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«EELV : une officine gauchiste gangrenée par les idéologies radicales venues des Etats-Unis»

«EELV : une officine gauchiste gangrenée par les idéologies radicales venues des Etats-Unis»

 

. François de Rugy  justifie son départ d’EELV en 2015 et son ralliement à Emmanuel Macron en 2017, répond à ceux qui avaient vu son élection à la présidence de l’Assemblée comme l’élément d’un deal noué avec le chef de l’Etat. Les attaques contre ses anciens camarades des Verts rythment son nouveaulivre.  « Le mouvement écologiste français, parce qu’il a en grande partie fait le choix de ne parier que sur la peur pour se développer, au risque même de briser le consensus sur le rôle de la science, a peu à peu pris la posture de l’irresponsabilité. » Et Rugy de dérouler la liste des tabous écolos qu’il renverse comme on ferait un strike sur des quilles de bowling.

A terre les « discours extrêmement simplistes sur des sujets extrêmement complexes liés aux crises écologiques » : sobriété heureuse, biodynamie, médecines alternatives, collapsologie. Ils sont le fait de « charlatans de l’écologie », de « personnalités aux discours plus que douteux propulsées au rang de référence ».

L oin aussi du principe de précaution qui a pour seul effet de « développer un discours hostile au progrès scientifique. Un discours qui fait de la technologie, par principe, un objet de défiance et potentiellement porteur de dérives ». C’est ainsi que François de Rugy règle son compte à la folie des ondes – qui a créé, dans les milieux Verts, l’hostilité à la 5G comme au compteur connecté Linky, à l’anti-vaccinisme et à la technophobie en général.

Cela conduit l’ancien ministre à transgresser les deux interdits fondateurs de la pensée écologiste française. D’abord, la détestation du nucléaire. Rugy envisage désormais la technologie comme une part de la solution. « Dès lors que le nucléaire peut contribuer à répondre à grande échelle au défi de la crise climatique, la problématique change », écrit-il.

Ensuite, la haine des OGM. « Une vision intégriste de la question aboutit à un effet exactement inverse à l’objectif recherché : sur la betterave, par exemple, faute de pouvoir facilement pratiquer une sélection génétique autre qu’empirique, il a été nécessaire de réautoriser, de manière provisoire, l’utilisation de néonicotinoïdes (…). Alors même que le travail en laboratoire sur la sélection variétale permet d’envisager la création d’espèces de betteraves plus résistantes aux pucerons qui propagent la jaunisse de la betterave. »

Une volte-face que l’on pourrait lui reprocher ? Pas selon lui. « Une partie de ces convictions sont anciennes, et je ne pouvais pas les exprimer car j’aurais été excommunié lorsque j’étais militant vert, confie-t-il. Et pour le reste, j’ai changé d’avis en creusant les sujets. Il est terrible qu’en France on considère l’évolution comme un reniement. »

Du pouvoir, des homards… mais surtout de l’écologie ! son nouveau livre  offre ainsi un tableau impressionniste de la macronie qui, derrière la bienveillance et l’abolition des clivages, peut plonger ses responsables dans la solitude, voire les pousser vers des chausse-trappes. François de Rugy raconte ainsi comment, à sa nomination, les ministres de droite, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, tous les deux à Bercy, l’avaient pris à part pour lui expliquer que tout ce qui relevait de la fiscalité verte devait être médiatiquement porté par le ministre de l’Ecologie. Comme, par exemple, l’explosif dossier de la taxation du gazole non routier. Façon de le pousser sous les roues de camionneurs qui n’auraient pas manqué de hurler si François de Rugy avait endossé une hausse des taxes sur le GNR pour combler un trou dans le budget.

