Archive pour le Tag 'Vauquiez'

Vauquiez: un pacte législatif bidon

Vauquiez: un pacte législatif bidon

Wauquiez a sans doute innové en matière d’ingénierie politique en proposant un ensemble de 13 propositions de loi concernant le travail, la sécurité, l’agriculture ou le logement mais sans possibilité de majorité même relative pour le faire voter et en plus sans intention de se salir les mains en participant un gouvernement. Bref de la pure agitation pour un parti qui ne représente plus grand-chose et qui même allié à ce qui reste des effectifs de Macron ne pourrait obtenir un vote favorable de l’assemblée sans l’aide soit de la gauche soit du rassemblement national.

Wauquiez a bien tenu à préciser qu’il s’agissait d’une proposition destinée aux autres puisque son parti ne veut pas se mouiller dans la gestion. Bref davantage une perspective politique pour servir la candidature de Wauquiez en 2027 que réellement une initiative pour sortir le pays de la dernière politique dans laquelle il se trouve

Notons que cet ensemble de 13 propositions est une sorte de cocktail de mesures déjà prises, en cours de mise en œuvre est nouvelle. Davantage une démarche électorale que réellement politique. Cet ensemble de treize propositions de loi, parfois déjà votées en première lecture au Palais-Bourbon lors de la précédente législature, ou qui ont même été l’objet de projets de loi, s’articulent autour du travail, de la sécurité, de l’agriculture ou encore du logement.

Lire aussiLaurent Wauquiez, un retour contrarié

Terrorisme : Les mesures de Vauquiez condamnées par Péchenard, élu LR et ex-directeur de la police nationale

Terrorisme : Les mesures de Vauquiez condamnées par Péchenard, élu LR et ex-directeur de la police nationale

Il est clair qu’au sein même de LR, certains ont peu apprécié la tentative de récupération politique du terrible attentat de Thèbes de près de Carcassonne. Cela d’autant plus que Vauquiez a ressorti son  vieux catalogue répressif. Retour de l’état d’urgence, rétention des fichés S, expulsion de supposés étrangers qui ont en fait souvent la double nationalité ou sont même uniquement français. Si le renforcement des services de renseignements est évidemment utile voire indispensable par contre l’ancien policier insiste sur le fait que le risque zéro n’existe pas. Surtout quand les auteurs d’attentats sont en majorité des non fichés S.  La mesure phare de Vauquiez consistant à la mise en rétention des fichés S est condamné par Frédéric Péchenard, vice-président LR de la région Ile-de-France, et surtout ancien directeur général de la police nationale. «Je ne pense pas que ça ait beaucoup de sens dans la mesure où, c’est l’ancien policier qui parle, c’est extrêmement difficile à mettre en œuvre. C’est très difficile techniquement [et] très difficile juridiquement», a-t-il estimé lundi sur Europe 1. Le sarkozyste – il fut l’ancien directeur de campagne de l’ancien chef de l’Etat pour la présidence de LR en 2014 – préférerait «d’autres mesures peut-être moins spectaculaires mais plus efficaces». Il évoque par exemple le rétablissement des perquisitions administratives, mis à terme avec la fin de l’état d’urgence, ou encore le renforcement du renseignement pénitentiaire. Quitte à prendre pour de bon le contre-pied du président de son parti, Frédéric Péchenard estime même que «les services de renseignement français travaillent très bien depuis le début de l’année». «Le risque zéro, malheureusement n’existe pas», a-t-il tenu à rappeler. Spécialiste des questions de sécurité, Frédéric Péchenard s’est également dit défavorable au retour de l’état d’urgence. Une proposition pourtant là encore relayée par Laurent Wauquiez lundi. Selon lui, le dispositif ne doit être utilisé «dans une démocratie comme la France [que] dans un temps très court.» Un discours à contre-courant du président des Républicains donc, qui devrait réjouir la majorité présidentielle. Plusieurs de ses cadres s’étaient agacés lundi de la «récupération politique» menée par Laurent Wauquiez et Marine Le Pen après les attaques dans l’Aude.

 

Soutien à Sarkozy : pédale douce de Vauquiez

Soutien à Sarkozy : pédale douce de  Vauquiez

 

Vauquiez  a fait le minimum syndical pour soutenir Sarkozy pour deux raisons. D’abord, il ne veut pas se mouiller sur le fond et veuet marquer sa rupture avec les pratiques passées. Ensuite Vauquiez n’a pas apprécié les savons reçus de Sarkozy récemment après le durcissement de la ligne politique de LR et ses dérives verbales. Vauquiez est donc simplement intervenu sur la forme du l’affaire.  « Sur la forme, comment comprendre que Nicolas Sarkozy, ancien Président de la République, soit en garde à vue depuis maintenant plus de 10h », a déploré Laurent Wauquiez, qualifiant la procédure de « humiliant(e) et inutile ». 

