Archive pour le Tag 'Véron)'

Le piège identitaire de Zemmour» –(Aurélien Véron)

Le piège identitaire de Zemmour» –(Aurélien Véron)

 

« A l’instar de la gauche intersectionnelle, la droite identitaire essentialise les gens en fonction de critères religieux, ethniques ou d’orientation sexuelle », écrit Aurélien Véron ( L’Opinion)

 

 

Plus personne ne doute du sérieux de la candidature d’Eric Zemmour. Son émergence rapide du rang de polémiste à celui de candidat possible du second tour de la présidentielle ne doit rien au hasard. Il a élaboré une stratégie robuste avec ses alliés bien en amont. Le directeur éditorial de Valeurs Actuelles, Geoffroy Lejeune, avait déjà annoncé la couleur en 2015 avec son livre Une élection ordinaire.

Ensuite, Eric Zemmour rassure des Français en pleine crise existentielle. Il s’adresse à leurs émotions plutôt qu’à leur raison. En réponse à la colère et au sentiment d’humiliation de citoyens désorientés, son récit offre une fierté retrouvée. Enfin, il aborde des inquiétudes bien réelles et soulage un électorat anxieux par un discours aussi radical qu’une baguette magique. Pourtant, le candidat Zemmour se contente de s’attaquer aux effets d’une crise dont il ignore volontairement les causes.

Eric Zemmour profite de l’hypertrophie identitaire contemporaine. La téléréalité, les émissions populaires et les réseaux sociaux ont érigé en héros des temps modernes des inconnus dépourvus de talent mais suffisamment hauts en couleur pour que le grand public s’identifie à eux.

Dans le rejet croissant des élites, nous acceptons de moins en moins l’écart entre la valeur que nous nous attribuons et celle que la société nous renvoie. Chacun en est venu à exiger non seulement son quart d’heure de célébrité, mais aussi une reconnaissance par la société de sa propre valeur comme équivalente, voire supérieure à celle d’un capitaine d’industrie, d’un prix Goncourt ou d’un Nobel de physique.

Cette dissolution de la hiérarchie traditionnelle du talent et du mérite nourrit la défiance à l’égard de la science et du savoir qu’on retrouve chez les Gilets jaunes et les opposants au passe sanitaire. Elle alimente aussi un sentiment d’injustice et son corollaire, l’attente victimaire de réparation. Ces revendications identitaires sont le moteur du populisme. A l’instar de la gauche intersectionnelle, la droite identitaire essentialise les gens en fonction de critères religieux, ethniques ou d’orientation sexuelle. Ces deux faces d’une même mécanique séparatiste substituent leurs hiérarchies respectives des identités à l’universalisme républicain.

Fractures. Eric Zemmour aborde néanmoins de vraies inquiétudes collectives autour des fractures territoriales, culturelles et économiques. 61% des Français estiment qu’on « ne sent plus chez soi » (étude Fondation Jean-Jaurès & Institut Montaigne, septembre 2021). Mais il cherche à imposer l’impact migratoire au premier rang en gommant les bouleversements dus à la mondialisation, au choc de la pandémie et à l’angoisse environnementale. Son approche de l’immigration ignore ses succès et ses influences positives sur la France pour se focaliser exclusivement sur la ghettoïsation de quartiers entiers où l’intégration s’est enrayée.

Il est vrai que la concentration excessive d’immigrés nord-africains et subsahariens et de leurs descendants dans des cités délabrées est un drame pour l’ensemble du pays. Coupées de l’influence française, leurs valeurs et leurs cultures importées ont repris le dessus avec la place dominante de la famille étendue, la défiance à l’égard des inconnus, le statut de la femme et des coutumes parfois incompatibles avec les nôtres. La déscolarisation et le chômage de masse ont achevé le travail de désintégration sociale. Les trafics et l’islamisme ont comblé le vide laissé par un Etat défaillant et une économie en panne.

