Société-Viande cellulaire : l’industrie chimique finance les organisations Végan
La chimie industrielle au service de la suppression de la viande animale classique avec le financement d’organisations végan. Ou la viande artificielle pour remplacer la viande animale classique. Bon appétit !
D’après France Info, L214 a reçu un important don d’une fondation américaine : Open Philanthropy Project. Elle a notamment été créée par l’un des fondateurs de Facebook, Dustin Moskovitz, 146e fortune mondiale selon Forbes en 2019 avec plus de neuf milliards de dollars. La fondation investit dans la santé, les universités, la recherche, mais aussi dans le bien-être animal. Depuis trois ans, elle a versé plus de 125 millions de dollars à diverses associations de défense animale, et notamment L214, via un versement de 1,14 million d’euros en 2017 (495 000 euros imputés aux comptes 2018, 645 000 euros dans ceux de 2019). Dans les comptes 2019 de l’association, cela représente 8% de son budget.
D’après Brigitte Gothière, ce sont les Américains qui sont venus vers l’association. « On ne les connaissait pas, c’est eux qui ont remarqué notre travail, explique-t-elle. Ils sont venus vers nous en disant qu’ils finançaient des actions humanitaires, environnementales et de défense des animaux et qu’il ne fallait pas qu’on hésite à leur soumettre des projets. On les a sollicités sur une campagne publique et à destination des entreprises sur les poulets de chair. Et ils n’ont pas eu de mot à dire sur comment on voulait dépenser cet argent. »
Pour Gilles Luneau, un journaliste qui a enquêté sur cet organisme de philanthropie, ce don est sous tendu par des arrière-pensées. Cette fondation a, dit-il, un double objectif. « D’une part, elle soutient un certain nombre de start-up qui travaillent sur la nourriture végan. Et d’autre part, elle finance la recherche, le développement et la quasi-mise en industrie de viande à partir de cultures de cellules souches. À leurs yeux, la filière d’avenir, c’est de changer la manière dont se nourrit le monde. Ils veulent s’emparer du marché mondial de l’alimentation, tout simplement. »
. Pour l’instant, on utilise des cellules de fœtus de veau mais l’objectif à moyen terme, c’est de remplacer ce sérum par un extrait de champignon. Pour l’instant, cette fausse viande cellulaire suppose donc un donneur de cellules, mais ensuite, un seul échantillon va permettre de produire jusqu’à 20 000 tonnes de viande. La start-up Mosa Meat nous dit même que 150 vaches à l’échelle mondiale seraient suffisantes pour satisfaire la demande actuelle de viande. »
Bref la chimie alimentaire au service de la suppression de la viande animale classique. Bon appétit !