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Édouard Philippe : « je ne veux pas qu’on m’emmerde « 

 

 

Le niveau du débat politique encore descendu d’un cran avec cette sortie d’Édouard Philippe qui déclare « je ne veux pas qu’on m’emmerde » à propos de la création de son parti » horizons« . Un parti en train de se structurer et qui évidemment prépare la candidature d’Édouard Philippe pour 2027.

 

Mais le parti horizons n’est pas bien vu par la majorité actuelle et surtout par le président de la république qui ne veut surtout pas que puisse créer à l’assemblée nationale un courant contestataire. Ce qui est en cause évidemment c ‘est  la distributions des onctions présidentielles pour les candidats à la prochaine assemblée nationale.

 

Avec son parti, Édouard Philippe envisageait bien de créer sa mouvance à l’assemblée nationale. Du coup, le parti » horizons « a été éjecté de la maison commune de la majorité,  seule autorité pour délivrer les investitures macronistes.

 

Visiblement les relations entre le président de la république Édouard Philippe se détériorent encore à tel point que l’ancien premier ministre reprenant la sémantique du président a déclaré « je n’ai pas envie qu’on m’emmerde, puisque c’est un terme à la mode.» à propos  de la création de son propre parti. Une expression surtout destinée au président de la république lui-même qui ne grandit pas l’intéressé ni même le destinataire.

« Je ne veux pas qu’on m’étouffe »: Edouard Philippe

« Je ne veux pas qu’on m’étouffe »: Edouard Philippe

Devant des chefs d’entreprise Édouard Philippe a sollicité un roman de Jack London dire et conclure : ‘Je sais ce que j’ai en moi. Je sais que je réussirai et je ne veux pas qu’on m’étouffe’. Pour se rattraper et relativiser son propos, il indique que la France ne veut pas être étouffée. Sans doute la France mais lui aussi qui commence à exprimer des exigences vis-à-vis de Macron afin de respirer plus librement. Une phrase qui prend un certain sens quand on connaît les oppositions entre le président de la république et le Premier ministre concernant la composition du nouveau gouvernement et en particulier le remplacement du ministre de l’intérieur.  une citation sans doute mûrement réfléchi car le premier ministre n’est pas comme Macron un habitué des propos verbaux incontrôlés et des dérapages. Une déclaration qui vient au moment où un sondage montre que les Français feraient davantage confiance au premier ministre qu’au président de la république. D’après un sondage  d’Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et franceinfo publié ce jeudi une  large majorité des Français déclare avoir davantage confiance en Edouard Philippe, le Premier ministre, qu’en lui. Priés de dire qui, entre le Premier ministre et le président de la République, « vous donne le plus confiance », 55% des sondés répondent le premier, 29% le second et 16% ne se prononcent pas. Edouard Philippe arrive également en tête sur sa proximité avec les gens (51% contre 34%) et la compétence (49% contre 36%).Petite phrase calculée de la part du chef du gouvernement? Ou allusion inconsciente? Pour Sophie Coignard, éditorialiste politique au Point, Edouard Philippe se sait scruté en ces temps politiquement troublés, et il « ne fait pas de citations littéraires à la légère ». Une manière sans doute d’affirmer le Premier ministre son droit à exister en tant que tel à fin de n’être pas seulement considéré comme un collaborateur de Macon et de ses conseillers de l’Élysée. C’est ce genre de petites phrases qui avaient fait émerger publiquement le différend entre Macron et le ministre de l’intérieur quand ce dernier avait souhaité que le pouvoir fasse preuve de davantage d’humilité. Une critique directe vis-à-vis du chef de l’État.

Barroso : « moi aussi je veux gagner des sous » !

Barroso : «  moi aussi je veux gagner des sous » !

