Archive pour le Tag 'Victoire'

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Sondage patriotisme : 56% des Français jugent que la victoire des Bleus va doper le patriotisme

Sondage patriotisme : 56% des Français jugent que la victoire des Bleus va doper le patriotisme

 

 

 

Selon un sondage « L’Opinion en direct » de   l’institut Elabe   pour 56% des interrogés, la victoire à la Coupe du monde va renforcer le patriotisme, et ils sont une minorité significative de 38% à attendre de cette nouvelle étoile une amélioration durable du moral des Français. Un quart des Français, plus exactement 24% d’entre eux, tablent même sur le fait que ce succès footballistique va contribuer à changer durablement les choses dans la société française.   Ce sont les 18-24 ans, qui célèbrent pour la première fois une telle victoire, étant trop jeunes en 1998 pour avoir vécu ou fêté la première Coupe du monde ou l’Euro 2000, qui sont les plus enthousiastes. Pour 71% d’entre eux, le patriotisme sortira renforcer de cette victoire, 62% parlent d’une prochaine amélioration durable du moral des Français et, pour 46%, la performance des hommes de Didier Deschamps va contribuer à changer durablement les choses dans la société française. Par ailleurs,  les Français sont 71% à dire que la société n’est pas joyeuse. Ils assurent, à hauteur de 70%, qu’elle n’est pas non plus fraternelle mais  85% des personnes sollicitées affirment en revanche que le concept de métissage décrit bien la France actuelle.

 

Coupe du monde : une victoire qui fait vraiment du bien au moral

Coupe du monde : une victoire qui fait vraiment du bien au moral

 

Oui cette victoire fait vraiment du bien au moral. Au-delà de sa dimension sportive elle est l’occasion de partager un moment de joie nationale. En plus,  une victoire sans bavure qui d’ailleurs aurait pu tourner à la correction sans l’erreur gardien quand le score était à quatre buts à un ; à ce moment-là du match ; les Croates étaient complètement assommés et il aurait été possible d’ajouter encore un ou deux buts. Le résultat final de quatre bus à deux traduit toutefois la nette supériorité des français en termes d’efficacité. Évidemment les spécialistes du beau jeu pourront discuter de la qualité de celui de  l’équipe de France. De ce point de vu, e la stratégie des équipes type Barcelone voire le  PSG qui passent leur temps à faire des passes latérales pourrait être mis en cause justement au profit d’une plus grande efficacité. Les Croates ont cependant montré de très grandes qualités techniques aussi de détermination. Il méritait d’être en finale, ils auraient pu aussi gagner avec un peu de chance. La France a donc battu dimanche la Croatie 4-2 en finale de la Coupe du monde de football 2018 à Moscou et s’adjuge la deuxième étoile de championne du monde de son histoire. Les buts ont été marqués en première mi-temps par Mario Mandzukic contre son camp (18e) sur un coup franc d’Antoine Griezmann, Ivan Perisic (28e) pour l’égalisation, Griezmann sur pénalty (main de Perisic dans la surface de réparation) pour redonner l’avantage aux Français (38’).En seconde mi-temps, Paul Pogba a aggravé la marque sur une passe en retrait d’Antoine Griezmann (59e), suivi par Kylian Mbappé (65e), avant que Mario Mandzukic réduise la différence de buts en profitant d’une erreur du gardien Hugo Lloris (69e).Les footballeurs français renouent ainsi avec la victoire sous la baguette de Didier Deschamps, 20 ans après le triomphe de 1998 en France, quand l’entraîneur des bleus était le capitaine de l’équipe victorieuse.

Migrations: la victoire de l’hypocrisie générale

Migrations: la victoire de l’hypocrisie générale

Macron qui s’est beaucoup investi sur la question migratoire fait le service après vente. Pour lui,  la négociation est une victoire. En fait surtout une victoire de l’ hypocrisie puisque cet accord est d’une part inapplicable, d’autre part n’engage surtout personne. Le plus bel exemple est celui des centres contrôlés, idée de la France que la plupart des pays européennes ne veulent pas voir installés sur leur territoire, y compris la France ! Même chose pour les pays non européens qui n’en veulent pas non plus. Par ailleurs on voit mai pourquoi les migrants iraient se faire ficher dans un pays qui n’est pas celui de leur destination. Ces centres, portés par la France, risquent cependant de n’être qu’une proposition symbolique si l’Italie, première destination des migrants et pays au coeur de la crise politique européenne sur ce sujet, choisit de ne pas en ouvrir.Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, s’est félicité de l’accord, jugeant que l’Italie n’était plus “seule”, et précisé que son pays déciderait ultérieurement de se doter ou non de centres d’accueil.Le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue d’extrême droite qui a relancé la crise européenne, a salué l’accord tout en précisant qu’il attendait de voir des “engagements concrets”.Les “plateformes de débarquement” hors d’Europe ne trouvent quant à elles guère d’écho dans les pays concernés et suscitent le scepticisme ou l’opposition de nombreux experts. Enfin question centrale on n’a pas avancé sur l’accord de Dublin. Ce règlement dit de Dublin sur la prise en charge des demandes d’asile devait être au menu de ce sommet européen, mais les divergences en la matière ont repoussé cet objectif. « Un consensus doit être trouvé sur le règlement de Dublin pour qu’il soit réformé sur la base d’un équilibre entre responsabilité et solidarité », est-il écrit dans l’accord, qui ne donne toutefois pas de calendrier pour boucler cette réforme. .Suprême hypocrisie de Macron : “La France n’est pas un pays de première arrivée. Certains voulaient nous pousser à cela, c’est un peu ce que les polémiques récentes ont conduit certains à nous pousser à faire. Je l’ai refusé”, a-t-il dit.

