Archive pour le Tag 'Valls'

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« Il n’y a pas de zone de non-droit. » !!! (Manuel Valls)

« Il n’y a pas de zone de non-droit. » !!! (Manuel Valls)

 

Une déclaration un peu surréaliste de Manuel Valls   qui considère qu’il n’y a pas de zone de non-droit en France mais simplement des territoires particulièrement difficiles. Un euphémisme quand on saiat que  des milliers de quartiers sont presque inaccessibles aux autorités et représentants de l’État ou alors dans quelles conditions ! Pour tenter de rassurer, Valls et le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, ont entamé, lundi 10 octobre à Savigny-sur-Orge, une tournée des commissariats de l’Essonne, deux jours après l’attaque avec des cocktails Molotov de policiers à Viry-Châtillon. Ils doivent ensuite se rendre auprès des policiers d’Athis-Mons, Juvisy et Evry pour témoigner leur soutien. « Nous sommes là pour vous exprimer notre soutien et notre solidarité », a déclaré Manuel Valls, avant de dénoncer un acte « d’une sauvagerie et d’une violence insupportables« . « L’autorité de l’Etat sera assurée. Il n’y a pas de zone de non-droit », a-t-il martelé, avant de reconnaître qu’« il y a des territoires particulièrement difficiles ». Le Premier ministre s’est ensuite rendu sur les lieux de l’attaque, à Viry-Châtillon. Il a échangé quelques mots avec les CRS qui y montent la garde. « Pourquoi il y a des incidents depuis plusieurs jours de nouveau ici (…) ? C’est parce que le travail de la police paie aussi, parce qu’il y a eu 62 kg de résine de cannabis pris par les policiers », a-t-il expliqué.

 

(Avec France Info)

 

« L’Union européenne n’a pas vocation à s’élargir » (Valls), Si !

« L’Union européenne n’a pas vocation à s’élargir » (Valls), Si !

En gros Valls considère que l’Europe n’a pas à s’agrandir indéfiniment. Sans doute en réaction au souverainisme populiste qui monte dans nombre d’Etats. Une erreur d’analyse évidemment. Pour lui, l’Europe va trop loin géographiquement. Alors que le reproche essentiel à faire à l’union européenne ce n’est pas qu’elle aille trop loin mais qu’elle aille trop vite. C’est-à-dire qu’elle ne prenne pas le temps d’harmoniser les conductions conditions de production dans les domaines économiques, sociaux et fiscaux. Sans parler de l’adhésion aux valeurs communes. Géographiquement l’Europe est bien délimitée, rien ne s’oppose à ce qu’elle fonde une union intégrant y comprit la Russie mais le moment venu évidemment. Peut-être pas avant 20 ou 50 ans. Il faudra évidemment non seulement une adhésion aux valeurs de cette Europe, à sa culture mais aussi son respect. Et de ce point de vue pour nombre de raisons la Turquie ne pourra faire partie de cette Europe. Pas plus que l’Arabie Saoudite ou l’Iran. Valls tente lui aussi de surfer sur la vague du populisme même si c’est de manière un peu plus soft que d’autres.  Avec des formules dont la banalité n’éclaire pas beaucoup le débat :  »Revendiquer une identité européenne, c’est assumer l’existence de frontières extérieures. Bien souvent, le mot est tabou. Revendiquer une identité européenne, c’est dire que l’Europe commence et s’arrête quelque part. Non pas pour exclure, rejeter mais pour délimiter et définir. Sans dehors, on cherche en vain un dedans! » « D’autres Etats, notamment dans les Balkans, pourront bien sûr la rejoindre le moment venu, mais il faudra aussi savoir dire non. Telle est ma conviction! », a ajouté Manuel Valls, avant d’évoquer le cas de la Turquie : « La question de la Turquie est, bien sûr, dans tous les esprits [...] Il faudra sortir de l’hypocrisie. La Turquie est un grand partenaire, essentiel pour notre sécurité collective ; il est membre de l’OTAN. Mais, il faudra aller au fond de ce débat. Pas parce que c’est un pays musulman, [...] mais parce qu’il s’agit bien de savoir où commence et où finit l’Europe. » Question à laquelle il n’apporte pas de réponse.

