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Élections européennes : Qui chez les macronistes pour endosser une veste ?

Élections européennes : Qui chez les macronistes pour endosser une veste


Dans le camp de Macron, il y a peu de volontaires pour prendre la tête de liste des élections européennes car la sanction risque d’être dure. En effet tous les sondages démontrent que le pouvoir va subir une forte déculottée avec autour de 18 à 19 % de suffrages loin du Front National à près de 30 %.

Il reviendrait à un des ténor de la majorité de prendre la tête de la liste mais les plus personnages importants ne sont pas enthousiastes car il faudra rendre des comptes après la défaite.

Dans un dernier sondage pour « Les Echos », la liste du Rassemblement national obtiendrait 28 % des voix aux européennes.

La majorité présidentielle décroche 19 % d’intentions de vote seulement.

L’écart entre la liste RN et celle de Renaissance est de 9 points, alors qu’il n’était que d’un petit point (23,34 % pour le RN, 22,42 % pour le camp macroniste) au soir du dernier scrutin en 2019.

L’autre élément significatif de ce sondage est la bonne tenue de la liste Reconquête emmenée par Marion Maréchal qui, avec 7 % des intentions de vote, reproduit le même score que celui d’Eric Zemmour au premier tour de la présidentielle de 2022.

En revanche, pour Les Républicains (LR), le score promis – 8 % – est comparable à celui de 2019 (8,5 %).

A gauche, le Parti socialiste (PS) fait la course en tête avec 9 % des intentions de vote, devançant Europe Ecologie-Les Verts (8 %), La France insoumise (7 %) et les communistes (3 %). La liste du Parti radical de gauche est également créditée de 3 % des voix.

Ceux qui lui imaginaient une sortie de Matignon par le haut en seront pour leurs frais. À Strasbourg (Bas-Rhin), où bat le cœur de la vie parlementaire européenne, Élisabeth Borne a fermé mardi la porte à une très hypothétique candidature au scrutin du 9 juin. «Ce n’est pas mon projet – mais je ne doute pas qu’on aura une bonne tête de liste pour porter des projets auxquels, vous l’aurez compris, nous croyons beaucoup», a déclaré la première ministre aux Dernières Nouvelles d’Alsace, en marge d’un déplacement au Parlement européen où elle a inauguré le bâtiment Simone-Veil.

Un symbole que certains trouvaient opportun pour entretenir le scénario d’une aventure électorale. Mais depuis une dizaine de jours, Élisabeth Borne voyait dans cette rumeur une malveillance à son encontre. «Mais alors, qui serait premier ministre?», interrogeait-elle en privé, manière de se projeter à Matignon à l’heure où son départ est de nouveau évoqué.

Politique–financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur retourne sa veste pour 600 000 €

Politique–financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur retourne sa veste pour 600 000 €

Le dossier du financement de la campagne électorale de Sarkozy refait surface et l’ancien président est à nouveau mis en examen. L’objectif est de comprendre comment Ziad Takkiedine l’accusateur a retourné sa veste contre vraisemblablement un « dédommagement « de 600 000 €. L’ex-président de la République est soupçonné, aux côtés d’autres personnes, d’avoir fait pression pour que l’homme d’affaires franco-libanais retire ses accusations à son encontre dans un autre dossier, celui du financement libyen de sa campagne présidentiel.

Comment expliquer alors ce volte-face, d’autant que Ziad Takkiedine réitère, quelques mois plus tard en janvier 2021 dans le bureau du juge d’instruction, ses accusations à l’encontre de Nicolas Sarkozy? La justice soupçonne que ce dernier a donné son aval pour qu’au moins huit personnes faissent pression sur le Franco-libannais, moyennant finance.

Les enquêteurs ont chiffré à au moins 608.000 euros le montant de l’opération pour obtenir que l’intermédiaire Ziad Takieddine retire ses accusations contre Nicolas Sarkozy. Dans le volet du financement libyen, le parquet national financier a requis un procès contre 13 personnes, dont l’ancien chef de l’État.

Législatives : Des retournements de veste pitoyables

Législatives : Des  retournements de veste pitoyables

Maxime Tandonnet explique que les retournements de veste’à l’occasion des législatives sont particulièrement pitoyables et mortelles pour la classe politique  (Le Figaro)

TRIBUNE - Les personnalités qui, avant ou après la présidentielle, ont abandonné le parti de la droite classique pour Emmanuel Macron, contribuent au discrédit de LR et au rejet des politiques en général, s’inquiète l’historien.

