de gouvernement devrait arriver rapidement avec la réunion cette semaine des dirigeants de la Banque centrale. D’ores et déjà, le futur premier ministre a fait savoir qu’il demanderait à son gouvernement, une fois formé le 26 décembre, de travailler avec la Banque du Japon pour fixer un objectif d’inflation de 2%.

 

UMP : la victoire de Copé contestée : 1304 voix « oubliées »

UMP : la victoire de Copé contestée : 1304 voix «  oubliées »

Et non, le psychodrame n’est pas encore terminé. L’équipe de François Fillon a annoncé que 1.304 voix ont été oubliées. Elle conteste la victoire de Jean-François Copé. François Fillon demande à Alain Juppé d’assurer la direction de l’UMP de façon transitoire. Jean-François Copé a opposé une fin de non-recevoir à la demande de François Fillon.  Après Alain Juppé pour sortir de cette impasse, certains députés en appellent à … Nicolas Sarkozy. Le député UMP, proche d filloniste Xavier Bertrand, déclare, « devant le dramatique spectacle offert pas certains des dirigeants de notre mouvement, j’en appelle à des mesures exceptionnelles prévues par nos statuts, c’est-à-dire la réunion de la commission des Sages (article 36), qui comprend notamment les anciens présidents et secrétaires généraux« .

 

Victoire d’Obama et Dollar en baisse, pourquoi ?

Victoire d’Obama et Dollar en  baisse, pourquoi ?

Mouvement d’humeur ou tendance plus structurelle ? La victoire d’Obama fait baisser le dollar par rapport à l’euro. Les milieux financiers auraient préféré son adversaire son adversaire Romney. La question est de savoir si le mouvement du dollar est structurel. Sans doute en tout cas tant que la BCE ne sera pas décidé à engager davantage de liquidités pour soutenir la zone euro. Ce qui risque d’être le cas encore pendant plusieurs mois. Du coup,  la compétitivité de l’Europe risque d’être encore davantage affectée. Gallois a souligné ce danger et a souhaité une baisse de l’euro, sous-entendu une politique monétaire plus assouplie. Le dollar baissait en effet face à l’euro mercredi à la mi-journée à Tokyo après l’annonce par les télévisions américaines de la victoire de Barack Obama aux élections pour désigner le prochain président des Etats-Unis.  Mercredi vers 14H00 à Tokyo (05H00 GMT), l’euro valait 1,2863 dollar, contre 1,2815 auparavant, le billet vert cédant du terrain. Vis-à-vis de la monnaie japonaise, il était aussi en repli, à environ 80,08 yens contre 80,33 yens quelques heures plus tôt.  Le président démocrate sortant a enlevé suffisamment d’Etats-clés pour l’emporter face à son rival Mitt Romney.  M. Obama a remporté plusieurs Etats âprement disputés dont le New Hampshire (nord-est), la Pennsylvanie (est), le Michigan (nord) et le Wisconsin (nord), et surtout l’Ohio (nord), le « Graal », selon les estimations des télévisions américaines.  A la Bourse de Tokyo, les investisseurs ont peu réagi à ces mouvements, l’indice Nikkei des valeurs vedettes oscillant faiblement à proximité de son cours de clôture de la veille.

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