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Covid France : attention à la reprise du variant Delta

Covid France : attention à la reprise du variant Delta

 

Globalement la situation continue de s’améliorer mais la progression du variant Delta (variant indien ) inquiète ; il représente déjà 20 % des nouveaux cas en France et de leur de 60 % dans le monde.

. Ce mardi, 8627 patients souffrants du Covid-19 étaient hospitalisés en France, contre 8846 lundi. Parmi elles, 134 personnes sont entrées à l’hôpital lors des dernières 24 heures.

La décrue se poursuit également dans les services de réanimation. 1250 patients se trouvaient en soins intensifs ce mardi, contre 1304 la veille. 29 ont été admises lors des dernières 24 heures. 28 personnes sont également mortes à l’hôpital, portant le bilan depuis le début de la pandémie à 84.584 morts dans les hôpitaux français. 2314 nouveaux cas ont également été détectés en 24 heures, contre 509 lundi.

Le cap des 50% de la population générale ayant reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 a été atteint ce mardi. La moitié de la population générale a donc reçu au moins une injection, soit un peu plus de 33,53 millions de personnes, selon les derniers chiffres du ministère de Santé Publique France.

Le variant Delta, qui fait des ravages en Russie, progresse en France et représente déjà «20% des nouveaux cas» de Covid-19, le double de la semaine précédente. «On peut y échapper» avec la vaccination et un traçage serré, a toutefois assuré mardi le ministre de la Santé Olivier Véran.

Covid Inde: nouvelle mutation du variant Delta (indien)

Covid Inde: nouvelle mutation du variant Delta (indien)

Une nouvelle mutation du variant indien appelé aussi Delta. Il a été baptisé « Delta Plus ». Le« Delta Plus » serait encore plus contagieux, capable de mieux s’accrocher aux cellules des poumons et plus résistant à certains traitements à base d’anticorps monoclonaux.

(Article des Échos)

L’Inde a « observé sporadiquement » environ quarante cas de ce variant, répartis dans le Kerala, le Madhya Pradesh et le Maharashtra, selon un communiqué publié mercredi. Le ministre de la Santé a conseillé à ces Etats de prendre des mesures de confinement immédiates, de renforcer les tests et d’assurer un suivi de la vaccination dans les districts concernés.

Une mutation connue depuis le 11 juin

Le « Delta plus » a été mentionné pour la première fois le 11 juin dans le bulletin de l’agence sanitaire anglaise qui l’a baptisé « Delta-AY.1 ». Il s’agit d’un variant Delta, précédemment appelé variant indien, possédant une mutation codée K417N. Cette dernière est également présente sur le variant Beta, initialement identifié en Afrique du Sud et qui est moins sensible à l’immunité acquise.

Au 24 juin, ce variant Delta Plus avait été identifié dans au moins onze pays dont la France, le Royaume-Uni ou encore les Etats-Unis, selon la base de données génomique Gisaid . « Sur le fond, il possède les mêmes caractéristiques que le variant Delta, déjà considéré comme préoccupant », explique Chandrakant Lahariya, épidémiologiste. « Au regard des connaissances que nous possédons actuellement, le variant Delta Plus n’est pas plus inquiétant que le variant Delta lui-même », nuance l’expert en santé publique.

Forte contagiosité du variant Delta

Le variant Delta, extrêmement contagieux, a largement contribué à la féroce seconde vague qui a récemment balayé l’Inde. Ce variant devrait représenter 90 % des nouveaux cas de Covid dans l’Union européenne d’ici fin août selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. En Inde, le nombre de contaminations depuis le début de la pandémie a dépassé la barre des 30 millions. Et le Covid y a officiellement coûté la vie à 393.310 personnes au 25 juin, des chiffres qui seraient très largement sous-estimés.

