Archive pour le Tag 'victime'

Air France victime des JO

Air France victime des JO

Si politiquement et culturellement, les J.O. ont effectivement enregistré une réussite de dimension mondiale reste que l’événement n’a pas sans doute apporter le supplément de croissance  qu’on attendait. Certes Paris a largement profité de cette organisation sportive mais beaucoup moins voire pas du tout la province;  en outre nombre de visiteurs potentiels de la France en décalé leur projet de voyage comme en témoigne la baisse de fréquentation via Air France.

Air France avait alerté avant même le début de l’événement : si les Jeux olympiques allaient constituer une vitrine exceptionnelle pour la France, les effets sur le trafic estival seraient plutôt négatifs. Une projection qui s’est confirmée pour la compagnie française, même si elle ne donne aucun chiffre pour l’instant.

« C’est un été un peu atypique » déclare Henri Hourcade, directeur général France d’Air France-KLM à La Tribune. Même si Henri Hourcade assure qu’il est encore trop tôt pour dresser un bilan complet, il concède tout de même qu’il y a bien eu « un effet d’évitement, comme l’ont vécu d’autres villes olympiques avant nous, avec des reports de voyage de la part des touristes comme de la clientèle française ». Cet effet d’évitement s’est particulièrement concentré sur le trafic point-à-point à destination de Paris, tandis que le trafic en correspondance a finalement résisté.

 

« La France a tué mon mari » ( veuve du gendarme victime de l’assassin routier)

« La France a tué mon mari » ( veuve du gendarme victime de l’assassin routier)

 

« Je l’affirme haut et fort, la France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance », A déclaré avec force la veuve du gendarme victime d’un assassin qui a refusé d’obtempérer. La phrase est courte, violente mais elle résume bien le sentiment général d’insécurité puisqu’en l’espèce le coupable avait déjà été inquiété une dizaine de fois pour des faits proches.

La preuve effectivement supplémentaire de la bienveillance de la justice vis-à-vis des incivilités et même des crimes commis au volant. De toute évidence, la situation de conducteur d’un véhicule automobile confère un statut particulier très bienveillant y compris en cas de mise en danger de la vie d’autrui. Bref : une sorte de « justice pour la bagnole »; symbole encore sacré de la civilisation actuelle.

On objectera juste titre que les chauffards voir les assassins constituent une extrême minorité, ils sont cependant suffisants pour créer des dégâts considérables mais aussi pour tolérer trop de conduites irresponsables de la part de conducteurs immatures et idiots .

Crise : la France surtout victime du centralisme démocratique

Crise   : la France  surtout victime du centralisme démocratique
Peu d’experts auront sans doute observé que depuis des années la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques. Cette quasi absence de débat démocratique en profondeur est sans doute au cœur de notre crise politique

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le Conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème, c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme).  À gauche,  en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sûr des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante. En outre la question- réelle – du pouvoir d’achat ne peut se réduire au seul problème de l’augmentation des salaires.

Crise politique : la France surtout victime du centralisme démocratique

Crise politique  : la France  surtout victime du centralisme démocratique
Peu d’experts auront sans doute observé que depuis des années la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques. Cette quasi absence de débat démocratique en profondeur est sans doute au cœur de notre crise politique

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le Conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème, c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme).  À gauche,  en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sûr des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante. En outre la question- réelle – du pouvoir d’achat ne peut se réduire au seul problème de l’augmentation des salaires.

Crise politique en France : le pays surtout victime du centralisme démocratique

Crise politique en France : le pays surtout victime du centralisme démocratique

 
Peu d’experts auront sans doute observé que depuis des années la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques.

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme).  À gauche,  en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sur des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante.

Trump: Acteur et victime de la violence

Trump:  Acteur et victime de la violence

S’il faut évidemment dénoncer la violence à l’encontre du candidat à l’élection présidentielle aux États-Unis, il faut aussi observer qu’elle s’est produite dans un environnement politique qui manque sérieusement de sérénité. Et cela depuis la contestation de la victoire de Biden et l’envahissement du capitole  par les troupes de Trump. De ce point de vue, le contexte politique aux États-Unis est assez déplorable et brutal. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un candidat ou qu’un président est victime d’un attentat.

 

La large diffusion des armes dans la population contribue également à alimenter cette violence. Cette fois c’est Trump qui a été victime de ce contexte mais il est en quelque sorte à la fois victime mais aussi producteur de cette brutalité par ses propos complètement irresponsables et provocateurs qui nourrissent  les divisions et les hostilités entre les différentes catégories américains.