Valls pour un revenu universel : une utopie et une escroquerie

  • Valls pour un revenu universel : une utopie et une escroquerie

Dans un texte publié sur Facebook, le Premier ministre revient sur une « piste » qu’il avait déjà relancée la semaine dernière d’un « revenu universel », qu’il définit comme « une allocation unique, ouverte à tous, à partir de 18 ans, pour remplacer la dizaine de minima sociaux existant  Une première interrogation : le revenu universel est défendu à la fois par les ultras libéraux et les gauchistes sans doute pour des raisons différentes mais qui aboutissent au même résultat.  Les ultras libéraux proposent pour la France un revenu universel toute la vie de l’ordre de 500 €. L’objectif serait de lutter contre la pauvreté mais il est évident que ce niveau est très insuffisant pour permettre d’accéder à des conditions de vie décente. En outre ce seuil est déjà atteint via le RSA et même largement. Le seuil décent serait de 1000 à 1200 € mais pour en assurer le financement il conviendrait alors de supprimer toute la protection (par exemple sécu, assurance chômage, retraite). Une véritable escroquerie qui utilise l’alibi de la lutte contre la pauvreté pour faire sauter la solidarité sociale. Il est clair notamment que les plus des favorisés n’auraient accès  aux soins et notamment à la très coûteuse hospitalisation. Du côté des gauchistes on voit  une utopie pour attirer les gogos. Il faut dire que la plupart des organisations gauchistes sont complètement incompétentes en matière de calcul économique et de prise en compte de vraies réalités sociales et économiques. Autre élément non pris en compte la dimension internationale de l’économie. Comment une économie qui accorderait des revenus sans travail pourrait-t-elle être compétitive avec d’autres économies beaucoup plus compétitives ? Dernier élément de nature sociétale la rupture avec le lien n’est-il pas susceptible de déstructurer complètement une société ? La plupart des individus sont essentiellement structurées par les relations qu’ils entretiennent dans le milieu du travail. Un travail par ailleurs nécessaire pour assurer le progrès matériel mais aussi culturel de l’humanité. Certaines banlieues où les taux de chômage dépassent les 50 % dé montrent  à quel point l’absence de travail peut créer des dysfonctionnements sociétaux notamment engendrer la violence et les trafics en tout genre.Philosophiquement, il est d’usage d’opposer un système social universel à un autre qui serait assurantiel. Le modèle social américain relève de l’assurance tandis que le britannique, hérité des préconisations de Lord Beveridge , incarne l’universalité. Dans l’un, le fait d’être dans le besoin est très mal considéré, tant les possibilités de faire fortune sont illimitées. Dans l’autre, socialement très stratifié, la pauvreté est un mal nécessaire que la société doit juguler afin de préserver le pacte social millénaire du pays. Depuis la mise en place de la Sécurité sociale en 1945, la France emprunte aux deux modèles sans pour autant choisir entre l’un et l’autre. La mise en place d’un revenu universel et inconditionnel en France, et ce quelles qu’en soient les modalités, reviendrait donc à renoncer à tout le soubassement assurantiel de notre société.  Désormais, la collectivité prenant en charge la garantie d’un revenu viager, il ne sera donc plus nécessaire que les salariés cotisent à des régimes obligatoires d’assurance-chômage ou de retraite. En revanche, dans la logique d’un revenu universel, les mécanismes assurantiels n’étant plus à la charge de la collectivité, c’est donc l’individu qui devra faire le choix de se couvrir ou non contre les risques de la vie.  Le revenu universel étant versé à tous de manière inconditionnelle, tous les autres transferts sociaux relevant de situations spécifiques devraient disparaître. C’est ainsi que les allocations familiales seraient, les familles probablement gagnantes au change compte tenu des montants en jeu. Mais également, les allocations versées aux personnes handicapées, les pensions de réversion ou encore les allocations pour parent isolé devraient en toute logique disparaître.  Sous couvert de simplification de l’accès à la solidarité nationale, un revenu universel sonne le glas de l’aide sociale aussi des politiques publiques de l’emploi.Un bel encouragement à la paresse aussi. Les chinois doivent rire !

Alstom Belfort : Valls se plante

 

Alstom  Belfort : Valls se plante

 

En gros , Valls et son ministre de l’industrie considèret que c’est à Alstom de faire les investissements nécessaires pour sauver la filière et aussi de définir une stratégie industrielle pour le ferroviaire. Une sorte d’inversion des responsabilités en effet on voit mal comment on pourrait relancer l’industrie ferroviaire sans l’articulation d’une politique des transports avec la politique industrielle.or la définition d’une politique des transports incombe aux pouvoirs publics. Elle passe notamment une approche multimodale de la mobilité des biens comme des personnes, une modernisation notamment des opérateurs en particulier de la SNCF (avec aussi un apurement de sa dette énorme), une compétitivité plus grande du train aujourd’hui trop cher qui perd des parts de marché et n’a pas besoin de machine ou de rame supplémentaire par rapport à celles déjà commandées. Du coup, Alstom a de nombreux trous dans son carnet de commandes. Manuel Valls se décharge de sa responsabilité sur le constructeur ferroviaire et a pressé jeudi Alstom de faire « les investissements nécessaires », alors qu’une solution tarde à se dégager des négociations entre le gouvernement et la direction du groupe pour sauver son site de Belfort. Le Premier ministre a déclaré au Sénat que le gouvernement présenterait ses propositions « dans les prochains jours », alors que c’était initialement prévu avant la fin de ce mois, signe que les discussions sont difficiles. L’enjeu de ces négociations menées par le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christophe Sirugue, dépasse largement le sort du site de Belfort et des quelque 400 emplois qui y sont menacés.»C’est une grande partie de l’avenir ferroviaire de notre pays qui est en jeu », a souligné Manuel Valls. « Nous faisons tout pour sauver cette entreprise en agissant sur la commande publique et (…) en engageant également Alstom à faire les investissements nécessaires », a-t-il ajouté. La direction d’Alstom a annoncé le 7 septembre son intention de transférer en Alsace son usine de Belfort, spécialisée dans la production de motrices, faute de commandes suffisantes. A sept mois de l’élection présidentielle, le gouvernement veut éviter que cela ne devienne un nouveau Florange, où la fermeture de hauts-fourneaux est jugée par une partie de la gauche comme un symbole de l’impuissance du pouvoir socialiste.