C’est en substance ce que dit Barroso ancien préside de la commission européenne, ancien premier ministre portugais et ancien gauchiste Mao. Comme dessous beaucoup d’anciens responsables politiques de haut niveau Barroso veut gagner des sous. Pour cela il entend monnayer son carnet d’adresses européennes auprès de la sulfureuse banque Goldman Sachs. Notons que Sarkozy en France ne fait pas autre chose quand il fait payer ses conférences autour de 100 000 €. Mais juridiquement L’embauche de Barroso par Goldman Sachs n’a a priori violé aucune règle : certains responsables politiques veulent donc modifier celle-ci. ) L’ancien président de la Commission européenne embauché par Goldman Sachs n’a pas apprécié les nouvelles mesures prises à son égard. Dans un courrier daté de mardi obtenu par l’AFP, José Manuel Barroso, ex-président de la Commission européenne (2004- 2014), et tout nouvel employé de Goldman Sachs, se plaint à Jean-Claude Juncker de la façon donc l’exécutif européen le traite. A l’en croire, les actions prises à son encontre seraient « discriminatoires » et « incompatibles avec des décisions prises concernant d’autres anciens membres de la Commission« . L’ancien membre de la Commission n’a sûrement pas apprécié la lettre qu’a envoyé son successeur à la médiatrice de l’UE le 9 septembre, et qui a été rendue publique lundi. Jean-Claude Juncker confirmait avoir demandé à José Manuel Barroso des « clarifications » sur son nouvel emploi, ajoutant que le comité d’éthique de Bruxelles se prononcerait sur son cas. Pire, il indiquait que ce dernier serait désormais « reçu à la Commission non pas comme ancien président, mais comme un représentant d’intérêts (privés) », autrement dit comme un lobbyiste. Une « dégradation » sûrement très mal vécue par l’intéressé.

Car l’embauche de Barroso par Goldman Sachs n’a a priori violé aucune règle. Il a en effet respecté le « délai de carence » ou « période de refroidissement » de 18 mois entre ses fonctions de président et son nouvel emploi, ce qui l’exonérait de demander une autorisation. Mais pour la médiatrice, Emilie O’Reilly, « Il n’est pas suffisant de dire qu’aucune règle n’a été enfreinte, il faut considérer l’esprit et l’intention que sous-entend l’article en question du traité et modifier le code pour refléter cela précisément » a-t-elle expliqué dans sa lettre à Jean-Claude Juncker. La France, par la voix de son secrétaire d’Etat aux affaires européennes, s’était déjà exprimée en ce sens mi-juillet. Harlem Désir expliquait alors que l’embauche était « particulièrement scandaleuse, compte tenu notamment du rôle joué par cette banque dans la crise financière de 2008 mais aussi du trucage des comptes publics de la Grèce (…) Moralement, politiquement, déontologiquement, c’est une faute de la part de M. Barroso ».

(Avec AFP)

Départementales « Je veux rester à Matignon »(Valls) malgré la débâcle

Départementales « Je veux rester à Matignon »(Valls) malgré la débâcle

 

Sur RTL ce matin Valls a affirmé qu’il voulait rester à Matignon et qu’il y restera. Une déclaration  crédible mais peut-être  aussi pour se rassurer. Car Hollande est t prêt à tout pour redonner du crédit à sa candidature en 2017 pour l’instant plus qu’hypothétique puisque 80% des Français ne souhaitent pas qu’il se représente. S’il le faut il virera Valls ( sans doute après les régionales) ou mieux il lui fera manger son chapeau ; En élargissant la majorité et le gouvernement. En fait en le paralysant pour qu’il abandonne le virage à droite qui a coûté cher au PS. Avec des écolos, des frondeurs,  Valls sera d’autant plus paralysé. Mais il restera car il sait qu’occuper le poste de Premier ministre est un formidable tremplin pour préparer les échéances futures. Sans doute celle de 2022 mais  même peut-être celle de 2017 si  Hollande est toujours aussi discrédité. De ce point de vue le calcul de Hollande est bien étudié, il doit au maximum user ce Premier Ministre moins impopulaire  que lui . De toute manière en réalité Valls ne risque pas de trouble idéologique puisqu’il n’a pas d’autre ligne que celle qui consiste à accéder au pouvoir. Une ligne socialiste, sociale démocrate ou libérale peu importe. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse du pouvoir. C’est vrai de la plupart des socialistes. En réalité il n’y a jamais eu de philosophie politique au PS, un parti d’apparatchiks depuis Mitterrand. Au mieux quelques textes socialisants le temps d’un congrès et comme a avoué récemment  Hoolnde « Une fois au pouvoir on gère» ! . la preuve nombre d’anciens marxistes notamment de la LCR se sont reconvertis au PS en soutenant des orientations social-libérales à commencer par le secrétaire général Cambadélis. Ce pari d’apparatchiks, de hauts fonctionnaires et de bobos ne s’embarrassent ni de principes idéologiques sauf dans quelques domaines sociétaux où en général il est à coté de la plaque du fait de son ignorance des réalités sociales.

Thévenoud(PS): « je veux rester député », ben voyons !

Thévenoud «  je veux rester député », ben voyons !

