Archive pour le Tag 'victimes'

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Assurance chômage : les négociations victimes de la loi travail

Assurance chômage : les négociations victimes de la loi travail

 

Il est vraisemblable que les négociations qui s’ouvrent lundi concernant la réforme de l’assurance chômage risquent de s’enliser tant que la situation concernant la loi travail  n’aura pas été définitivement clarifiée. Du coup les partenaires sociaux , syndicats patronaux et syndicats de salariés risquent de radicaliser leur position pour éviter d’aboutir sur une réforme qui vise à s’attaquer au problème du déficit récurrent de l’Unedic (3,6 milliards de déficits en 2016 et près de 30 milliards d’ici la fin de l’année en déficit cumulé ; ) de toute manière les partenaires étaient déjà en fort désaccord sur la réforme de l’assurance-chômage avant le conflit sur la loi travail , conflit qui va encore amplifier les oppositions sur les mesures à prendre pour assainir la situation financière de l’Unedic. Il y a quelques semaines le gouvernement avait menacé de se substituer aux partenaires sociaux en cas d’échec des négociations. Cependant compte  tenu de la mobilisation sur la loi travail  il est peu vraisemblable que le gouvernement manifeste maintenant des velléités pour gérer en direct ce dossier sensible Le Medef a transmis vendredi aux organisations syndicales un projet d’accord qui ne fait que reprendre des propositions déjà rejetées par les syndicats, notamment en matière de calcul des allocations et de traitement des seniors. « C’est à se demander si le Medef ne cherche pas à faire capoter les négociations », a déclaré samedi à Reuters le négociateur de Force ouvrière (FO) Michel Beaugas, selon qui ce sentiment est partagé par ses homologues des autres syndicats. « Le patronat n’a pas modifié d’un iota ses propositions », souligne-t-il, ce que l’on ne dément pas de source proche de la direction de l’organisation patronale. Les modifications des modalités de calcul et de versement des allocations chômage proposées par le Medef reviennent, selon le négociateur de FO, « à faire 1,5 milliard d’euros d’économies exclusivement sur le dos des demandeurs d’emploi ». Rien en revanche sur la modulation des cotisations patronales en fonction de la nature et de la durée des contrats de travail pour enrayer le recours croissant aux contrats très courts en alternance avec des périodes de chômage indemnisé, un mécanisme demandé sous différentes formes par les syndicats. « Le Medef n’a pas de mandat pour négocier la modulation des contributions et son conseil exécutif ne doit en décider que le 13 juin », souligne Michel Beaugas. Or sans dispositif sanctionnant le recours abusif aux contrats de travail très courts et sans avancée sur la question des seniors, il n’y aura pas d’accord, prédit-il. Le négociateur du Medef, Jean Cerutti, a déclaré lors de la précédente session plénière, le 12 mai, que le contenu du texte porté par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, n’incitait pas le patronat à être « plus souple ». Le Medef estime que ce texte, dans la version actuellement examinée par le Parlement, n’aura pas d’impact positif sur l’emploi. Il n’est donc pas enclin à abaisser ses exigences en matière d’économies ou à « envisager des charges supplémentaires sur le travail sous quelque forme que ce soit », a-t-il expliqué. Dans ces conditions, la session de lundi, censé à l’origine être conclusive pour permettre à la nouvelle convention Unedic d’être bouclée avant que celle de 2014 arrive à échéance le 30 juin, ne commencera qu’à 15h00 et devrait être relativement courte, estime-t-on du côté syndical comme du côté patronal. (Avec Reuters)

Abdeslam veut porter plainte contre le procureur, pourquoi pas contre les victimes ?

Abdeslam veut porter plainte contre le procureur, pourquoi pas contre les victimes ?

