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Renoncement de François Hollande « la pression terrible de Valls (Villemot)

Renoncement de François Hollande « la pression terrible de Valls (Villemot)

C’est un ami proche de  François Hollande qui le dit, l’actuel président était pris dans un étau et surtout sous la pression de Valls et quelques autres. Dominique Villemot et Hollande  se sont rencontrés à l’ENA en 1978. Depuis, l’avocat est resté ami avec l’actuel Président. Villemot dans une interview au JDD revient sur le renoncement de François Hollande.

 

La décision de François Hollande vous a-t-elle surprise?
Non. Il était clair que François Hollande ne pouvait pas passer par la primaire de gauche. Pour plusieurs raisons. Personnellement, je pensais que c’était contraire à la fonction de Président sortant. Ensuite, déclarer sa candidature au mois de décembre, c’est beaucoup trop tôt. A partir du moment où vous êtes candidat, vous n’êtes plus Président. Dans le passé, les présidents sortant ont annoncé qu’ils se représentaient vers la fin février. Après, Arnaud Montebourg avait appelé les électeurs de droite à venir voter contre le Président, Claude Bartolone avait fait une déclaration intempestive disant qu’il fallait que le Président et le Premier Ministre se présentent l’un contre l’autre, Manuel Valls avait parlé dans le JDD Il y avait tout un étau qui se resserrait autour de lui.

 

Un temps, on a cru qu’il irait sans passer par la primaire?
A partir du moment où on actait qu’il ne se présenterait pas via la primaire, il y a eu un débat sur : est-ce qu’il peut y aller sans? Jean-Christophe Cambadélis a tout de suite verrouillé, en disant que le Président lui avait dit qu’il passerait par la primaire [s'il était candidat]. Deuxièmement, la primaire de la droite avait été un succès, donc il lui aurait été dit que ce n’était pas démocratique. Cela aurait été très compliqué. Je pense qu’il a pris la bonne décision pour le pays.

C’était pour vous la décision à prendre?
Il va rester Président jusqu’au bout. Vu la situation actuelle, l’état d’urgence, la menace terroriste, la situation internationale avec le Brexit et l’arrivée de Trump… C’est important pour le pays. Objectivement, pour lui c’est la meilleure décision. Il restera dans l’histoire comme le Président qui a – comme je l’ai dit dans mon livre - fait le « sale boulot ». L’héritage Sarkozy-Fillon en 2012 était catastrophique : il a redressé l’économie, les finances publiques, il a dû affronter le terrorisme… Je suis sûr que dans deux ou trois ans, on gardera ce souvenir de lui.

 

Selon vous, cette annonce aura un impact sur la manière dont son bilan sera perçu?
Oui tout à fait. Il restera cette image de l’homme d’Etat. Il faut être honnête, François Hollande n’est pas quelqu’un de facile à cerner. Beaucoup de gens le connaissent mal, le présentent comme un politicien qui aimerait les petits coups tordus. Mais ce n’est pas du tout ça! Tout le quinquennat montre qu’il a privilégié l’intérêt du pays au sien. Il a pris des décisions impopulaires car il fallait les prendre pour le pays. Là, de s’effacer devant les autres, je pense que ça le grandit. François Hollande n’a pas un égo démesuré comme beaucoup d’hommes politiques. Beaucoup ne pourraient pas vivre sans la politique, sans le pouvoir, sans les apparats ; beaucoup d’hommes politiques sont persuadés qu’ils sont les plus intelligents de tous, François Hollande est bien sûr intelligent et est conscient qu’il faut être à la hauteur, mais il peut vivre sans ça. Cela ne l’empêchera pas de dormir de ne plus avoir le pouvoir.

Pensez-vous que François Hollande est serein ce vendredi matin?
Oui. Je pense qu’il est très soulagé. C’était une décision pas facile à prendre, pas facile à annoncer. Il avait une pression terrible des deux côtés : soit des gens comme Manuel Valls ou Jean-Christophe Cambadélis pour l’empêcher d’y aller, soit – et c’est normal – une pression de ses amis politiques qui, pour beaucoup, avaient besoin qu’il se représente pour continuer à exister. Maintenant, il va s’occuper du pays pendant les cinq mois qui restent [avant la présidentielle].

