Archive pour le Tag 'verticale'

Logement: Le pouvoir pour la densification verticale

Logement: Le pouvoir pour la densification verticale

La gravité secteur du logement ne peut malheureusement être contesté. Juste deux chiffres : on a construit 287 000 logements en un an quand il en faudrait 500 000. Le pouvoir à travers la voix du Premier ministre a dévoilé la liste des vingt-deux « Territoires engagés pour le logement ». Moyennant plusieurs dizaines de millions d’euros, l’Etat espère la sortie de 30.000 nouveaux logements d’ici à 2027. Une perspective très loin des enjeux. L’idée générale étend de favoriser la densification verticale.

Parmi ses « solutions immédiates » : un « choc d’offre », une vieille promesse du candidat Macron en 2017, qui est ensuite devenue un slogan gouvernemental « construire plus, mieux et moins cher ». Sauf que depuis sept ans, le nombre de logements collectifs et individuels mis en chantier sur l’ensemble du territoire dégringole : 437.200 en 2017, 399.500 en 2018, 387.400 en 2019, 357.000 en 2020…

Selon les derniers chiffres de l’Agence nationale pour l’habitat (ANAH), qui distribue la prime Renov, seuls 569.243 logements ont été rénovés en 2023, moyennant 2,74 milliards d’euros. C’est 100.000 habitats de moins qu’en 2022, année au cours de laquelle 669.890 logements ont été rénovés pour 3,1 milliards d’euros d’aides. Dans les deux cas, l’objectif présidentiel de rénover 700.000 logements chaque année n’est pas tenu.

Par ailleurs on devrait accélérer les procédures notamment dans une vingtaine de zones désignées prioritaires compte tenu des tensions entre la demande et l’offre.« Nous accélérerons toutes les procédures comme nous avons su le faire pour l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques avec comme objectif d’y créer 30.000 nouveaux logements d’ici à 3 ans », a précisé le locataire de Matignon. Pas vraiment un objectif à la hauteur des besoins.

Au congrès des maires fin novembre, l’ex-ministre du Logement, Patrice Vergriete, avait promis aux élus locaux concernés des moyens et des dérogations pour tenir les objectifs. Le problème central, c’est que le pouvoir reste dans le flou total concernant les moyens notamment financiers.

Autre engagement : la réquisition de bâtiments vides, et notamment des bureaux. Lors des vœux des Intercommunalités de France, ce 31 janvier, son ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires s’en est fait le porte-parole, rappelant qu’il y a près 3,5 millions de mètres carrés de bureaux vacants en Île-de-France.

Gabriel Attal s’est fait aussi l’avocat du logement social, égrenant des mesures déjà connues : maintien du taux de livret A à 3% pour ne pas pénaliser la dette des bailleurs, déblocage de 1,2 milliard d’euros pour la rénovation énergétique ou encore plan de rachat massif.

Entre la filiale logement de la Caisse des Dépôts, CDC Habitat, et le groupe Action Logement, pas moins de 50.000 logements neufs ont été achetés en 2023 aux promoteurs pour les aider à écouler leur stock mais aussi y produire du HLM.

Enfin, le Premier ministre a déclaré vouloir faire entrer du logement intermédiaire, ces habitats pour les classes moyennes trop pauvres pour le parc privé, et trop riches pour le parc social, dans les communes soumises à la loi SRU. Cette loi impose à certains maires d’avoir 25% de logements sociaux sur leurs territoires.

Demain, le logement intermédiaire entrera dans ce calcul des 25%. Sauf que les loyers de ces habitats sont bien trop élevés pour une grande majorité des classes moyennes, a réagi l’Union sociale pour l’habitat, qui fédère l’ensemble des bailleurs sociaux. Seuls 3% des ménages en attente de logement social y sont éligibles, a poursuivi l’organisation présidée par Emmanuelle Cosse, ancienne ministre de François Hollande.