D’après, Sven Mary avocat de Salah Abdeslam, le terroriste va sans doute porter plainte contre le procureur le Procureur de la République française. On sait que l’avocat d’Abdeslam est un redoutable procédurier ; pour autant ; il touche là  à la fois le ridicule et à  l’innommable. Pourquoi aussi ne pas porter plainte également contre les victimes ? Cette plainte contre la justice française est une insulte à la mémoire des victimes et salit la profession même de défenseur. Certes en dépit des crimes commis le terroriste a bien entendu le droit d’être défendu  mais il y a des limites à l’indécence procédurière. Cela d’autant plus que le procureur français n’a révélé aucun scoop. En réalité il s’agit pour cet avocat de gagner du temps et de retarder le plus possible le transfert du terroriste en France. Sans doute y a-t-il aussi chez cet avocat quelque préoccupation existentielle. Une manière pour lui d’occuper la scène médiatique pendant plusieurs semaines. Bien entendu  l’avocat est dans son droit lorsqu’il sollicite de manière aussi outrancière la procédure mais au-delà du droit on peut difficilement tolérer que soit ainsi piétinés la décence et le respect dûs aux victimes. Pour cet avocat exhibitionniste le procureur français aurait violé le secret de l’instruction en divulguant samedi le projet de son client de se faire exploser au Stade de France le 13 novembre dernier. Une information en outre qui n’est pas un scoop. L’avocat de Salah Abdeslam a donc  déclaré dimanche à la radio-télévision belge RTBF qu’il porterait plainte contre le procureur de Paris, François Molins, qu’il accuse d’avoir violé le secret de l’instruction en divulguant samedi le projet de son client de se faire exploser le 13 novembre dernier. S’exprimant au surlendemain de la capture Salah Abdeslam, Sven Mary a déclaré: « La lecture d’une partie de sa conférence de presse est une violation. C’est une faute et je ne peux pas la laisser passer ». François Molins a lu samedi lors d’une conférence de presse une déclaration recueillie par les enquêteurs belges dans laquelle Salah Abdeslam déclarait qu’il avait initialement projeté de se faire exploser au Stade de France et qu’il avait fait « machine arrière ». « Ces premières déclarations qu’il faut prendre avec précaution laissent en suspens toute une série s’interrogations sur lesquelles Salah Abdeslam devra s’expliquer, en particulier quant à sa présence dans le 18e arrondissement le 13 novembre au soir dès 22h », a ajouté le procureur. Salah Abdeslam, arrêté avec des complices présumés vendredi à Molenbeek dans l’agglomération de Bruxelles par les forces de sécurité belges à l’issue d’une traque de quatre mois, a été incarcéré samedi soir dans une prison à Bruges. Blessé par balle à la jambe lors de son interpellation, il avait été transféré en début de matinée de l’hôpital au siège de la police fédérale belge pour y être entendu par la police et un juge d’instruction. Curieusement le terroriste a déjà beaucoup parlé évoquant notamment d’hypothèses de nouveaux attentats. Une manière pour lui et surtout pour son avocat d’essayer de le faire inculper et donc demeurer en Belgique

L’hommage aux victimes du terrorisme : un concours de bougies » (Ménard)

L’hommage aux victimes du terrorisme : un concours de bougies » (Ménard)

Encore une déclaration odieuse de l’exhibitionniste maire de Béziers, Robert Ménard. Un personnage toujours prêt à tout faire pour exister médiatiquement. Si c’était nécessaire il montrerait sans doute son cul pour passer à la télé. Cette fois il compare l’hommage aux victimes des attentats à un concours de bougies. On attend là le sommet de la bêtise, de l’immonde et de l’abomination. Ménard n’hésite pas à cracher sur la famille des victimes, leurs amis et tous ceux  qui manifestent  leur compassion en déposant des bougies près des lieux d’attentats place de la république. Le maire de Béziers, Robert Ménard, s’était auparavant exprimé à la tribune toulonnaise, sur la même thématique. « Je veux retrouver notre France, celle de Louis XIV, de Napoléon, et celle, si le ministère de l’Intérieur me l’autorise, de Charles Martel (souverain des Francs qui a affronté les armées musulmanes lors de la bataille de Poitiers en 732, ndlr), a-t-il lancé. Un rappel à l’histoire qui démontre combien l’intéressé est inculte car les époques qu’il évoque n’ont rien de comparables.  «  »Nous sommes rongés de l’intérieur (et) on voudrait que l’on n’ait pas envie de vomir », a ajouté l’ancien journaliste, en se moquant de ceux qui « se contentent d’aller résister en buvant un café à la terrasse d’un bistrot ou en faisant des concours de bougies ». Et de poursuivre: « Aucune de ces réactions collectives n’a été ou n’est à la hauteur, (…) imaginons les Français de 1916 se promenant avec un papier ‘je suis Verdun’ ». Par extension on pourrait aussi proposer à tous les abrutis d’être signalé par une pancarte « je suis Ménard ».