En revanche, le leader du parti de droite, dont Nicolas Sarkozy a longtemps été président, est resté prudent sur les faits qui lui sont reprochés. « Sur le fond du dossier, je fais confiance à la justice », a-t-il écrit. La prudence de Vauquiez est à la fois de nature juridique mais aussi politique. Vauquiez sait que Sarkozy est encore considéré comme le patron ou le parrain des républicains. En tout cas, il a toujours uen influence et ne se prive d’entretenir des contacts avec les responsables du parti. Inversement Vauquiez sait que Sarkozy traine une série de gamelles. Impliqué dans de nombreuses affaires, Sarkozy aura du mal à se dépêtrer de ses tourments judicaires ; cela d’autant plus que le climat a un peu changé depuis Chirac. Chirac lui aussi était impliqué dans de affaires scabreuses mais il a réussi à s’en sortir notamment en faisant porter le chapeau à Juppé sur l’affaire des permanents financés par la mairie de Paris. En outre les juges souvent attaqués par Sarkozy risquent de se montrer moins cléments. Ou alors il faudra uen intervention forte de l’Elysée pour enterrer autant de dossiers sulfureux qui mettent clairement en évidences les combines de Sarkozy. Pour l’affaire libyenne qui fait l’objet de sa garde à vue  Mouammar Kadhafi aurait  promis 50 millions d’euros pour la campagne de Nicolas Sarkozy .  Une partie est-elle arrivée en France ? « Oui« , avait prétendu le dictateur libyen, dans une interview accordée à cette journaliste du Figaro en mars 2011. France 3 en diffuse les extraits sonores, diffusés dans Pièces à conviction : « C’est moi qui l’ai fait arriver au pouvoir en France, nous lui avons donné le financement nécessaire« , explique-t-il notamment. Un homme sulfureux déclare avoir joué les intermédiaires : Ziad Takieddine, mis en examen dans un autre dossier, affirme avoir transporté à au moins trois reprises des valises pleines de billets entre Tripoli et Paris. « C’était pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy« , répète-t-il depuis des années. Des accusations que Nicolas Sarkozy a toujours rejetées. Un autre homme intéresse la justice : Alexandre Djouhri, un franco-algérien arrêté récemment à Londres (Royaume-Uni). Il est suspecté d’avoir été l’un des intermédiaires entre la Libye et la France. Son nom apparait dans une curieuse transaction : 500 000 euros versés sur le compte personnel de Claude Guéant via une banque en Malaisie. S’agit-il, comme le prétend l’ancien ministre de Sarkozy, du fruit de la vente de deux tableaux d’un peintre flamand ? Ou ces 500 000 euros ont-ils un lien avec le supposé financement libyen ? Claude Guéant affirme aujourd’hui n’avoir jamais vu un centime venant de Tripoli.

Vauquiez offre LR à l’extrême droite l’(UDI)

Vauquiez offre LR à l’extrême droite l’(UDI)

 

 

Rien ne va plus entre les alliés historiques l’UDI d’une part, LR d’autre part depuis l’élection de Vauquiez comme patron des Républicains. En cause la dérive droitière de Vauquiez qui offre en quelque sorte ce qui reste des Républicains au FN en reprenant la plupart des thèses extrémistes.  - Le centriste Jean-Christophe Lagarde, réélu samedi à la présidence de l’UDI, a fustigé l’orientation prise par Les Républicains (LR), qu’il accuse de dériver vers l’extrême droite sous la direction de Laurent Wauquiez. “La droite est en train de renier sous l’impulsion de Laurent Wauquiez le gaullisme, le chiraquisme; elle est en train de trahir ses propres valeurs dans une dérive vers l’extrême droite dont elle adopte les mots”, a déclaré Jean-Christophe Lagarde lors du congrès de son parti, à Paris. En tentant de conquérir une partie de l’électorat du Front national, “Laurent Wauquiez est en train d’offrir la droite, ou en tout cas une partie de la droite, à Marion Maréchal-Le Pen”, a poursuivi le député de Seine-Saint-Denis. Près de sept Français sur dix (68%) jugent Marion Maréchal-Le Pen plus capable que sa tante, Marine Le Pen, de représenter le Front national à la présidentielle de 2022, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting paru jeudi. L’ex-maire de Drancy a pris en exemple l’appel de Marine Le Pen à voter en faveur d’un candidat LR lors d’une législative partielle à Mayotte, une initiative qui est selon lui appelée à se reproduire. “Quand on a les mêmes idées, quand on professe les mêmes discours, on finit par se retrouver sur les mêmes listes électorales”, a encore dit Jean-Christophe Lagarde, qui a offert au passage d’être un refuge pour “la droite de progrès”.

Fondée en 2012 par Jean-Louis Borloo, l’UDI se cherche un avenir après la rupture avec son allié traditionnel et le départ de plusieurs de ses composantes, dont le Parti radical valoisien désormais réunifié avec son vis-à-vis de gauche. La formation centriste n’appartient pas à la majorité mais se dit disposée à collaborer avec l’exécutif au coup par coup.

Ce qu’a dit vraiment Vauquiez aux étudiants à Lyon

Ce qu’a dit vraiment Vauquiez aux étudiants à Lyon

 

Les propos intégralement retranscrit par Franceinfo méritent la lecture. De vrais propos de bistrot, sur le fond comme sur la forme,  fruit du délire, ou finalement significatif d’une personnalité  nacissique haineuse. Bref tous pourris, sauf moi ! et d’affirmer même que  Macron aurait copié sur Vauquiez en se mettant en bras de chemise. ! Un vrai  mégalo comme quand il affirme avoir travaillé avec sœur Emmanuelle alors qu’il a effectué son stage à l’ambassade du Caire !

