Archive pour le Tag 'véritable'

Drogues: Une véritable épidémie

Drogues: Une véritable épidémie


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène ,Malheureusement la lutte des pouvoirs publics en France contre les stupéfiants est complètement inefficace . Notons aussi en France que la drague est impliquée dans 20 % des accidents mortels de la route.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Policiers tués à Roubaix La drogue, véritable responsable

Policiers tués à Roubaix: La drogue, véritable responsable


Inutile de tourner autour du pot, le véritable responsable du drame de Roubaix qui a tué trois jeunes policiers et la coupable bienveillance des pouvoirs publics vis-à-vis de la consommation de drogues en France.( Autre exemple la bienveillance coupable des pouvoirs publics vis-à-vis de Teknival ou des centaines de participants ont été verbalisées pour consommation de drogues). En effet le conducteur de l’Alfa Roméo, âgé de 24 ans et tué dans la collision, « présente un taux d’alcool dans le sang de 2,08g par litre de sang et il est par ailleurs positif au cannabis », a annoncé La procureure.

Les trois policiers tués dans l’accident, deux hommes de 25 ans et une femme de 24 ans, avaient pris leur service « depuis un peu moins d’une heure », selon le directeur départemental de la sécurité publique du Nord, Thierry Courtecuisse, présent aux côtés de la procureure de la République de Lille ce lundi soir.

« Des investigations complémentaires s’avèrent également nécessaires pour identifier lequel des deux jeunes hommes étaient au volant dans le véhicule de police », a expliqué Carole Étienne.
Les policiers transportaient une adolescente de 16 ans à l’unité médico-judiciaire de Lille avec leur gyrophare en fonctionnement mais pas « le deux tons », selon la procureure.

Sur les lieux de l’accident, le passager de la voiture civile s’en est pris à deux pompiers. « Il ressort [...] du témoignage d’un des sapeurs-pompiers qu’il a été insulté », a confirmé Carole Étienne lors de sa conférence de presse.

Les pompiers concernés ont déposé plainte dimanche après-midi, avec le soutien du service départemental d’incendie et de secours du Nord, pour injures sans faire état de violences.

La drogue, véritable responsable de la mort des trois policiers de Roubaix

La drogue, véritable responsable de la mort des trois policiers de Roubaix


Inutile de tourner autour du pot, le véritable responsable du drame de Roubaix qui a tué trois jeunes policiers et la coupable bienveillance des pouvoirs publics vis-à-vis de la consommation de drogues en France.( Autre exemple la bienveillance coupable des pouvoirs publics vis-à-vis de Teknival ou des centaines de participants ont été verbalisées pour consommation de drogues). En effet le conducteur de l’Alfa Roméo, âgé de 24 ans et tué dans la collision, « présente un taux d’alcool dans le sang de 2,08g par litre de sang et il est par ailleurs positif au cannabis », a annoncé La procureure.

Les trois policiers tués dans l’accident, deux hommes de 25 ans et une femme de 24 ans, avaient pris leur service « depuis un peu moins d’une heure », selon le directeur départemental de la sécurité publique du Nord, Thierry Courtecuisse, présent aux côtés de la procureure de la République de Lille ce lundi soir.

« Des investigations complémentaires s’avèrent également nécessaires pour identifier lequel des deux jeunes hommes étaient au volant dans le véhicule de police », a expliqué Carole Étienne.
Les policiers transportaient une adolescente de 16 ans à l’unité médico-judiciaire de Lille avec leur gyrophare en fonctionnement mais pas « le deux tons », selon la procureure.

Sur les lieux de l’accident, le passager de la voiture civile s’en est pris à deux pompiers. « Il ressort [...] du témoignage d’un des sapeurs-pompiers qu’il a été insulté », a confirmé Carole Étienne lors de sa conférence de presse.

Les pompiers concernés ont déposé plainte dimanche après-midi, avec le soutien du service départemental d’incendie et de secours du Nord, pour injures sans faire état de violences.

SUR LE MÊME SUJET

Politique industrielle :un véritable désastre

Politique industrielle :un véritable désastre

Macron a encore tenté de glorifier sa politique relative à la réindustrialisation de la France. Pourtant cette politique constitue un véritable désastre. C est Résultat d’un choix idéologique qui a délocalisé l’industrie dans les pays de main-d’œuvre à bas coût pour se consacrer essentiellement aux services. En moyenne depuis déjà longtemps, la France accuse en effet un déficit de leur de presque 100 milliards par an de la balance commerciale (les importations dépassent les exportations). Or la situation de la balance commerciale constitue l’indicateur fondamental de la compétitivité du pays relatif surtout à l’industrialisation. Pire en 2022 le déficit a atteint plus de 150 milliards. À noter que dans le même temps régulièrement l’Allemagne affiche un bénéfice annuel du commerce extérieur de 200 milliards environ.( Seulement 85 milliards en 2022 à cause de la crise internationale).