On observera d’ailleurs d’une manière générale le durcissement des dialogues politiques dans de nombreux pays y compris en France. Il ne faut plus guère s’étonner si certaines personnes psychologiquement fragiles adhèrent au premier degré à certains slogans simplistes, provocateurs voire guerriers.

Trump: Acteur et victime de la violence

Trump:  Acteur et victime de la violence

S’il faut évidemment dénoncer la violence à l’encontre du candidat à l’élection présidentielle aux États-Unis, il faut aussi observer qu’elle s’est produite dans un environnement politique qui manque sérieusement de sérénité. Et cela depuis la contestation de la victoire de Biden et l’envahissement du capitole  par les troupes de Trump. De ce point de vue, le contexte politique aux États-Unis est assez déplorable et brutal. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un candidat ou qu’un président est victime d’un attentat.

 

La large diffusion des armes dans la population contribue également à alimenter cette violence. Cette fois c’est Trump qui a été victime de ce contexte mais il est en quelque sorte à la fois victime mais aussi producteur de cette brutalité par ses propos complètement irresponsables et provocateurs qui nourrissent  les divisions et les hostilités entre les différentes catégories américains.

On observera d’ailleurs d’une manière générale le durcissement des dialogues politiques dans de nombreux pays y compris en France. Il ne faut plus guère s’étonner si certaines personnes psychologiquement fragiles adhèrent au premier degré à certains slogans simplistes, provocateurs voire guerriers.

Une première victime de la grippe aviaire

Une première victime de la grippe aviaire

 

Un premier cas mondial de décès humain dû à la grippe aviaire de type H5N2 a été attesté au Mexique, a annoncé mercredi 5 juin l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). 

Âgée de 59 ans, la personne est décédée le 24 avril dans un institut spécialisé de la capitale mexicaine quelques heures après y avoir été hospitalisée, a indiqué cette source. Le ministère mexicain de la Santé a précisé qu’il s’agissait d’un homme. Le patient avait développé le 17 avril de la fièvre, un essoufflement, de la diarrhée, des nausées et un malaise général, a indiqué l’OMS, à qui le cas a été notifié le 23 mai. La personne n’avait eu «aucun contact» connu avec des volailles ou d’autres animaux mais souffrait déjà de multiples problèmes de santé, a souligné l’OMS.
Aucun autre cas humain de H5N2 n’a été rapporté à ce stade et «il n’y a pas de risque pour la population», a souligné le ministère de la Santé. L’OMS a jugé ce risque «faible». Ce décès intervient après la découverte en mars de cas de H5N2 chez des volailles d’élevage dans l’État du Michoacan, qui borde l’État de Mexico où vivait la victime. D’autres cas de H5N2 avaient ensuite été identifiés le même mois chez des volailles à Texcoco, dans l’État de Mexico, et en avril à Temascalapa, dans le même État.

Considéré comme moins pathogène que le H5N1, le virus H5N2 a été rapporté dans des élevages de différents pays à travers le monde au cours des dernières années. Aucune transmission à l’homme n’avait jusqu’à présent été attestée. Concernant le H5N1, il n’y a pour l’heure aucune preuve d’une transmission d’humain à humain mais l’OMS a fait part en avril de son «énorme inquiétude» face à la propagation de cette souche.

Trains intercités….. victime du TGV ?

 

 

Pendant trop longtemps, on a privilégié le TGV au détriment des Intercités et des trains du quotidien.  Conséquence du succès du TGV, les autres lignes classiques n’ont pas bénéficié des investissements de modernisation nécessaire. Exemple la ligne Paris Clermont-Ferrand.

À décharge de la SNCF une situation financière très difficile et une image assez désuète avant le lancement du TGV. Le lancement du TGV dans les années 80 a redonné une image moderniste à la SNCF et au train. Progressivement un véritable réseau à grande vitesse a été réalisé surtout sur la base de desserte en provenance et à destination de Paris.

Un vrai succès commercial technique mais forcément qui s’est un peu fait au détriment des autres types de desserte. La question du financement et de l’endettement n’ayant jamais vraiment été résolue. Même dans la derrière période on a laissé un héritage notamment à RFF une partie de cet endettement qui plombe la compétitivité de l’entreprise mais aussi le coût des péages.

La question du train en France n’a jamais été vraiment réglée contrairement à ce qui s’est produit en Allemagne où l’État a passé un coup d’éponge totale sur l’endettement et a exigé ensuite des efforts considérables de qualité et de compétitivité à l’entreprise nationale.