Menace d’une troisième vague en Inde

Aujourd’hui, la pandémie reflue rapidement et les restrictions sont progressivement levées. Mais les autorités prennent très au sérieux la menace d’une troisième vague , d’autant que la campagne de vaccination a connu de nombreux ratés. Si 53,4 millions d’Indiens ont été entièrement vaccinés, cela ne représente que 4 % de la population.

Selon un sondage réalisé par Reuters auprès de quarante spécialistes de la santé, l’Inde devrait s’attendre à une nouvelle flambée épidémique d’ici le mois d’octobre. « A ce stade, nous ne possédons pas de preuve suggérant que le Delta Plus serait responsable d’une éventuelle troisième vague », a néanmoins déclaré sur une chaîne de télévision locale Anurag Agarwal, directeur de l’Institute of Genomics and Integrative Biology, membre de l’Inasog.

 

Covid variant delta : Lisbonne reconfiné

Covid variant delta : Lisbonne reconfiné 

Le variant Delta, particulièrement contagieux, est devenu dominant dans la capitale portugaise où il représente déjà plus de 70 % des nouveaux cas. Ces derniers ont augmenté de plus de 50 % la semaine dernière par rapport à la précédente et la ministre de la Santé, Marta Temido, annonce une vingtaine de cas de variant « Delta plus », encore plus contagieux.

Le gouvernement portugais a donc annoncé la fermeture de la capitale le week-end et une réduction d’activité, avec la fermeture des commerces et de la restauration à 15 h 30. Il a annoncé un contrôle particulier du Grand Lisbonne avec obligation pour tous ceux qui entrent ou sortent du périmètre de présenter un test négatif ou un certificat de vaccination.

Le télétravail y redevient obligatoire tandis que l’activité de la ville sera fortement réduite le week-end, avec fermeture des commerces et restaurants à 15 h 30, et des tablées réduites à 4 personnes en intérieur ou 6 en terrasse. Seuls les magasins d’alimentation pourront fermer à 19 heures. La jauge passe à 25 % pour les mariages et autres fêtes familiales.

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Covid: variant Delta: les vaccins toujours efficaces

Covid: variant Delta: les vaccins toujours efficaces

 

Au Royaume-Uni, la progression du variant Delta( variant Indien) est largement majoritaire. Ceci étant,il affecte surtout les personnes qui n’ont pas été vaccinées. Les vaccins actuels assurent cependant une protection contre l’évolution du virus. Selon les données britanniques, l’efficacité pour éviter l’apparition des symptômes de la maladie liée au variant Delta serait de 80 % pour Pfizer et 60 % pour AstraZeneca, soit une baisse par rapport à une protection de plus de 90 % contre la souche historique.

Covid Angleterre : le variant Delta prolonge des restrictions

Covid Angleterre : le variant Delta prolonge des restrictions

Le variant indien (ou Delta) qui représente environ 60 % des contaminés en Angleterre est à l’origine du report de la levée des restrictions. . Ce retour à la normale était prévu pour le 21 juin. L’échéance est repoussée d’un mois, soit au 19 juillet.

le premier ministre a admis que la situation était « très préoccupante » et que les « niveaux d’hospitalisation augmentaient ». Il a toutefois reconnu ne pas savoir « dans quelle mesure cela allait se traduire par une surmortalité ». BoJo veut « sauver des milliers de vies » en permettant à plus de personnes d’être vaccinées avant de tout relâcher. Il s’est dit confiant sur le fait que ce report serait le dernier.

Pourtant plus de 41,5 millions de personnes – soit près de 79 % de la population adulte -, ont reçu une première dose de vaccin et 29,8 millions de personnes – soit 56,6 % des adultes – ont été doublement vaccinées. Le secrétaire d’État à la Santé, Edward Argar, a estimé que la situation serait plus rassurante quand 10 millions de personnes supplémentaires auront reçu deux doses de vaccin, avec une protection passant de 33 % à 81 %. « On ne peut pas avoir une approche zéro Covid, on doit vivre avec, et pour cela, la vaccination est la clé », a-t-il dit, se félicitant qu’elle ait permis de « couper le lien » entre la maladie et les hospitalisations ou les décès.