Italie : la victoire du populisme, pourquoi ? (Marc Lazar)

Italie : la victoire du populisme, pourquoi ? (Marc Lazar)

Marc Lazar, professeur d’histoire et de sociologie politique à Sciences Po  explique les enjeux du populisme en Italie dans une interview au Figaro (extraits)

Pourquoi les populismes italiens rencontrent-ils un tel succès ?

Les populismes sont multiples en Italie. Il y a par exemple le populisme de l’entrepreneur Silvio Berlusconi, qui toutefois ne se résume pas à cette seule caractéristique. Le populisme de droite extrême de la Ligue du Nord et des Frères d’Italie. Le populisme inclassable, attrape-tout, mêlant l’horizontalité de la toile à la verticalité des chefs, du Mouvement 5 étoiles. Les populismes prospèrent sur la profonde crise de défiance envers la politique, l’euroscepticisme croissant et la situation sociale, un chômage élevé, des inégalités de toute nature qui se creusent, la pauvreté qui s’étend et l’immense inquiétude des Italiens, leurs peurs, leurs angoisses face à l’immigration et les arrivées de flux de migrants. Non seulement les populistes exploitent ces motifs d’exaspération mais, délibérément, ils ne cessent de les amplifier car ils savent que cela leur profite.

Quel est le bilan de la précédente législature sur le plan politique et économique ?

Trois gouvernements se sont succédés grâce à une alliance parlementaire associant le centre gauche et quelques regroupements d’élus centristes. Celui d’Enrico Letta (avril 2013-février 2014), celui de Matteo Renzi (février 2014-décembre 2016) et celui de Paolo Gentiloni (commencé en décembre 2016 et toujours en activité actuellement quand bien même le Président du Conseil et nombre de ses ministres sont candidats pour ce scrutin). Cette législature a été active. Ces exécutifs ont agi sur de nombreux sujets. Par exemple, ils ont aboli le financement public des partis politiques, adopté une loi condamnant fermement les auteurs de violences au sein des familles et contre les femmes, réformé le marché du travail et l’école, instauré la reconnaissance juridique des couples du même sexe, accordé 80 euros à 11 millions d’Italiens gagnant moins de 1.500 euros par mois, donné 500 euros à tout jeune le jour de ses 18 ans afin qu’il les utilise pour des dépenses culturelles, alloué près de 20 milliards d’euros pour sauver les banques italiennes, pris des mesures pour tenter de réguler les flux de migrants et agi en faveur de l’industrie et du développement du numérique.
Toutes ces dispositions n’ont pas toujours obtenu un large consensus. Au contraire, celle dite du « Jobs act » et celle concernant l’école publique, toutes les deux promulguées par Matteo Renzi, ont provoqué des manifestations de protestation d’une partie des forces syndicales. Le même Matteo Renzi a subi une défaite cinglante avec son référendum sur la réforme constitutionnelle du 4 décembre 2016 qui visait à sortir du bicaméralisme intégral en réduisant les pouvoirs du Sénat, en changeant son mode de désignation et en modifiant sa composition : 59% d’Italiens ont voté non, entraînant la démission de son initiateur de la présidence du Conseil et de celle de son poste de secrétaire du PD qu’il a néanmoins reconquis à la faveur d’une primaire en juin 2017. Néanmoins, sur le plan économique, la croissance italienne est en train de repartir. Le FMI prévoit un taux de croissance de 1,5%, le déficit public reste inférieur à 3% du PIB, la balance commerciale est excédentaire et la confiance revient chez les chefs d’entreprises. Il reste parmi eux de nombreux points noirs, la colossale dette publique italienne, 131,6% du PIB.

Pourquoi ces élections représentent-elles un enjeu important à l’échelle européenne ?