Le haut-commissariat au Plan s’est penché, dans une note publiée ce mercredi sur l’attrait de ses produits auprès des consommateurs internationaux . «Nous avons décidé de nous intéresser aux produits, notamment aux produits de la vie quotidienne, a expliqué François Bayrou, le haut-commissaire au Plan. Nous avons établi une liste de plus de 9000 d’entre eux. Il ressort que les deux tiers sont en déficit commercial, et plus de 1000 affichent des déficits supérieurs à 50 millions. Conclusion la très grosse partie des biens manufacturés consommés en France provient de l’étranger du fait de la faiblesse de l’industrie française.

Conflit Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

Conflit Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

En général, on considère chez les experts que seuls la Russie et les États-Unis peuvent mettre fin à la guerre en Ukraine. D’où le ballet diplomatique parfois contradictoire. Certains souhaitent une défaite totale de la Russie tandis que d’autres comme Macron souhaite épargner la susceptibilité de la Russie et même des garanties pour Poutine. Du coup, la France est discréditée d’abord auprès de certains pays d’Europe ensuite auprès de la Russie

Il se pourrait bien que la plupart se trompent car même Poutine n’est peut-être plus en capacité de maîtriser sa folie. Il est en effet ligoté désormais par son discours délirant à propos de la démocratie et de l’illusoire retour d’un grand empire russe.

La Chine pourrait être le véritable arbitre et même au-delà car elle détient les clés de l’avenir de la Russie. Une Russie désormais condamnée à vendre à bas prix ses principales richesses à Pékin et également dépendante du discret soutien militaire de la Chine.

Une Chine qui n’a pas besoin des États-Unis pour négocier et qui peut seule imposer une paix plus ou moins honorable à Poutine. En échange du maintien de Poutine, la Russie devra accepter sa vassalisation vis-à-vis de la Chine.

Dans son plan de paix , la Chine propose un cessez-le-feu et le retour à des négociations. Cela avec un certain nombre de lignes rouges concernant les sanctions, le respect des frontières et des règles internationales relatives au droit humanitaire, la non-implication du nucléaire civil ou militaire.

La « souveraineté de tous les pays » doit aussi être respectée, assure Pékin. Mais globalement pour l’instant les occidentaux font la fine bouche sur ce plan. Cependant la plupart des responsables internationaux y compris ukrainiens vont se rendre les uns après les autres en Chine pour échanger sur ce sujet. Le plan en 12 points chinois manque évidemment de précisions mais ils marquent quand même la volonté de Pékin de tracer des lignes rouges à Poutine notamment concernant la non-application du nucléaire civil ou militaire et la cessation des hostilités. Avec le temps, ce plan chinois pourrait servir de base à la gestion du conflit.

Géostratégie- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

Géostratégie- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

En général on considère chez les experts que seuls la Russie et les États-Unis peuvent mettre fin à la guerre en Ukraine. D’où le ballet diplomatique parfois contradictoire. Certains souhaitent une défaite totale de la Russie tandis que d’autres comme Macron souhaite épargner la susceptibilité de la Russie et même des garanties pour Poutine. Du coup, la France est discréditée d’abord auprès de certains pays d’Europe ensuite auprès de la Russie

Il se pourrait bien que la plupart se trompent car même Poutine n’est peut-être plus en capacité de maîtriser sa folie. Il est en effet ligoté désormais par son discours délirant à propos de la démocratie et de l’illusoire retour d’un grand empire russe.

La Chine pourrait être le véritable arbitre et même au-delà car elle détient les clés de l’avenir de la Russie. Une Russie désormais condamnée à vendre à bas prix ses principales richesses à Pékin et également dépendante du discret soutien militaire de la Chine.

Une Chine qui n’a pas besoin des États-Unis pour négocier et qui peut seule imposer une paix plus ou moins honorable à Poutine. En échange du maintien de Poutine, la Russie devra accepter sa vassalisation vis-à-vis de la Chine.

Dans son plan de paix , la Chine propose un cessez-le-feu et le retour à des négociations. Cela avec un certain nombre de lignes rouges concernant les sanctions, le respect des frontières et des règles internationales relatives au droit humanitaire, la non-implication du nucléaire civil ou militaire.