Historien et essayiste, Maxime Tandonnet est l’auteur de nombreux ouvrages salués par la critique. Il a notamment publié 1940: un autre 11 Novembre (Tallandier, 2009), Histoire des présidents de la République (Perrin, 2013, édité en poche dans la coll. Tempus et actualisé en 2017), Les Parias de la République (Perrin, 2017) et André Tardieu, l’incompris (Perrin, 2019). Dernier ouvrage paru : Georges Bidault. De la Résistance à l’Algérie française (Perrin, 2022, 368 p., 23,50 €).

Le mot « trahison » a pris une place importante dans le discours politique de ces derniers mois. Pour Carole Delga, présidente socialiste du conseil régional d’Occitanie, « Le dégoût que les Français ont pour la politique, ce sont toutes ces trahisons ». Le député LR Aurélien Pradié l’affirme: « Quelqu’un qui trahit sa famille politique pour une gamelle est un traître, évidemment ». Par-delà le caractère infamant des termes de « trahison » et de « traître », force est de constater que les retournements de veste ont pris depuis quelques années une ampleur jusqu’alors inusitée sous la Ve république.

En certaines périodes particulièrement confuses des régimes précédents, il était habituel d’associer, dans un même gouvernement des personnalités issues de courants politiques antagonistes. À la fin de la IIIème République à partir de 1935, les cabinets mêlaient indifféremment des hommes présumés de droite comme Flandin ou Laval et d’autres marqués à gauche, tels Daladier ou Chautemps. De même sous la IVème République agonisante à compter de 1954 se retrouvaient dans les mêmes ministères des personnalités de tout bord. Telle était la règle du jeu.

Par réaction, la Ve République a longtemps fonctionné sur une logique de clivage entre une majorité et une opposition, relativement homogènes. Cependant, la réélection en 1988 du président Mitterrand et la désignation de Michel Rocard a donné lieu à quelques «débauchages » de personnalités classées jusqu’alors dans le camp de la droite et du centre. Puis en 2007, le président Sarkozy a constitué son gouvernement en donnant une place importante à « l’ouverture » c’est-à-dire la désignation emblématique de personnalités de gauche dans son gouvernement, à l’image de Bernard Kouchner aux Affaires étrangères. Ces nominations paradoxales restaient l’exception.

À l’issue de son élection à la présidence de la République en 2017, le président Macron, lui, a pris l’option de « déconstruire » un fondamental de la Ve République qui est l’opposition droite-gauche. Cet ancien conseiller, puis ministre de l’Économie des gouvernements socialistes de François Hollande, s’est doté en 2017 d’un premier ministre issu de la droite, Édouard Philippe, et de plusieurs ministres importants venus du même camp, associés à ses fidèles venus pour la plupart du parti socialiste.

Le ralliement à la candidature Macron d’une partie des notables de LR – déstabilisés par l’effondrement de la candidature de François Fillon – avait d’ailleurs été manigancé de longue date par « le groupe de Bellota (nom d’un restaurant où ils se réunissaient), comme le révèle Patrick Stefanini dans son livre Déflagration (Robert Laffont 2017).

Le jeu des « débauchages » dans le camp de la droite républicaine a repris à l’occasion des élections nationales de 2022. Deux personnalités de premier plan de LR, exerçant des responsabilités stratégiques à l’Assemblée nationale, ont ainsi changé de camp pour rallier le macronisme : Éric Woerth, président de la commission des finances avant la présidentielle et Damien Abad, président du groupe LR, dans la perspective des législatives.

Ces ralliements, quoique moins nombreux cette fois-ci qu’il était escompté, ont eu un effet ravageur pour la droite dite de gouvernement. Cumulés aux précédents intervenus en 2017, la cascade des défections en faveur de la présidence Macron a eu pour effet de dévaster la réputation d’un courant politique. Le soupçon d’infidélité aux engagements et aux convictions a rejailli – injustement – sur l’ensemble du mouvement : quelle confiance accorder à des hommes et des femmes si prompts, même potentiellement, à retourner leur veste et se compromettre dans le camp adverse ?

Pour l’opinion, ces ralliements sont bel et bien perçus comme relevant de l’opportunisme ou de la compromission et nourrissent une image extrêmement délétère de la politique ressentie comme une course aux fromages au détriment des convictions, de l’honneur et de l’intérêt général

Maxime Tandonnet

Ces vagues de transfert ont eu aussi pour effet d’accréditer l’idée d’une fongibilité entre macronisme venu du PS et droite dite « de gouvernement ». Elles sont en partie à l’origine de la débâcle de LR à la présidentielle et des sondages préoccupants pour ce parti en vue des législatives.