Notre crise identitaire collective provient d’abord du fait que notre modèle économique et social est inadapté aux enjeux de la mondialisation et des révolutions en cours

Ni la fermeté préconisée à juste titre dans la répression des violences urbaines et des trafics, ni la lutte nécessaire contre l’islamisme ne changeront la trajectoire de notre pays. Pas plus qu’un frein à l’immigration. Notre crise identitaire collective provient d’abord du fait que notre modèle économique et social est inadapté aux enjeux de la mondialisation et des révolutions en cours. Le poids des normes et règlementations, des charges sociales, des taxes et de la bureaucratie a tout simplement et bloqué le développement de nos entreprises moyennes et intermédiaires à fort potentiel.

Nous avons perdu la plupart de nos industries. L’ascenseur social est en panne depuis plus de vingt ans avec un niveau scolaire PISA en chute libre. Les classes moyennes souffrent d’un vrai déclassement tandis que notre pays s’appauvrit avec une dette qui approche les 115 % du PIB.

En fin de compte, que propose le candidat Zemmour ? Antilibéral assumé, il défend le rôle central de l’Etat dans tous les domaines, y compris économiques. En bon charlatan, il préconise l’élixir à l’origine même de la déliquescence de notre pays. Nous devons lui rappeler que l’identité ne se décrète pas, pas plus qu’elle se fabrique sur le dos de victimes sacrificielles.

C’est un processus long qui repose sur une dynamique économique, culturelle et sociale favorable. L’urgence consiste par conséquent à remettre en marche les rouages de la prospérité, et par là même de l’intégration. En le prenant à contrepied sur ce terrain, la droite a une belle occasion de revenir au centre du débat avec une thérapie économique choc capable de redresser le pays.

Aurélien Véron est conseiller de Paris, porte-parole du groupe Changer Paris (Républicains, centristes et indépendants), et conseiller métropolitain.

 

Bientôt la fin de l’argent facile( Aurélien Véron)

Bientôt la fin de l’argent facile( Aurélien Véron)

 « Eviter le défaut sur la dette exigera une vision claire et une volonté de fer le moment venu, d’autant que le déni devant la menace nous promet une crise systémique dépassant largement l’Hexagone », met en garde le conseiller de Paris dans l’Opinion.

 

 

La France ne remboursera pas sa dette comme convenu. Ce n’est plus une question de volonté mais de lucidité. Notre dette publique a fait un bond de 98% à 120% du PIB en un an. C’est un point de non-retour à en croire l’étude historique des crises par Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff (« This time is different »). Ce « quoi qu’il en coûte » était sans doute nécessaire pour éviter l’effondrement économique et limiter le recul du PIB à -8.3% sur 2020. Revenir à un niveau soutenable de dette est dorénavant une chimère avec une économie exsangue, la pression fiscale la plus élevée au monde et une dépense publique déjà calée à 60% du PIB. Nous devons réfléchir à la séquence suivante, lorsque le virus sera derrière nous.

Entre 2008 et aujourd’hui, la dette publique de la zone euro a grimpé de 70% à plus de 100% du PIB. Dans le même temps, le bilan de la Banque centrale européenne est passé de 2000 milliards à plus de 7000 milliards d’euros, soit une hausse correspondant à 40% du PIB de la zone euro, destinée à monétiser de la dette publique et privée. Achats obligataires massifs et taux négatifs ont incité les pays comme le nôtre à faire du déficit budgétaire la norme.

Perte de souveraineté. C’est ainsi que la France a fait le choix de perdre sa souveraineté financière bien avant la pandémie, aveuglée par le mirage de l’argent gratuit. Ce n’est pas tout. En tirant le niveau de rentabilité attendu des investissements privés vers le bas, l’écrasement de la courbe des taux a découragé la source essentielle de croissance future. Les capitaux se sont tournés vers des placements plus risqués et spéculatifs (voire exotiques comme le Bitcoin) afin d’obtenir un meilleur rendement. Cette euphorie se traduit par une rémunération insuffisante de risques excessifs.