L’Italie a longtemps été un pays europhile. Elle est devenue un pays eurosceptique. Les Italiens sont désormais plus eurosceptiques que les Français. Et des partis ont fait de l’euroscepticisme l’une de leurs grandes ressources politiques : la Ligue du Nord, Frères d’Italie, le Mouvement 5 étoile et une partie de la petite coalition de la gauche de la gauche, qui s’appelle Libres et égaux. Aux lendemains du 5 mars, ces eurosceptiques pèseront lourd dans le Parlement italien. Et si le centre droit obtient une majorité de sièges, le gouvernement qu’il composera oscillera entre des positions souverainistes et des positions pro-européennes au sein de Forza Italia. Cela nuirait à la crédibilité de l’Italie au sein de l’Union européenne. En fait, la question est de savoir si l’Italie restera ce grand pays qui a toujours joué un rôle important en Europe ou si elle prendra un peu de distance par rapport au projet européen.

Pourquoi ces élections représentent-elles un enjeu pour la France à la fois sur le plan économique et sur le plan politique ?

Sur le plan économique, le résultat de ces élections n’aura guère d’impact pour la France, 2ème partenaire commercial de l’Italie, comme l’Italie est notre deuxième partenaire commercial. Business is business. Sauf évidemment, si l’Italie en venait à avoir un gouvernement composé du Mouvement 5 étoiles, de la Ligue du Nord, d’une partie de la gauche de la gauche qui penserait à une sortie de l’euro. Mais c’est quasiment impossible. Peut-être, également, un gouvernement de centre droit protesterait contre la trop grande présence française en Italie, selon lui. Mais sans conséquence grave. En revanche, si l’Italie a un gouvernement de centre droit, ou pire un gouvernement avec le Mouvement 5 étoiles, les projets d’Emmanuel Macron pour  relancer l’Union européenne, en s’appuyant d’abord et avant tout sur l’Allemagne mais aussi sur l’Italie, seraient entravés du côté de Rome.

Foot : PSG – Real Madrid, la victoire ….ou la valise pour Unai Emery

Foot : PSG – Real Madrid, la victoire ….ou la valise pour Unai Emery

Il est clair que le fait d’affronter le Real de Madrid en 16e de finale n’est pas un cadeau pour le PSG. Il faudra en effet que l’équipe parisienne soit un peu plus performante qu’actuellement. Ce sera aussi le dernier défi pour l’entraîneur très contesté. Un entraîneur qui a un peu de peine à gérer les stars et à donner la sérénité nécessaire à son équipe. La question se pose même de savoir qui est le véritable patron au Paris-Saint-Germain les dirigeants, l’entraîneur ou les stars. À Paris on essaye évidemment de faire bonne figure. En cas de défaite ce sera sans doute la valise pour un entraîneur qui n’a jamais réussi à imposer son autorité, pire qui donne le sentiment d’une grande fébrilité. À Paris on essaye évidemment de faire bonne figure. Selon Maxwell, « c’est un beau tirage ». « On a tous conscience des matches qu’on va avoir. C’est un beau tirage, avec de beaux matches à jouer. Il y a un match retour à la maison qui pourrait décider de l’élimination du Real Madrid. C’est un beau défi pour le PSG, on est prêts », a indiqué au micro de BeIN Sports celui qui est désormais dans l’encadrement du club parisien.« Ce sont les aléas du tirage », a commenté le directeur des relations internationales, Emilio Butragueno. « On aurait aimé rencontrer le PSG plus tard. C’est une équipe dangereuse, avec les arrivées de cet été, elle est encore plus forte. On va préparer ces rencontres avec calme. Il faudra essayer de l’emporter à Bernabeu et essayer de conserver cette avance lors du match retour à Paris. » La mission du PSG face à l’équipe la plus titrée en Ligue des Champions (12 éditions) s’annonce difficile. Seule note positive, le match retour se jouera au Parc des Princes.

Corse : la victoire des nationalistes interroge le centralisme français

Corse : la victoire des nationalistes interroge le centralisme français

 

Le score obtenu par les nationalistes en Corse  interroge le centralisme français. Certes on pourrait considérer que la Corse constitue un cas un peu particulier mais ce serait faire l’impasse sur les aspirations régionalistes. Pas des inspirations réclamant l’indépendance mais l’envie de constituer une entité économique sociale et culturelle face  d’une part à l’hyper centralisme étatique mais aussi face à la toute-puissance de l’Europe. De ce point de vue, là régionalisation réalisée en France demeure encore très virtuelle. Certes on a donné des responsabilités, des financements mais nos régions ne constituent pas de réel identité économique politique et sociale susceptible de rivaliser avec les régions espagnoles  ou encore allemandes. Les élections vont sans doute contraindre les pouvoirs publics à accepter un statut permettant à la Corse de disposer d’une plus large autonomie mais ce serait sans doute une erreur de considérer que les autres régions doivent être élues exclues d’une véritable décentralisation. Les nationalistes corses Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni ont donc remporté dimanche une victoire électorale leur donnant les clés de la future collectivité territoriale unique, un triomphe dont ils ont appelé le gouvernement « à prendre la mesure » en ouvrant des négociations sur les dossiers qu’ils défendent. « Paris a aujourd’hui à prendre la mesure de ce qui se passe en Corse », a réagi la tête de la liste Pè a Corsica (Pour la Corse), l’autonomiste Gilles Simeoni, après le scrutin, marqué par le score historique des nationalistes (56,5% des suffrages) et aussi par un fort taux d’abstention (47,5%). Le Premier ministre Edouard Philippe lui a répondu quelques heures plus tard, en l’appelant pour lui adresser des « félicitations républicaines » et en se disant prêt à le recevoir à Paris « dès l’installation de la nouvelle collectivité », a-t-on déclaré à l’AFP dans l’entourage du chef du gouvernement.