Cette propagation du variant delta inquiet aussi les pays européens proches car il est évident qu’on voit mal comment les pays voisins pourraient être complètement épargnés par cette nouvelle forme de contamination.

Vaccin Pfizer : un peu moins efficace contre le variant indien?

Vaccin Pfizer : un peu moins efficace contre le variant indien?

 

En l’état des recherches les évaluations diffèrent parfois sur l’efficacité des vaccins notamment à l’égard du variant actuellement le plus dangereux : le variant indien. Malgré «une efficacité légèrement diminuée, d’après les tests en laboratoire, le vaccin Pfizer est probablement protecteur», rassure Olivier Schwartz, coauteur de l’étude et directeur de l’unité virus et immunité à l’Institut Pasteur (Paris).

Par contre, les résultats de l’étude, réalisée avec des hôpitaux universitaires français, montrent qu’une dose du vaccin AstraZeneca, un vaccin efficace contre le variant anglais, «fonctionne très peu contre les variants indiens et sud-africains».

Une seule dose de ce vaccin apparaît donc «peu ou pas du tout efficace» contre le variant indien, souligne le chercheur.

 

Il conviendra sans doute de multiplier encore les études permette une évaluation pertinente des vaccins actuellement utilisés. En effet les laboratoires de leur côté estiment que ces vaccins présentent une efficacité contre tous les virus.

Deux-Sèvres: apparition du variant bordelais

Deux-Sèvres: apparition du variant bordelais

Après la découverte mercredi de trois cas positifs à ce variant bordelais E484Q, «un contact-tracing et des dépistages» avaient permis de détecter à la date de jeudi, «37 cas positifs dont 35 résidant en Deux-Sèvres», ont annoncé l’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine et la préfecture des Deux-Sèvres dans un communiqué

 

. Il s’agit du variant de souche anglaise, avec une mutation, «identique à celui à l’origine du cluster de Bacalan à Bordeaux» mais «sans que des liens aient été identifiés entre ces deux situations à ce stade», ont-elles précisé.

 

Sur les 37 cas relevés, 5 ont moins de 20 ans et 6 ont plus de 65 ans, et 21 résident à Niort. Selon les autorités, ces cas sont issus «de plusieurs chaînes de contamination dans le département dont une chaîne principale de transmission» de 30 cas. «Afin de casser les chaînes de transmission» autour de ce cluster, l’ARS et la préfecture ont annoncé le renforcement à partir de samedi et pour deux semaines des opérations de dépistage par tests antigéniques sur le territoire des agglomérations du Niortais et de la Gâtine.

 

Vaccins Covid-19: Pfizer et AstraZeneca efficaces contre le variant indien

Vaccins Covid-19: Pfizer et AstraZeneca efficaces contre le variant indien

Les vaccins de Pfizer/BioNTech et d’AstraZeneca/Oxford se révèlent presque aussi efficaces contre le variant indien du coronavirus que contre le variant anglais, a indiqué samedi une étude des autorités de santé en Angleterre, Public Health England (PHE).Selon l’étude de PHE, qui a été menée entre le 5 avril et le 16 mai, le vaccin Pfizer/BioNTech était efficace à 88% contre la maladie symptomatique du variant indien deux semaines après la deuxième dose, comparé à 93% d’efficacité contre le variant anglais. Sur la même période, le sérum d’AstraZeneca est efficace à 60%, contre 66% contre le variant anglais qui avait été détecté dans le Kent.

Covid: un variant bordelais ?

Covid: un variant bordelais ? 

Un variant exceptionnellement rare provenant de la souche anglaise a touché un quartier à Bordeaux. Une opération massive de dépistage et de vaccination va concerner tout le quartier.