«Tous les signaux annonciateurs d’une crise majeure sont réunis. L’illusion serait de croire que cette fois, c’est différent. Si les nouveaux outils de politique monétaires achètent du temps, ils ne nous feront pas échapper aux lois de la gravité»

L’exubérance irrationnelle des marchés s’accompagne de prix immobiliers historiques, d’un niveau record d’endettement public et privé tandis que la production décroche dans un contexte de montée des incertitudes. Tous les signaux annonciateurs d’une crise majeure sont réunis. L’illusion serait de croire que cette fois, c’est différent. Si les nouveaux outils de politique monétaires achètent du temps, ils ne nous feront pas échapper aux lois de la gravité financière et monétaire.

La BCE devra cesser un jour de laisser dériver son bilan, à moins que sa croissance ne déclenche en premier la vague d’inflation tant attendue. Dans les deux cas, les taux d’intérêt remonteront significativement. Nous ne pourrons alors échapper à une cure brutale de désintoxication de notre addiction aux déficits, le seul coût du renouvellement de la dette devenant insoutenable.

Volonté de fer. Déjà, des voix suggèrent que la banque centrale abandonne ses créances sur la France, soit un quart de notre dette publique. S’il devait être mis en œuvre, ce principe devrait viser aussi d’autres pays surendettés de la zone euro par souci d’équité. Les fonds propres de la BCE sombreraient dans des zones négatives abyssales – rien d’illégal en soi. A défaut de pouvoir la recapitaliser dans l’hypothèse d’un abandon de créances pour une valeur de quelques milliers de milliards d’euros, difficile d’éviter une crise de change et des ventes obligataires massives d’investisseurs inquiets. Ce scénario suppose l’accord de l’Allemagne et des pays adeptes de la rigueur : peu crédible, compte tenu de la difficulté à leur faire accepter le principe bien moins transgressif des « coronabonds ».

Eviter le défaut sur la dette exigera une vision claire et une volonté de fer le moment venu, d’autant que le déni devant la menace nous promet une crise systémique dépassant largement l’Hexagone. Nous pourrons envisager de repousser l’échéance d’une partie de la dette française de quelques décennies, en particulier via l’assurance-vie. Ce cadeau empoisonné fait aux générations futures ne fera que renforcer l’inquiétude des investisseurs français et internationaux. Apaiser les créanciers de l’Etat français nécessitera conjointement un plan drastique de réduction de l’encours de la dette restante.

«La huitième et dernière fois que la France a fait défaut remonte à 1812. Nous avons la capacité d’affronter cette crise annoncée et d’éviter un neuvième défaut. Mais les années d’insouciance sont derrière nous»

Il y a trois manières d’y parvenir. L’hyper-croissance en est une, mais les exemples passés sont rares et notre modèle économique et social offre peu d’espoir dans ce sens. Une autre est l’inflation que les banques centrales ont tant de mal à susciter et dont la perte de contrôle peut se révéler dévastatrice. Reste enfin la baisse drastique de la dépense publique : allongement des durées de cotisation et baisse des pensions de retraite, des salaires de la fonction publique et des dépenses sociales. Cette dernière solution reste la plus fréquente dans l’histoire, non par choix idéologique mais tout simplement parce que les caisses de l’Etat sont vides à la fin du mois. C’est ce qui nous arrivera le jour où personne ne prendra le relais de la BCE pour financer à crédit un train de vie dépassant très largement nos revenus.

Au terme d’un demi-siècle de déficits budgétaires ininterrompus, notre pays doit se préparer à un atterrissage douloureux. La huitième et dernière fois que la France a fait défaut remonte à 1812. Nous avons la capacité d’affronter cette crise annoncée et d’éviter un neuvième défaut. Mais les années d’insouciance sont derrière nous. Tous ceux qui pensent pouvoir danser tant que la musique joue doivent être conscients des risques encourus. Nous surmonterons cette crise systémique si notre démocratie ainsi que la cohésion européenne résistent au choc de la douleur des mesures que nous repoussons en les sachant inévitables. En attendant ce jour, plus ou moins proche, attachons bien nos ceintures.

Aurélien Véron est conseiller de Paris, porte-parole du groupe Changer Paris (Républicains, centristes et indépendants), et conseiller métropolitain.