Travailleurs détachés : une victoire à la Pyrrhus

Travailleurs détachés : une victoire à la Pyrrhus

 

En France on se félicite de l’’accord trouvé par les ministres européens sur les travailleurs détachés. En réalité, il s’agit d’une pseudo victoire pour la France car rien n’est véritablement réglé. D’abord sur la durée, la France réclamait un délai maximum d’un an pour le détachement or le compromis a retenu un délai de 18 mois. Pendant cette période les détachés échappent à nombre de dispositions sociales du pays dans lequel ils travaillent. Observons que la commission proposait un délai supérieur à 24 mois. Dans le compromis,  il est prévu que la période maximale de 18 mois pourra être prolongée de six mois à la demande du pays d’accueil ou de l’entreprise. Autant dire que le délai va varier de 18 mois à 24 mois. De plus et surtout on pourra sans doute continuer de renouveler les contrats de détachement y compris avec des retours au pays fictifs  comme par exemple dans le transport routier qui constitue un excellent champ d’analyse des dérives du détachement légal ou illégal via le cabotage.  la directive de 1996 qui encadrait jusqu’à présent le statut des travailleurs détachés prévoyait que ceux-ci devaient toucher le salaire minimum du pays d’accueil. Mais depuis, l’Union européenne s’est élargie avec l’intégration des pays de l’est et les écarts de salaire entre les pays se sont accentués. L’avancée majeure de la réforme proposée par la Commission européenne est donc d’avoir « un salaire égal, à travail égal, sur un même lieu de travail ». Par exemple dans la rémunération du travailleur détachés, seront dorénavant pris en compte le diverses primes ou le treizième mois.  La nouvelle directive impose qu’un salarié devra avoir été affilié à la sécurité sociale de son Etat d’origine pendant au moins trois mois avant d’être détaché. Cela réduira le phénomène du double détachement et des entreprises dites « boîtes aux lettres ». Par exemple, une société polonaise qui accueille un travailleur détaché d’Italie pour, à nouveau, le détacher en Allemagne. Autre hypothèse, en Loraine, de nombreux résidents français passent la frontière luxembourgeoise pour s’inscrire dans des agences d’intérim et bénéficier de charges moins élevées avant d’être détachés… en France.  Par exemple, en Pologne, les cotisations sociales sont moins élevées qu’en France, il est donc souvent moins couteux pour une entreprise française d’employer un salarié polonais en tant que travailleur détaché plutôt qu’un salarié français. Si quelques voix se sont élevées au début de la réforme pour proposer que les cotisations sociales soient payées dans le pays d’accueil, cette question est non négociable pour les pays de l’Est. Pour les routiers, des dispositions spécifiques seront décidées ultérieurement. En attendant c’est la législation actuelle qui s’applique avec notamment les dérives du cabotage qui permet à un salarié de travailler à l’étranger en permanence mais avec toutes  les conditions sociales de son pays d’origine

 

Macron- législatives : une victoire contraignante

Macron- législatives : une victoire contraignante

 