Les transfuges utilisent deux justifications.

La première est qu’ils ne se reconnaîtraient plus dans leur ancien parti qui selon eux, « court après l’extrême droite ». Mais les mêmes n’exprimaient aucune réserve quand leur parti avait le vent en poupe en tenant un discours au moins aussi droitier qu’aujourd’hui et triomphait, en 2007, sous l’étendard de l’identité nationale. Par ailleurs, ils affirment que le président Macron a réalisé « les réformes que la droite n’a jamais osé faire ». Pourtant, avant leur ralliement, ils n’étaient pas les derniers à fustiger une politique aux antipodes des projets de la droite : hausse vertigineuse des dépenses, des déficits et de la dette publique, augmentation considérable des flux migratoires, PMA sans père remboursée par la sécurité sociale, nivellement par le bas en matière éducative (effondrement du niveau scolaire), saccage des libertés individuelles pendant la crise sanitaire, fulgurant déclin industriel (déficits commerciaux records), violence en augmentation débridée, aggravation de la pauvreté et de l’assistanat (2 millions de RSA), etc.

 

Pour l’opinion, ces ralliements sont bel et bien perçus comme relevant de l’opportunisme ou de la compromission et nourrissent une image extrêmement délétère de la politique ressentie comme une course aux fromages au détriment des convictions, de l’honneur et de l’intérêt général. Environ 80% des Français ont une vision négative de la politique selon une enquête annuelle de Cevipof. Cette crise de confiance est la source d’un profond malaise démocratique, de la montée de l’abstentionnisme, de la poussée fulgurante des votes « antisystème » ou démagogique de gauche ou de droite. Elle conduit inévitablement, tôt ou tard, à la révolte et au chaos. La banalisation de la déloyauté en politique a toute sa part dans ce naufrage.

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Énergies russe -gaz : l’Italie retourne sa veste

Énergie russe -gaz : l’Italie retourne sa veste

 

L’Italie retourne sa veste concernant les conditions d’achat d’énergie russe (gaz). Le pays a décidé de se soumettre aux exigences de Poutine qui veut être payé en roubles Ce mardi, Eni, le groupe énergétique italien détenu à 30,3% par l’Etat italien, a annoncé sa décision d’ouvrir un compte en euros et un autre en roubles auprès de Gazprombank afin d’honorer ses paiements de fourniture de gaz russe livrables « dans les prochains jours ». Une exigence de Vladimir Poutine.Et pour contourner désorientation européenne, la péninsule a trouvé une combine très italienne

 

Cela consiste à « ouvrir un compte en devises prévu par le contrat, de faire un paiement dans cette devise et de faire une déclaration en disant que cela clôt le paiement pour la livraison de gaz concernée », a-t-il précisé.

Selon Eni, les autorités russes ont confirmé que « la facturation et le paiement continueront d’avoir lieu en euros » – la devise convenue par les contrats -, et « un opérateur de la Bourse de Moscou effectuera la conversion en roubles dans les 48 heures sans intervention de la Banque centrale de Russie ».

Un décret du Kremlin a introduit une nouvelle procédure de paiement en deux phases, avec d’abord un versement sur un compte de Gazprombank en euros ou dollars, puis la conversion en roubles sur un second compte ouvert auprès du même établissement. Dans un premier temps, ce mécanisme de conversion supposait une transaction avec la Banque centrale russe, que le régime des sanctions de l’UE interdit.

 

 

Greta Thunberg : le retournement de veste du gouvernement

Greta Thunberg : le retournement de veste du gouvernement

Finalement le gouvernement français-y compris le président de la république-  a décidé d’apporter sa contribution au tombeau d’injures qui visent la jeune Greta. Il y a encore quelques semaines et quelques mois, ce même gouvernement ne tarissait pas d’éloges concernant le rôle de la jeune protestataire qui ne cesse d’attirer l’attention sur les enjeux de la dégradation de l’environnement. Elle est  très utile avait déclaré le président de la république ou encore la transparente sous ministre de l’environnement. Mais depuis que l’intéressée  a déposé plainte contre plusieurs Etats dont la France pour mise en danger de la santé de la jeunesse, le gouvernement a changé complètement de position. Désormais Macron considère que Greta Thunberg entretient la haine avec ses propos. Ce qui est plutôt d’ailleurs cohérent vis-à-vis de son autre mépris des écolos français qui manifestent en France et qui d’après Macron « ferait mieux d’aller manifester en Pologne ».