La « souveraineté de tous les pays » doit aussi être respectée, assure Pékin.

Politique- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

Politique- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

En général on considère chez les experts que seuls la Russie et les États-Unis peuvent mettre fin à la guerre en Ukraine. D’où le ballet diplomatique parfois contradictoire. Certains souhaitent une défaite totale de la Russie tandis que d’autres comme Macron souhaite épargner la susceptibilité de la Russie et même des garanties pour Poutine.

Il se pourrait bien que la plupart se trompent car même Poutine n’est peut-être plus en capacité de maîtriser sa folie. Il est en effet ligoté désormais par son discours délirant à propos de la démocratie et de l’illusoire retour d’un grand empire russe.

La Chine pourrait être le véritable arbitre et même au-delà car elle détient les clés de l’avenir de la Russie. Une Russie désormais condamnée à vendre à bas prix ses principales richesses à Pékin et également dépendante du discret soutien militaire de la Chine.

Une Chine qui n’a pas besoin des États-Unis pour négocier et qui peut seule imposer une paix plus ou moins honorable à Poutine. En échange du maintien de Poutine, la Russie devra accepter sa vassalisation vis-à-vis de la Chine.

Dans son plan de paix , la Chine propose un cessez-le-feu et le retour à des négociations. Cela avec un certain nombre de lignes rouges concernant les sanctions, le respect des frontières et des règles internationales relatives au droit humanitaire, la non-implication du nucléaire civil ou militaire.

La « souveraineté de tous les pays » doit aussi être respectée, assure Pékin.

La Chine veut « résoudre la crise humanitaire » en Ukraine et « toutes les mesures en ce sens doivent être encouragées et soutenues », plaide Pékin. Ces « opérations humanitaires » doivent être réalisées dans un cadre « neutre » et « ne doivent pas être politisées. »

Jeudi, plusieurs heures avant la publication de ce document, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit vouloir discuter avec Pékin du plan de paix chinois pour l’Ukraine, jugeant « positive » l’implication de ce proche partenaire de Moscou.

Parlement européen: Un véritable nid de lobbyistes

Parlement européen: Un véritable nid de lobbyistes


L’Europe a voulu imiter les États-Unis en légalisant le lobbying. Du coup à Bruxelles, ce sont plus de 10 000 organisations lobbyistes qui sont déclarées et 25 000 personnes concernées au moins .

L’Europe justifie cette présence considérant qu’il est plus démocratique d’entendre des organisations de lobbying clairement identifiées que de se faire influencer de manière officieuse.

Alors que les effectifs tant de la commission que du Parlement sont déjà surabondants, on considère que les lobbyistes apportent une plus-value en tant qu’experts. Le problème est que la frontière est très tenue entre apports d’experts et influences d’intérêt particuliers et ou d’Etats. Des intérêts qui peuvent être ceux de professionnels, industriels notamment ,de courants politiques et même d’États. C’est précisément le cas du Qatar qui développe une véritable stratégie de lobbying en achetant le soutien de tous ceux qui peuvent influencer les décisions ( politiques y compris en particulier en France).

La méthode des lobbyistes est bien connue elle commence par des invitations dans des restaurants, sorte de dîner de travail. Elle continue avec des invitations dans des « lieux de loisirs », se poursuit avec des voyages et séjours gratuits et se termine par des dons financiers fait à de pseudos organisations ou même à des individus.

Le problème , c’est que chaque État soutient aussi certaines organisations lobbyistes. C’est un particulier le cas pour les questions énergétiques et environnementales mais plus généralement pour d’autres champs économiques, technologiques sociaux voire sociétaux.

Un véritable nid de guêpes en vérité et il est vraisemblable qu’on va faire porter le chapeau à ce qui ont été pris la main dans le sac. Il est peu probable qu’on remette en cause le fonctionnement démocratique de la commission ou du parlement compte tenu de l’enjeu politique du fonctionnement actuel.

L’expert en questions européennes, Olivier Costa est sévère : « On est ici face à un cas extrême, inédit dans son ampleur et les méthodes employées. Il y a déjà eu des cas de conflits d’intérêts dans le passé, bien sûr, mais les personnes incriminées avaient fait preuve de plus de subtilité. Avec une eurodéputée soupçonnée d’avoir accepté de l’argent d’un Etat tiers pour brader la politique étrangère de l’UE, on est aux limites de l’espionnage ou de la trahison.