En France on traite les questions par rondelles de saucisson. Un jour le TGV, un autre les trains inter cités, un autre les trains de nuit, un autre les trains de banlieue enfin un autre les trains régionaux.

On objectera que dans tous les domaines il y a quand même des progrès de réaliser mais ils ne sont pas au rythme nécessaire ni à l’ampleur souhaitable face aux enjeux économiques, sociaux, environnementaux et sociétaux.

Il serait temps de définir une perspective claire pour le train par exemple pour 2040 car les investissements ferroviaires étend très lourd doivent être planifié dans le temps.

C’était l’incident de trop. Le vendredi 19 janvier, les 700 passagers montés dans l’Intercités Paris-Clermont-Ferrand à 19h57 devaient arriver dans la capitale auvergnate à 22h31. Au lieu de cela, ils ont passé une nuit de galère dans le train pour arriver à destination à 6h. Sans chauffage ni lumière. La locomotive était tombée en panne à Nogent-sur-Vernisson (Loiret). À peine ont-ils eu droit à la distribution de couvertures de survie assurée par La Croix-Rouge. De quoi renforcer l’image de ligne maudite pour le Paris-Clermont : trains annulés, supprimés ou retard, les 1,8 million de passagers annuels qui prennent l’Intercités sur ce trajet n’en finissent pas d’accumuler les mésaventures.

«Je ne suis pas fier de ce service. Si on avait investi sur ces lignes il y a dix ou quinze ans, on n’aurait pas ce genre de problème», reconnaissait mercredi matin Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF auditionné à l’Assemblée nationale. Mais, à l’époque, il n’y en avait que pour le tout TGV. Pour mettre Strasbourg…

 

Lactalis: Première victime fiscale pour l’exemple

Lactalis: Première victime fiscale pour l’exemple

Comme par hasard la justice souvient soudain de plaintes datant de 2018 et qui justifie l’engagement d’enquête notamment fraude fiscale. La conséquence évidemment du mouvement des agriculteurs. Un moyens aussi de peser sur des discussions très difficiles concernant la filière lait. Bref, la démonstration du peu d’indépendance de la justice et de l’opportunisme politicien du pouvoir qui cherche à se refaire une santé auprès des agriculteurs et de l’opinion.

Le parquet national financier a ouvert une enquête pour fraude fiscale aggravée et blanchiment de fraude fiscale aggravée, a indiqué une source judiciaire.

« Ces perquisitions seraient liées à une plainte de la Confédération paysanne de 2018 (pour des soupçons de fraude fiscale, NDLR), un dossier déjà examiné par la justice », précise cette porte-parole. À l’époque, le syndicat agricole avait saisi le Parquet national financier (PNF), sur la base de documents laissant entendre que le groupe lavallois avait mis en place des montages financiers douteux au Luxembourg et en Belgique au milieu des années 2010.

Démocratie: Censeur d’aujourd’hui , victime de demain ?

Démocratie: Censeur d’aujourd’hui , victime de demain ?


L’hostilité du monde de la culture à l’égard de l’écrivain-voyageur, Sylvain Tesson désigné parrain du Printemps des poètes 2024, traduit une inquiétude existentielle dans un pays où l’extrême droite est aux portes du pouvoir, analyse dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».

La polémique est assez pitoyable mais elle porte un enjeu lourd. Dans une tribune, des professionnels de la culture demandent à la direction du Printemps des poètes de « renoncer » au choix de Sylvain Tesson comme parrain de la 25e édition, du 9 au 25 mars. Face à la polémique, Sophie Nauleau, la directrice artistique du rendez-vous de la poésie, a annoncé sa démission vendredi 26 janvier.

L’écrivain-voyageur serait réactionnaire. Il tutoierait l’extrême droite. En réponse, les pétitionnaires sont traités de censeurs ou de « cafards ». Vous voyez le niveau… Corrigeons. Les auteurs de la tribune, publiée dans Libération vendredi 19 janvier, ne sont pas vraiment des censeurs – ils n’ont pas ce pouvoir. Ils font parler de poésie, ce qui est déjà pas mal. Ils réussissent aussi l’exploit de victimiser Sylvain Tesson, qui pourrait les remercier, si tant est qu’il en ait besoin.

