Olivier Véran, un reclassement pas très esthétique
Peut-être parce que les rémunérations de députés sont insuffisantes, Olivier Ferrand ancien ministre de la santé va parallèlement faire de la médecine esthétique au moins un jour par semaine. De quoi sans doute arrondir les fins de mois mais un peu en contradiction d’une part avec l’éthique de la médecine, d’autre part avec la crise des effectifs des praticiens.
Pour le docteur Jérôme Marty : « On a cru que c’était le Gorafi (site d’actualité parodique) quand on a vu ça. Honnêtement, on n’y a pas cru », a expliqué le président du syndicat Union française pour une médecine libre.
Avant de tacler: « Quand on connaît la crise sanitaire que l’on vit avec des patients qui mettent des mois et des mois pour obtenir des spécialistes, que ces choses-là sont les conséquences des politiques qu’a menées monsieur Véran, on a quand même le courage de rester dans son métier. »
« Le symbole est terrible », a jugé ce jeudi sur BFMTV le cardiologue Olivier Milleron, membre du collectif inter-hôpitaux. « C’est un ministre de la Santé, au cœur du Covid, qui a demandé aux soignants de faire des sacrifices [...] Il part dans le privé pour faire de la médecine lucrative.”
« C’est 15% de la population adulte française qui a recours à des soins de médecine esthétique et c’est quelque chose qui ne doit pas être dénigré », a également argué l’Isérois auprès de l’AFP ce mardi. Et d’évoquer ces « Français qui souffrent », que ce soit en raison d’une « cicatrice sur le visage », d’un « vieillissement accéléré lié à la ménopause » ou d’une « calvitie précoce » !!!