Quant à la question de donner aux maires la main pour la première attribution dans les nouveaux logements sociaux construits sur leur commune, le gouvernement évacue la question du clientélisme. « Critiquer la décentralisation est une forme d’offense à l’engagement des élus sur leur territoire. A Angers, j’ai 37% de logement social, » s’est agacé le ministre Béchu, ce 31 janvier, aux vœux d’Intercommunalités de France

Politique- Macron : la verticale qui mène au vide ?

Politique- Macron : la verticale du vide ?

Par
Michel Wieviorka
Sociologue, membre Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (CADIS, EHSS-CNRS), Auteurs historiques The Conversation France

Les mobilisations sociales, hier avec les « gilets jaunes », aujourd’hui sur les retraites et sur la question de l’eau et des mégabassines, sont de plus en plus débattues sous l’angle des affrontements entre forces de l’ordre et acteurs contestataires. Comme s’il n’y avait plus qu’à attribuer aux uns ou aux autres la responsabilité dans l’essor de la violence, et à dénoncer les CRS et les BRAV-M, ou les anarchistes, les black blocs et les autres.

En démocratie, la violence est toujours potentiellement présente, mais elle s’installe et se médiatise quand les problèmes ne sont pas traités politiquement, quand la crise ne se transforme pas en débat ou encore quand les demandes émanant du corps social ne peuvent pas déboucher sur des négociations ou des compromis.

Pour éviter la violence, la prévenir, ou en sortir, comme l’a montré le programme IPEV (International Panel on Exiting Violence) à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme dans ses travaux et rencontres organisées entre 2015 et 2020, il faut des acteurs qui s’impliquent.

On peut alors rendre possibles le débat et la négociation, en créer les conditions et les mettre en œuvre concrètement. Ce n’est pas la même chose, et ne mobilise pas nécessairement les mêmes personnes.

Le déclin des institutions et des médiations
La situation actuelle de la France appelle deux types d’analyses complémentaires. Celles-ci se chevauchent sans se juxtaposer complètement.

D’une part, il convient d’examiner les processus qui, sur la durée, ont vu progressivement s’affaiblir les acteurs susceptibles d’assurer le traitement politique des problèmes sociaux. Et d’autre part, la période récente implique de s’intéresser à l’écroulement – sinon programmé, du moins délibéré et avéré – des institutions et des médiations susceptibles de contribuer au règlement politique pacifique et constructif des tensions, des crises et des différends. Un état de fait dans lequel le locataire de l’Élysée a une claire responsabilité.

La fragmentation et le déclin des médiations du corps social avec le pouvoir remontent au milieu des années 70. La France était alors à la fois intégrée par une République sans problème en tant que telle, et structurée par le conflit du mouvement ouvrier et des maîtres du travail, typique des sociétés industrielles.

Le libéralisme ou le néo-libéralisme n’affectaient pas encore le modèle républicain du service public et des grandes entreprises publiques ou nationalisées. Déjà, mai 68 avait vu apparaître un acteur inédit, étudiant. De nouvelles contestations ont suivi, de type post-industriel, sociétales si l’on veut.

Puis, l’idée républicaine et la laïcité sont redevenues des enjeux passionnels, alors que les extrémismes de tous bords, notamment islamistes, se développaient. La désindustrialisation, les mutations de l’économie, bien des changements culturels – et pas seulement dans les entreprises – ont affaibli le syndicalisme, et les grands acteurs du système politique se sont étiolés. L’archipellisation dont parle le sondeur Jérôme Fourquet traduit la décomposition d’un ancien monde et la marque de l’entrée difficile dans un nouveau.

Les mobilisations contemporaines oscillent entre conduites de crise réactives, violentes parfois, et formation de mouvements sociaux et culturels (sur l’environnement, le genre, diverses questions éthiques touchant à la vie, à la mort ou encore à la « race », etc.)
t.
Dans un paysage fragmenté, avec une population inquiète du fait de l’inflation, épuisée après la crise sanitaire, l’archipel France peine à fonctionner, les médiations déclinent – tout le contraire de la créolisation créative chère à l’écrivain Édouard Glissant.