Un véritable régime d’apartheid

Iran: Un véritable régime d’apartheid

Le régime iranien met en œuvre des politiques et des pratiques de ségrégation et de discrimination similaires à celles pratiquées en Afrique du Sud sous l’apartheid. Par Haidar Khezri, University of Central Florida

La révolte qui atteint maintenant ensemble du pays vise à dénoncer la terreur et les privations de liberté en particulier pour les femmes. Mais les protestations visent aussi à dénoncer le marasme économique dans un pays pourtant qui ne manque pas de richesses. NDLR

Les troubles se poursuivent en Iran après la mort en détention d’une jeune femme kurde de 22 ans, après avoir été arrêtée et apparemment battue par la police des mœurs iranienne.
Les forces iraniennes ont placé Mahsa Zhina Amini en détention le 16 septembre 2022, parce qu’elle ne portait pas son hijab selon les règles.
En date du 4 octobre, au moins 154 personnes ont été confirmées tuées et des centaines ont été arrêtées et blessées lors des manifestations qui ont éclaté après la mort d’Amini.
En tant qu’universitaire d’origine kurde et professeur d’études moyen-orientales à l’Université de Floride centrale, j’ai déjà écrit sur le genre dans les cultures moyen-orientales et les manifestations iraniennes.
À l’exception de condamnations sans nuances, la discrimination à l’égard des femmes en Iran est souvent passée sous silence alors que le monde n’en a que pour la limitation des capacités nucléaires du pays.
Certains universitaires et militants ont critiqué le droit international pour son manque d’initiative et d’action publique pour reconnaître la discrimination systématique des femmes en Iran comme un apartheid de genre et agir pour l’empêcher.
De nombreuses lois discriminatoires, y compris celles qui obligent les femmes à se couvrir la tête et le visage d’un hijab, ne respectent ni la tradition ni la religion et sont appliquées aux femmes de toutes les ethnies et de toutes les confessions.
Après tout, Amini n’était pas chiite, ni par son ethnie ni par sa religion.
L’apartheid des genres en Iran
La Révolution islamique de 1979 a instauré une république qui met en œuvre des politiques et des pratiques inhumaines de ségrégation et de discrimination raciales similaires à celles pratiquées en Afrique du Sud sous l’ancien régime brutal d’apartheid du gouvernement.
Les lois et les politiques en Iran établissent et maintiennent la domination des hommes et de l’État sur les femmes et leur droit de choisir leurs propres vêtements ou d’obtenir un divorce. Les inégalités systématiques entre les sexes sont prescrites légalement et appliquées par le régime afin de priver les femmes du « droit à la vie et à la liberté » et des « droits de la personne et libertés fondamentales », ce qui, selon l’article II de la Convention des Nations unies sur l’apartheid de 1973, est considéré comme « le crime d’apartheid ».
Par exemple, selon l’article 18 de la loi iranienne sur les passeports, une femme mariée a toujours besoin de l’autorisation écrite de son tuteur masculin pour voyager à l’étranger.
En Iran, les femmes ne peuvent occuper aucun poste au sein des systèmes judiciaire, religieux et militaire, ni être membres de l’Assemblée des experts, du Conseil de « de l’opportunité » ou du Conseil des gardiens, les trois conseils les plus élevés de la République islamique.
Selon la loi, les femmes ne peuvent être ni présidentes ni chefs suprêmes de l’Iran. Selon l’article 115, le président de la République islamique doit être élu parmi les « hommes religieux et politiques ».
En outre, l’État iranien a ajouté des éléments discriminatoires au Code pénal — l’un de ces éléments est le principe selon lequel la valeur d’une femme est égale à la moitié de celle d’un homme.
Ce principe s’applique aux questions de compensation pour un meurtre ou lors de la séparation d’un héritage familial. Il s’applique également au poids accordé aux témoignages dans un cadre judiciaire ou à l’obtention d’un divorce.
Ces lois, politiques et pratiques, continuent de faire des femmes des citoyennes inférieures, inégales sur le plan juridique et social.
La ségrégation dans la vie quotidienne
L’État a également imposé une ségrégation systématique dans les écoles, les hôpitaux, les universités, les transports, les sports et d’autres domaines importants de la vie quotidienne.
Pendant plusieurs décennies, l’apartheid entre les sexes en Iran a relégué les femmes à l’arrière des bus avec une barre métallique les séparant des hommes.
Sous la direction du gouvernement, les universités ont limité les options offertes aux femmes et leur ont interdites l’accès à de nombreux domaines d’études.
Depuis la révolution de 1979, l’Iran interdit généralement aux femmes d’assister à des matchs de football et d’autres sports dans les stades. En août, pour la première fois en plus de 40 ans, le régime iranien a autorisé des femmes à assister, dans le stade de la capitale, Téhéran, à un match opposant deux clubs masculins.
Les religieux jouent un rôle majeur dans la prise de décision. Ils ont affirmé que les femmes devaient être protégées de l’atmosphère masculine et de la vue d’hommes à moitié vêtus lors d’événements sportifs.
Dans le cadre de ces politiques discriminatoires, des termes persans tels que za’ifeh, qui signifie faible et incapable, ont trouvé leur place dans les dictionnaires comme synonymes de « femme » et « épouse ».
« Femmes, vie, liberté »
La tristement célèbre police des mœurs extrajudiciaire de l’Iran terrorise les femmes depuis des décennies.
À l’instar des articles de la Constitution de la République islamique d’Iran, les principes de la police des mœurs sont fondés sur une interprétation des textes chiites canoniques et sont mis en œuvre au moyen d’outils modernes de contrôle et de coercition.
En droit pénal international, les actes illicites commis dans le cadre d’un système d’oppression et de domination sont considérés comme des crimes contre l’humanité.
Comme le stipule la Convention sur l’apartheid des Nations unies, ces crimes comprennent le déni des droits fondamentaux qui empêche un ou plusieurs groupes raciaux de participer à la vie politique, sociale, économique et culturelle du pays.
Connu surtout pour le régime brutal de l’Afrique du Sud, l’apartheid vient du mot afrikaans qui signifie « séparation ». C’est l’idéologie qui a été introduite en Afrique du Sud en 1948 et soutenue par le gouvernement du Parti national.
Comme le stipule la Convention contre l’apartheid des Nations unies, l’obligation de porter le hijab est au cœur de ce que j’appelle l’apartheid extrême entre les sexes en Iran, où un foulard mal placé peut entraîner jusqu’à 15 ans de prison, des coups de fouet, des amendes, des arrestations inhumaines et illégales, voire la mort.
Des mouvements contre le hijab obligatoire apparaissent chaque année en Iran, comme cette fois, à la suite du décès de Mahsa Zhina Amini.
En langue kurde, son nom vient de « jin », le mot pour femme, et partage une racine avec le mot pour vie, « jiyan ».
Ces mots kurdes sont au cœur du slogan qui a été le plus utilisé par les combattantes kurdes dans leur lutte contre l’État islamique en Irak et en Syrie, et aujourd’hui, par les femmes de tout l’Iran contre la République islamique.
Ajoutez « azadi » — le mot kurde qui signifie liberté — et vous avez le slogan « Jin, Jiyan, Azadi », qui signifie « Femmes, vie, liberté ». Il résonne parmi les manifestants dans les rues d’Iran et du monde entier pour démanteler l’apartheid des genres de l’État iranien.
______
Par Haidar Khezri, Assistant Professor, University of Central Florida dans « La Tribune »
La version originale de cet article a été publiée en anglais.