(Avec Reuters)

Valls pour un revenu universel : une utopie et une escroquerie

  • Valls pour un revenu universel : une utopie et une escroquerie

Dans un texte publié sur Facebook, le Premier ministre revient sur une « piste » qu’il avait déjà relancée la semaine dernière d’un « revenu universel », qu’il définit comme « une allocation unique, ouverte à tous, à partir de 18 ans, pour remplacer la dizaine de minima sociaux existant  Une première interrogation : le revenu universel est défendu à la fois par les ultras libéraux et les gauchistes sans doute pour des raisons différentes mais qui aboutissent au même résultat.  Les ultras libéraux proposent pour la France un revenu universel toute la vie de l’ordre de 500 €. L’objectif serait de lutter contre la pauvreté mais il est évident que ce niveau est très insuffisant pour permettre d’accéder à des conditions de vie décente. En outre ce seuil est déjà atteint via le RSA et même largement. Le seuil décent serait de 1000 à 1200 € mais pour en assurer le financement il conviendrait alors de supprimer toute la protection (par exemple sécu, assurance chômage, retraite). Une véritable escroquerie qui utilise l’alibi de la lutte contre la pauvreté pour faire sauter la solidarité sociale. Il est clair notamment que les plus des favorisés n’auraient accès  aux soins et notamment à la très coûteuse hospitalisation. Du côté des gauchistes on voit  une utopie pour attirer les gogos. Il faut dire que la plupart des organisations gauchistes sont complètement incompétentes en matière de calcul économique et de prise en compte de vraies réalités sociales et économiques. Autre élément non pris en compte la dimension internationale de l’économie. Comment une économie qui accorderait des revenus sans travail pourrait-t-elle être compétitive avec d’autres économies beaucoup plus compétitives ? Dernier élément de nature sociétale la rupture avec le lien n’est-il pas susceptible de déstructurer complètement une société ? La plupart des individus sont essentiellement structurées par les relations qu’ils entretiennent dans le milieu du travail. Un travail par ailleurs nécessaire pour assurer le progrès matériel mais aussi culturel de l’humanité. Certaines banlieues où les taux de chômage dépassent les 50 % dé montrent  à quel point l’absence de travail peut créer des dysfonctionnements sociétaux notamment engendrer la violence et les trafics en tout genre.Philosophiquement, il est d’usage d’opposer un système social universel à un autre qui serait assurantiel. Le modèle social américain relève de l’assurance tandis que le britannique, hérité des préconisations de Lord Beveridge , incarne l’universalité. Dans l’un, le fait d’être dans le besoin est très mal considéré, tant les possibilités de faire fortune sont illimitées. Dans l’autre, socialement très stratifié, la pauvreté est un mal nécessaire que la société doit juguler afin de préserver le pacte social millénaire du pays. Depuis la mise en place de la Sécurité sociale en 1945, la France emprunte aux deux modèles sans pour autant choisir entre l’un et l’autre. La mise en place d’un revenu universel et inconditionnel en France, et ce quelles qu’en soient les modalités, reviendrait donc à renoncer à tout le soubassement assurantiel de notre société.  Désormais, la collectivité prenant en charge la garantie d’un revenu viager, il ne sera donc plus nécessaire que les salariés cotisent à des régimes obligatoires d’assurance-chômage ou de retraite. En revanche, dans la logique d’un revenu universel, les mécanismes assurantiels n’étant plus à la charge de la collectivité, c’est donc l’individu qui devra faire le choix de se couvrir ou non contre les risques de la vie.  Le revenu universel étant versé à tous de manière inconditionnelle, tous les autres transferts sociaux relevant de situations spécifiques devraient disparaître. C’est ainsi que les allocations familiales seraient, les familles probablement gagnantes au change compte tenu des montants en jeu. Mais également, les allocations versées aux personnes handicapées, les pensions de réversion ou encore les allocations pour parent isolé devraient en toute logique disparaître.  Sous couvert de simplification de l’accès à la solidarité nationale, un revenu universel sonne le glas de l’aide sociale aussi des politiques publiques de l’emploi.Un bel encouragement à la paresse aussi. Les chinois doivent rire !

Minima sociaux : simplification en 2018 (Valls)

Minima sociaux : simplification en 2018 (Valls)

Valls promet des simplifications notoires pour la gestion des minima sociaux. Mais pas avant 2018, autant dire que Valls fait des promesses qui ne le concerneront plus puisqu’au mieux il troquera son poste de Premier ministre pour une place sur le banc des députés ; et ce n’est même pas certain. Sa principale réforme vise à passer cette gestion sur le numérique. Un numérique sans doute encore plus incapable qu’aujourd’hui de faire la distinction entre ceux  qui justifient  de la solidité solidarité nationale et ceux qui vivent à ses crochets. Pas étonnant par exemple concernant la dérive du RSA. Un couple sans enfant peut toucher autour de 800 € quant un  agent de nettoyage (pardon agent de surface) touchera 1000 € nets à plein temps. Salaire net auxquels il faut enlever les frais de transport, les frais supplémentaires de repas et souvent de tenue vestimentaire. Simplifier l’accès aux prestations sociales en dégraissant la paperasse et en centralisant les demandes, c’est donc  dans les grandes lignes ce que prévoient les quelques mesures dévoilées lundi 19 septembre par le cabinet du Premier ministre, Manuel Valls. Quelques changements notables pour les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA)Les droits seront calculés sur un trimestre au lieu d’être recalculés à chaque changement de situation personnelle. Exception faite en cas de divorce ou de changement de situation professionnelle. Si le bénéficiaire retrouve un travail, il lui suffira seulement de remplir une déclaration pour voir s’il est éligible à la Prime d’activité. Matignon a également fait part de son intention de dématérialiser intégralement les demandes d’aides sociales. Tout passera donc par internet avec le lancement d’un portail numérique unique dès le premier trimestre 2017. Les allocataires auront la possibilité de consulter tous les droits auxquels ils sont éligibles en ne remplissant qu’un seul dossier. 

