Vendanges 2014: du picrate en abondance, on va pouvoir picoler et retrouver le moral !
Au moins une bonne nouvelle, la vendange 2014 devrait être bonne et abondante. Enfin une courbe qui s’inverse. Et le royal breuvage va peut-être permettre de sortir de la déprime ambiante. A défaut de résultats économiques, on pourra se refugier dans le divin liquide et oublier la situation calamiteuse du pays. D’ailleurs pour remontre le moral des français, les députés toujours en veine de réglementation pourrait contraindre les foyers à picoler bien davantage. En moyenne seulement 12 % des français déclarent désormais consommer de l’alcool chaque jour. Une consommation en baisse depuis des années surtout celle de vin (au détriment de la bière notamment). Or la vin fait partie du patrimoine français et il convient d’encourager sa consommation. Avec une litre de picrate en moyenne par personne et par jour, on pourrait vraisemblablement inverser la courbe du moral des français, du coup redonner un cap, un projet, une euphorie pour ce pays le plus dépressif du monde. Sur le plan économique la substitution du vin à la bière permettrait de redresser la balance commerciale car la bière est surtout importée. Un bénéfice donc pour les grands équilibres financiers. Sans parler de la dimension sociétale nettement concernant ‘égalité homme femmes. Car les hommes sont 18% à consommer chaque jour de l’alcool contre 6% seulement pour les femmes (une injustice notoire!) ; l’égalité doit aussi concerner l’absorbation de la vinasse ! De quoi faire aussi économiser des milliards à la sécu car le vin est un excellent substitut aux antidépresseurs. Le cru s’annonce donc meilleur qu’en 2013. Ce vendredi 22 août, l’établissement public FranceAgrimer a indiqué tabler sur une récolte de 45,4 millions d’hectolitres pour la saison 2014 des vendanges, contre une estimation de 42,3 millions d’hectolitres l’an passé. « Après deux années de récoltes excessivement basses, on revient à quelque chose de plus normal (…). On part sous de bons auspices au démarrage de cette récolte », a déclaré Jérôme Despey, le président de la branche vins de FranceAgriMer, lors d’une conférence de presse à Montreuil. La production est notamment attendue en hausse en Champagne. Les vignes ont profité de meilleures conditions météo après deux années calamiteuses, ce qui est « important pour la filière car les stocks étaient très bas, avec des tensions sur l’approvisionnement dans toutes les régions », a souligné Jérôme Despey. « Cela va permettre de se repositionner en termes de compétitivité sur les marchés », estime-t-il. En outre, la qualité est au rendez-vous malgré les pluies de ces dernières semaines, selon lui. »A ce jour il n’y a pas d’inquiétudes dans les différents bassins de production sur l’état sanitaire, qui est bien maîtrisé par les vignerons », assure-t-il. Mais la météo des prochaines semaines peut encore venir modifier ces prévisions. Les vendanges viennent juste de commencer dans le Languedoc-Roussillon (Chardonnay, Sauvignon, Muscat), en Corse et dans quelques parcelles en Provence. Elles s’étaleront jusqu’en octobre. La Champagne devrait voir sa production augmenter de 17% par rapport à la moyenne quinquennale, à 3,2 millions d’hectolitres, grâce à une météo favorable. En Languedoc-Roussillon, elle devrait reculer de 8%, à cause d’un « printemps très chaud et sec suivi par des épisodes de grêle très importants dans l’Aude, l’ouest de l’Hérault et le Gard ». Dans le Bordelais, la récolte devrait revenir dans la moyenne quinquennale, à 5,5 millions, et rebondir de 40% par rapport à 2013, année désastreuse à cause de la grêle. Ces prévisions, réalisées sur la base d’informations récoltées ces deux derniers jours auprès des professionnels, sont légèrement inférieures à celles publiées par le service statistique du ministère de l’Agriculture le 22 juillet (46,4 millions). La moyenne sur 2009-2013 est d’environ 45,6 millions d’hectolitres.