ESG: Passer de la communication au véritable engagement

ESG: Passer de la communication au véritable engagement

 

Il est temps de proposer une définition commune de l’engagement sociétal des acteurs économiques afin de répondre à l’urgence sociale et écologique, estiment, dans une tribune au « Monde », la présidente de l’Impact Tank, Agnès Audier, et le fondateur de Meridiam, Thierry Déau.

 

L’engouement autour de l’impact sociétal des acteurs de l’économie est réel, tant chez les entreprises, les financeurs et les acteurs publics, qu’au sein de l’opinion publique qui les interpelle pour faire bouger les lignes. Mais l’absence de définition et de nomenclatures communes a pu générer des risques de confusion, à la fois pour les clients et les consommateurs, pour les financeurs, et pour les entreprises elles-mêmes.

Le manque de consensus sur ce qu’est l’impact et comment on le mesure peut désorienter l’action publique et les acteurs de l’économie, disperser l’engagement des entreprises et des associations, discréditer les acteurs engagés dans une démarche d’impact ambitieuse, quand d’autres se contentent de plans de communication et des fausses promesses de l’impact washing.

Alors même que l’agenda européen sur les stratégies d’impact et sur la taxonomie coïncide avec l’ouverture d’un nouveau quinquennat en France et la rentrée du gouvernement, il est temps de mettre en place un nouveau consensus entre les acteurs financiers, la société civile, les entreprises et les pouvoirs publics. Cette nécessaire entente doit reposer, d’un côté, sur de nouveaux cadres législatifs et réglementaires, en France et en Europe, à la hauteur de l’urgence sociale et écologique, et, de l’autre, sur l’engagement des acteurs privés, entreprises et investisseurs, réseaux et organisations professionnelles, à développer et à mesurer l’impact sociétal de leurs activités.