(Avec AFP et RTL)

Présidentielle 2017 : c’est râpé pour la gauche (Valls)

Présidentielle 2017 : c’est râpé pour la gauche (Valls)

 

Ce que pense en substance manuelle Valls dans les confidences recueillies par RTL. Il ne dit pas de manière explicite que Hollande est aveugle et incompétent mais c’est à peu près la même chose Le fond de sa pensée, confiée à des proches, c’est qu’il n’y croit quasiment plus pour 2017, voire plus du tout. Au cœur de ses inquiétudes ? La primaire de la gauche en janvier avec ses divisions et ses débats. « C’est un vrai risque », selon le Premier ministre.  L’autre danger pour le chef du gouvernement : Emmanuel Macron. Selon lui, l’ancien ministre de l’Économie « est dans une stratégie d’empêchement ». Si François Hollande n’a rien vu venir, Manuel Valls affirme avoir été beaucoup plus lucide. Lui, dit-il, a compris les ambitions de son ministre dès le début de l’année. Manuel Valls ne fait pas dans la demi-mesure pour le taper en privé : Emmanuel Macron « peut détruire la gauche » s’il se présente contre François Hollande, a-t-il lancé en petit comité. Il accuse même l’ex-ministre de « populisme light ». Encore un peu et il le classerait dans la même catégorie que Nicolas Sarkozy, coupable, selon lui, « de mettre le feu au pays ». Le tableau est donc très sombre. À écouter Manuel Valls, une réélection de François Hollande tiendrait du miracle. Lui, sera loyal jusqu’en mai 2017. Mais il prépare clairement la suite, c’est-à-dire 2022. « Ma vie politique ne s’arrête pas dans huit mois », assure le pensionnaire de Matignon qui ne craint pas la concurrence d’Emmanuel Macron. Manuel Valls en est certain : « On ne s’improvise pas candidat à la présidentielle ».S’il l’avait pu, Manuel Valls aurait viré Emmanuel Macron au lendemain du meeting parisien du 12 juillet. « Je lui ai dit, précise-t-il même. La politique ce n’est pas un truc de Bisounours ». À bon entendeur salut…

(Avec RTL)

Sondage : nouvelle baisse pour Hollande et Valls

Sondage : nouvelle baisse pour Hollande et Valls

Après de très légères hausses c’est à nouveau la descente aux enfers pour François Hollande et Manuel Valls. L’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy pour la primaire à droite n’a toutefois eu qu’un impact limité sur l’opinion, selon un sondage YouGov publié mercredi 31 août. Avec 14% d’opinions favorables, le chef de l’État perd un point par rapport au mois précédent, et le Premier ministre en perd 2, à 15%.  François Hollande reste stable auprès des sympathisants de gauche (43%), contrairement à Manuel Valls (41%), qui perd trois points dans cette tranche de l’électorat, selon cette enquête pour le Huffington Post et iTéléLe gouvernement est également en légère baisse d’un point, avec 13% d’opinions favorables. Le chômage et l’emploi sont les premières préoccupations des Français (27%, -1), devant l’immigration (17%, +5) et l’insécurité (14%), en baisse de 15 points par rapport à juillet.  Interrogés sur la primaire de la droite, prévue en novembre, 31% des Français déclarent avoir l’intention d’y participer, laissés envisager une participation élevée. Seuls 25% des sondés connaissent les modalités pour être autorisé à voter (scrutin ouvert à l’ensemble des électeurs s’ils signent une charte et s’acquittent des frais de participation). Un Français sur cinq (20%) considère l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy comme « une bonne chose », contre 53% d’un avis contraire. Et pour 31% des personnes interrogées, Alain Juppé reste le favori de la primaire, contre 21% pour qui Sarkozy est le mieux placé pour l’emporter.  Au baromètre des personnalités, Marine Le Pen reste stable avec 24% d’opinions positives. Elle devance désormais Alain Juppé (21%, -5), Nicolas Sarkozy (20%, +2) et Jean-Luc Mélenchon (20%, +2). Plusieurs réponses étaient possibles. Nicolas Sarkozy est plébiscité par les proches du parti Les Républicains, qui sont 69% à avoir une opinion positive de l’ex-chef de l’Etat, loin devant Alain Juppé, crédité de 30%.