Extraits :

« Maintenant, quand on voit Gérald Darmanin, on n’écoute plus du tout ce qu’il dit. C’est plus le budget, c’est plus quoi que ce soit. C’est juste : ‘Tiens, c’est le type qui était avec une call-girl, qui s’est fait ceci cela, c’est vrai, ce n’est pas vrai, etc.’ Donc, le truc est totalement altéré. Et puis, il y a quelque chose qui me trouble beaucoup : c’est quand même l’idée que si on pioche dans la caisse, c’est un problème. Et par contre, la relation aux femmes, ce n’est pas un problème. 

Mais hier, s’est passée la deuxième étape. Quand moi, j’ai sorti ça, j’ai été en minorité à l’intérieur de mon parti. Moment très dur pour moi à gérer parce que je viens de prendre la tête de mon parti. Boum, normalement, je dois être le patron, je leur dis : ‘OK les amis, maintenant, c’est ça la ligne à suivre.’ Je me retourne : il n’y a personne !

Et donc, j’ai eu toute une série de voix dissonantes qui ont dit : ‘Non, mais nous, on trouve que c’est bien, il faut qu’il reste. Présomption d’innocence.’ En ayant eu une séance de débat autour de la table avec un certain nombre de responsables de ma famille politique, en les regardant dans les yeux, je me demandais : ‘Il y en a combien qui se disent ‘pourvu que ça ne m’arrive pas !’

A l’arrivée, deux semaines après, hier, on a la deuxième révélation, qui est une deuxième affaire. Parce que maintenant, il y a une règle, c’est que tout sort. Et donc, le type, là où il est complètement dingue, c’est qu’il se raconte à lui une belle histoire, il croit qu’il va passer à travers les gouttes. Il pense qu’il est inatteignable. Tout le monde a expliqué que c’était le meilleur, le plus beau, que les députés En marche ! l’idolâtraient, et que c’était le nouveau génie, incarnation du macronisme. Donc, il pense qu’il est intouchable, et qu’il peut faire ce qu’il veut. Sauf qu’il ne peut pas faire ce qu’il veut. Et il y a une deuxième affaire qui vient de sortir dans laquelle, à nouveau, il a abusé de faiblesse. Et ça n’est que le début. Et donc, il va tomber. Mais en tombant, le problème, c’est qu’il va éclabousser tout le monde. »

Il évoque également le cas de Gérald Darmanin dans un autre extrait  »Vous regardez Darmanin, vous avez une interview sur franceinfo avec Aphatie, qui est absolument extraordinaire. Mais c’est un monument à regarder, ce truc. C’est du Cahuzac puissance 10. »

« Le type sait très bien ce qu’il a fait, il sait très bien ce qui va arriver. Juste, celui-là, je le commenterai deux secondes, parce que quand même, il est tellement drôle. Ah, non mais c’est génial. Il sait très bien ce qu’il a fait. Vous penserez à moi dans les semaines qui viennent. Mais lui, je ne lui promets pas un grand destin. Parce que ça va faire très mal et ça va devenir l’incarnation de ce qu’a été Cahuzac. » D’après Laurent Wauquiez, le chef de l’Etat s’est inspiré de sa stratégie de communication )« Le président de la République actuel, Macron, lui pour faire cool, il fait comme moi. Il se met en chemise, bras de chemise. Jamais un président ne s’était mis en bras de chemise. »Le président des Républicains a sévèrement critiqué les députés de la majorité. « L’équilibre des pouvoirs. Ça, ça fait vraiment partie d’une illusion. Vous croyez qu’un parlementaire a le moindre pouvoir aujourd’hui ? Vous avez vu les guignols d’En marche !, là ? Ils sont tous avec le petit doigt sur la couture et ils doivent tous voter la même chose. Quand ils osent apporter la moindre dissonance, ils se font taper dessus avec une matraque. Il n’y a aucun équilibre des pouvoirs en France. Donc, il y a une dictature totale en France. L’alignement entre l’exécutif et le législatif, c’est une vaste foutaise ! » Laurent Wauquiez a été ministre chargé des Affaires européennes de François Fillon lorsque Nicolas Sarkozy était président de la République. « Nicolas Sarkozy en était arrivé au point où il contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en Conseil des ministres. Il les mettait sur écoute pour pomper tous les mails, tous les textos et vérifiait ce que chacun de ses ministres disait au moment où on entrait en Conseil des ministres. » Le président des Républicains estime que le candidat de son parti à l’élection présidentielle de 2017 a été victime d’un cabinet noir mis en place par Emmanuel Macron. « Objectivement, il [Macron] a quand même eu un alignement de planètes assez inespéré. Que Fillon gagne la primaire et que derrière, il le démolisse, ça, je suis sûr et certain qu’il l’a organisé. Je pense qu’ils ont largement contribué à mettre en place la cellule de démolition, oui bien sûr. Je n’ai aucun doute que le machin a été totalement téléguidé. »

« Par exemple, est-ce que vous considérez qu’Angela Merkel incarne le pouvoir ? Un peu moins ces temps-ci, mais oui. Vous avez déjà regardé son compte Instagram ? Croyez-moi, pour y trouver du charisme, il faut vraiment se lever de bonne heure ! »

« Par exemple, les associations syndicales recevaient à-peu-près 5 millions d’euros chaque année de la région. La CGT se fait un joli chèque de 3 millions d’euros sur le budget de la région, chaque année. Moi, je les ai reçues et je leur ai dit : ‘Je suis extrêmement attaché à l’indépendance des syndicats. Et donc, comme je ne veux surtout pas que vous dépendiez de moi, et bah, c’est zéro.’ Et le pire, si on est très honnêtes entre nous, c’est que les plus catastrophiques, c’est le Medef et c’est la CGPME [organisations patronales]. Eux, c’est pire que tout. C’est-à-dire, eux, ils n’en ont rien à foutre de savoir si on augmente les cotisations sur les entreprises, si on augmente le truc. La seule chose qu’ils veulent, c’est encaisser l’argent. »