 

L’hypocrisie du gouvernement vis-à-vis de la politique environnementale au-delà des attaques personnelles concernant la jeune militante suédoise apparaît clairement. Notamment l’hypocrisie de Macron dont les discours sont d’autant plus grandiloquents que sa pratique est insignifiante et même anti écologique. Le président de la République Emmanuel Macron lui-même, sur les ondes d’Europe 1, a dénoncé les accusations de l’adolescente, les qualifiant de « positions très radicales. » En déplacement à New York pour l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’Etat qui semble faire volte-face sur l’adolescente, a également tenu à souligner les efforts français en matière de protection de l’environnement.

« Je n’ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement allemand, aujourd’hui, sont en train de bloquer. […] Quand je vois qu’on va fermer l’ensemble de nos activités charbon, qu’on stoppe l’exploitation d’hydrocarbures, qu’on est en train de bouger, je ne suis pas sûr que ce soit la voie la plus efficace », a-t-il précisé.

Une position présidentielle qui tranche bien avec celle d’il y a plusieurs mois. En février dernier, cette même Greta Thunberg avait été reçue à l’Elysée par Emmanuel Macron, en compagnie de jeunes européens engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Lors de cet entretien, elle avait appelé à une « mobilisation » mondiale à ce sujet.

Alors ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy s’était, sur BFMTV, réjouit de cette rencontre. « Les jeunes ont raison, on n’en fait jamais assez. Mais évidemment selon les pays, selon les régions du monde, on voit bien que les situations sont différentes », avait-il commenté. Des propos qui tranchent avec les critiques actuelles, d’autant que le ministre – qui a depuis quitté le gouvernement - avait également souligné « comprendre cette impatience » de la jeunesse.

 

Quelques mois plus tard, alors que l’adolescente devait s’exprimer devant les députés français à l’Assemblée nationale, ce sont certains députés LaREM qui avaient fait part de leur désapprobation. « Pourrait-on mettre autant à l’honneur les scientifiques, les personnes qui agissent depuis des années pour la planète. Utiliser le manichéisme du Bien contre le Mal est bien trop simple pour agir dans un monde complexe », avait tweeté la députée Bénédicte Peyrol.

Ce mardi matin, la Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Brune Poirson y est également allée de son tacle sur l’adolescente. Au micro de France Inter, celle qui est également Vice-présidente de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement a, à l’image d’Emmanuel Macron, reproché à la jeune femme son ton virulent devant l’ONU.

« Il est important d’avoir des personnes qui éveillent les consciences. Mais quelles sont les solutions qu’elle met sur la table? Je ne sais pas. On ne peut pas mobiliser avec du désespoir, presque de la haine », a-t-elle estimé.

Invité sur BFMTV ce matin, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a lui-aussi contredit Greta Thunberg, assurant que « la France est un des pays qui en fait le plus en matière de réchauffement climatique. La France est aujourd’hui une locomotive en la matière et le président Macron en fait beaucoup à ce sujet. »  »Il ne faut pas non plus créer une génération de déprimés autour de ce sujet », a ajouté le ministre.

Amazonie: Trump retourne encore sa veste

Amazonie: Trump retourne encore sa veste

 

 

Avec Trump, on commence à avoir l’habitude, quand il apporte un soutien timide à une orientation internationale, le lendemain il se fend d’un tweet contredisant la position  de la veille. Il vient encore de le  faire encore à propos de l’Amazonie. Le G7 avait proposé  d’apporter une aide de 20 millions de dollars pour  éteindre l’incendie catastrophique d’une partie de l’Amazonie. Pour ne pas déplaire à son ami d’ultra droite, président du Brésil, Trump  a tenu à indiquer que les États-Unis ne contribueraient pas financement de l’enveloppe prévue. Pire, il a assuré que le Bolsonaro, le président brésilien, faisait de son mieux mettre fin à la catastrophe mondiale que constitue l’embrasement d’une partie poumon du monde.Pourtant Emmanuel Macron avait laissé entendre que tous les membres du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada), réunis en sommet de samedi à lundi à Biarritz, participaient à cette aide d’urgence.

Sollicité par Reuters, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale Garrett Marquis a précisé que Washington était bien disposé à offrir son aide au Brésil mais plutôt en lien direct avec le gouvernement de Jair Bolsonaro.