Ménages : baisse d’impôts très hypothétique (Valls)

Ménages : baisse d’impôts très hypothétique  (Valls)

Valls a réitéré la promesse de faire baisser les impôts des ménages mais à condition que la croissance progresse de 1,7 % en 2017. Une condition qui rend très hypothétique la promesse fiscale. En effet pour la plupart des instituts économiques la France aura bien du mal à atteindre +1,3 % pour le PIB en 2017. Du coup l’annonce de Valls ressemble à une promesse de coiffeur. «Nous avons fait baisser l’impôt sur le revenu depuis que je suis premier ministre. Dans mon discours de politique générale, j’avais dit que nous baisserions de cinq milliards l’impôt sur le revenu. Nous y sommes et nous allons poursuivre la baisse de l’impôt sur le revenu», a déclaré Valls sur BFM, tout en rappelant que «l’impôt est nécessaire (…) si nous voulons une armée forte, l’école de la République, les hôpitaux publics». Fait nouveau: le premier ministre ne conditionne pas cette future baisse des impôts à une croissance de 1,7% l’an prochain. C’était pourtant la condition fixée en juin dernier par François Hollande. «Si (…) la croissance était de 1,7% en 2017, ce geste fiscal, qui ne pourrait être supérieur à 2 milliards d’euros, viendrait s’ajouter aux allégements accordés depuis 2014 et qui ont d’ores et déjà concerné 12 millions de contribuables», avait-il précisé. Le président de la République avait par ailleurs précisé que la mesure concernerait les classes moyennes. De leur côté, toutes les entreprises bénéficieront d’une baisse de l’impôt sur les sociétés à 28% en 2020 contre 33,3% aujourd’hui pour la grande majorité d’entre elles, a confirmé Manuel Valls. Pour les PME, la mesure doit figurer dans le projet de Budget pour 2017. Cette baisse portera sur «une partie importante de leurs bénéfices», a indiqué Manuel Valls, renvoyant à une présentation plus détaillée par les ministres des Finances et du Budget «dans quelques jours». «L’objectif, c’est que l’entrée en vigueur soit la plus simple pour les sociétés», affirme le chef du gouvernement. Manuel Valls a aussi profité de l’occasion pour se féliciter des chiffres du chômage dévoilés hier par Pôle emploi. Après deux mois à la hausse, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A a baissé à fin juillet. «Ça baisse et ça va dans le bon sens, note le premier ministre. Ce qui est marquant c’est que l’économie française crée de nouveaux de l’emploi. Les entreprises françaises ont créé 140.000 emplois au cours de ces derniers mois. C’est le fruit d’une croissance vigoureuse et de tous les dispositifs adoptés qui ont donné plus de possibilités d’investissement», affirme-t-il. Manuel assure toutefois ne pas oublier que «nous vivons avec un chômage de masse, en dessous de 10% de la population active». Le premier ministre a notamment insisté sur «l’une des mesures qui marchent le mieux»: l’aide à la première embauche dans les PME qui prévoit un versement de 4000 euros sur les deux premières années suivant l’embauche. «Ça marche bien. Elles embauchent en CDI (…) Regardons les choses objectivement. Il y a des résultats, ils vont dans le bon sens. Il faut poursuivre les réformes et les dispositifs de soutien». Une note publiée par le Trésor cette semaine émet cependant quelques réserves sur la mesure. Si elle devrait permettre de créer 60.000 emplois supplémentaires d’ici à la fin d’année 2016, «à terme, la prime étant temporaire, l’impact sur le niveau d’emploi s’annulerait à horizon (de) cinq ans», précise l’institution qui souligne également son coût pour les finances publiques.

(Avec AFP)

Déficit inférieur à 3% en 2017 !!! (Valls)

Déficit inférieur à 3% en 2017 !!!  (Valls)

 

En dépit des dépenses nouvelles annoncées et des réductions d’impôts, Valls  réaffirme que la France parviendra à l’objectif d’un déficit public de moins de 3 % en 2017.Ce dont doute la Cour des comptes.  Par contre il laisse entendre qu’en l’état actuel de la croissance les baisses d’impôts destinés aux ménages sont encore très hypothétiques.  D’ici à la fin du quinquennat, « nous continuerons à agir et à innover, tout en poursuivant nos efforts de réduction des déficits. Je confirme ici que nous parviendrons à notre objectif : moins de 3% en 2017″, a déclaré le Premier ministre.Sur une éventuelle nouvelle baisse d’impôts dans le budget 2017, « les arbitrages pour 2017 n’ont pas encore été rendus. Ils sont liés aux perspectives de croissance. Mais le président de la République et moi-même voulons continuer de redonner du pouvoir d’achat aux Français. Différentes pistes sont envisagées : poursuivre la baisse de l’impôt sur le revenu ou encore augmenter la prime d’activité », a également déclaré Manuel Valls. Sur la fiscalité, il annonce une baisse à venir pour les PME.  »Pour les PME, il y aura une baisse à 28% de l’impôt sur les sociétés, sur une partie de leur bénéfice », déclare-t-il. Selon le chef du gouvernement, cette diminution sera intégrée aux cinq milliards d’euros de baisses de charges et d’impôts promis aux entreprises dans le cadre de la dernière tranche du pacte de responsabilité. Le taux d’impôt sur les sociétés (IS) est actuellement de 33,3% en France. Interrogé sur ce taux, le ministre des Finances Michel Sapin s’était dit favorable début juillet à un abaissement progressif, afin de rapprocher l’Hexagone de la moyenne européenne, aujourd’hui de 28%. Le Premier ministre ne confirme pas en revanche à ce stade une nouvelle baisse d’impôts pour les ménages dans le budget 2017.  »Les arbitrages pour 2017 n’ont pas encore été rendus. Ils sont liés aux perspectives de croissance. Mais le président de la République et moi-même voulons continuer de redonner du pouvoir d’achat aux Français », indique M. Valls. Selon le chef du gouvernement, « différentes pistes » sont néanmoins envisagées. Le gouvernement pourrait ainsi « poursuivre la baisse de l’impôt sur le revenu ou encore augmenter la prime d’activité ».

