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Le temps de l’assainissement financier n’est pas venu (Bruno Lemaire)

Le temps de l’assainissement financier n’est pas venu (Bruno Lemaire)

 

Bruno Lemaire, le ministre de l’économie, estime dans une interview au JDD que le temps de l’assainissement financier n’est pas encore venu. Au plus tôt la problématique ne reviendra pas avant le début 2022 c’est-à-dire avant la constatation d’une véritable reprise. En attendant le ministre de l’économie entend soutenir les entreprises dans la reconquête de leur développement. Le ministre de l’économie par ailleurs n’évacue pas les indispensables réformes structurelles comme celle des retraites qui sera sans doute renvoyée après les élections présidentielles d’après le président de la république lui-même.

Interview

 

Le déficit public est désormais attendu à 9,4% du PIB, la dette à 117,2%. Comment les diminuer?
Par la maîtrise des finances ­publiques! Dans les trois premières années de ce quinquennat, nous avons réduit le déficit - passé sous la barre des 3% pour la première fois en onze ans -, sorti la France de la procédure de déficit excessif et stabilisé la dette. La maîtrise des finances publiques est donc dans l’ADN de notre majorité et je veux en être le garant. Mais le temps de l’assainissement n’est pas encore venu. Se précipiter dans la consolidation budgétaire, ce serait refaire les erreurs de 2009 et briser la croissance. Avec les ministres de la zone euro, en accord avec la Banque centrale européenne, nous avons convenu que le soutien économique serait maintenu tant que nous ne serions pas revenus à la normale. Soit au plus tôt au début de 2022.

Comment y parvenir le moment venu?
Le moyen le plus efficace reste la croissance, qui passe par des investissements massifs, prévus dans France Relance. Il faudra aussi une vision à plus long terme de nos finances publiques, sur la base de décisions pluriannuelles. Puis poursuivre les réformes structurelles : la priorité, ce sont les retraites. Nos compatriotes ont parfaitement compris que l’avenir de notre système de répartition en dépendait. En 2025, nous stabiliserons puis nous commencerons à réduire la dette. En 2027, nous repasserons sous la barre des 3%.

Concernant la réforme des ­retraites, faudra-t-il repartir de zéro?
Le président de la République a été clair : la réforme des retraites ne peut pas être reprise en l’état. Ce qui n’exclut pas de tenir compte de la situation individuelle de ­chacun. Ce n’est pas la même chose de ­commencer sa vie professionnelle à 17 ou à 25 ans, sur un chantier ou dans un bureau. Nous devons concilier efficacité et justice.

D’où un système par points?
Ma responsabilité de ministre des Finances est de garantir que nous puissions équilibrer notre système de retraite par répartition.

 

G20 Finances: prêts à agir…. le moment venu

G20 Finances:  prêts à agir…. le moment venu

 

 

Une nouvelle fois le G20 mérite son nom de G vain. Une espèce d’institution internationale sans véritable statut  juridique, qui ne peut rien décider et ne dispose d’aucun moyen. Certes les rencontres entre les grands responsables économiques internationaux permettent des échanges qui sont pas complètement inutiles mais le champ des actions leur est inconnu. Pour preuve le G20 s’ est surtout limité à faire des constats sur la nécessité de ne pas laisser s’écrouler l’économie. Cependant aucune action, aucune orientation commune un tout petit peu précise n’a été indiquée

Les ministres des Finances et les banquiers centraux des pays du G20 ont seulement promis samedi de continuer à utiliser “tous les éléments nécessaires” pour soutenir l’économie mondiale, ébranlée par la crise sanitaire du coronavirus. Une promesse qui veut à la fois tout dire et rien dire. La seule décision concrète qui a cependant son importance et de prolonger le moratoire sur la dette des pays pauvres jusqu’à la fin de l’année.

L’économie mondiale redémarrera avec la levée des mesures de confinement mais des incertitudes demeurent et de nouvelles actions sont nécessaires afin de soutenir la croissance, lit on dans un communiqué du G20 Finances publié à l’issue d’une réunion en visioconférence.

“Nous sommes déterminés à continuer à utiliser tous les instruments à notre disposition pour protéger les vies, les emplois et les revenus des populations, soutenir la reprise de l’économie mondiale et augmenter la résistance du système financier tout en apportant une protection face aux risques baissiers”, lit-on dans le communiqué.

Les ministres des Finances et les banquiers centraux des pays du G20 se sont accordés en avril sur un moratoire sur le service de la dette des pays les plus pauvres jusqu’à la fin de l’année afin de les aider à faire face aux dégâts économiques provoquées par la crise sanitaire.

Quarante-deux des 73 pays les plus pauvres du monde ont demandé à bénéficier de ce moratoire, ce qui représente un montant de remboursements différés de l’ordre de 5,3 milliards de dollars (4,64 milliards d’euros), lit-on dans le communiqué publié mardi.

Une extension de ce moratoire au-delà de 2020 pourrait être envisagée, selon des sources proches du G20. Le communiqué se contente de dire que la question sera abordée au second semestre de cette année.

Mousline : du bio….venu d’Allemagne

Mousline : du bio….venu d’Allemagne

La mode du bio déferle et c’est sans doute tant mieux pour la santé et l’environnement mais parfois avec des contradictions. Comme la purée mousline dont les pommes de terre bio viennent d’Allemagne. Un transport qui évidemment a un impact négatif sur les conditions de production du produit et qui pose aussi la question de la relation à l’économie circulaire. Quel est en effet par exemple l’intérêt de produire des tomates bio au Maroc si c’est ensuite pour leur faire subir des milliers de kilomètres. Sans parler de l’intérêt de manger des produits hors saison ajoutons à cela une  anarchie et une confusion quant à l’origine réelle de produits qualifiés français qui ne sont réellement français que dans la phase finale parfois du mode de production et de distribution Depuis début septembre, de nouveaux paquets Mousline se sont glissés dans les rayons des supermarchés, labellisés « agriculture biologique », avec des pommes de terre cultivées et transformées …en Basse-Saxe et Saxe-Anhalt, avant d’être ramenées dans le nord la France pour être conditionnées.  Au risque de brouiller les cartes pour les consommateurs. « On peut se demander l’avantage d’un produit qui a fait des milliers de kilomètres. C’est un nouvel exemple absurde qui risque de nuire à l’image du bio », estime Robert Bréhon, président de l’UFC-Que Choisir des Hauts-de-France, d’autant que l’origine des pommes de terre n’apparaît pas sur l’emballage.




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