 

Terrorisme : le mémorial des victimes profané par les gauchistes

Terrorisme : le mémorial des victimes profané par les gauchistes

Les gauchistes voudraient se discréditer un peu plus auprès de la population qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Pourquoi avoir choisi la place de la république, lieu de recueillement pour tous ceux qui souhaitent manifester leur compassion à l’égard des victimes du terrorisme. Pourquoi surtout avoir utilisé les objets déposés en hommage aux victimes pour les lancer sur les forces de l’ordre ? Sans doute parce que le courant politique et social gauchiste ne représente plus grand-chose et qu’il ne reste que la violence pour combler leur vide existentiel. Avec un slogan simpliste « anti com. 21 ». Certes il ne faut pas attendre des miracles de cette grande réunion de Cop 21, il faudra bien d’autres rencontres pour qu’on s’attaque réellement à la question centrale du réchauffement climatique. Mais pour les gauchistes la question n’est pas là ; il s’agit non pas pour eux de problématiques environnementales mais de lutte contre l’impérialisme, la démocratie représentative le capitalisme, et plus généralement le libéralisme économique. Un mouvement d’idées qui a évidemment le droit d’exister mais pas de cette manière violente. Une violence qui s’explique par la perte de crédibilité de l’extrême gauche qui ne représente plus en France que 2 à 3 % dans l’opinion.  Drôle de révolutionnaires en réalité qui ont choisi la profanation comme mode d’action. « C’est une profanation, c’est indécent, Cette statue, c’est la tombe des victimes des attentats », déclare Bertrand Boulet, membre de l’association « 17 plus jamais », qui a entretenu le mémorial de fleurs, petits mots et bougies déposés au pied de la statue après les attentats de janvier et à nouveau après ceux du 13 novembre.

Ebola : combien de victimes ?

Ebola : combien de  victimes ?

Les victimes du viraux Ebola sont impossibles à comptabiliser. On ne sait déjà pas compter la mortalité liée au paludisme (entre 700  000 et 1.2 millions de tués par an dont 80% en Afrique) ; la plupart du temps dans les villages, les petites villes, les quartiers pauvres on ne consulte même pas un médecin ou on ne peut pas se procurer de médicaments et les hôpitaux publics (quand ils existent)  sont sous équipés. L’Organisation mondiale de la santé et les ONG s’alarment donc d’un nombre de victimes d’Ebola « largement sous-évaluée » en Afrique de l’Ouest. D’après Médecins sans frontières, les moyens mis en place jusqu’à présent ne suffisent pas à faire face à l’ampleur de l’épidémie.  Officiellement, l’épidémie d’Ebola, la plus grave depuis l’apparition de cette fièvre hémorragique en 1976, a fait 1.145 morts : 380 en Guinée, 413 au Liberia, 348 en Sierra Leone et quatre au Nigeria. Mais ce chiffre reste une estimation car « le personnel présent dans les zones d’épidémie relève des preuves montrant que le nombre de cas rapportés et le nombre de morts ne reflètent pas l’ampleur de l’épidémie« , affirme l’Organisation mondiale de la santé dans un communiqué. Alors combien de victimes ? Impossible de le savoir précisément d’après Joanne Liu, directrice de Médecins sans frontières. « On sait que les cas sont sous-estimés mais on n’a pas le système en place pour faire une collecte de données complète dans chaque village. Sur place, les habitants nous disent : ‘il y a eu des morts dans la communauté cette nuit’. Mais, sans plus de précisions et sans moyens d’aller sur place, on ne peut pas comptabiliser ces victimes« . Pour se rendre compte de la situation, le docteur Joanne Liu est allé en Afrique de l’Ouest pendant dix jours. Elle raconte sur France Info.   Médecins sans frontières lance donc un appel à une coordination internationale renforcée sous la houlette de l’OMS. « Tous les gouvernements doivent se mobiliser. Il faut le faire maintenant si nous voulons contenir cette épidémie« , poursuite Joanne Liu. L’Organisation mondiale de la santé a également débloqué 75 millions d’euros pour tenter de mieux identifier les personnes et les zones touchées par l’épidémie. « Il s’agit de mettre en place des centres de traitements, d’avoir un système de surveillance pour identifier les foyers de transmission, d’envoyer du matériel de protection pour les travailleurs de la santé. Il faut aussi faire venir des experts« , détaille le porte-parole de l’institution internationale. L’Organisation mondiale de la santé assure également qu’elle « coordonne une augmentation massive de la réponse internationale« . A sa demande, le Programme alimentaire mondial de l’ONU va aider un million de personnes en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée pour empêcher une crise alimentaire en plus de la crise sanitaire.