(Avec AFP) 

Financement région : à vous de trouver les sous (Valls)

Financement région : à vous de trouver les sous (Valls)

 

C’est en substance ce qu’a dit Manuel Valls aux régions après leur refus de mettre en place une nouvelle taxe pour financer les compétences des régions en matière d’économie. Le Premier ministre Manuel Valls demande aux régions de trouver un moyen pour dégager 600 millions d’euros de recettes supplémentaires en 2017. Irrité par l’attitude des régions, le gouvernement met la pression. Le Premier ministre Manuel Valls a en effet prévenu les régions dans un courrier que leurs propositions pour remplacer la taxe qui devait compenser leur engagement dans le domaine économique devront s’inscrire dans le cadre de la « trajectoire des finances publiques » du gouvernement. L’association des régions de France (ARF) avait en effet indiqué en début de semaine qu’elle ne voulait plus de cette nouvelle taxe, dont le principe avait été acté fin juin avec le gouvernement, au moment de la signature de « l’Acte II de la plateforme Etat- Régions » le 28 juin dernier. « Le gouvernement restera naturellement à l’écoute de vos propositions qui devront s’inscrire néanmoins dans le cadre de notre trajectoire de finances publiques, nécessaire au redressement de la France », a écrit le Premier ministre dans cette lettre adressée jeudi à Philippe Richert, le président (LR) de l’ARF. Manuel Valls rappelle que deux plateformes Etat-Régions ont été élaborées depuis début 2016 pour consolider le rôle des régions en faveur de l’emploi, la formation, la santé et les transports. Ce recul de l’ARF est donc un coup d’arrêt dans les bonnes relations nouées ces derniers mois entre les régions, majoritairement de droite, et le gouvernement. Fin juin, rappelle le Premier ministre, « un consensus » avait été « esquissé », « sur la possibilité pour les régions de dégager une recette supplémentaire de 600 millions d’euros en 2017, au travers d’une taxe spéciale d’équipement régionale (TSER), dont l’activation serait facultative ». « L’ARF avait souligné publiquement l’intérêt et l’équilibre d’un tel dispositif », note-t-il. Plusieurs présidents de régions, majoritairement de la droite et du centre depuis les élections régionales de décembre, aux premiers rangs desquels les « LR » Christian Estrosi (Paca) et Xavier Bertrand (Hauts-de-France), se sont par la suite opposés à cette nouvelle taxe. La droite s’est en effet engagée durant la campagne des régionales à ne pas augmenter ou créer d’impôts. Autrement dit, les présidents de région n’assument pas politiquement cet accord du 28 juin.  Pour financer ces 600 millions d’euros, l’ARF a donc demandé au Premier ministre « la réouverture des discussions sur le volet financier » de leurs engagements, et un rendez-vous dans les plus brefs délais. Les présidents demandent au gouvernement de réfléchir à un autre mécanisme basé sur une modulation des dotations, sur l’octroi d’une enveloppe ou même sur le transfert d’une taxe spécifique, comme la TICPE. Manuel Valls en « prend acte » et laisse la porte ouverte à de nouveaux échanges pour parvenir à une autre solution, mais il dit bien que c’est aux régions de proposer, et dans un cadre budgétaire rigoureux. Ce qui de facto exclut certaines solutions évoquées par les régions. Les négociations risquent donc d’être difficiles dans ces prochaines semaines.

(Avec AFP)

Financement région : à vous de trouver les sous ! (Valls)

Financement région : à vous de trouver les sous (Valls)

 

C’est en substance ce qu’a dit Manuel Valls aux régions après leur refus de mettre en place une nouvelle taxe pour financer les compétences des régions en matière d’économie. Le Premier ministre Manuel Valls demande aux régions de trouver un moyen pour dégager 600 millions d’euros de recettes supplémentaires en 2017. Irrité par l’attitude des régions, le gouvernement met la pression. Le Premier ministre Manuel Valls a en effet prévenu les régions dans un courrier que leurs propositions pour remplacer la taxe qui devait compenser leur engagement dans le domaine économique devront s’inscrire dans le cadre de la « trajectoire des finances publiques » du gouvernement. L’association des régions de France (ARF) avait en effet indiqué en début de semaine qu’elle ne voulait plus de cette nouvelle taxe, dont le principe avait été acté fin juin avec le gouvernement, au moment de la signature de « l’Acte II de la plateforme Etat- Régions » le 28 juin dernier.