 «On travaille avec le ministère (de la Santé, ndlr) pour obtenir des doses supplémentaires afin de lancer cette vaccination anticipée sans conditions» dès que possible, à dit le professeur Dehail., l’idée étant ensuite de l’élargir «à la ville et à la métropole». «Il s’agit d’un variant déjà identifié au niveau national mais très rare jusqu’à présent, a-t-il précisé. C’est un ‘Variant of concern’ (VoC), soit préoccupant, comme par exemple les variants anglais et indien. Sa souche est anglaise mais avec une mutation. Il est connu, il a aussi été vu en Île-de-France.» «Mais il s’était très peu exprimé jusqu’à présent tant au niveau national qu’au niveau international. A priori, il n’y avait encore jamais eu de cluster comme ça dans la population générale», a ajouté le professeur Dehail.

 

Le cluster s’élève à au moins 46 personnes, sans compter le retour des résultats de la première journée du dépistage massif lancé vendredi. Aucun de ces cas positifs n’a été vacciné et «aucun n’a été hospitalisé, ils ont les symptômes habituels ou pas de symptômes», d’après le directeur médical de l’ARS. «Nous n’avons pas de raison de penser que ces cas seront plus graves et que ce variant est résistant aux vaccins à ARN messager» de Pfizer et Moderna, a-t-il commenté. «Nous ne sommes pas inquiets et la population n’a pas de raison de l’être mais c’est l’occasion de rappeler que le virus circule toujours et qu’il ne faut pas considérer la levée des restrictions comme un retour à la vie d’avant sans limites», a-t-il mis en garde.

 

A ce stade, cinq variants sont classés comme «variants préoccupants» en France, selon l’agence sanitaire: les variants anglais, sud-africain, brésilien, indien (qui vient de rejoindre cette liste selon le point diffusé vendredi) et celui détecté à Bordeaux (comptabilisé avec un autre, quasi-similaire, appelé VOC 20I/484K).

Covid France : le risque du variant indien

Covid France : le risque du variant indien

La Grande-Bretagne prend très au sérieux la menace du variant indien du covid-19. En France, moins d’une trentaine de cas ont été détectés, dont 3 dans les Hauts-de-France. Professeur à l’Université de Lille et à l’Imperial College de Londres, Philippe Froguel explique son inquiétude sur France Info.

 

« On fait l’autruche après le discours de Boris Johnson en France », dénonce le Pr Philippe Froguel. Car vendredi 14 mai, le Premier ministre britannique a clairement énoncé son inquiétude quant à la propagation rapide du variant indien du Covid-19 en Grande-Bretagne. 

En France, moins d’une trentaine de cas de contamination à ce variant sont pour le moment répertoriés, dont trois dans les Hauts-de France. Le premier a été détecté dans le département du Nord, chez un homme de nationalité indienne, « de retour d’un séjour en Inde via un pays du Moyen-Orient« , a indiqué l’Agence Régionale de Santé (ARS). Deux cas ont ensuite été détectés dans l’Oise. Il s’agit là d’un couple qui hébergeait deux personnes revenues d’Inde, dont l’une a également été positif au covid-19 mais avec une charge virable trop faible pour détecter le variant. Ils ont tous été placés à l’isolement, et les potentiels cas contacts ont été prévenus, d’après l’ARS.

Mais la situation qu’a constatée Philippe Froguel alerte le généticien et professeur à l’Université de Lille et à l’Imperial College de Londres. D’autant que la France s’apprête à lancer une nouvelle étape de son plan de déconfinement. Les chiffres annoncés par le Public health England (PHE), l’équivalent de Santé publique France au Royaume-Uni, ont de quoi faire froid dans le dos. « Si le variant indien est toujours 50 % plus contagieux que le variant britannique (…), nous pourrions revenir à 1000 décès et 10 000 hospitalisations par jour d’ici fin juillet« , annonce le PHE. Ces prévisions angoissantes et le doublement du nombre de cas de variant indien en une semaine en Grande Bretagne ont poussé Boris Johnson à prendre la parole vendredi 14 mai. Le premier ministre britannique n’a pas caché son inquiétude : « Le variant indien pourrait perturber le déconfinement », a avoué le Premier ministre britannique.