La victoire de Macron aux législatifves  est indiscutable Avec plus de 350 députés, il  dispose d’une large majorité. Pour autant le niveau de l’abstention pose une hypothèque sur le résultat. L’abstention dépasse 56%, un record pour des législatives sous la Ve République, on objectera que l’abstention concerne toutes les sensibilités politiques et encore davantage l’opposition. La légitimité de la victoire de Macron ne peut donc être contestée. Ce n’est pas pour autant une victoire d’adhésion mais une sorte de résultat par défaut. En effet il y a un peu plus d’un an tout le monde s’attendait au triomphe de Juppé. Il aura fallu des oppositions  internes à droite, notamment celle de Sarkozy, pour tuer la candidature de Juppé. Les socialistes étés condamnés par avance par le lamentable quinquennat de François Hollande tout autant que par ses divisions internes. Les extrêmes, eux,  se sont enfermés dans leur radicalisme et leur proposition surréaliste. Macron est donc apparu rapidement comme le seul potentiel réformateur. Il lui faudra cependant prouver très rapidement sa compétence, sa détermination et son courage. Surtout on exigera de lui des résultats rapides non seulement en matière de réforme structurelle mais aussi concernant les résultats économiques conjoncturels. De ce point de vue Macron bénéficie d’un bon alignement des planètes avec une amélioration sensible du climat économique mais surtout du moral des acteurs. La victoire est contraignante car l’opinion publique qui majoritairement s’est réfugiée dans l’abstention attend des résultats concrets et pas seulement des lois. Il semble que le Premier ministre soit bien conscient de cette contrainte. »La victoire est claire et elle nous oblige », a déclaré Edouard Philippe dimanche soir. « Cette majorité aura une mission : agir pour la France. » Il a évoqué « une ardente obligation de réussir », fait part de sa « détermination totale » et de son souhait d’accueillir toutes les bonnes volontés. Edouard Philippe a demandé aux ministres une feuille de route sur les actions qu’ils entendent mener et utilisera ces textes pour son discours de politique générale. Ces résultats et estimations sont moins favorables au camp d’Emmanuel Macron que les projections réalisées après le premier tour, qui le voyaient dépasser largement les 400 députés. Emmanuel Macron et Edouard Philippe vont pouvoir comme ils le souhaitent mener rapidement des réformes contestées. La réforme du droit du travail, probablement la plus dangereuse pour le gouvernement, doit selon l’exécutif passer par des ordonnances et donc une loi d’habilitation. Le projet de loi doit être présenté au conseil des ministres le 28 juin et au Parlement durant l’été. L’exécutif affrontera également moins d’opposition parlementaire pour le projet de loi sur le terrorisme et la sécurité, très critiqué par les syndicats de magistrats. Même si la victoire est large, « aucun risque d’absolutisme », avait assuré Emmanuel Macron, alors que ses adversaires brandissaient la menace d’une majorité toute puissante. Au second tour, les Français « n’ont pas voulu faire un chèque en blanc, ils n’ont pas voulu donner de blanc-seing », a dit le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner.

Macron : une victoire contre les déclinistes

Macron : une victoire contre les déclinistes

 

Comme il y a le déclinisme culturel, il y a le déclinisme politique, lequel a perdu les élections présidentielles. Le déclinisme culturel acte le recul de la civilisation occidentale notamment française et prône en quelque sorte le retour en arrière. Le déclinisme politique s’oppose à la réforme et face aux changements trop anxiogènes milite pour le recul et le repli en guise de réassurance identitaire et sociale. Le déclinisme politique est représenté bien sûr par le Front national mais aussi Mélenchon qui refuse l’évidence des mutations mondiales et européennes. Or on ne peut refuser l’évidence même s’il faut bien sûr influencer sa trajectoire notamment pour davantage de justice sociale et une  meilleure prise en compte de la problématique environnementale. On pouvait s’attendre au triomphe du déclinisme  dans les urnes , or les circonstances et la détermination de Macron ont permis d’éviter le pire. La  mouvance décliniste  se caractérise par des positions le plus souvent  réactionnaires et propose  notamment comme solution d’avenir le repli national sectaire et/ou  l’indifférence   à l’égard de ce qui se passe à l’extérieur de frontières. Ce mouvement décliniste  traverse à  peu près toutes les formations politiques ;  le FN bien sûr mais aussi une partie de la droite classique, tout autant que la gauche du PS, extrême-gauche comprise. Pour schématiser cette mouvance refuse l’ouverture au monde et propose d’ériger des murs infranchissables aux frontières de la France pour protéger les Français de tous les dangers et ainsi maintenir tous les « avantages acquis ».  Une sorte de futur orienté vers le passé,  sorte d’archaïsme politique qui propose un souverainisme obsolète afin d’exclure tout corps ou influence étrangère bref l’aspiration au paradis perdu. Une nostalgie du passé qu’entretiennent savamment quelques  intellos douteux à droite  comme Zemmour bien sûr, Finkielkraut, Buisson, Houellebecq mais aussi certains à gauche, surtout à l’extrême gauche comme Todd voire récemment Onfray. À gauche,  c’est surtout la condamnation du capitalisme et de l’impérialisme occidental qui conduit ces intellos à refuser  l’ouverture sur les autres, en tout cas qui les conduit à adopter une neutralité notamment vis à vis des conflits inter nationaux. À droite, c’est le racisme et la peur du progrès  qui justifient  surtout le repli nationaliste. Et pour justifier l’injustifiable ces intellos sollicitent les grands penseurs : Leibnitz, Hegel, Spinoza, Hume, Nietzsche, Schopenhauer, Heidegger d’autres encore. Nos sophistes contemporains  se réfèrent de manière frauduleuse à la pensée des vrais philosophes ; une sorte de détournement intellectuel pour essayer de donner une légitimité à leurs propos frelatés. le mouvement progressiste  a des difficultés pour faire émerger  des leaders politiques crédibles et aussi   des intellos susceptibles d’éclairer les problématiques économiques, sociales, technologiques, environnementales et culturelles. Des dimensions aux interactions incontournables qui exigeraient un minimum de connaissances dans les différents domaines. Onfray par exemple qui parle de tout, sur tout et tout le temps déclare sans complexe qu’il  ne connaît rien à l’économie,  ce qui ne l’empêche pas de pérorer sur la nature de la crise globale  et sur les moyens d’en sortir. Bref une sorte  de cocktails de discours philosophique mélangé à des convictions gauchistes et à des propos de bistrot. Pas vraiment un discours   pertinent pour répondre  au simplisme mystificateur des déclinistes. La construction d’un discours cohérent n’est  cependant pas évidente, sa complexité exige d’abord l’interrogation du champ des possibles  car il faut intégrer les mutations de nature systémique qui interviennent dans les domaines socio-économiques, techniques, écologiques et sociétaux déjà  évoqués. Bref, comme Diogène, on cherche un homme, l’intellectuel généraliste  capable d’appréhender  la complexité de l’ensemble de ces champs. Il en existe sans doute mais pour  l’instant les lumières médiatiques préfèrent éclairer  les penseurs qui rêvent d’un avenir qui ressemble au passé ou pire qui prévoient comme Onfray la fin de notre civilisation. Cela au moment même où  les valeurs de cette civilisation  s’imposent progressivement partout: en Asie, en Afrique, en Amérique du sud, à l’Est, dans les anciennes dictatures, communistes ou non. Certes non sans difficultés et dans un contexte de crise;  mais une crise qu’on ne résoudra  pas avec les vieux outils d’analyse partielle qui ne conduisent  qu’à une vision  ratatinée du monde. Avec le victoire de Macron, on peut espérer qu’émergent de nouveaux intellectuels, de nouveaux politiques pour combler l’énorme déficit d’explication des mutations gigantesque dont l’ampleur et la nature dépassent ce qui a été observé pendant des sicles et des millénaires.

