Archive pour le Tag 'verbalisation'

Insécurité routière : toujours les excès de vitesse et… les excès de verbalisation

Insécurité routière : toujours les excès de vitesse et… les excès de verbalisation

Indéniablement la vitesse ( avec l’alcool et la drogue,) constitue l’un des facteurs explicatifs dominants dans l’accidentologie routière.

Les accidents liés à la vitesse figurent toujours malheureusement en tête du palmarès. Il convient cependant de relativiser. 58 % concernent des « excès » de 1 à 5 km/h (sachant que dans 95 % des cas, ceux-ci sont inférieurs à 20 km/h. Autant dire que dans la majorité des cas sans un léger dépassement il est impossible de doubler.

L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a publié, le 12 décembre 2022, le bilan des infractions relevées par les forces de l’ordre en 2021. Après trois années de baisse, en raison de la crise des Gilets jaunes et de la pandémie, les infractions routières sont reparties à la hausse, pour atteindre les records de 2017. Pas moins de 39 millions de contraventions ont été dressées, rapporte Largus.

Sans surprise, ce sont les excès de vitesse qui arrivent en tête : 15,1 millions infractions pour ce motif ont été sanctionnées. Dans le détail, les 4.300 radars automatiques ont flashé 21,5 millions de véhicules, pour 14,33 millions avis de contravention dressés. Les policiers et les gendarmes ont pour leur part constaté 711.799 excès de vitesse, alors que les agents municipaux en ont relevé 76.821. Sur la deuxième marche du podium des infractions routières : les stationnements non payés. 11,05 millions de contraventions ont été dressées pour ce motif. Les stationnements gênants ou dangereux complètent le podium, avec 7 millions d’infractions relevées par les agents municipaux et nationaux.

Dans la suite des infractions routières les plus fréquemment constatées, on retrouve également celles aux règles administratives (1,62 million) tels l’oubli des papiers du véhicule, l’absence de contrôle technique, la non-conformité des plaques d’immatriculation… Les infractions aux règles de conduite ont pour leur part représenté 1,48 million des avis de contravention (téléphone au volant, défaut de clignotant, franchissement d’une ligne blanche…)

829.000 infractions aux règles de priorité ont également été relevées en 2021. Les délits ont quant à eux été en hausse de 15% (679.238). Parmi les infractions les plus graves sanctionnées : les délits de fuite, la conduite sans permis ou assurance, la conduite en état d’ivresse (à plus de 0,8 g/l), sous l’emprise de stupéfiants…

Par ailleurs, 306.500 infractions aux équipements ont été sanctionnées (ceintures non bouclées, absence de casque ou de gants pour les deux-roues…). Les défauts techniques (pneus lisses, vitres trop teintées…) ont constitué pas moins de 177.000 PV dressés. Au total, pas moins de 14.638.107 points ont été retirés en 2021 soit 28% de plus qu’en 2020.

Noyades : verbalisation ou maitre nageurs ?

Noyades : verbalisation ou maitre nageurs ?

 

On hésite entre maitres nageurs et verbalisation, entre prévention et PV ; En faiat les sauveteurs qui surveillent les plages sont évidddemenet trop peu nombreux (policiers et privés). Par ailleurs l’évolution des mœurs favorise un certain laxisme par rapport à la norme ; du coup i faudrait envisager à la fois une augmentation du nombre de sauveteurs (quitte à les faire fiancer par les baigneurs) et en même temps aussi envisager des sanctions à l’égard de ceux qui prennent des risques inconsidérés. Depuis le 1er juillet, 91 personnes se sont noyées en France, dont 37 sur le littoral marin. S’il paraît difficile de surveiller tous les lacs et étangs de la métropole, les autorités travaillent sur des moyens plus efficaces de prévenir les risques en bord de mer. C’est le préfet de l’Hérault, Pierre Bousquet de Florian, qui a d’abord lancé l’idée : dans un courrier adressé aux treize maires du littoral de son département rendu public vendredi, il les invitait, si nécessaire, à mettre à l’amende les « vacanciers en situation d’infraction (…) pour non-respect des règles de sécurité (…) lorsque le drapeau rouge est hissé ». Les plages de son département venaient alors d’enregistrer un bilan, « hors-normes » selon les pompiers, de sept morts pour la seule journée du 28 juillet. Cette proposition a connu un retentissement médiatique qui a étonné jusqu’au préfet lui-même. Interrogé par l’AFP, son directeur de cabinet, Frédéric Loiseau, a expliqué qu’il s’agissait surtout d’insister sur la prévention et non la répression. Depuis, 16 nouveaux décès par noyade ont été comptabilisés en France de vendredi à dimanche, en mer, en rivière ou sur des plans d’eau. De quoi prendre au sérieux l’idée du préfet de l’Hérault. Interrogée lundi sur RTL, la ministre du Tourisme Sylvia Pinel n’a pas écarté un recours à la verbalisation des baigneurs faisant fi du drapeau rouge : « Cela peut passer par là, mais je souhaite surtout qu’il y ait une prise de conscience collective. » En déplacement lundi en fin d’après-midi sur les plages de Berck (Pas-de-Calais) et Fort-Mahon (Somme), Frédéric Cuvillier, le ministre de la Mer et des Transports, a réagi à cette déclaration sur BFMTV : « Il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à la verbalisation (…) la répression n’est pas obligatoire, mais il faut suivre absolument les recommandations des sauveteurs et des forces de l’ordre. » Un appel à respecter les règles de sécurité qu’il a réitéré sur son compte Twitter :

 




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