C’est tout l’enjeu de la réflexion d’une trentaine de dirigeants d’entreprises et d’organisations professionnelles, d’associations, de chercheurs spécialistes et décideurs publics et privés, réunis par l’Impact Tank, think tank créé à l’initiative du Groupe SOS et de quatre universités (Sciences Po, Sorbonne Université, Conservatoire national des arts et métiers, Paris Dauphine-PSL), avec la participation de la société d’investissement Meridiam. Ses conclusions visent à s’entendre sur des définitions communes, à proposer aux entreprises une méthodologie, à formaliser une théorie du changement alignée avec leurs ambitions et à mesurer leurs résultats car, plus que jamais, nous avons besoin de preuves de l’impact.

Ce « new deal » est aujourd’hui indispensable pour que les décideurs publics et le monde de l’entreprise se rejoignent autour d’une ambition commune et renouvelée, en proposant des référentiels similaires afin d’harmoniser les pratiques et les prises de décision, et d’augmenter la performance sociétale.

Niveau scolaire : une véritable catastrophe économique

Niveau scolaire : une véritable catastrophe économique

 

À l’occasion du classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

 

La baisse en mathématiques au lycée constitue véritable catastrophe scolaire pour l’économiste Nicolas Bouzou.

 

Tribune

Alors qu’elles sont la voie royale vers des écoles prestigieuses comme HEC ou l’Essec, les classes préparatoires économiques et commerciales ont perdu 9% de leurs effectifs l’an passé selon l’association des professeurs de la filière. C’est très inquiétant, si l’on comprend les causes de cette baisse et cela devrait même faire l’objet d’une vraie prise de conscience politique.

Que les effectifs en classe prépa diminuent en soi, ce n’est pas forcément un drame. Mais si on regarde pourquoi ça baisse, on se rend compte que c’est lié au tarissement du nombre d’élèves qui étudient les mathématiques au lycée, conséquence directe de la réforme du baccalauréat qui a abouti à une diminution du nombre d’élèves formés en mathématiques. Les maths étant sortis du tronc commun, il y a des élèves qui arrêtent les maths en seconde.

L’effet est doublement négatif. On a à la fois de moins en moins d’élèves en mathématiques, mais on a également une diminution du niveau des élèves en mathématiques. Et là, les chiffres sont absolument catastrophiques. Dans le dernier classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

Si on regarde le fameux classement Pisa, qui est lui aussi très connu, on voit également une baisse très forte du niveau de nos élèves, y compris celui des meilleurs, dont la situation devient incroyablement inégalitaire et critique en maths.

Cette raréfaction des talents en mathématiques est un drame absolu, parce que l’on est au cœur de la troisième révolution industrielle, celle du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle… Ce que l’on veut en France, c’est essayer de produire des innovations dans ces secteurs. D’ailleurs, c’est tout l’objet du programme France 2030 qui a été présenté il y a quelques semaines par le président de la République.

Le problème, c’est qu’on ne peut pas produire des innovations radicales sans avoir des scientifiques. On ne peut pas être bon dans le domaine de l’innovation si on n’a pas des gens qui sont très bien formés en mathématiques. Cela a été le cas en France il y a quelques années, mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Il faut malheureusement regarder la réalité en face.

La réalité, c’est que la France est devenue un pays sous-développé en mathématiques et que cela pourrait se traduire par une économie elle-même sous-développée. La baisse du niveau en maths est aggravée par les écarts de dotation entre l’université et les classes préparatoires. La diminution des budgets dans l’enseignement supérieur, qui est catastrophique en France, a abouti à une dégradation du niveau de nos universités, y compris en sciences.

Enseignement-Niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

Enseignement-Niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

 

À l’occasion du classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

 

La baisse en mathématiques au lycée constitue véritable catastrophe scolaire pour l’économiste Nicolas Bouzou.

 

Tribune

Alors qu’elles sont la voie royale vers des écoles prestigieuses comme HEC ou l’Essec, les classes préparatoires économiques et commerciales ont perdu 9% de leurs effectifs l’an passé selon l’association des professeurs de la filière. C’est très inquiétant, si l’on comprend les causes de cette baisse et cela devrait même faire l’objet d’une vraie prise de conscience politique.

Que les effectifs en classe prépa diminuent en soi, ce n’est pas forcément un drame. Mais si on regarde pourquoi ça baisse, on se rend compte que c’est lié au tarissement du nombre d’élèves qui étudient les mathématiques au lycée, conséquence directe de la réforme du baccalauréat qui a abouti à une diminution du nombre d’élèves formés en mathématiques. Les maths étant sortis du tronc commun, il y a des élèves qui arrêtent les maths en seconde.