 

Le premier tour : la victoire aussi des vrais sondeurs

Le premier tour : la victoire aussi des vrais sondeurs

En France, les vrais sondeurs ont gagné contre les instituts plus au moins manipulés qui s’appuyer sur les élucubrations d’internet (la comptabilisation  des citations de candidats). Un internet essentiel pour l’info moderne mais aussi l’auberge espagnole avec manipulation et détournement des faits. Vivement critiqués au Royaume-Uni et aux Etats-Unis pour ne pas avoir prévu le « Brexit » ou la victoire de Donald Trump, les instituts de sondage ont vu juste en France en prédisant de longue date un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. L’écart, qui s’était réduit ces dernières semaines, entre François Fillon et Jean-Luc Mélenchon a également été correctement évalué puisque le candidat Les Républicains (19,91%) devance d’une courte tête celui de La France insoumise (19,64%). Jean-Luc Mélenchon avait bondi de cinq points dans les sondages depuis début mars, et était parvenu à distancer très nettement le socialiste Benoît Hamon, une tendance confirmée au moment de l’annonce des résultats. Les instituts de sondages français, qui se basent sur des enquêtes d’opinion souvent mis en regard d’autres méthodes, n’ont pas manqué de moquer la concurrence dimanche soir. L’agence canadienne Filteris avait placé François Fillon deuxième, le 12 avril, juste derrière Marine Le Pen, sur la base d’études effectuées à partir d’Internet – l’application française Gov, elle, donnait le candidat LR vainqueur, à travers des sondages participatifs réalisés en ligne. « Pensée spéciale ce soir à Filteris, Gov, Envoyé spécial, Pr Nimbus de tout poil et autres obscurantistes #lesondagecdusolide », a ironisé dimanche soir Céline Bracq d’Odoxa, sur Twitter. L’Ifop a manifesté sa revanche sur Twitter à travers un court extrait du film The big Lebowski – aujourd’hui supprimé – avec comme commentaire « Deal with it » (« Faites avec »), à destination de Filteris. « Au fond de nous, on ne doutait pas vraiment des interrogations sur le vote caché, le big data qui serait vachement mieux que les sondages en tant que tels », affirme pour sa part Jean-Daniel Lévy, d’Harris Interactive.