Beaucoup de banques sans avenir » (Nicolas Véron)

Beaucoup de banques sans avenir » (Nicolas Véron)

Après les tests effectués par la BCE des inquiétudes se font jour quant à l’avenir de certaines banques ; pas forcément en France où le secteur est relativement solide. Nicolas Véron, économiste auprès du think tank Bruegel et du Peterson Institute à Washington, la santé des banques européennes, italiennes en tête, n’est pas encore au beau fixe.

 

Comment interprétez-vous les stress tests bancaires publiés vendredi par l’Autorité bancaire européenne ?
Les précédents, réalisés en 2014, portaient sur plus de cent grandes banques de l’Union ­européenne, contre 51 aujourd’hui. C’est un choix plus pragmatique, vu la lourdeur de l’exercice, et plus politique. La Banque centrale ­européenne (BCE) a stressé en parallèle des dizaines de banques plus petites et plus fragiles dont les résultats ne seront pas dévoilés. Les résultats de d vendredi ne contiennent pas d’éléments de couperet sur les seuils. Ils n’indiquent donc pas le niveau de capital nécessaire pour un établissement. C’est un signal d’inconfort et d’ambiguïté de la part des autorités de surveillance européennes. Nous sommes dans une séquence encore très politique. À la BCE de convaincre les marchés que les banques saines le sont vraiment.

 

 

Ces résultats risquent-ils de semer la panique sur les marchés lundi?
Je ne le crois pas. Pas plus que je ne pense qu’ils vont frapper les valeurs bancaires déjà déprimées. Il n’y a pas beaucoup de surprises. Le cas de Banca Monte dei Paschi di Siena, plus mauvais élève de ce classement, était largement anticipé. En outre, juste avant la publication des tests, la banque a annoncé un plan de sauvetage qui doit encore être approuvé par les autorités européennes. On a remis un jeton dans la machine. Le moment de vérité viendra après le référendum italien sur la révision constitutionnelle, qui sera crucial pour la carrière de Matteo Renzi. S’agissant de la douzaine d’autres banques révélant une certaine faiblesse, la plus grande surprise est venue de la britannique Royal Bank of Scotland et des deux grandes banques irlandaises, Allied et Bank of Ireland. Toutes ont été nationalisées après la crise de 2008. Cela indique qu’elles ont encore besoin d’être réparées et que leur privatisation n’est pas pour demain.

Les banques italiennes lestées de créances douteuses peuvent-elles engendrer un risque systémique?
Le problème est circonscrit. C’est le dernier problème bancaire national de la zone euro. La BCE a déjà fait beaucoup depuis six mois pour pousser les banques à nettoyer leur bilan et à reconstituer leurs fonds propres. Elle se heurte néanmoins à des blocages politico-administratifs. Recréer une zone de confiance va prendre du temps.

À quoi sont liés les problèmes des banques européennes dans leur globalité?
Il reste des questions de solvabilité au Portugal et dans certaines banques publiques allemandes. Et il y a un problème beaucoup plus diffus et général de rentabilité. Il est lié aux taux bas de la BCE, qui compriment les marges du secteur, et au fait que les acteurs bancaires européens ont des coûts très élevés et n’ont pas encore tiré toutes les leçons de la crise en matière de modèle économique et de restructuration. Beaucoup de banques sont viables mais n’ont plus d’avenir. On peut s’attendre à des mouvements de consolidation, mais même pour cela la confiance entre acteurs doit revenir.

 

Comment protéger les épargnants face aux cas de défaillance des banques?
Jusqu’à 100.000 euros de dépôt, les petits déposants sont protégés par l’État. Mais pour les autres produits d’épargne, comme les obligations ou actions, les cas de figure varient d’un État à un autre en fonction de sa législation. C’est une des leçons qu’il faut tirer de l’épisode italien, un scandale où des milliers d’épargnants ont acheté des produits à risques proposés comme sûrs par leurs banques. Nous devons faire évoluer nos habitudes d’épargne vers plus de clarté pour savoir.