L’effet est doublement négatif. On a à la fois de moins en moins d’élèves en mathématiques, mais on a également une diminution du niveau des élèves en mathématiques. Et là, les chiffres sont absolument catastrophiques. Dans le dernier classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

Si on regarde le fameux classement Pisa, qui est lui aussi très connu, on voit également une baisse très forte du niveau de nos élèves, y compris celui des meilleurs, dont la situation devient incroyablement inégalitaire et critique en maths.

Cette raréfaction des talents en mathématiques est un drame absolu, parce que l’on est au cœur de la troisième révolution industrielle, celle du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle… Ce que l’on veut en France, c’est essayer de produire des innovations dans ces secteurs. D’ailleurs, c’est tout l’objet du programme France 2030 qui a été présenté il y a quelques semaines par le président de la République.

Le problème, c’est qu’on ne peut pas produire des innovations radicales sans avoir des scientifiques. On ne peut pas être bon dans le domaine de l’innovation si on n’a pas des gens qui sont très bien formés en mathématiques. Cela a été le cas en France il y a quelques années, mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Il faut malheureusement regarder la réalité en face.

La réalité, c’est que la France est devenue un pays sous-développé en mathématiques et que cela pourrait se traduire par une économie elle-même sous-développée. La baisse du niveau en maths est aggravée par les écarts de dotation entre l’université et les classes préparatoires. La diminution des budgets dans l’enseignement supérieur, qui est catastrophique en France, a abouti à une dégradation du niveau de nos universités, y compris en sciences.

Société-Niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

Société-Niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

 

À l’occasion du classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

 

La baisse en mathématiques au lycée constitue véritable catastrophe scolaire pour l’économiste Nicolas Bouzou.

 

Tribune

Alors qu’elles sont la voie royale vers des écoles prestigieuses comme HEC ou l’Essec, les classes préparatoires économiques et commerciales ont perdu 9% de leurs effectifs l’an passé selon l’association des professeurs de la filière. C’est très inquiétant, si l’on comprend les causes de cette baisse et cela devrait même faire l’objet d’une vraie prise de conscience politique.

Que les effectifs en classe prépa diminuent en soi, ce n’est pas forcément un drame. Mais si on regarde pourquoi ça baisse, on se rend compte que c’est lié au tarissement du nombre d’élèves qui étudient les mathématiques au lycée, conséquence directe de la réforme du baccalauréat qui a abouti à une diminution du nombre d’élèves formés en mathématiques. Les maths étant sortis du tronc commun, il y a des élèves qui arrêtent les maths en seconde.

L’effet est doublement négatif. On a à la fois de moins en moins d’élèves en mathématiques, mais on a également une diminution du niveau des élèves en mathématiques. Et là, les chiffres sont absolument catastrophiques. Dans le dernier classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

Si on regarde le fameux classement Pisa, qui est lui aussi très connu, on voit également une baisse très forte du niveau de nos élèves, y compris celui des meilleurs, dont la situation devient incroyablement inégalitaire et critique en maths.

Cette raréfaction des talents en mathématiques est un drame absolu, parce que l’on est au cœur de la troisième révolution industrielle, celle du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle… Ce que l’on veut en France, c’est essayer de produire des innovations dans ces secteurs. D’ailleurs, c’est tout l’objet du programme France 2030 qui a été présenté il y a quelques semaines par le président de la République.

Le problème, c’est qu’on ne peut pas produire des innovations radicales sans avoir des scientifiques. On ne peut pas être bon dans le domaine de l’innovation si on n’a pas des gens qui sont très bien formés en mathématiques. Cela a été le cas en France il y a quelques années, mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Il faut malheureusement regarder la réalité en face.

La réalité, c’est que la France est devenue un pays sous-développé en mathématiques et que cela pourrait se traduire par une économie elle-même sous-développée. La baisse du niveau en maths est aggravée par les écarts de dotation entre l’université et les classes préparatoires. La diminution des budgets dans l’enseignement supérieur, qui est catastrophique en France, a abouti à une dégradation du niveau de nos universités, y compris en sciences.

Baisse du niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

Baisse du niveau scolaire : une véritable catastrophe économique notamment à cause des maths

 

À l’occasion du classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

 

La baisse en mathématiques au lycée constitue véritable catastrophe scolaire pour l’économiste Nicolas Bouzou.