Laurent Wauquiez n’a pas épargné le Premier ministre canadien. « Deuxième système : c’est Justin Trudeau. Regardez comme c’est sympa. Il n’a pas l’air gentil, le Justin ? (Rires) Hop là ! Qu’est-ce qu’on a derrière ? Regardez-moi ça. Donc lui, en gros, c’est simple : tout ce qui est ‘mainstream’ [littéralement courant dominant en anglais], tout ce qui est bonne pensée, je prends tout. Et donc l’objectif, c’est : ‘Je suis à fond dans tout, tout est nickel, tout ripoliné, il n’y a pas un cheveu qui dépasse, je suis le mec cool, gentil, complètement dans le mainstream du média.’ »

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été étonné en apprenant qu’une étudiante avait passé les concours des écoles de commerce après des prépas littéraires.  »C’est vrai ? C’est Valérie [Pécresse] qui avait mis ça en place ? Ah, le nombre de conneries qu’elle peut faire ! »Le maire de Bordeaux n’a pas été épargné non plus. Sa gestion de la ville a été épinglée. « Alain Juppé, qui est une personnalité éminemment respectable, il a totalement cramé la caisse. A Bordeaux, il a fait des miracles. Bordeaux est géniale, c’est très bien gérée, mais il a fait exploser les impôts et il a fait exploser la dépense publique et il a fait exploser l’endettement.

Moi, ma conviction, c’est que quand vous faites ça, vous n’avez, à l’arrivée, plus aucune forme de crédit. Parce que si vous êtes de droite, et que vous voulez dire aux gens : ‘Si vous me faites confiance, moi, je n’augmente pas les impôts, je lutte contre le gaspillage de l’argent public et je remets de l’ordre dans mes finances’, bah commencez par le faire dans vos responsabilités. Et qu’on puisse commencer à vous faire confiance. »Laurent Wauquiez prédit un avenir sombre et violent dans les années à venir. « On parlera beaucoup d’enjeux de sécurité. Je ne suis pas un adepte de la thèse du complot, mais je pense qu’il est assez vraisemblable que dans les trois à quatre ans, ça va péter très très mal et très très dur. »

Laurent Wauquiez a fait une remarque qui laisse entendre qu’il savait que ses propos allaient, éventuellement, être rendus public. « Si j’ai la moindre interface qui sort par le moindre élève, là, pour le coup, ça se passera très mal. Si on veut que ce lieu soit un lieu de liberté, il faut que tout ce que je dise reste entre nous. Donc pas de tweets, pas de posts sur les réseaux sociaux, pas de transcription de ce que je dis. Parce que sinon, ça ne peut tout simplement pas être un espace de liberté. Et ce que je vais vous sortir, ce sera juste le ‘bullshit’ que je peux sortir sur un plateau médiatique », prévient-il. Et de poursuivre : « La caractéristique quand on est un élu, surtout dans le monde actuel, c’est que tout ce que vous dites, à tout moment, peut être utilisé, repris, et déformé contre vous. En gros, dans ma vie politique, dès que j’ai plus de deux personnes autour de moi, il faut toujours que je me dise que tout ce je dis va sortir. »

Le mensonge sur l’amitié de Vauquiez avec sœur Emmanuelle

Le mensonge sur l’amitié de Vauquiez avec sœur Emmanuelle

Il ne s’agit pas d’un pieux mensonge mais d’une honteuse récuparation révélatrice de la personnalité de Vauquiez « Avec sœur Emmanuelle, j’ai passé plusieurs mois en Egypte, à l’occasion d’un stage de l’ENA. Quand elle me voyait, elle me regardait droit dans les yeux et me disait : ‘Mon petit Laurent, qu’as-tu fait de bon depuis que je t’ai vu?’ », a-t-il notamment déclaré. La vérité est différente, Wauquiez veut laisser croire qu’il a effectué stage de l’ENA chez les chiffonniers de sœur Emmanuelle. En réalité, il a fait son stage à l’ambassade de France au Caire il a donné quelques coups de français. Quant à ces nombreuses rencontres avec sœur Emmanuelle, c’est évidemment un mensonge. Une seule fois, il a pu rencontrer sœur Emmanuelle de manière très rapide et il utilise cette rencontre de manière honteuse. D’après Wikipédia,  «  Au début des années 2000, il séjourne plusieurs mois en Égypte et travaille à l’ambassade de France au Caire. Il affirme avoir parallèlement donné des cours de français au sein de l’association de sœur Emmanuelle23 . Le journal Le Monde émet des doutes quant à la véracité de cet épisode, tout comme l’Association Sœur Emmanuelle, Asmae,  qui lui reprochera en outre d’exploiter « l’image d’une des personnalités préférées des Français pour donner du crédit à ses propos ». Asmae, l’Association Sœur Emmanuelle, a publié un nouveau communiqué dénonçant des «tentatives d’utilisation» de l’image de la religieuse, avec laquelle Laurent Wauquiez a longtemps revendiqué une forme de proximité. «Asmae intervient pour préciser, une nouvelle fois, que Laurent Wauquiez utilise sœur Emmanuelle pour donner du crédit à son image», amorce le communiqué avant d’enchaîner: «Monsieur Wauquiez peut participer à tous les déjeuners qu’il souhaite, mettre tous les portraits possibles de la religieuse dans son bureau, depuis l’année passée rien n’a changé, il ne fait toujours pas partie des proches de sœur Emmanuelle.» Déjà la veille, dans les colonnes du Monde , sa directrice générale, Catherine Alvarez, a déclaré ne pas être «sûre que les opinions de M. Wauquiez auraient été du goût de sœur Emmanuelle». La charge est violente, mais n’est pas nouvelle. En 2016, la patronne d’Asmae, association de solidarité internationale fondée par sœur Emmanuelle en 1980, expliquait sur France 2 qu’elle ne conservait aucun souvenir d’une quelconque amitié entre le patron de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’intéressée.