 

Etiez-vous dans la confidence ou l’avez-vous appris devant votre télévision?
Il ne m’a pas appelé avant pour me le dire. Mais les échanges qu’on a eus allaient dans ce sens… J’avais vu Stéphane Le Foll mardi soir… Je ne m’attendais pas à autre chose, voilà. J’ai un peu espéré qu’il puisse y aller sans passer par la primaire, mais à partir du week-end dernier, ce n’était plus possible.

Pour vous, quand François Hollande a-t-il pris cette décision?
Le Président a toujours procédé étape par étape. A mon avis, il n’avait pas pris cette décision depuis longtemps. Il l’a prise après le week-end.

Que va-t-il faire après 2017?
Je ne sais pas. Je pense que ce serait bien, mais ce n’est que personnel, qu’il prenne des responsabilités au niveau européen. Il ne va pas reprendre des fonctions d’élu local, même s’il aime beaucoup la Corrèze.

Valls a tué Hollande

Valls a tué Hollande

Il est clair que Manuel Valls a porté le dernier coup fatal à François Hollande notamment dimanche dans son interview JDD ou il a déclaré vouloir se présenter en 2017 y compris face à Hollande. Valls qui n’a cessé de se parer dans les habits de la fidélité est en fait le Brutus de la gauche qui a largement contribué à tuer le monarque républicain socialiste. Valls  devra nécessairement assumer cette responsabilité car son double langage, sa double posture ne sauraient résister aux ’analyse un peu sérieuses. Depuis des mois Valls a en effet choisi la posture d’un Clémenceau contemporain face à la mollesse de Hollande. Avec un détail toutefois, des postures différentes mais servant la même politique car les sujets d’opposition entre le premier ministre et le président de la république ont été rares. On voit mal ce que Valls pourrait contester dans le bilan de François Hollande qu’il devra complètement assumer. Valls a d’abord tué Jean-Marc Ayrault considéré par lui, aussi par beaucoup d’autres, comme relativement incompétent. Valls a ensuite en permanence mis des bâtons dans les roues à Macron  pour l’empêcher de mettre en œuvre les réformes qu’il souhaitait. Du coup Valls est grandement responsable du départ de Macron et de l’autonomisation de sa démarche politique. Le dernier acte de la stratégie de Valls aura été de tuer Hollande avec des propos condamnant avec force les confidences faites par le président de la république et enfin cette estocade dans le JDD où Valls annoncé sa candidature face à Hollande. Certes le retrait de Hollande  est largement du aux échecs de la politique gouvernementale depuis 2012 dans le domaine économique et social en particulier. Mais ce renoncement découle aussi des divergences idéologiques non traitées avant 2012 au sein du parti socialiste écartelé entre le gauchisme, la sociale démocratie et le social libéralisme. Enfin la guerre des egos et l’attitude ambiguë de Valls ont  fini de mettre un terme à toute espérance de François Hollande de se représenter.

2017: Valls à 9% préféré à Hollande à 7% mais loin derrière Macron et Mélenchon

2017: Valls à 9% préféré à Hollande à 7% mais  loin derrière Macron et Mélenchon

Si effectivement selon le sondage Elabe pour BFMTV, Les Echos et Radio Classique, 62% des Français % préfèrent Valls à Hollande, il n’en reste pas moins que le candidat du PS fera à peine 10% dans tous les cas : autour de 7% pour Hollande et 9% pour Valls. Macron et Mélenchon devancent  le candidat socialiste avec chacun autour de 13. François Hollande termine en 5e position avec 7% des intentions de vote au premier tour, derrière Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Idem pour Manuel Valls qui est lui crédité de 9 points.