 

Tribune

Alors qu’elles sont la voie royale vers des écoles prestigieuses comme HEC ou l’Essec, les classes préparatoires économiques et commerciales ont perdu 9% de leurs effectifs l’an passé selon l’association des professeurs de la filière. C’est très inquiétant, si l’on comprend les causes de cette baisse et cela devrait même faire l’objet d’une vraie prise de conscience politique.

Que les effectifs en classe prépa diminuent en soi, ce n’est pas forcément un drame. Mais si on regarde pourquoi ça baisse, on se rend compte que c’est lié au tarissement du nombre d’élèves qui étudient les mathématiques au lycée, conséquence directe de la réforme du baccalauréat qui a abouti à une diminution du nombre d’élèves formés en mathématiques. Les maths étant sortis du tronc commun, il y a des élèves qui arrêtent les maths en seconde.

L’effet est doublement négatif. On a à la fois de moins en moins d’élèves en mathématiques, mais on a également une diminution du niveau des élèves en mathématiques. Et là, les chiffres sont absolument catastrophiques. Dans le dernier classement Timms, le classement international qui mesure les performances des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant dernière position pour le niveau des élèves de quatrième, juste devant la Roumanie.

Si on regarde le fameux classement Pisa, qui est lui aussi très connu, on voit également une baisse très forte du niveau de nos élèves, y compris celui des meilleurs, dont la situation devient incroyablement inégalitaire et critique en maths.

Cette raréfaction des talents en mathématiques est un drame absolu, parce que l’on est au cœur de la troisième révolution industrielle, celle du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle… Ce que l’on veut en France, c’est essayer de produire des innovations dans ces secteurs. D’ailleurs, c’est tout l’objet du programme France 2030 qui a été présenté il y a quelques semaines par le président de la République.

Le problème, c’est qu’on ne peut pas produire des innovations radicales sans avoir des scientifiques. On ne peut pas être bon dans le domaine de l’innovation si on n’a pas des gens qui sont très bien formés en mathématiques. Cela a été le cas en France il y a quelques années, mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Il faut malheureusement regarder la réalité en face.

La réalité, c’est que la France est devenue un pays sous-développé en mathématiques et que cela pourrait se traduire par une économie elle-même sous-développée. La baisse du niveau en maths est aggravée par les écarts de dotation entre l’université et les classes préparatoires. La diminution des budgets dans l’enseignement supérieur, qui est catastrophique en France, a abouti à une dégradation du niveau de nos universités, y compris en sciences.

Présidentielle–Primaire populaire: une véritable mascarade des bobos de gauche

Présidentielle–Primaire populaire: une véritable mascarade des bobos de gauche

 

 

Les initiateurs de la fameuse primaire dite populaire se félicitent du nombre de votants sans qu’on sache sur quels critères ces votants se sont prononcés puisqu’il n’y avait strictement aucun programme, aucune orientation et même aucune analyse commune. Et pour cause puisque ce vote n’a été précédé d’aucun débat de sorte qu’on s’est prononcé sur la personnalité, sur l’image y compris de ceux qui ont refusé cette consultation . Bref, la confusion entre la cote de popularité et les intentions de vote ! Les candidats opposée à la procédure ne pouvaient évidemment recueillir un score très favorable.

Cette consultation dite populaire constitue une véritable mascarade taillée spécialement pour la sulfureuse Taubira, bourgeoise gauchiste et exhibitionniste qui a déjà fait perdre la gauche une fois en 2002 en maintenant sa candidature face à Jospin. Il est clair que parmi les votants figurent surtout des bobos, urbains, tendances gauchistes qui n’entretiennent que des relations ésotériques avec les réalités économiques et sociales des plus défavorisés.

Au total la plus grande contradiction,c’est que cette consultation qui devait favoriser l’union ajoute une division supplémentaire.Les sondages démontrent d’ailleurs il n’y a aucune dynamique en faveur de Taubira mais qu’elle grignote des points sur le dos notamment des écologistes et des socialistes qui pourraient bien ne pas se remettre de cette élection. Bref Taubira objectivement prend à nouveau la posture de fossoyeur de la gauche. Un véritable massacre politique qui va déconsidérer encore un peu plus la gauche et qui aura au moins le mérite de flatter l’égocentrisme d’une candidate autant irresponsable qu’incompétente. Sans parler de sa posture personnelle de grande bourgeoise qui ne lui confère aucune légitimité évidemment pour représenter les milieux populaires. Avec des méthodes aussi confuses en matière de processus d’élection, il est certain qu’on pourrait faire élire facilement comme président de la république Michel Drucker ou Mimi Mathis !

123