Vendredi 14 mai, 1300 cas du variant indien de plus étaient confirmés dans une vingtaine de communes de Grande-Bretagne, soit une augmentation 800 cas en une semaine. Lundi 17 mai, la BBC annonce 1000 cas de plus, soit 2323 cas confirmés au total, dans 86 localités du territoire anglais.

Revenu de Londres, Philippe Froguel s’étonne de l’absence de réactions des autorités françaises face aux annonces britanniques.

A quel point ce variant indien est-il dangereux ? 

Philippe Froguel : Il y a plusieurs types du variant indien. C’est le B.1.617.2, la sous-lignée la plus dangereuse, qui se répand actuellement au Royaume-Uni et en France. Une sous-lignée deux fois plus contagieuse que la souche originelle. Ça veut dire que, si pendant la troisième vague en France, on a eu avec le variant britannique un R effectif (taux de reproduction de base d’un virus, ndlr) d’1,5, avec le variant indien, on tournerait autour d’une valeur supérieure à 2.

Autre préoccupation : il pourrait donner des formes graves chez les gens malades plus jeunes. Dernier problème et non des moindres : les scientifiques ne savent pas exactement encore comment les vaccins vont réagir face à ce nouveau variant.

La France est-elle dans la même situation que le Royaume-Uni ?

Il y a eu 24 cas de contamination ou clusters détectés, dont un endogène. C’est-à-dire qu’on ne sait pas où et par qui la ou les personnes contaminées l’ont été. Dès que vous avez un cas endogène, les choses empirent. Souvenez-vous de ce qui s’est passé dans l’Oise l’année dernière où sont apparus les deux premiers cas de Covid endogènes en France. Nous, scientifiques, savions que c’était foutu parce que ça voulait dire pas de traçage rétrospectif, impossibilité de trouver le sujet zéro et de bloquer la chaîne de contamination.

Aujourd’hui, on n’a aucun test spécifique pour détecter le variant indien en France. C’est seulement possible par séquençage. Et on n’en fait pas assez. C’est donc qu’il y a des centaines de cas en circulation en réalité. Si vous regardez la carte d’Europe de la présence du variant indien, on a l’impression que ça contourne la France…Rien n’a été fait depuis un mois pour se préparer à l’arrivée du variant indien sur le territoire.

Selon vous, la France manque de réactivité ?

Regardez les Britanniques. J’étais à Londres ces derniers jours. Il y a un quartier où on a repéré des variants indiens. Le quartier était en état de siège avec des tentes partout pour se faire dépister. Chaque personne qui y rentrait ou y en sortait était testée. Et chaque test était séquencé. Est-ce qu’on voit ça en France ? Non

Covid variant indien : seulement 24 cas ?

Covid variant indien : seulement 24 cas ?

Dans son dernier bilan épidémiologique et d’analyse des risques liés aux variants publié ce jeudi, Santé Publique France fait état d’une augmentation du nombre de contaminations liées au variant indien depuis une quinzaine de jours en France.

Au total, au 11 mai, « 24 épisodes impliquant au moins un cas » de variant indien ont été rapportés en France. « La grande majorité des épisodes déclarés à ce jour est liée à des cas de retour d’un séjour en Inde », insiste Santé Publique France. Je variant serait notamment très dangereux du fait d’une transmissibilité beaucoup plus rapide.

Pour l’agence de santé publique, le variant indien est préoccupant dans le sens où certaines de ses mutations « pourraient être associées à une augmentation de la transmissibilité ou à un échappement immunitaire ».