 

Effet Vauquiez : DOMINIQUE BUSSEREAU quitte définitivement les Républicains

Effet Vauquiez : DOMINIQUE BUSSEREAU quitte définitivement les Républicains

Conséquence immédiate de la diatribe et des accusations tous azimuts, confirmés sur BFM par Vauquiez, le départ définitif de Dominique Bussereau. Un représentant très écouté et très compétent du courant libéral, européen et progressiste. Une lourde perte car Dominique Bussereau est aussi président des départements de France.   Après ce plaidoyer pour une “parole libre”, Dominique Bussereau, président du département de la Charente-Maritime et proche d‘Alain Juppé, a annoncé son départ définitif de LR, un mois après sa mise en congé temporaire. De fait, cette controverse complique la tâche pour Laurent Wauquiez dont la personnalité, décrite comme brutale par certains cadres de droite, suscite toujours des réticences malgré son élection triomphale à la tête de LR il y a deux mois. Selon le Figaro, des élus LR de la région Ile-de-France l‘ont exhorté dans un courrier à présenter des excuses à Valérie Pécresse. Le président de la CPME, François Asselin, a par ailleurs écrit mardi une lettre à Laurent Wauquiez pour lui faire part de sa “déception” après des propos “maladroits et blessants qui alimentent le sentiment de ‘tous pourris’” et qui “traduisent un véritable mépris pour les représentants de TPE/PME”. Devant les étudiants de l‘EM Lyon, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s‘en est pris aux instances patronales, qui sont selon lui encore plus vénales que leurs pendants syndicaux.

Vauquiez fait du mauvais Trump

Vauquiez fait du mauvais Trump

 

Finalement il se pourrait bien que les dérapages de Wauquiez lors de son intervention dans une école de commerce à Lyon ne constituent pas vraiment des dérapages. Il se pourrait même que Wauquiez séduit par le succès de Trump essaye de copier sa dialectique simpliste et populiste. On voit mal en effet comment un responsable d’un tel niveau, bardés de diplômes, ancien ministre et responsable du parti d’opposition de droite se serait laissé aller à de tels écarts de langage. Deux hypothèses ou bien c’était après cinq tournées d’apéritif ou bien c’était délibéré. On imagine mal que ces attaques tous azimuts n’aient est pas été calculés ou alors l’intéressé est complètement irresponsable et limite dément.  Dans de nouveaux extraits de l‘intervention de Laurent Wauquiez dans une école de commerce diffusés mardi dans l‘émission Quotidien sur TMC, le président des Républicains reconnaît avoir été isolé au sein de son parti et étend ses critiques au vitriol aux syndicats et patronat, ainsi qu‘à Valérie Pécresse. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes revient notamment sur son isolement lors de son appel à la démission du ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, visée par une plainte pour viol classée sans suite la semaine dernière. “J‘ai été en minorité à l‘intérieur de mon parti. Moment très dur pour moi à gérer”, dit-il dans ces enregistrements pris à son insu. “Je viens de prendre la tête de mon parti, boum normalement je dois être le patron et je leur dit, ‘ok les amis maintenant, c‘est ça la ligne à suivre’, je me retourne: il n‘y a personne.”Evoquant son mandat de président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, il décrit les instances patronales comme encore plus corrompues que leurs pendants syndicaux : “Les assos syndicales recevaient à peu près chaque année 5 millions d‘euros de la région” avant son arrivée, dit-il. “Et le pire si on est très honnêtes entre nous c‘est que les plus catastrophiques c‘est le Medef et c‘est la CGPME. Eux c‘est pire que tout, c‘est-à-dire, eux ils n‘en ont rien à foutre de savoir si on augmente les cotisations sur les entreprises (…) la seule chose qu‘ils veulent c‘est encaisser l‘argent”, poursuit-il. Evoquant l‘admission d‘une étudiante littéraire en école de commerce, il s‘interroge: “C‘est Valérie qui avait mis ça en place? Ah le nombre de conneries qu‘elle peut faire”, en référence à l‘ancienne ministre de l‘Enseignement supérieur Valérie Pécresse, désormais à la tête d‘une force alternative à sa ligne, avec son mouvement Libres! Le maire de Bordeaux Alain Juppé est quant à lui accusé par Laurent Wauquiez d‘avoir “totalement cramé la caisse”. Le président LR attaque également les députés de La République en Marche, qu‘il qualifie de “guignols”, “tous avec le petit doigt sur la couture”, ce qui amène Laurent Wauquiez à affirmer: “Il y a une dictature totale en France.” “La caractéristique quand on est un élu c‘est que tout ce que vous dites à tout moment peut être utilisé, repris et déformé contre vous”, conclut Laurent Wauquiez. “Dans ma vie politique, dès que j‘ai plus de deux personnes autour de moi, il faut toujours que je me dise que tout ce je dis va sortir.”.Moment de lucidité ou d’hypocrisie chez Vauquiez ?