Dès lors, l’ensemble se désarticule : le jeu de partis politiques classiques en déclin semble sans grand rapport avec le corps social (même lorsqu’il s’agit des syndicats). Il en va de même avec les institutions que sont le Sénat et la Chambre des Députés.

L’ancrage social et territorial et la capacité de mobilisation des grandes associations à l’existence plus ou moins ancienne régressent : quand en plein confinement, le 2 juin 2020, une manifestation pourtant interdite rassemble quelque 20 000 personnes pour exiger la vérité à propos de la mort d’Adama Traoré dans un local policier, quatre ans plus tôt, ce n’est pas à l’initiative de SOS Racisme ou de la Ligue des droits de l’Homme, mais à celle d’un collectif animé par sa sœur.

Aujourd’hui, les syndicats, qui ont su s’unir face au pouvoir pour exiger le retrait de sa loi sur les retraites, n’en sont pas moins suspendus à la radicalité de la base. Des initiatives leur échappent, par exemple, la coordination des contrôleurs de la SNCF en grève du 2 au 5 décembre 2022.

Les violences qui guettent désormais toute contestation importante sont un composé indémêlable de deux logiques : elles proviennent du dehors du mouvement mobilisé, mais n’en entretiennent pas moins des liens de sens avec lui. Et les acteurs paisibles qui protestent ne persistent pas tous dans une attitude pacifique. Ils notent que la violence permet d’obtenir plus du pouvoir qu’en son absence, et parfois se laissent emportés par la colère ou la rage, en situation de manifestation par exemple.

Le chef de l’État, dès 2017, s’est engagé sur une pente claire : le pouvoir est considéré comme s’exerçant de haut en bas, et très peu de médiations semblent trouver grâce à ses yeux.

À plusieurs reprises, notamment durant la crise liée à la pandémie, il a décidé de subordonner les pouvoirs judiciaire et législatif à l’exécutif, pour, affirmait-il alors, mener la « guerre » au Covid-19. Dans la lutte contre le terrorisme, il s’est également employé à décréter des mesures d’exception. Sur le social, il ne prend pas forcément en compte les syndicats, y compris réformistes comme la CFDT – une attitude qui est une constante et ne date pas uniquement du débat sur la réforme des retraites.

Cette propension à annuler les médiations est perceptible dans de nombreux domaines : suppression du corps diplomatique parachevant une « évolution préoccupante » selon les experts ; désinvolture vis-à-vis des élus locaux ou régionaux, par exemple encore ces jours-ci en n’invitant pas la plus importante de leurs associations, celle des Maires de France, à la réunion de travail du 13 mars 2023 sur la décentralisation ; dynamitage de la gauche, puis de la droite classique dont on vient d’observer les effets à l’occasion du débat parlementaire sur les retraites (le parti Les Républicains est moribond ou presque).

Quelle est la part ici de la personnalité du chef de l’État et de l’hybris, selon le mot de son ministre de l’Intérieur d’alors Gérard Collomb, qui ont amené Emmanuel Macron à se voir régulièrement accusé de l’exercice d’un pouvoir « jupitérien » ? Au risque donc d’éliminer toute intermédiation entre le chef de l’État et le peuple, quitte à ouvrir un boulevard à l’extrême droite ? Ces questions relèvent d’une psychologie politique toujours risquée – mais on ne manque pas, aujourd’hui, d’enquêtes journalistiques et de témoignages pour documenter cette fabrication d’une verticale du vide, institutionnelle, politique et sociale.

Celle-ci doit beaucoup à la conception que le chef de l’État a de son rôle. Les institutions de la Ve République la facilitent, d’où les demandes récurrentes de passage à la VIᵉ. Mais les acteurs sociaux, politiques ou culturels font-ils tous les efforts possibles pour aller dans le sens du débat et de la négociation ? Oui, si l’on considère l’intersyndicale déterminée, conjuguant radicalité défensive et réformisme ouvert à la négociation, qui s’oppose à la réforme gouvernementale des retraites. Non, si l’on se souvient des « gilets jaunes » : l’idée intéressante du Grand Débat, où l’on peut retrouver la pensée de Paul Ricœur, n’a pas abouti finalement à une négociation, faute d’avoir mobilisé les acteurs concernés, et ce, de leur fait, et pas seulement de celui du pouvoir.