Sur l’ensemble des 24 épisodes, un lien avec l’Inde a été rapporté pour 22 d’entre eux. Pour 20 épisodes, « un cas index » a pu être identifié et plusieurs de ces cas étaient de retour d’un séjour en Inde. Pour deux d’entre eux, la transmission du virus a eu lieu sur des bateaux avec des membres de l’équipage de nationalité indienne. Reste que ces 24 cas sont ceux qui ont été identifiés et que les transmissions ont pu augmenter cette pandémie spécifique.

Covid Grande-Bretagne : crainte du variant indien

Covid  Grande-Bretagne : crainte du variant indien

Boris Johnson a prévenu jeudi que les nouveaux variants, tels que celui dénommé B.1.617.2 détecté initialement en Inde, constituaient un risque pour ce plan de des confinements en Grande-Bretagne..

« Nous sommes inquiets [de ce variant], il s’est propagé », a-t-il déclaré, ajoutant que des réunions seraient organisées plus tard dans la journée de jeudi pour discuter des mesures à prendre.

« Nous n’excluons aucune possibilité « , a dit le Premier ministre.

Le variant dit indien s’est notamment propagé dans le nord-ouest de l’Angleterre où plusieurs responsables politiques locaux ont appelé à élargir la vaccination à tous les adultes.

« Pour l’instant, je ne vois rien qui me dissuade de penser que nous pourrons aller de l’avant lundi [19 mai] et le 21 juin partout », a néanmoins déclaré Boris Johnson.

 

Covid : Vaccins ARN messager efficaces contre le variant indien

Covid  : Vaccins ARN messager efficaces contre le variant indien

 

 

Les vaccins anti-Covid utilisant la technologie de l’ARN messager, comme ceux de BioNtech/Pfizer et Moderna, semblent efficaces contre le variant à l’origine d’une flambée des cas en Inde, a indiqué mercredi l’Agence européenne des médicaments (EMA).

Les données évaluées par le régulateur européen concernant l’efficacité des vaccins ARNm contre le variant B.1.617 du Covid-19 sont « encourageantes », a affirmé le responsable de la stratégie vaccinale de l’EMA, Marco Cavaleri, lors d’une conférence de presse.

Variant indien détecté dans 44 pays

Variant indien détecté dans 44 pays

Le variant B.1.617, apparu pour la première fois en Inde en octobre, a été détecté dans des séquences versées dans la base de données GISAID «depuis 44 pays dans l’ensemble des six régions de l’OMS», indique l’organisation, ajoutant qu’elle a reçu «des notifications de détection dans cinq autres pays». En dehors de l’Inde, c’est en Grande-Bretagne que le plus grand nombre de cas de contaminations au variant B.1.617 a été détecté.

Covid: le variant indien résisterait aux vaccins ?

Covid: le variant indien résisterait aux vaccins ?

Dans un entretien avec l’AFP, Soumya Swaminathanan, une pédiatre indienne et chercheuse, a déclaré que le variant B.1.617, qui a été détecté pour la première fois en Inde en octobre, était indiscutablement un facteur d’accélération de l’épidémie devenue hors contrôle dans le pays.

Ce variant pourrait être classé par l’OMS dans la liste des variants considérés comme plus dangereux que la version originelle du virus en raison de leur plus grande contagiosité, leur capacité à surmonter les défenses que procure la vaccination et le taux de mortalité des patients atteints, a estimé la scientifique. Le variant B.1.617 «présente des mutations qui augmentent les transmissions, et qui peuvent aussi potentiellement le rendre résistant aux anticorps qui se sont développés grâce à la vaccination ou à une contamination naturelle», a-t-elle expliqué.

 

«Plus le virus se réplique, se diffuse et se transmet, plus le risque de mutations et d’adaptation» augmente, a souligné la scientifique. «Les variants qui accumulent un grand nombre de mutations peuvent finalement devenir résistants aux vaccins dont nous disposons actuellement». «Ce sera un problème pour le monde entier», a souligné Soumya Swaminathan.

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