“Les Etats-Unis (…) n’ont pas donné leur accord à une initiative commune du G7, qui s’est faite sans consultation avec le président Bolsonaro”, a déclaré Garrett Marquis dans un courrier électronique. “L’aide la plus constructive nécessite une coordination avec le gouvernement brésilien.”

Le président français avait inscrit les violents incendies qui grignotent la plus grande forêt tropicale du monde à l’ordre du jour du dernier sommet du G7.

“Les Etats-Unis sont avec nous aussi bien sur la biodiversité que sur l’initiative amazonienne”, a assuré Emmanuel Macron lundi, lors d’une conférence de presse au côté du président chilien, Sebastian Pinera.

La volonté d’Emmanuel Macron d’aborder le sujet à Biarritz, en l’absence des pays concernés, a hérissé Jair Bolsonaro qui a reproché à son homologue sa mentalité “colonialiste” et s’est vu taxer en retour de mensonges sur ses engagements climatiques.

Le chef de l’Etat brésilien refuse pour l’heure la proposition du G7 tant qu’il n’aura pas obtenu des excuses de la part d’Emmanuel Macron.

Richard Lough avec Simon Carraud, édité par Jean-Stéphane Brosse

 

Accord UE-Mercosur : Macron retourne sa veste

Accord UE-Mercosur : Macron retourne sa veste

Jusque là, Macron s’était montré particulièrement prudent vis-à-vis du projet d’accord commercial Mercosur entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay. Il avait même indiqué qu’il s’opposerait à cet accord s’il ne prenait pas en compte la problématique agricole française. Évidemment une simple précaution oratoire car Macron a toujours été favorable à tous les accords commerciaux très libéraux. En clair, on va sans doute sacrifier une partie de la production agricole française pour mieux exporter certains biens manufacturiers. La concurrence sur les produits agricoles risque d’être faussée compte tenu des conditions de production dans les pays d’Amérique du Sud sans parler évidemment de la qualité de produits poussés aux OGM et-ou  aux engrais et aux pesticides. De toute façon cet accord va entrer en vigueur avant même la ratification par chacun des pays membres de l’union économique. Une ratification qui demandera des mois et des années tandis que le traité lui sera immédiatement applicable. Pour se rendre compte du marché de dupes du Mercosur, il suffit de lire avec attention les déclarations particulièrement floues de Macron :“Je considère que cet accord à ce stade est bon compte tenu du fait que les demandes que nous avions formulées ont été intégralement prises en compte par les négociateurs”, a estimé le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse à Osaka, au Japon, à l’issue du sommet du G20.“Cet accord reconnaît nos indications géographiques”, il fait référence au “respect explicite de l’accord de Paris” sur le climat, il respecte nos “normes environnementales et sanitaires” et “les premiers éléments dont nous disposons indiquent” que les préoccupations en matière de protection des filières sensibles “ont été prises en compte”, a-t-il précisé.“Il faut maintenant vérifier tout cela dans les phases à venir, ça va dans la bonne direction, mais nous serons très vigilants sur toutes les rédactions finales, sur le processus de ratification et surtout sur le processus de suivi”, a-t-il poursuivi.“Quelques semaines après l’élection européenne, inacceptable signature d’un accord Mercosur-UE qui va exposer les agriculteurs européens à une concurrence déloyale et les consommateurs à une tromperie totale”, a dénoncé la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, sur Twitter.Pour la Confédération paysanne, il est “inadmissible de voir l’UE valider” cet “accord mortifère”. “Sacrifice de l’agriculture et de l’élevage sur l’autel d’un commerce cannibale et d’une course folle à la croissance au détriment du climat, de la planète et des hommes”, a-t-elle écrit sur Twitter.“A quoi bon demander en France et en Europe une montée en gamme en termes de qualité et de respect de l’environnement si c’est pour importer des produits contraires à cet effort?”, s’est interrogé pour sa part le syndicat Jeunes agriculteurs.