Peut-on imaginer un renversement de tendances ? Il faudrait au moins une profonde réforme institutionnelle et un personnel politique renouvelé – toutes choses qui semblent pour l’instant hors d’atteinte.

Agriculture– Ferme digitale, ferme urbaine, ferme verticale ?

Agriculture– Ferme digitale, ferme urbaine, ferme verticale ?

 

Les prospectivistes écolos n’en finissent pas d’envisager le futur d’une politique agricole moins productive et plus respectueuse de l’environnement. D’où des idées assez saugrenues comme la ferme digitale, la ferme urbaine ou encore la ferme verticale.

 

Il est clair que l’agriculture enregistre les mutations comme l’ensemble de l’économie notamment du fait de la pénétration des nouvelles technologies. Le tracteur a supplanté le cheval et une machine pilotée à distance remplacera le tracteur dans les grandes exploitations. Reste que parallèlement , on milite aussi pour un recentrage des exploitations  sur des surfaces plus restreintes mais plus diversifiées en nature de production.

Reste que la ferme digitale entièrement pilotée depuis une tour de contrôle demeure relativement utopique. Il faudra toujours des interventions humaines y compris sur le terrain. Surtout si les productions sont diversifiées.

Certains imaginent des fermes urbaines c’est-à-dire des espaces entourant  partie de l’agglomération pour limiter le temps et la durée du transport. Bref on réinvente l’existant d’un côté la ville mais de plus en plus étendue avec les métropoles et autour des terres agricoles. D’où cette proposition particulièrement surprenante de création d’agriculture verticale , c’est-à-dire d’agriculture dans des tours avec des plantes qui monteraient le long des murs ! Évidemment on se passerait de terre comme c’est déjà le cas dans nombre de serres industrialisées. De l’eau et des produits chimiques pour faire pousser les tomates, une drôle de conception d’agriculture respectueuse de l’environnement et de la santé. On voit mal comment l’agriculture urbaine  pourrait intégrer la culture de blé ou de maïs ; sur les toits où on fait pousser trois cornichons, un bouquet de persil et quatre courgettes pour donner l’impression aux urbains qu’ils sont aussi agriculteurs ?

Dans le même temps évidemment on   a dédaigné tous les jardins familiaux aux productions significatives que possédaient  la plupart des villes.

Bref, hier on avait imaginé de façon humoristique ( Alphonse Allais) de transférer les villes à la campagne tandis que maintenant on imagine le contraire , le transfert de la campagne en ville. Écolos, urbanistes, aménageurs ont encore des progrès à faire pour retrouver un équilibre agricole mais aussi économique, social et sociétal du territoire.

 

Ferme digitale, ferme urbaine, ferme verticale ?

Ferme digitale, ferme urbaine, ferme verticale ?

 

Les prospectivistes écolos n’en finissent pas d’envisager le futur d’une politique agricole moins productive et plus respectueuse de l’environnement. D’où des idées assez saugrenues comme la ferme digitale, la ferme urbaine ou encore la ferme verticale.

 

Il est clair que l’agriculture enregistre les mutations comme l’ensemble de l’économie notamment du faitde la pénétration des nouvelles technologies. Le tracteur a supplanté le cheval et une machine pilotée à distance remplacera le tracteur dans les grandes exploitations. Reste que parallèlement ,on milite aussi pour un recentrage des exploitations  sur des surfaces plus restreintes mais plus diversifiées en nature de production.

Reste que la ferme digitale entièrement pilotée depuis une tour de contrôle demeure relativement utopique. Il faudra toujours des interventions humaines compris sur le terrain. Surtout si les productions sont diversifiées.