 

La honteuse récupération de Sœur Emmanuelle par Vauquiez

La honteuse récupération de  Sœur Emmanuelle par Vauquiez

. « Avec sœur Emmanuelle, j’ai passé plusieurs mois en Egypte, à l’occasion d’un stage de l’ENA. Quand elle me voyait, elle me regardait droit dans les yeux et me disait : ‘Mon petit Laurent, qu’as-tu fait de bon depuis que je t’ai vu?’ », a-t-il notamment déclaré. La vérité est différente, Wauquiez veut laisser croire qu’il a effectué stage de l’ENA chez les chiffonniers de sœur Emmanuelle. En réalité, il a fait son stage à l’ambassade de France au Caire il a donné quelques coups de français. Quand à ces nombreuses rencontres avec sœur Emmanuelle, c’est évidemment un mensonge. Une seule fois il a pu rencontrer sœur Emmanuelle de manière très rapide et il utilise cette rencontre de manière honteuse. D’après Wikipédia,  «  Au début des années 2000, il séjourne plusieurs mois en Égypte et travaille à l’ambassade de France au Caire. Il affirme avoir parallèlement donné des cours de français au sein de l’association de sœur Emmanuelle23. Le journal Le Monde émet des doutes quant à la véracité de cet épisode,, tout comme l’Association Sœur Emmanuelle, Asmae,  qui lui reprochera en outre d’exploiter « l’image d’une des personnalités préférées des Français pour donner du crédit à ses propos »26.. Asmae, l’Association Sœur Emmanuelle, a publié un nouveau communiqué dénonçant des «tentatives d’utilisation» de l’image de la religieuse, avec laquelle Laurent Wauquiez a longtemps revendiqué une forme de proximité. «Asmae intervient pour préciser, une nouvelle fois, que Laurent Wauquiez utilise sœur Emmanuelle pour donner du crédit à son image», amorce le communiqué avant d’enchaîner: «Monsieur Wauquiez peut participer à tous les déjeuners qu’il souhaite, mettre tous les portraits possibles de la religieuse dans son bureau, depuis l’année passée rien n’a changé, il ne fait toujours pas partie des proches de sœur Emmanuelle.» Déjà la veille, dans les colonnes du Monde , sa directrice générale, Catherine Alvarez, a déclaré ne pas être «sûre que les opinions de M. Wauquiez auraient été du goût de sœur Emmanuelle». La charge est violente, mais n’est pas nouvelle. En 2016, la patronne d’Asmae, association de solidarité internationale fondée par sœur Emmanuelle en 1980, expliquait sur France 2 qu’elle ne conservait aucun souvenir d’une quelconque amitié entre le patron de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’intéressée.

 

 

Vauquiez –Républicains : la machine à exclure (Copé)

Vauquiez –Républicains : la machine à exclure (Copé)  

 

Copé n’a pas tort, Vauquiez est en train de finir le travail de démolition de l’UMP entamé par Sarkozy. Sarkozy a tout fait pour tuer le seul candidat crédible en 2017 à savoir Juppé. Pour cela, il a écarté ceux qui n’étaient pas à sa botte pour transformer le parti en secte sarkozyste. Même au pire de la crise quand Fillon était discrédité dans les sondages en raison des  affaires, Sarkozy a préféré la défaite à Juppé. Vauquiez  inspire de la même stratégie, virer tous les opposants pour être le seul candidat en 2022 ;  Jean-François Copé, Toujours membre des Républicains, dénonce cette  «machine à exclure», en marche depuis l’élection du nouveau patron du parti. «Elle s’est mise en marche tout de suite. Sarkozy avait viré les non-sarkozysme, Fillon les non-fillonistes, Wauquiez est en train de virer les “non-wauquiezistes”», a-t-il lancé. «L’objectif, c’est qu’il dégage tout le monde, qu’il supprime la primaire et qu’il soit candidat du parti en 2022, c’est assez simple comme schéma», a-t-il ajouté. Jean-François Copé s’est dit «inquiet» des départs ou prises de distance de Xavier Bertrand, Luc Chatel, Alain JuppéDominique Bussereau, Jean-Pierre Raffarin ou encore François Baroin. «Si la stratégie consiste à dire “surtout, on vire tous les gens qui brillent un peu” (…) j’ai peur qu’à un moment donné, l’addition soit salée». Copé pourrait-il lui-même quitter le parti? «Je ne vois vraiment pas pourquoi j’offrirais le cadeau» de ce départ «à celles ou ceux qui se disent “Copé est peut-être un peu trop bon à l’oral (…) donc on va l’écarter”», a-t-il répliqué, assurant rester «dans ce parti». «Je mets en garde ceux qui dirigent» LR, car «leur légitimité n’est pas liée à une élection majeure» et «il faut rassembler», a-t-il tancé. «Quand on a subi la défaite désastreuse qui a été celle de la droite française» à la présidentielle et aux législatives de 2017, «le moins qu’on puisse faire», c’est faire preuve «d’un peu de résilience et de cohérence», a déclaré. «Il y a des gens (…) qui n’ont pas compris qu’il s’est passé un big bang considérable en mai dernier» avec l’élection d’Emmanuel Macron, «un certain nombre de mes collègues sont encore à penser qu’on va faire comme si rien ne s’était passé», «refaire comme avant (…) la petite élection à l’ancienne» en cherchant «vite à se positionner pour 2022», a déploré le maire de Meaux, .