 

Négociations avec les USA : Macron retourne sa veste

Négociations avec les USA : Macron retourne sa veste

Après avoir été partisan d’un accord commercial avec les États-Unis, Macron fait volte-face sans doute en raison de la proximité des élections européennes. Macron a d’abord milité pour cet accord, ensuite il a adouci sa position en demandant que l’agriculture en soit exclue, enfin en perdition dans les sondages, Macron se voit maintenant contraint de voter contre l’ouverture des négociations La France votera contre l’ouverture de négociations commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Cela en prétextant un contexte de menaces commerciales répétées de Donald Trump et de la sortie annoncée des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat “La France ne veut pas de guerre commerciale ou de tension avec les Etats-Unis” mais ne peut rompre son engagement de lutter contre le changement climatique et juge que céder aux pressions américaines n’est pas une bonne idée, a insisté la source, jugeant probable que la France soit le seul pays européen à s’opposer à l’ouverture des négociations. Les Européens ont convenu provisoirement jeudi d’ouvrir officiellement ces négociations, une décision censée détendre les relations entre les deux premiers blocs économiques de la planète. La décision doit être maintenant soumise à l’approbation de chaque pays à l’échelon ministériel. Les ministres de l’Agriculture de l’UE se rencontreront lundi à Bruxelles. L’opposition de la France sera notifiée jeudi soir aux autorités européennes. Elle n’empêchera pas l’ouverture des négociations, si les Etats-Unis le souhaitent également, la décision se prenant côté européen à la majorité qualifiée. La Commission européenne, qui coordonne la politique commerciale de l’Union, a sollicité deux mandats de négociation, le premier en vue de réduire les droits sur les biens industriels et le second destiné à aider les entreprises à prouver que leurs produits sont conformes aux normes de l’UE ou à celles des Etats-Unis. La France s’opposera aux deux mandats, a-t-on précisé. Le président américain avait accepté en juillet de surseoir à l’imposition de droits de douane punitifs sur les voitures importées de l’Union européenne. Toutefois, des droits de douane continuent de s’appliquer sur l’acier et l’aluminium importés de l’Union et Donald Trump a menacé mardi d’imposer des droits de douane sur 11 milliards de dollars de produits européens, arguant de l’impact négatif des subventions européennes accordées à Airbus.“Nous ne sommes jamais rentrés dans l’idée qu’il fallait faire montre de faiblesse pour s’attirer les faveurs de monsieur Trump”, a poursuivi la source. “L’idée que, par des concessions, en cédant à la pression, on améliorera notre situation vis-à-vis des Etats-Unis n’est pas une bonne idée.”“Nous disons que, dans le contexte de menaces commerciales, encore ces derniers jours avec Boeing-Airbus, on ne va pas récompenser les Etats-Unis”, a-t-elle encore déclaré. La vérité n’est sans doute pas d’ordre commercial mais politique. Macron cherche à regagner une popularité perdue qui à prendre à revers ses propres orientations et à s’isoler au sein de l’Europe.

 

Hollande : « Le retournement arrive »…. le retournement de veste ?

Hollande : « Le retournement arrive »…. le retournement de veste ?

Pour Hollande le retournement économique arrive. En fait s’il y a retournement, c’est bien le retournement de veste de « Flamby » hier debout dans les camionnettes des syndicats, à Florange et ailleurs, haranguant la foule et promettant la nationalisation de secteurs en difficultés. Aujourd’hui acceptant la braderie d’Alstom aux américains de GE. Il est pathétique « pépère » avec son embonpoint retrouvé, ses plaisanteries de bistrots, se promesses maintenant pour des baisses d’impôts, la croissance, l’augmentation du pouvoir d’achat. Au moment même où il vient de décider du contraire avec la saignée des 50 milliards qui va tuer le peu de croissance qui restait. Il croit convaincre qui ? Pas même lui même, ce qui n’a aucune importance puisqu’il n’est affecté par aucune conviction le président exemplaire. Il est loin le « Moi, Président »  sans parler du ridicule, et du mépris avec le licenciement amoureux de Trierweilller par voie de presse à l’AFP. L’élégance ajoutée à l’incompétence !  Cela fait  deux ans que François Hollande est à l’Elysée. Il se confie au Journal du Dimanche et regarde vers les trois années prochaines années de son quinquennat.  A la veille du deuxième anniversaire de son élection, François Hollande préfère regarder vers l’avant. Alors le chef de l’Etat – dont la cote de popularité est au plus bas – assure dans le JDD que « le redressement n’est pas terminé », mais que « le retournement économique arrive ». « Cette phase doit se traduire par une croissance plus forte, une compétitivité plus importante, une redistribution du pouvoir d’achat par une baisse des impôts », explique le Président, qui se prépare au test des européennes du 25 mai prochain. Et là il faut attendre à un nouveau retournement de veste, d’autant plus aisé que la veste sera très ample.




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