Turquie : victoire relative qui exclut de l’Union européenne

Turquie : victoire relative qui exclut de l’Union européenne

C’est une victoire à la Pyrrhus qu’à obtenu Erdogan. Une victoire par ailleurs très contesté par l’opposition qui a constaté de nombreuses irrégularités. Une victoire autour de 51 % qui relativise le succès d’Erdogan. Une certitude toutefois avec le résultat de ce référendum toute adhésion de la Turquie à l’union européenne est désormais exclue. En cause évidemment la mise sous tutelle de la démocratie puisque le président aura désormais tous les pouvoirs aussi l’orientation de plus en plus intégriste des autorités turques. Cette victoire plus étroite laissera un goût amer à Erdogan d’autant que les opposants contestent les résultats Ces derniers fustigent notamment une mesure annoncée à la dernière minute par le Haut-Conseil électoral considérant comme valides les bulletins ne comportant pas le tampon officiel du bureau de vote dans lequel ils ont été glissés dans l’urne. Quelques milliers de manifestants contestant la victoire du oui ont scandé des slogans hostiles à M. Erdogan dans les quartiers de Besiktas et Kadiköy à Istanbul, selon des photographes de l’AFP. Aucun incident n’a été signalé lors de ces manifestations.S’exprimant devant la presse en son palais présidentiel dimanche soir, le président Erdogan a salué le résultat du référendum : « C’est un moment historique, un changement très sérieux pour l’avenir de la Turquie. » « C’est toujours difficile de choisir quelque chose de nouveau », a convenu le chef de l’Etat, comme pour justifier l’étroitesse de sa victoire.  Les derniers résultats provisoires publiés par l’agence de presse Anatolie, sur 99,45 % des bulletins dépouillés, donnent une courte avance au oui, avec 51,37 % des suffrages. Loin du plébiscite espéré par le président Erdogan, ce résultat est par ailleurs marqué par des scores défavorables au chef de l’Etat dans les grandes villes, comme Ankara et Istanbul, qui ont voté non à une très courte majorité. Dans les bastions du mouvement kurde du sud-est de la Turquie, le non l’a également emporté, sans surprise. « Une telle réforme ne peut passer avec une majorité aussi étriquée », affirme Murat Yetkin, directeur du Hurriyet Daily News, sur CNN-Turk. Grâce à ce référendum Erdogan se donne la possibilité de gouverner jusqu’en 2030 ! Il supprime le poste de premier ministre, met  le parlement sous l’éteignoir sans parler des états d’urgence qu’il peut décréter à tout moment. La purge et les répressions pourront donc continuer. Le vrai résultat c’est que la société est très divisée entre intégristes d’une part et modernistes  d’autre part avec des perspectives d’opposition sur la laïcité qui pourrait prendre des formes conflictuelles dures.

Une victoire de Mélenchon : le cauchemar

Une victoire de Mélenchon : le cauchemar

Le candidat de La France insoumise grimpe dans les intentions de vote à un peu plus d’une semaine du premier tour, accédant parfois à la troisième place derrière Marine Le Pen (Front national) et Emmanuel Macron (En Marche !). Dans un texte publié mercredi sur le site internet de l’hebdomadaire L’Obs, Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international (FMI), et Charles Wyplosz, professeur à l’Institut des hautes études de Genève, imaginent Jean-Luc Mélenchon battre Marine Le Pen le 7 mai. Immédiatement, écrivent-ils, il augmente le smic de 20%, baisse l’âge de la retraite à taux plein à 60 ans, revalorise les salaires des fonctionnaires et les aides sociales et se brouille avec Angela Merkel. La rupture avec la chancelière allemande provoque une envolée des taux d’emprunt de la France, des particuliers et des entreprises, poussant le président à évoquer une nationalisation des banques, ce qui provoque une fuite des capitaux. La Banque centrale européenne refusant l’appel à l’aide de la Banque de France, un contrôle des changes – qui figure dans le programme de Jean-Luc Mélenchon pour accompagner une sortie de l’euro – est instauré. La crise s’aggravant, le chef de l’Etat est tenté de sortir rapidement de l’euro mais l’opinion ne semble pas prête à le voter par référendum et il n’a pas la majorité au Parlement pour l’obtenir. « L’été sera long. La rentrée sera dure », concluent les deux économistes, dont le texte, manifestement humoristique, montre le vertige que provoque chez de nombreux observateurs la force de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages. Quelques heures avant eux, le prix Nobel d’économie Paul Krugman avait pris la plume pour affirmer que rien de ce que propose Marine Le Pen ne conduirait la France dans la bonne direction. Olivier Blanchard, désormais chercheur au Peterson Institute for International Economics et professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), a dit récemment sa préférence pour Emmanuel Macron dans la course à la présidence.