Ainsi, l’ex-militant d’Europe Ecologie-Les Verts aura-t-il traversé le quinquennat, fidèle à la majorité présidentielle, sans faire de bruit. « Trop peu de coups de gueule pour être très visible. Trop peu d’aspérités pour être rejeté. Votre objectif doit être de sortir de l’indifférence polie que vous suscitez dans l’opinion », lui a, un jour, glissé un communicant. A une reprise, il sortit de cette « indifférence polie ». Ce fut lors de l’affaire des homards. Il s’en serait bien passé. Il s’en passera à l’avenir. En 2022, François de Rugy ne sera pas candidat aux législatives. Il se concentrera sur son think tank, le Cercle Orion, et son mandat de conseiller régional en Pays de la Loire.

Cigarettes : 25% venues au noir soit 3 milliards de recettes fiscales en moins

Cigarettes : 25% venues au noir soit 3 milliards de recettes fiscales en moins

 

 

Jusque là on estimait à environ 20% les cigarettes  vendues au noir, or nous avions indiqué que ce chiffre était plus proche de 25% compte tenu des difficultés statistiques à évaluer une activité par définition non déclarée. Ce que vient de confirmer une étude. Plus d’une cigarette sur quatre fumée en France en 2013 a été achetée au marché noir. Une étude du groupe de conseil et d’audit KPMG confirme l’essor des marchés parallèles de vente de tabac, contre lesquels majors et buralistes cherchent à lutter. L’étude note que les ventes en-dehors des bureaux de tabac ont représenté 25,2% des ventes totales l’an dernier, contre 22,6% en 2012. Soit une augmentation de plus de 11% en un an. «C’est un drame, a réagi Pascal Montredon, président de la confédération des buralistes. Nous le prévoyions depuis plusieurs mois et c’est arrivé: le marché parallèle a explosé et ce n’est pas fini puisqu’on enregistre encore un recul des ventes depuis le début de l’année. L’État de droit est complètement bafoué.»  Dans le collimateur des buralistes: les augmentations successives du prix du paquet de cigarettes, «trois en moins de quinze mois», rappelle Pascal Montredon. Les taxes sur le tabac ont rapporté l’an dernier à l’État 11,2 milliards d’euros, plus que prévu. Début juin, deux sénateurs proposaient même d’instaurer une nouvelle taxe, cette fois sur les mégots de cigarettes. Autant de coups de pouce pour les comptes publics qui incitent cependant les fumeurs à se fournir à l’étranger, où les paquets sont moins chers. L’étude de KPMG souligne que les ventes transfrontalières ont augmenté de 36% entre 2012 et 2013. En tête des pays où les consommateurs vont se fournir: la Belgique et l’Algérie. Les entrées en France de cigarettes à l’origine de ces deux pays ont grimpé respectivement de 99% et 85% entre 2012 et 2013, pour passer la barre des 2 milliards d’unités, juste derrière les ventes en duty free (2,62 milliards). Autre cheval de bataille des buralistes, les quotas de cigarettes importées de l’étranger qui avaient fait bondir Bruxelles. Dès 2009, l’Europe avait rappelé la France à l’ordre, jugeant les mesures en vigueur trop protectionnistes. Au 1er janvier, les seuils ont été relevés de cinq à dix cartouches par personne et de 50 à 1000 cigares. «L’Union européenne a puni la France, résultat: les ventes transfrontalières ont explosé, se désole Pascal Montredon. Les pays qui le veulent devraient avoir le droit d’imposer les seuils qu’ils souhaitent.» Selon la confédération des buralistes, l’essor des marchés parallèles a privé l’État de 3 milliards de recettes fiscales et a engendré la fermeture de nombreux tabac représentant environ 2500 emplois. Les buralistes, déjà échaudés par le succès de l’e-cigarette, demandent au gouvernement de se mobiliser contre les marchés parallèles. Reçu par le ministère de l’Intérieur ce mercredi soir, Pascal Montredon a notamment exigé le blocage des sites de vente de tabac en ligne et le renforcement des moyens de douanes et de gendarmerie pour lutter contre l’importation illégale de tabac. Prochain objectif: «obtenir un rendez-vous avec le Premier ministre, puis avec le président de la République». Mais pas question de céder à la «réunionite», les buralistes veulent avant tout «des actions concrètes, efficaces et mesurables».

 




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