 

Affaire Karachi :  » Sarkozy pas hors de cause »,(avocat des victimes)

Affaire Karachi :  » Sarkozy  pas hors de cause »,(‘avocat des victimes))

Nicolas Sarkozy est rattrapé par l’affaire Karachi. Dans le volet financier du dossier, le soupçon de financement illégal de la campagne de Balladur en 1995, les juges demandent la saisine de la Cour de justice de la République (CJR) pour enquêter sur l’ancien Premier ministre et son ministre de la Défense, François Léotard.  Mais ils réclament également l’audition du ministre du Budget de l’époque, c’est à dire Nicolas Sarkozy. L’ancien président l’a rappelé à plusieurs reprises, il n’était pas trésorier de la campagne électorale d’Edouard Balladur et n’a donc pas œuvré directement à son financement. Il était, en revanche, ministre du Budget au moment de la vente des trois sous-marins au Pakistan en 1994. C’est à ce titre que, pour les juges d’instruction, il devrait être entendu par la CJR, en tant que témoin assisté, et non pas simple témoin. Selon Olivier Morice, avocat des proches de victimes de l’attentat de Karachi, les juges ont des éléments : « ils considèrent dans une ordonnance du même jour qu’ils ne peuvent pas entendre Nicolas Sarkozy comme témoin parce que les éléments recueillis dans l’information judiciaire laissent entendre comme vraisemblable que monsieur Sarkozy ait pu avoir un rôle ès-qualité de ministre du Budget », affirme-t-il. « Cela signifie que Nicolas Sarkozy n’est absolument pas mis hors de cause dans ce dossier, nous sommes bien en présence d’un scandale d’État. C’est absolument intolérable pour les familles que je représente », poursuit-il. Avant une audition, il reste encore plusieurs étapes de procédures. Sur le plan politique en tout cas, les juges d’instruction passent la main à la Cour de justice de la République.

 

Consommation: vacances, voitures, restaurants, vêtements victimes

Consommation: vacances, voitures, restaurants, vêtements victimes

Moins de gaspillages sans doute, c’est bien,  mais malheureusement davantage de chômage avec ces diminutions de consommations. En cause le pouvoir d’achat, la fiscalité et peut-être surtout la certitude que la crise ne fait que commencer. Les Français ont diminué avec la crise leur budget consommation, surtout les dépenses de loisirs mais pas seulement: sont également concernés les achats de vêtements, les dépenses chez le coiffeur, les frais médicaux ou encore les assurances, selon une étude publiée par Pitney Bowes.  45% des personnes interrogées en janvier-février sur la base d’un échantillon représentatif de la population française adulte ont indiqué avoir réduit « significativement durant ces deux dernières années » leurs dépenses dans des restaurants.  41% ont diminué les frais de vacances et de voyages, 40% les achats de vêtements, 22% les dépenses de coiffeur, 22% le budget de changement de voiture, 20% les frais de cinéma, 14% les travaux de bricolage et de rénovation, 14% les achats de chaussures, 12% les abonnements à des chaînes de sport ou de cinéma, 11% les assurances, 10% les frais dentaires, 10% les concerts.  Viennent ensuite les sacs à main (8%), les abonnements à un gymnase (8%), les sorties au théâtre (6%), les frais de taxis (6%), les spectacles d’évènements sportifs (5%), les cotisations retraite (3%) et les dépenses de baby-sitting (3%), selon cette étude réalisée en ligne et diffusée par Pitney Bowes, une société qui fournit logiciels, équipements et services aux entreprises.  Les priorités diffèrent un peu lorsqu’on interroge les sondés sur les domaines dans lesquels ils comptent à nouveau dépenser davantage « lorsque la situation se sera améliorée ». Comme si les nouveaux arbitrages liés à la crise étaient voués à laisser des traces durables. Exemple: 22% ont baissé leurs dépenses de coiffeur depuis deux ans et seuls 13% comptent les augmenter à nouveau quand cela ira mieux…  Le premier poste budgétaire voué à être revu en hausse « lorsque la situation se sera améliorée » est celui des vacances et des voyages (62%), devant les achats de vêtements (40%) et les sorties au restaurant (39%).  Suivent le changement de voiture (28%), les frais dentaires (15%), le bricolage et les rénovations (14%), les chaussures (14%), le coiffeur (13%), les abonnements à des chaînes de sport ou de cinéma (12%), les concerts (9%), les cotisations retraite (7%), le théâtre (6%), les assurances (5%), le cinéma (4%), l’abonnement à un gymnase (4%), les sacs à main (3%), les évènements sportifs (3%), les dépenses de baby-sitting (2%) et les taxis (1%).

