Véran veut sauver le gouvernement et…. sa place
Ce qui est intéressant avec Olivier véran, le porte-parole du gouvernement, c’est qu’il s’est fait le champion du mensonge d’État( voir par exemple ses discours à propos du Covid quand il était ministre de la santé et ses mensonges sur la réforme des retraites) c’est qu’il constitue une sorte d’indicateur de la fébrilité du pouvoir.
Ainsi il affirme que ce gouvernement a vocation à durer pour gouverner le pays. C’est sans doute exactement le contraire qui commence à gagner le point de vue des observateurs et de l’Élysée. Il est clair que ce gouvernement souffre évidemment de maladies idéologiques en plus de son incompétence. Et cerise sur le gâteau, il est surtout composé de personnalités n’ayant strictement aucune épaisseur politique y comprit la première ministre.
« Nous avons déjà vécu des motions de censure et à chaque fois la confiance a été renouvelée au gouvernement », a rappelé le porte-parole du gouvernement. Depuis son arrivée à Matignon, Élisabeth Borne a fait onze fois usage de l’arme législative pour des textes budgétaires. « Le choix de la méthode de la Première ministre, qui est celui de la concertation et de la recherche de compromis, est un choix qui a porté ses fruits dans d’autres textes », a estimé l’ancien ministre de la Santé, qui affirme qu’ils ont voulu « éviter jusqu’au bout » de recourir au 49-3.
Le problème c’est que censure ou pas le gouvernement est déjà discrédité et que ce n’est plus maintenant l’assemblée qui détient la clé de la crise mais l’Élysée et la rue