« Le gouvernement restera naturellement à l’écoute de vos propositions qui devront s’inscrire néanmoins dans le cadre de notre trajectoire de finances publiques, nécessaire au redressement de la France », a écrit le Premier ministre dans cette lettre adressée jeudi à Philippe Richert, le président (LR) de l’ARF. Manuel Valls rappelle que deux plateformes Etat-Régions ont été élaborées depuis début 2016 pour consolider le rôle des régions en faveur de l’emploi, la formation, la santé et les transports. Ce recul de l’ARF est donc un coup d’arrêt dans les bonnes relations nouées ces derniers mois entre les régions, majoritairement de droite, et le gouvernement. Fin juin, rappelle le Premier ministre, « un consensus » avait été « esquissé », « sur la possibilité pour les régions de dégager une recette supplémentaire de 600 millions d’euros en 2017, au travers d’une taxe spéciale d’équipement régionale (TSER), dont l’activation serait facultative ». « L’ARF avait souligné publiquement l’intérêt et l’équilibre d’un tel dispositif », note-t-il. Plusieurs présidents de régions, majoritairement de la droite et du centre depuis les élections régionales de décembre, aux premiers rangs desquels les « LR » Christian Estrosi (Paca) et Xavier Bertrand (Hauts-de-France), se sont par la suite opposés à cette nouvelle taxe. La droite s’est en effet engagée durant la campagne des régionales à ne pas augmenter ou créer d’impôts. Autrement dit, les présidents de région n’assument pas politiquement cet accord du 28 juin.  Pour financer ces 600 millions d’euros, l’ARF a donc demandé au Premier ministre « la réouverture des discussions sur le volet financier » de leurs engagements, et un rendez-vous dans les plus brefs délais. Les présidents demandent au gouvernement de réfléchir à un autre mécanisme basé sur une modulation des dotations, sur l’octroi d’une enveloppe ou même sur le transfert d’une taxe spécifique, comme la TICPE. Manuel Valls en « prend acte » et laisse la porte ouverte à de nouveaux échanges pour parvenir à une autre solution, mais il dit bien que c’est aux régions de proposer, et dans un cadre budgétaire rigoureux. Ce qui de facto exclut certaines solutions évoquées par les régions. Les négociations risquent donc d’être difficiles dans ces prochaines semaines.

(Avec AFP)

Sondage popularité : Hollande et Valls à 15 et 17 %

 

Sondage  popularité : Hollande et  Valls à 15 et 17 %

Globalement Hollande et Valls progressent très légèrement mais demeurent  à de très bas niveaux. Hollande gagne 3 point est atteint 15 % La cote du Premier ministre évolue de façon similaire en un mois, avec 77 % (-2) d’avis défavorables et 17 % (+2) d’opinions favorables. Le redressement du couple exécutif entraîne l’ensemble du gouvernement, dont l’action est jugée favorablement par 14 % (+3) des Français interrogés, contre 81 % (-3) d’un avis opposé, selon cette enquête pour le Huffington Post et iTÉLÉ. Contrairement aux attentats de janvier et novembre 2015 à Paris, qui avaient entraîné un net rebond de l’exécutif, les drames de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray n’ont eu qu’une faible incidence en termes de confiance dans les enquêtes d’opinion. Selon YouGov, l’insécurité s’impose désormais en tête des préoccupations des Français (29 %, +19), devant le chômage et l’emploi (28 %, -4). Pour lutter contre le terrorisme, ils plébiscitent « la prolongation jusqu’en janvier 2017 » de l’état d’urgence mis en place en France (76 %, contre 16 % d’un avis contraire), même s’ils sont 64 % (contre 27 %) à le juger « pas efficace ». Les trois-quarts d’entre eux (76 %) se disent également favorables au « placement de l’ensemble des individus fichés S en centre de rétention ». 15 % seulement y sont défavorables. Les deux-tiers des personnes interrogées (65 %) souhaitent « un gouvernement d’unité nationale », contre 20 % d’un avis contraire. L’impopularité de l’exécutif ne profite pas à l’opposition, avec seulement 21 % (-1) des personnes interrogées qui pensent que « Les Républicains » protègent leurs intérêts. Si des élections avaient lieu demain, 38 % (+2) des Français interrogés souhaiteraient « voir élu un gouvernement de droite », 26 % (stable) un gouvernement de gauche et 36 % (-2) ne savent pas. Enquête réalisée en ligne les 27 et 29 juillet.

(AFP)

Terrorisme : ça va durer (Valls)

Terrorisme : ça va durer (Valls)

 