 

Manifestation des victimes de « plans sociaux » chez Goodyear

Manifestation  des victimes de « plans sociaux » chez Goodyear

Face à des plans sociaux en cascade, des salariés venus des usines de Goodyear, PSA, ArcelorMittal ou Sanofi ainsi que le collectif Licenci’elles ont prévu de se rassembler en début de matinée devant le siège social de Goodyear France, en marge d’un comité d’entreprise consacré au site d’Amiens-Nord, promis à la fermeture avec ses 1.173 postes.  Alors que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’est inquiété des risques « d’implosion ou d’explosions sociales » face à la montée du mécontentement social, la CGT Goodyear a appelé le gouvernement à cesser de « pointer du doigt des syndicalistes et des salariés qui se battent depuis cinq ans dans leur entreprise ». « S’il cherche des coupables et des voyous, il n’a qu’à regarder dans notre dos demain, il y aura écrit +Goodyear, patron voyou+ (…) et +Peugeot, patron voyou+ », a déclaré Michaël Wamen, affirmant que « le bien le plus précieux des salariés chez Goodyear, c’est leur outil de travail ». L’élu CGT a appelé le gouvernement à faire « une politique de gauche, parce que, pour l’instant, ce que le gouvernement fait, c’est du sarkozisme ». Il a également dénoncé « la radicalisation du Medef ».  Tous réclament une loi contre les licenciements boursiers dans les entreprises qui réalisent des bénéfices, une promesse de campagne du président François Hollande. « C’est particulièrement honteux. Ca devrait être complètement illégal », s’insurge également Thierry Bodin, élu CGT chez Sanofi dont le groupe, qui réalise des bénéfices de plus de 8 milliards d’euros entend mettre en oeuvre un plan de restructuration.  Jean-Pierre Mercier, délégué CGT du site PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, a appelé les salariés « à prendre une part active » à la manifestation de Rueil-Malmaison alors que l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) doit fermer d’ici à 2014.  Pour lui, un accord avec la direction de PSA sur son plan de restructuration serait « une honte » en l’état des négociations.  Entre 2012 et 2014, 11.214 suppressions de postes sont envisagées chez le premier constructeur français, dont 3.000 à Aulnay et 1.400 à Rennes, avec une phase de départs volontaires ouverte jusqu’au 31 décembre.  Pour leur part, la CFTC, FO et la CFE-CGC jugent possible de parvenir à un projet d’accord mardi sur les mesures d’accompagnement des salariés touchés par la restructuration. « Globalement, il y a eu des avancées intéressantes », a estimé Franck Don, élu CFTC. « Je pense que ça se présente convenablement », a jugé Christian Lafaye, représentant FO, tandis qu’Anne Valleron (CFE-CGC) a affirmé qu’ »on pourrait aboutir si chacun y met du sien ».  Chez les syndicats de Renault, au contraire, le ton est au pessimisme. Deux des syndicats du constructeur automobile, dont la CFE-CGC, majoritaire, ont averti qu’ils ne signeraient pas l’accord de compétitivité voulu par la direction en l’état actuel. Le projet porte notamment sur la suppression de 8.260 emplois en France d’ici à 2016, soit plus de 15% des effectifs, a priori sans fermeture de site ni licenciement. Mais la direction demande aussi le gel des salaires en 2013, un allongement du temps de travail, une plus grande mobilité et prévoit une augmentation des sites de production pour préserver l’avenir du groupe automobile.

 

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