Beaucoup de banques sans avenir » (Nicolas Véron)

Beaucoup de banques sans avenir » (Nicolas Véron)

Après les tests effectués par la BCE des inquiétudes se font jour quant à l’avenir de certaines banques ; pas forcément en France où le secteur est relativement solide. Nicolas Véron, économiste auprès du think tank Bruegel et du Peterson Institute à Washington, la santé des banques européennes, italiennes en tête, n’est pas encore au beau fixe.

 

Comment interprétez-vous les stress tests bancaires publiés vendredi par l’Autorité bancaire européenne ?
Les précédents, réalisés en 2014, portaient sur plus de cent grandes banques de l’Union ­européenne, contre 51 aujourd’hui. C’est un choix plus pragmatique, vu la lourdeur de l’exercice, et plus politique. La Banque centrale ­européenne (BCE) a stressé en parallèle des dizaines de banques plus petites et plus fragiles dont les résultats ne seront pas dévoilés. Les résultats de d vendredi ne contiennent pas d’éléments de couperet sur les seuils. Ils n’indiquent donc pas le niveau de capital nécessaire pour un établissement. C’est un signal d’inconfort et d’ambiguïté de la part des autorités de surveillance européennes. Nous sommes dans une séquence encore très politique. À la BCE de convaincre les marchés que les banques saines le sont vraiment.

 

 

Ces résultats risquent-ils de semer la panique sur les marchés lundi?
Je ne le crois pas. Pas plus que je ne pense qu’ils vont frapper les valeurs bancaires déjà déprimées. Il n’y a pas beaucoup de surprises. Le cas de Banca Monte dei Paschi di Siena, plus mauvais élève de ce classement, était largement anticipé. En outre, juste avant la publication des tests, la banque a annoncé un plan de sauvetage qui doit encore être approuvé par les autorités européennes. On a remis un jeton dans la machine. Le moment de vérité viendra après le référendum italien sur la révision constitutionnelle, qui sera crucial pour la carrière de Matteo Renzi. S’agissant de la douzaine d’autres banques révélant une certaine faiblesse, la plus grande surprise est venue de la britannique Royal Bank of Scotland et des deux grandes banques irlandaises, Allied et Bank of Ireland. Toutes ont été nationalisées après la crise de 2008. Cela indique qu’elles ont encore besoin d’être réparées et que leur privatisation n’est pas pour demain.

Les banques italiennes lestées de créances douteuses peuvent-elles engendrer un risque systémique?
Le problème est circonscrit. C’est le dernier problème bancaire national de la zone euro. La BCE a déjà fait beaucoup depuis six mois pour pousser les banques à nettoyer leur bilan et à reconstituer leurs fonds propres. Elle se heurte néanmoins à des blocages politico-administratifs. Recréer une zone de confiance va prendre du temps.

À quoi sont liés les problèmes des banques européennes dans leur globalité?
Il reste des questions de solvabilité au Portugal et dans certaines banques publiques allemandes. Et il y a un problème beaucoup plus diffus et général de rentabilité. Il est lié aux taux bas de la BCE, qui compriment les marges du secteur, et au fait que les acteurs bancaires européens ont des coûts très élevés et n’ont pas encore tiré toutes les leçons de la crise en matière de modèle économique et de restructuration. Beaucoup de banques sont viables mais n’ont plus d’avenir. On peut s’attendre à des mouvements de consolidation, mais même pour cela la confiance entre acteurs doit revenir.

 

Comment protéger les épargnants face aux cas de défaillance des banques?
Jusqu’à 100.000 euros de dépôt, les petits déposants sont protégés par l’État. Mais pour les autres produits d’épargne, comme les obligations ou actions, les cas de figure varient d’un État à un autre en fonction de sa législation. C’est une des leçons qu’il faut tirer de l’épisode italien, un scandale où des milliers d’épargnants ont acheté des produits à risques proposés comme sûrs par leurs banques. Nous devons faire évoluer nos habitudes d’épargne vers plus de clarté pour savoir.




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