Dans une interview au JDD Valls déclare qu’il faut s’attendre à de nouveaux attentats, des actes terroristes qui vont s’inscrire dans la durée. Une analyse malheureusement pertinente même on si on attend de la part des responsables politiques  autre  chose qu’une posture commentateur. Commentateur par ailleurs un peu court sur l’analyse. En effet il faut reconnaître que le terrorisme affecte de nombreuses régions du monde dans le même temps il faut aussi convenir que la France semble constituer une cible privilégiée. Les raisons sont multiples et complexes pour autant on pourrait notamment s’interroger sur l’engagement excessif et unilatéral de la France au Moyen-Orient. Un engagement voulu par Hollande qui  a tenté de compenser par sa politique étrangère l’insuffisance de sa politique intérieure. Certes sans doute fallait-il  intervenir mais le aire au nom de l’Europe (et de l’ONU) avec son accord explicite et son soutien militaire, logistique et financier. À ces deux éléments extérieurs, il faut aussi ajouter des facteurs explicatifs internes liés en particulier à l’existence de zones de non-droit dans certains quartiers qui favorisent la radicalisation. De ce point de vue,  les politiques d’intégration n’ont jamais été à la hauteur de ces déviances et d’une certaine façon l’État a même déserté ces terrains minés par le chômage, la délinquance et le communautarisme. Encore une fois ces  facteurs explicatifs sont complexes et interactifs. Pas sûr même que Valls soit capable de faire une analyse un peu élaboré du contexte qui a conduit notamment aux récents attentats. Il faut donc se contenter de la réaction essentiellement de nature politique voire politicienne de Valls. Extrait de l’interview dans le JDD :

 

 

Cet attentat pouvait-il être empêché, comme l’affirment certains leaders de l’opposition?
Certains politiques irresponsables disent que cet attentat était évitable. Mais le risque zéro n’existe pas. Dire le contraire, c’est mentir aux Français. J’ai toujours dit la vérité sur le terrorisme : on nous mène une guerre, il y aura de nouveaux attentats. C’est difficile à dire, mais d’autres vies seront fauchées. Ce sera long. Je comprends les interrogations, les colères des proches des victimes, qui se demandent : quand cela cessera-t-il? Quand les mettra-t-on hors d’état de nuire? Nous leur devons la vérité. L’enquête fera toute la lumière. Mais je ne veux pas de polémiques inutiles. Les services de l’État et la ville de Nice avaient préparé ensemble ce 14-Juillet, comme ils avaient préparé le carnaval ou l’Euro. Trois réunions associant les forces de l’ordre et la Ville ont été organisées pour la préparer. 64 fonctionnaires de la police nationale et 42 agents de police municipale étaient déployés sur cette manifestation, en plus de l’activité normale sur le reste de la ville. Et 20 militaires de l’opération Sentinelle – soit cinq patrouilles – avaient également été mobilisés. Si Christian Estrosi, ancien maire de Nice, avait le moindre doute, il pouvait demander l’annulation du feu d’artifice. Il ne l’a pas fait. Il y a une différence nette entre la dignité d’Anne Hidalgo après les attentats de janvier et de novembre et l’attitude de Christian Estrosi. Le rôle des responsables politiques c’est d’être dignes. Si certains dans l’opposition s’y refusent, si même ceux qui étaient considérés comme modérés participent à cette dérive démagogique, c’est très grave. Les Français ne l’accepteront pas.

Le cirque Macron : « Il est temps que cela s’arrête » (Valls)

Le cirque Macron : « Il est temps que cela s’arrête » (Valls)

 

 

Jusque-là c’était la guerre larvée entre Valls et Macron mais cette fois elle devient publique dans la mesure où Valls demande implicitement le départ de Macon. Valls n’admet plus les petites phrases assassines contre son gouvernement de la part du ministre de l’économie. Le premier meeting de Macron est sans doute la dernière goutte qui a fait déborder le vase du colérique Valls. Valls qui pourtant ne devrait pas être surpris car c’est bien lui qui a pris l’initiative de la lutte ouverte entre les deux. Faut-il rappeler que Valls a retiré à Macron le projet de loi afin d’éviter que le ministre de l’économie n’incarne par trop la volonté réformatrice. Macon se venge évidemment d’être en fait marginalisé par Valls au sein du gouvernement. Au-delà ce qui est en jeu c’est le leadership pour la succession de Hollande soit en 2017 si l’actuel président de la république renonce à se présenter, soit en 2022. La hargne de Valls s’explique aussi par l’écroulement de sa popularité dans l’opinion publique (autour de 20 % quand Macon est autour de 50 %). Manuel Valls ne cache donc plus son exaspération vis-à-vis des ambitions politiques de plus en plus ouvertement affichées d’Emmanuel Macron et de son mouvement En marche!, qui tient son premier grand meeting politique ce mardi 12 juillet. « Il est temps que tout cela s’arrête », a répondu le Premier ministre à la presse aujourd’hui, juste avant d’entrer dans l’hémicycle pour la séance des questions au Sénat, selon des images diffusées par BFMTV. La question posée au Premier ministre portait sur le fait de savoir « si un de ses ministres pouvait tenir un meeting politique ». Manuel Valls semble d’abord éluder, puis répond finalement par sa petite phrase quand il est relancé par un journaliste. Le Premier ministre s’était jusque-là gardé dans l’espace public de critiquer aussi ouvertement son ministre de l’Économie, qui entretient savamment la possibilité de se lancer dans la course à la présidentielle malgré la probable candidature de François Hollande. Quant au ministre de l’Économie, lui aussi interrogé par BFMTV sur le fait de pouvoir « être ministre l’après-midi et dans un meeting le soir », il s’est lui aussi fendu d’une petite pique en répondant: « J’ai le sentiment que c’est le cas de pas mal de monde en ce moment. » Emmanuel Macron faisait ainsi allusion aux meetings politiques auxquels participent Manuel Valls et plusieurs de ses ministres.

(Avec AFP)

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