Thévenoud « je veux rester député », ben voyons !
C’est vrai, il a juste oublié de déclarer ses revenus, c’est quand même pas un drame. D’après France Info il s’agit de 40 000 euros pour 2013, 40 000 euros qu’il vient de payer,,, une broutille ! Normal qu’il ait oublié Au fait il fait quoi Thévenoud, le député « socialiste » pur gagner autant ? D’autant qu’il surtout fait carrière en politique. Normal qu’il ait oublié. Il a raison de vouloir rester député, c’est un métier bien payé en plus surtout quand sa femme est aussi chef de cabinet du groupe parlementaire PS dont Thévenoud est vice président. On ne peut pas lui reprocher une maque de probité puisqu’il a été membre de la commission Cahuzac et de la commission anti-fraude de l’assemblée. En outre il se rend, repent à son compte sa propres formule « repentez-vous’ avait-il dit aux exilés en son temps ! C’est fait pour lui ! Dans un entretien vendredi au Journal de Saône-et-Loire, département dont il est élu, Thomas Thévenoud revient sur son départ du gouvernement pour des problèmes « fiscaux ». « On peut m’accuser de négligence mais pas de malhonnêteté », affirme le socialiste, qui souhaite garder son mandat de député à l’Assemblée nationale. Il s’agit de sa première interview, au lendemain de son départ forcé du gouvernement, et Thomas Thévenoud veut « être très précis ». Non, le socialiste n’a « jamais fait de fausses déclarations, jamais dissimulé des revenus ou des éléments de (son) patrimoine ». « Je n’ai jamais trompé l’administration fiscale qui connaissait parfaitement ma situation. Je n’ai fait d’ailleurs l’objet d’aucune procédure pénale », affirme dans un entretien « par écrit » au Journal de Saône-et-Loire le désormais ex-secrétaire d’Etat au Commerce extérieur. « Il s’agit uniquement de problèmes de déclaration et de retards de paiement », précise-t-il. « On peut m’accuser de négligence – c’est légitime et croyez bien que je suis le premier à le faire – mais pas de malhonnêteté », assène Thomas Thévenoud, qui explique s’être « laissé débordé par (son) engagement public ». « Ma vie s’est accélérée et, à mesure que j’assumais de nouvelles responsabilités publiques, les problèmes s’accumulaient dans ma gestion privée. Au fond, ma rigueur dans la vie publique n’a eu d’égale que ma négligence dans la gestion privée », va-t-il même jusqu’à écrire. L’élu de Saône-et-Loire livre le détail de ses « négligences » au journal local. Sa déclaration de revenus en 2012? « Déposée avec retard » mais réglée « intégralement depuis longtemps, pénalités comprises ». 2013? Pas de déclaration, ce qui « a donné lieu à ce que l’on appelle une taxation d’office par l’administration fiscale ». Et enfin sur la déclaration de 2014, là encore « déposée en retard », déclare Thomas Thévenoud, qui dit attendre « maintenant l’envoi de (son) avis d’imposition ». « Aujourd’hui, au regard de l’administration fiscale, je suis à jour de mes obligations déclaratives et de paiements », ajoute-t-il. Sur le plan politique, le jeune quadragénaire pensait au moment d’entrer au gouvernement avoir « prouvé (sa) bonne foi », « ayant entamé les démarches nécessaires à la régularisation » de sa situation fiscale. Il dit toutefois avoir acquitté la taxation d’office de 2013 le 1er septembre 2014, c’est à dire après son entrée au gouvernement. « Le Premier ministre a considéré que cette situation rendait impossible ma présence au Gouvernement. Je l’ai parfaitement compris », a-t-il dit (lire ci-contre), jugeant son comportement « incompréhensible » mais répétant ne pas être un « fraudeur ». « J’ai payé ce que je devais à l’Etat et j’en paie aujourd’hui le prix politique, c’est normal », juge-t-il. Pour autant, Thomas Thévenoud n’a pas l’intention de démissionner de son mandat de député. « J’ai été élu pour cinq ans et je souhaite mener ma mission jusqu’à son terme », répond-il, en assurant qu’il allait « corriger (ses) faiblesses ». Pas sûr que cela plaise forcément à ses collègues. Autre élu PS de Saône-et-Loire, Philippe Baumel a par exemple jugé vendredi que si Thomas Thévenoud « revenait sur les bancs du Palais Bourbon, il donnerait un sentiment d’immunité qui serait mal perçu par nos concitoyens ».