 

Républicains : Vauquiez Calmels, Peltier, Abad un cocktail d’arrivistes aux convictions fluctuantes

Républicains :  Vauquiez Calmels, Peltier, Abad un cocktail d’arrivistes aux convictions fluctuantes

 

Ce qui caractérise l’équipe de directions des républicains ce n’est pas forcément la jeunesse mais l’opportunisme et les convictions très évolutives.  Ils ont en commun d’avoir les dents qui traînent par terre et des références philosophiques et politiques qui évoluent en fonction des opportunités. Le premier est évidemment Laurent Wauquiez,  fidèle courtisan de Jacques Barrot  qui a attendu que son mentor lui offre son fauteuil de député. Un mentor très modéré, centriste, européen et libéral. Des références auxquels Wauquiez a adhéré pour se faire élire. Mais depuis Wauquiez a beaucoup changé il est devenu antieuropéen, étatiste populiste et réac. Cela pour faire plaisir à la base militante des républicains, une base radicalisée qui avait élu Fillon comme candidat aux présidentielles à la place de Juppé. On connaît la suite, la droite a connu un désastre historique. On trouve les mêmes caractéristiques dans la personnalité de Virginie Calmels -  qui a profité de l’aspiration de Juppé pour monter en politique à Bordeaux. Elle aussi fait preuve d’une grande flexibilité en matière de convictions politiques Après avoir rejoint Alain Juppé lors de la primaire de la droite et du centre, Virginie Calmels s’est tournée vers François Fillon, l’espace de quelques mois, pour l’abandonner en pleine tempête. Son ralliement à Wauquiez, en septembre, lui a valu de nombreuses critiques.  Guillaume Peltier, député du Loir-et-Cher et conseiller régional du Val-de-Loire, a parcouru un large spectre politique, de l’extrême droite jusqu’au centre. Maître tacticien de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012 et de la primaire de la droite, Guillaume Peltier revendique aujourd’hui sa filiation au gaullisme social à la Seguin après avoir fait ses armes au Front national, au MNR de Bruno Mégret puis au MPF de Philippe de Villiers. Son adhésion à l’UMP, depuis devenue Les Républicains, date de 2009. Damien Abad - Député et Conseiller départemental de l’Ain, est un centriste reconverti. Il a constitué l’une des cartes maîtresses de la campagne de Bruno Le Maire pour la primaire de la droite et du centre, avant de rejoindre François Fillon en tant que porte-parole.  Bref une belle équipe d’opportunistes qui n’hésitent pas à changer de convictions et de camp et qui n’ont pas grand-chose en commun sinon leur farouche volonté de parvenir au pouvoir.

 

Républicains de Vauquiez : nouvelle démission Xavier Bertrand

Républicains de Vauquiez : nouvelle démission  Xavier Bertrand

Première claque Laurent Wauquiez après l’annonce du départ de Xavier Bertrand l’ancien secrétaire général de l’UMP. Départ qui  pourrait être suivi par bien d’autres tellement l’orientation du parti est incompatible avec la vision libérale, européenne de nombre de responsables des républicains par ailleurs également en désaccord avec la vision sociétale de Wauquiez. Une posture de plus en plus proche du front national. Xavier Bertrand a jugé qu’il y avait «une dérive» au sein des Républicains. «Le front républicain contre l’extrême droite paraît si loin! Je ne reconnais plus mal famille politique alors j’ai décidé de la quitter».  «  Regardez comment 2002 est si loin aujourd’hui. Jamais Nicolas Sarkozy, jamais Alain Juppé n’auraient permis une telle dérive.  » . Lionel Jospin, battu au premier tour de la présidentielle de 2002, avait appelé à voter Jacques Chirac au second tour contre Jean-Marie Le Pen. «  Un vrai front républicain contre l’extrême droite.  »  La dérive des Républicains ne me plait pas, je n’aime pas cette politique du bouc-émissaire. La droite à laquelle j’ai adhéré, c’est la filiation de De Gaulle, Séguin, Chirac, Juppé, Sarkozy.  Le Saint-Quentinois dénonce également chez LR «  la dérive face à l’Europe et une politique de l’agressivité et des boucs-émissaires  ». Il divorce d’avec son parti, mais pas seulement. «  Je ne crois plus aux partis politiques à l’ancienne. Je n’ai pas l’intention de rejoindre un parti ou d’en créer un, mon parti c’est la Région  », assène celui qui dirige depuis deux ans le nouveau conseil régional des Hauts-de-France, fonction au sein de laquelle il se sent «  utile  ».

Macron, le très méchant Dark Vador » (Vauquiez… mais qu’il est con !)

Macron, le très méchant Dark Vador » (Vauquiez… mais qu’il est con !)