Certains imaginent des fermes urbaines c’est-à-dire des espaces entourant  partie de l’agglomération pour limiter le temps et la durée du transport. Bref on réinvente l’existant d’un côté la ville mais de plus en plus étendue avec les métropoles et autour des terres agricoles. D’où cette proposition particulièrement surprenante de création d’agriculture verticale ,c’est-à-dire d’agriculture dans des tours avec des plantes qui monteraient le long des murs ! Évidemment on se passerait de terre comme c’est déjà le cas dans nombre de serres industrialisées. De l’eau et des produits chimiques pour faire pousser les tomates, une drôle de conception d’agriculture respectueuse de l’environnement et de la santé. On voit mal comment l’agriculture urbaine  pourrait intégrer la culture de blé ou de maïs ; sur les toits où on fait pousser trois cornichons, un bouquet de persil et quatre courgettes pour donner l’impression aux urbains qui sont aussi agriculteurs ?

Dans le même temps évidemment on  dédaigné tous les jardins familiaux aux productions significatives que possédaient  la plupart des villes.

Bref, hier on avait imaginé de façon humoristique de transférer les villes à la campagne tandis que maintenant on imagine le contraire , le transfert de la campagne en ville. Écolos, urbanistes, aménageurs ont encore des progrès à faire pour retrouver un équilibre agricole mais aussi économique, social et sociétal du territoire.

Environnement-La plus grande ferme verticale de France !

Environnement-La plus grande ferme verticale de France !

La plus grande ferme verticale en France va bientôt être créée notamment pour approvisionner la chaîne Monoprix. Il s’agit de produire des plantes près des lieux de production. Le problème sans doute c’est que ces plantes ne connaîtront jamais ni le soleil, ni le sol, ni les nutriments habituels. La lumière sera essentiellement artificielle, elles seront sous perfusion d’engrais et de produits chimiques pour aboutir à des ersatz de plantes certes présentables mais gustativement  et sanitairement  très discutables. Une espèce de chimie agricole urbaine.

4.500 mètres carrés de surface, 6.400 mètres carrés de culture, 12 mètres de hauteur et 10 millions de plantes produites chaque année: c’est le projet de Jungle, startup d’agriculture urbaine qui promet ainsi de créer la plus grande ferme verticale de France. En cours de construction à à Château-Thierry, dans l’Aisne, la ferme devrait être complétée en 2021, selon Gilles Dreyfus, co-fondateur et PDG de la startup, qui prévoit un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros annuel.

Dans la vision de Jungle, qui compte aujourd’hui 19 salariés, la ferme de l’Aisne devrait ainsi voir bientôt naître deux petites soeurs: une dans l’Ouest de la France en 2021, et une dans le Sud en 2022.

 

La plus grande ferme verticale de France !

La plus grande ferme verticale de France !

La plus grande ferme verticale en France va bientôt être créée notamment pour approvisionner la chaîne Monoprix. Il s’agit de produire des plantes près des lieux de production. Le problème sans doute c’est que ces plantes ne connaîtront jamais ni le soleil, ni le sol, ni les nutriments habituels. La lumière sera essentiellement artificielle, elles seront sous perfusion d’engrais et de produits chimiques pour aboutir à des ersatz de plantes certes présentables mais gustativement  et sanitairement  très discutables. Une espèce de chimie agricole urbaine.

4.500 mètres carrés de surface, 6.400 mètres carrés de culture, 12 mètres de hauteur et 10 millions de plantes produites chaque année: c’est le projet de Jungle, startup d’agriculture urbaine qui promet ainsi de créer la plus grande ferme verticale de France. En cours de construction à à Château-Thierry, dans l’Aisne, la ferme devrait être complétée en 2021, selon Gilles Dreyfus, co-fondateur et PDG de la startup, qui prévoit un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros annuel.

Dans la vision de Jungle, qui compte aujourd’hui 19 salariés, la ferme de l’Aisne devrait ainsi voir bientôt naître deux petites soeurs: une dans l’Ouest de la France en 2021, et une dans le Sud en 2022.




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