C’est vrai, il a juste oublié de déclarer ses revenus, c’est quand même pas un drame. D’après France Info il s’agit de 40 000 euros pour 2013, 40 000 euros qu’il vient de payer,,, une broutille ! Normal qu’il ait oublié  Au fait il fait quoi Thévenoud, le député « socialiste » pur gagner autant ? D’autant qu’il surtout fait carrière en politique. Normal qu’il ait oublié.  Il a raison de vouloir rester député, c’est un métier bien payé en plus surtout quand sa femme est aussi chef de cabinet du groupe parlementaire PS dont Thévenoud est vice président. On ne peut pas lui reprocher une maque de probité puisqu’il a été membre de la commission Cahuzac et de la commission anti-fraude de l’assemblée. En outre il se rend, repent à son compte sa propres formule «  repentez-vous’ avait-il dit aux exilés en son temps ! C’est fait pour lui ! Dans un entretien vendredi au Journal de Saône-et-Loire, département dont il est élu, Thomas Thévenoud revient sur son départ du gouvernement pour des problèmes « fiscaux ». « On peut m’accuser de négligence mais pas de malhonnêteté », affirme le socialiste, qui souhaite garder son mandat de député à l’Assemblée nationale.  Il s’agit de sa première interview, au lendemain de son départ forcé du gouvernement, et Thomas Thévenoud veut « être très précis ». Non, le socialiste n’a « jamais fait de fausses déclarations, jamais dissimulé des revenus ou des éléments de (son) patrimoine ». « Je n’ai jamais trompé l’administration fiscale qui connaissait parfaitement ma situation. Je n’ai fait d’ailleurs l’objet d’aucune procédure pénale », affirme dans un entretien « par écrit » au Journal de Saône-et-Loire le désormais ex-secrétaire d’Etat au Commerce extérieur. « Il s’agit uniquement de problèmes de déclaration et de retards de paiement », précise-t-il. « On peut m’accuser de négligence – c’est légitime et croyez bien que je suis le premier à le faire – mais pas de malhonnêteté », assène Thomas Thévenoud, qui explique s’être « laissé débordé par (son) engagement public ». « Ma vie s’est accélérée et, à mesure que j’assumais de nouvelles responsabilités publiques, les problèmes s’accumulaient dans ma gestion privée. Au fond, ma rigueur dans la vie publique n’a eu d’égale que ma négligence dans la gestion privée », va-t-il même jusqu’à écrire. L’élu de Saône-et-Loire livre le détail de ses « négligences » au journal local. Sa déclaration de revenus en 2012? « Déposée avec retard » mais réglée « intégralement depuis longtemps, pénalités comprises ». 2013? Pas de déclaration, ce qui « a donné lieu à ce que l’on appelle une taxation d’office par l’administration fiscale ». Et enfin sur la déclaration de 2014, là encore « déposée en retard », déclare Thomas Thévenoud, qui dit attendre « maintenant l’envoi de (son) avis d’imposition ». « Aujourd’hui, au regard de l’administration fiscale, je suis à jour de mes obligations déclaratives et de paiements », ajoute-t-il. Sur le plan politique, le jeune quadragénaire pensait au moment d’entrer au gouvernement avoir « prouvé (sa) bonne foi », « ayant entamé les démarches nécessaires à la régularisation » de sa situation fiscale. Il dit toutefois avoir acquitté la taxation d’office de 2013 le 1er septembre 2014, c’est à dire après son entrée au gouvernement. « Le Premier ministre a considéré que cette situation rendait impossible ma présence au Gouvernement. Je l’ai parfaitement compris », a-t-il dit (lire ci-contre), jugeant son comportement « incompréhensible » mais répétant ne pas être un « fraudeur ». « J’ai payé ce que je devais à l’Etat et j’en paie aujourd’hui le prix politique, c’est normal », juge-t-il. Pour autant, Thomas Thévenoud n’a pas l’intention de démissionner de son mandat de député. « J’ai été élu pour cinq ans et je souhaite mener ma mission jusqu’à son terme », répond-il, en assurant qu’il allait « corriger (ses) faiblesses ». Pas sûr que cela plaise forcément à ses collègues. Autre élu PS de Saône-et-Loire, Philippe Baumel a par exemple jugé vendredi que si Thomas Thévenoud « revenait sur les bancs du Palais Bourbon, il donnerait un sentiment d’immunité qui serait mal perçu par nos concitoyens ».

 




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