Il n’est pas d’usage sur ce site d’être grossier encore moins vulgaire, outefois  la dernière sortie verbale de Wauquiez mérite vraiment le Nobel de la nullité politique et de faire une exception sémantique En effet pour tout argument, Laurent Wauquiez , probable futur président  des Républicains  a comparé Emmanuel Macron au méchant Dark Vador (de la série Star Wars ). La référence culturelle de Laurent Wauquiez est sans doute à l’image du contenu de sa ligne politique : proche de la nullité. Pourtant Laurent Wauquiez comme bien d’autres, Macron y compris,  est un ancien élève de l’ENA. Cela démontre à l’évidence qu’il y a à peu près le même pourcentage d’idiots dans les différentes catégories sociologiques de Français. Cela confirme que Laurent Wauquiez ne respire vraiment pas l’intelligence sans parler de son charisme comparable à celui d’une planche à repasser. On se demande vraiment comment un responsable politique national au surplus qui envisage un jour d’être président de la république, peut être con à ce point là.  Le candidat favori à la présidence des Républicains se réfère à la saga de George Lucas dans une interview au Parisien Magazine qui paraît ce vendredi 17 novembre. Laurent Wauquiez se voit en héros jedi en lutte contre le méchant Emmanuel Macron qu’il compare à « Dark Vador ».  « Il y a un très méchant Dark Vador qui essaie d’étouffer tout espoir dans la galaxie. Mais une flamme renaît, qui va permettre de battre le méchant empire En Marche. Et cette flamme, c’est celle que je porte », argumente le patron de la région Auvergne-Rhône.

 

 » Avertissement des adhérents à Vauquiez » ( Accoyer)

 » Avertissement des adhérents à Vauquiez »  ( Accoyer)

 

Bernard Accoyer actuellement secrétaire général lance un avertissement à Vauquiez concernant les risques de radicalisation du parti. Pour cela, il se fonde sur une enquête interne aux républicains qui montre clairement une très grosse majorité qui souhaite une attitude beaucoup plus constructive de la part des LR. En clair, une coopération avec le gouvernement lorsque les orientations de ce dernier sont cohérentes avec les idées des républicains. Il est probable malheureusement que Wauquiez ne tiendra aucun compte de cette mise en garde car il sait bien que ce ne sont pas les adhérents qui votent mais uniquement les militants les plus motivés. Or  ces militants les plus motivés sont souvent les plus radicaux.  d’une certaine manière, Wauquiez reproduit le phénomène Hamon qui lui aussi s’était appuyé sur les plus radicaux de son parti pour obtenir la candidature socialiste aux présidentielles. Avec le résultat que l’on sait : une véritable débâcle électorale. Les militants des Républicains ont adressé par le biais d‘un questionnaire “un dernier avertissement” au parti, qu‘ils pressent de revenir à ses valeurs, faute de quoi ils risquent de s‘en détourner définitivement, a déclaré mardi Bernard Accoyer. “Ce travail, c‘est d‘abord un avertissement. Un avertissement pour notre famille politique, pour ses élus présents et à venir, pour l‘action qui sera conduite”, a jugé Bernard Accoyer lors d‘une conférence de presse. “Cet avertissement, nous le ressentons comme étant en quelque sorte le dernier avertissement”, a-t-il ajouté, six mois après une présidentielle désastreuse, conclue par l’élimination de François Fillon au premier tour. Selon le numéro un par intérim, les fidèles de LR ont adressé le message suivant à leurs dirigeants : “si, à nouveau, vous n’êtes pas fidèles à ce que nous ressentons, ce qui est le cœur de nos convictions, à la confiance que nous pourrions mettre en vous, probablement la prochaine fois nous irons nous exprimer ailleurs ou tout simplement nous ne viendrons pas.” Toujours selon Bernard Accoyer, la droite a “commis un certain nombre d‘erreurs depuis plusieurs décennies” et ne s‘est pas montrée “suffisamment fidèle” à ses convictions, en particulier lorsqu‘elle a été au pouvoir.

Les Républicains : Baroin menace Vauquiez de revenir

 

Les Républicains : Baroin menace Vauquiez de revenir

 

 

 

 

François Baroin avait décidé comme d’autres grands leaders des Républicains de s’éloigner de l’appareil et même de prendre un peu de champ avec la vie politique. Cependant devant les menaces de droitisation de son parti, il adresse une sorte d’avertissement aux radicaux de son organisation et en particulier à son futur responsable, Laurent Wauquiez. Si la ligne politique des Républicains devait être encore plus ultra droitière au point même de se rapprocher dangereusement du Front National voire même de passer une alliance avec cette dernière organisation, François Baroin indique qu’il pourrait alors revenir. Certes François Baroin n’est pas le seul responsable à prendre ses distances avec l’appareil des Républicains, d’autres l’ont également déjà fait notamment Xavier Bertrand, Christian Estrosi encore Valérie Pécresse. Cependant la menace de François Baroin prend une dimension particulière car c’est sans doute le leader des républicains qui est le seul à faire l’unanimité dans son parti. Comme il l’a assuré mercredi soir sur le plateau de Quotidien, François Baroin n’exclut toutefois pas l’idée d’un retour en politique. Mais dans un seul cas de figure: s’il voit sa famille politique briser la digue que Jacques Chirac avait érigée face à l’extrême droite. «J’ai été de tous les combats de la droite de ces 25 dernières années contre le Front National, a rappelé François Baroin. Tout ce qui de près ou de loin se rapprochera sous cette forme d’une coalition avec des gens du FN, je m’y opposerai de toutes mes forces. Ça sera peut-être une des causes, éventuellement, d’un possible retour».

 




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