Car le profil de l’écrivain a déjà été bien cerné, il y a quatre ans, par une longue enquête de L’Express, titrée « L’icône réac » (26 février 2020), puis dans le livre Enquête sur l’extrême droite littéraire (Seuil, 2023), du journaliste François Krug. Soit un homme qui fuit la modernité, la technique, les écrans, le consumérisme, la mondialisation. Qui aime lire le controversé Ernst Jünger, qui a fréquenté l’écrivain raciste Jean Raspail ou la figure de la Nouvelle Droite Dominique Venner, qui avait son rond de serviette à Radio Courtoisie. Tesson goûte peu l’islam, défend la chrétienté comme civilisation, en Orient comme en Arménie. « J’aime dialoguer avec les infréquentables », répond-il. Ajoutons qu’il lit mieux dans les plis du paysage que dans les yeux des dirigeants.

Censeur d’aujourd’hui , victime de demain ?

Censeur d’aujourd’hui , victime de demain ?


L’hostilité du monde de la culture à l’égard de l’écrivain-voyageur, Sylvain Tesson désigné parrain du Printemps des poètes 2024, traduit une inquiétude existentielle dans un pays où l’extrême droite est aux portes du pouvoir, analyse dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».

La polémique est assez pitoyable mais elle porte un enjeu lourd. Dans une tribune, des professionnels de la culture demandent à la direction du Printemps des poètes de « renoncer » au choix de Sylvain Tesson comme parrain de la 25e édition, du 9 au 25 mars. Face à la polémique, Sophie Nauleau, la directrice artistique du rendez-vous de la poésie, a annoncé sa démission vendredi 26 janvier.

L’écrivain-voyageur serait réactionnaire. Il tutoierait l’extrême droite. En réponse, les pétitionnaires sont traités de censeurs ou de « cafards ». Vous voyez le niveau… Corrigeons. Les auteurs de la tribune, publiée dans Libération vendredi 19 janvier, ne sont pas vraiment des censeurs – ils n’ont pas ce pouvoir. Ils font parler de poésie, ce qui est déjà pas mal. Ils réussissent aussi l’exploit de victimiser Sylvain Tesson, qui pourrait les remercier, si tant est qu’il en ait besoin.

Car le profil de l’écrivain a déjà été bien cerné, il y a quatre ans, par une longue enquête de L’Express, titrée « L’icône réac » (26 février 2020), puis dans le livre Enquête sur l’extrême droite littéraire (Seuil, 2023), du journaliste François Krug. Soit un homme qui fuit la modernité, la technique, les écrans, le consumérisme, la mondialisation. Qui aime lire le controversé Ernst Jünger, qui a fréquenté l’écrivain raciste Jean Raspail ou la figure de la Nouvelle Droite Dominique Venner, qui avait son rond de serviette à Radio Courtoisie. Tesson goûte peu l’islam, défend la chrétienté comme civilisation, en Orient comme en Arménie. « J’aime dialoguer avec les infréquentables », répond-il. Ajoutons qu’il lit mieux dans les plis du paysage que dans les yeux des dirigeants.

Il a étendu sa fascination pour les grands espaces russes à son président. Dans Berezina (Guérin, 2015), page 60, il a cette phrase : « Nous rentrâmes en Biélorussie comme une lame de sabre russe dans le gras d’un Ukrainien. » Depuis l’invasion de l’Ukraine, en 2022, il donne dans la résipiscence.

Encore une professeure Victime de menaces par des islamistes

Encore une professeure victime de menaces par des islamistes

L’affaire est grave car le ministre lui-même a été contraint de se déplacer suite à des menaces par des islamistes d’une professeure. À destination des parents islamistes contestataires le ministre a clairement déclaré « à l’école on ne conteste pas l’autorité ».Encore une atteinte à la laïcité cette fois également largement imputable à l’ignorance et à l’aveuglement religieux. L’équipe pédagogique d’un collège des Yvelines exerce son droit de retrait depuis vendredi, après qu’une professeure de français a été la cible d’accusations de racisme et d’islamophobie, a appris lundi France Inter auprès de l’académie de Versailles. Motif : La veille, dans le cadre de l’étude d’un texte avec une classe de 6e de l’établissement, cette professeure a montré Diane et Actéon, un tableau du XVIIe siècle du peintre italien Giuseppe Cesari, sur lequel cinq muses sont représentées nues.

Selon l’académie de Versailles, à la vue de ce tableau, « une poignée d’élèves » ont détourné ostensiblement le regard. C’est à partir de ce cours que des rumeurs ont commencé à circuler attribuant des propos racistes et islamophobes à cette professeure de français.

Le soir même, des parents d’élèves se sont présentés devant l’établissement pour avoir des explications sur les propos qu’a pu tenir cette professeure. Après cet événement, la professeure principale de cette classe a fait remonter l’incident au principal de l’établissement, qui l’a lui-même remonté à l’académie. Puis, les enseignants se sont mis en droit de retrait depuis vendredi matin et le sont toujours lundi.