Victoire de Trump : l’expression de la colère des couches moyennes

 

La victoire de Trump a surpris la plupart des décideurs et des observateurs. Il s’agit sans doute moins d’une adhésion à un programme relativement contradictoire et flou que de l’expression d’un ras-le-bol de couches moyennes victimes en quelque sorte de la mondialisation. Ce qu’on reproche aux États-Unis comme dans d’autres pays développés c’est la mise à l’écart des couches moyennes (ouvriers, petits employés, indépendants). La mondialisation a globalement permis un enrichissement global assez considérable mais la répartition des profits s’est réalisée de manière très inégalitaire. Pour parler clair les bénéficiaires ont surtout été les grandes sociétés, les multinationales, les cadres de la nouvelle économie. De ce point de vue là désindustrialisation a  ruiné  nombre de populations qui constituent cette couche moyenne. Une situation qu’on retrouve dans nombre de pays développés qui ont abandonné le secteur industriel en le sous-traitant au pays en voie de développement et en se contentant de tirer profit de la nouvelle chaîne de valeur ajoutée en particulier via le développement des services. Ce constat ne saurait légitimer un  protectionnisme appauvrissant mais il pose la problématique d’un équilibre à retrouver entre activités industrielles, activités financières et services

Dopage JO de Rio : le doute sur la victoire de Cancellara (Armstrong)

Dopage JO de Rio : le doute sur la victoire de Cancellara (Armstrong)

 

C’est un spécialiste du dopage qui met en cause la victoire de Cancellara aux JO dans l’épreuve cycliste de Rio. Il faut bien convenir que cette victoire en a surpris plus d’un dans la mesure où les derniers résultats de l’intéressé étaient loin de permettre d’envisager cette victoire. De toute manière le cyclisme comme nombre d’autres disciplines sportives sont gangrenées  par le dopage et l’argent sans parler des  intérêts géo stratégiques. On objectera que les contrôles ont été notoirement renforcés y compris dans le cyclisme ; ceci étant  le dopage court  beaucoup plus vite que les capacités à le détecter. Du coup suite à la victoire de Cancellara,  Lance Armstrong, le champion du monde du dopage, n’a pas hésité à ironiser sur cette victoire surprise et a  réagi sur les réseaux sociaux au titre olympique de Fabian Cancellara. Il a tweeté le nom «Luigi», une référence à des affaires de dopage. Héros déchu du cyclisme, Lance Armstrong porte aujourd’hui un regard avisé sur le monde du cyclisme. C’est donc logiquement qu’il a réagi à la victoire de Fabian Cancellara mercredi lors de l ‘épreuve du contre-la-montre olympique de Rio. L’Américain a répondu au Tweet de Trek-Segafredo qui célébrait la victoire de son poulain en répondant simplement «Luigi!!» Ce prénom fait référence à deux choses. La première, c’est Luigi Cecchini, un ancien préparateur italien proche du docteur Fuentes, celui-là même qui prescrivait de l’EPO. Luigi Cecchini est connu pour avoir travaillé avec de nombreuses équipes professionnelles au début des années 2000, dont la CSC où il a travaillé avec Fabian Cancellara. Luigi est également le nom lié à des poches de sang, dans l’affaire des transfusions liée (encore une fois) au docteur Fuentes. L’enquête de la justice espagnole n’a toujours pas révélé qui était le coureur associé. Les soupçons étaient d’abord portés sur le Néerlandais Thomas Dekker. Celui-ci a d’ailleurs confirmé jeudi sur Twitter que ce n’était pas lui, en répondant à Armstrong sur Twitter.

(Avec le Figaro)

 

Euro foot 2016 France Portugal : une victoire pour sortir la France de la déprime

Euro foot 2016 France Portugal : une victoire pour sortir la France de la déprime

 

 

Il est clair que la perspective d’une éventuelle victoire de la France dépasse la seule problématique sportive. Les Français ont en effet un impératif besoin d’une victoire pour oublier le climat délétère qui règne dans le pays tant sur le plan économique, que social, politique ou sociétale. Pour une fois François Hollande qui se positionne en commentateur a sans doute raison : Une victoire des Bleus aurait une « bonne incidence » sur le moral des Français. Dommage que François Hollande ne soit pas davantage acteur dans le redressement du moral des Français. On sait que les Français sont sans doute le peuple le plus pessimiste du monde actuellement, ils ont des raisons objectives tellement le décalage est grand entre le potentiel de la France et les piètres résultats dans le domaine socio économique en particulier. Le récent débat sur la loi à confirmer l’incapacité du pays à réunir la dynamique de toutes les forces sociales pour engager les réformes structurelles qui s’imposent. Une illustration de cet immobilisme qui caractérise le pays. Un immobilisme largement entretenu par la radicalité de certaines forces sociales incapables de se concerter et d’accepter le moindre compromis. Témoin encore la posture de la CGT et du Medef qui rejettent  la loi pour des motifs complètement opposés. Bref une vraie caricature de la démocratie sociale. Caricature dont la responsabilité incombe aussi en grande partie à Manuel Valls qui a voulu faire un coup politique en voulant démontrer par sa posture intransigeante qu’il était l’opposé de François Hollande et qui aussi à profiter de l’occasion pour écarter Macron afin de tenter d’apparaître, lui,  comme le seul  de la réforme. Bref un spectacle lamentable tant  pour l’étranger que pour la plupart des Français. Alors une victoire des Français à l’euro pour tout résoudre ? Sans doute non mais enfin un moment de bonheur pour nous sortir de la médiocrité économique, sociale et politique.

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