La professeure concernée a porté plainte pour dénonciation calomnieuse.

Transport combiné : toujours victime des grèves

Transport combiné : toujours victime des grèves

Certains syndicats de cheminots ne cessent de critiquer le transport routier considérant qu’il est privilégié par rapport au transport ferroviaire. Et d’assurer la promotion du transport combiné qui articule le transport ferroviaire sur les longues distances avec des parcours routiers à l’enlèvement et en fin de destination mais sur courte distance.

Certes, le ferroviaire souffre de sous investissement général notamment en matière d’infrastructures. C’est aussi un handicap pour le transport de fret et le transport combiné en particulier.

Le problème est que les dysfonctionnements ferroviaires notamment les grèves portent un coup mortel à l’avenir du fret ferroviaire. Depuis des années et même des dizaines d’années, on prévoit un doublement voir un triplement du transport combiné. Une promesse sans cesse reculée en raison de la mauvaise qualité ferroviaire et des grèves.

Cette année, les opérateurs de transport combiné peuvent dire adieu à leur croissance à deux chiffres, et aux gains de part de marché sur le mode routier. Ce mode de transport bas carbone, qui consiste à placer pour les longs parcours des conteneurs sur des trains, voire des péniches, avec un pré ou post-acheminement assuré par camion, a gagné beaucoup de nouveaux clients, au point de représenter 41 % du fret ferroviaire français.

Ses partisans tablent sur un triplement de l’activité en dix ans. Mais après une croissance, l’an dernier, de 7,9 % des trafics kilométriques et de 9,4 % pour les volumes, le premier semestre a marqué un violent retournement de tendance, soldé par une chute de 22 % des trafics ferroviaires sur six mois.

La Russie victime de ses erreurs

La Russie victime de ses erreurs

La trajectoire du chef du groupe paramilitaire russe, déclaré mort après le crash de son avion, dévoile les failles d’un régime qui, bien qu’intéressé par sa propre survie, est souvent à l’origine des calamités qu’il affronte, analyse le spécialiste de la pensée stratégique russe Dimitri Minic, dans une tribune au « Monde ».

Durant les deux mois qui ont séparé son coup de force avorté, en juin, de sa mort dans un crash d’avion, le 23 août, Evgueni Prigojine a semblé profiter d’une inhabituelle mansuétude de la part de Vladimir Poutine. Il était probablement tentant et rassurant pour le Kremlin de voir le phénomène Prigojine comme une anomalie, dont l’élimination physique brutale et démonstrative servirait simplement de réparation pour la « trahison » commise et d’exemple pour l’avenir. Pourtant, le parcours de M. Prigojine est le produit d’au moins quatre tendances systémiques au cœur des entrailles de la politique russe, qui affectent profondément la Russie et sur lesquelles le Kremlin a peu de prise.

La première est l’échec stratégique russe en Ukraine. La relative liberté de ton de certains médias et personnalités des milieux patriotiques russes, dont M. Prigojine est devenu une figure très appréciée, a été accordée car le Kremlin, sous la pression des revers militaires de septembre 2022, s’y est senti contraint. La mobilisation partielle, la nomination le mois suivant du général Sergueï Sourovikine à la tête de l’« opération militaire spéciale » et l’éviction du général Alexandre Lapine du district militaire central [l’une des principales régions militaires russes] ont eu le double avantage de stabiliser le front et de rasséréner les milieux patriotiques.

Mais ces concessions n’ont été qu’éphémères, en dépit des bonnes performances de Sergueï Sourovikine : Poutine a repris la main en janvier 2023, en le remplaçant par le chef de l’état-major général, Valeri Guerassimov, et en nommant Alexandre Lapine à la tête des forces terrestres. L’émergence « politique » de Prigojine et son coup de force (ou tentative de putsch ?) avorté ont été l’acmé et la conclusion temporaire de cette séquence déstabilisante. D’autres revers militaires pourraient la rouvrir.

Ensuite, Evgueni Prigojine et le Groupe Wagner incarnent le fonctionnement du régime poutinien. Ils reflètent la structure même du régime personnel du président russe, dont la consolidation est rapidement entrée en contradiction avec le processus de renforcement de l’Etat au début des années 2000. Vladimir Poutine, par manque de confiance envers l’Etat et le secteur privé, a contribué à créer une zone grise où de nombreuses structures parallèles, ni étatiques ni privées, ont pullulé.

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