Sondage 2017 : Fillon-Le Pen, Valls en tête, Macron- Mélenchon outsiders, le PS dernier

 

 

 

Un sondage qui n’est qu’une photo à un moment donné qui met en tête Fillon et le pen avec deux outsiders macron ET MELENCHON. Loin derrière le candidat du parti socialiste EN CINQUIEME POSITION. Un sondage toutefois à relativiser parce que la campagne entre les principaux candidats n’a pas encore vraiment commence et parce qu’il faut tenir compte de la marge d’erreur pour une fois affichée par les sondeurs (+ OU -3 %).  

Fillon arriverait en tête au 1er tour de la présidentielle, avec près de 30% des voix, et l’emporterait nettement au second face à Marine Le Pen, selon un sondage Kantar-Sofres-Onepoint diffusé mardi. Lundi, deux autres enquêtes réalisées par Harris Interactive et Odoxa étaient arrivées à des résultats similaires. Manuel Valls et Emmanuel Macron apparaissent quant à eux comme les «meilleurs candidats» pour représenter la gauche en 2017, loin devant François Hollande. Avec 29% d’intentions de vote, François Fillon devancerait dans l’ordre Marine Le Pen (23%), Emmanuel Macron (15%), Jean-Luc Mélenchon (12%), François Hollande (7,5%) et François Bayrou (6%) au 1er tour, selon cette enquête pour LCI, RTL et Le Figaro. Sans candidatures Bayrou ni Macron, le vainqueur de la primaire de la droite grimpe à 34%, Marine Le Pen monte à 26% et François Hollande double pratiquement son score à 14%. La présidente du Front national se qualifierait pour le second tour dans tous les cas de figure. Dans l’hypothèse d’une candidature de Manuel Valls à la place de François Hollande, François Fillon est crédité de 28%, Marine Le Pen de 24%, Emmanuel Macron de 13%, Jean-Luc Mélenchon de 12% et l’actuel Premier ministre de 9,5%. Sans candidature Bayrou, Manuel Valls grimpe à 11%. Arnaud Montebourg, candidat socialiste, recueille 6% à 7% d’intentions de vote. (27% à 31% des personnes interrogées ne sont pas certaines de voter où n’ont pas exprimé de choix au 1er tour.) Au second tour, François Fillon l’emporterait avec 66% des voix, contre 34% à Marine Le Pen. Interrogés sur «le meilleur candidat» pour représenter la gauche, les Français interrogés dans leur ensemble désignent Emmanuel Macron (61% à 62% selon les hypothèses) devant Manuel Valls (46% à 50%), loin devant François Hollande crédité de 13% (deux réponses possibles). Les seuls sympathisants de gauche placent quant à eux Manuel Valls (58% à 63%) devant Jean-Luc Mélenchon (48% à 50%) et Emmanuel Macron (44% à 52%). François Hollande et Arnaud Montebourg recueillent chacun 31% d’avis favorables.

 

* Enquête réalisée en ligne le 28 novembre auprès de 1.011 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de + ou – 3,1%.

 

Hollande –Valls – Bartolone : scène de ménage pathétique

Hollande –Valls - Bartolone : scène de ménage pathétique

 

Depuis plusieurs semaines et surtout ces derniers jours les conflits au sommet de l’État témoignent à l’évidence du manque d’étoffe et de responsabilité des intéressés. Jamais sans doute sous la Ve République on a connu de telles oppositions entre le président de la république, le Premier ministre et le président de l’assemblée nationale. Une situation qui découle évidemment de la gestion catastrophique de la gauche aussi de sa désinvolture. Celle de Hollande en particulier qui a livré des confidences condamnables à des journalistes auxquels il a accordé plus de 50 entretiens. Celle aussi du Premier ministre qui a mis en doute la légitimité de François Hollande comme candidat en 2017 voire  même comme président de la république. Celle aussi de Bartolone vexé d’avoir était qualifié par Hollande de personnage  sans envergure et sans charisme et qui se venge en voulant que le premier ministre et le président de la république s’oppose publiquement. Bartolone un président de l’assemblée nationale, troisième personnage de l’État qui refuse de prendre au téléphone le président de la république. Une situation évidemment surréaliste à laquelle Hollande a bien été contraint de mettre fin  pour ne pas ajouter du ridicule à l’inconsistance. Du coup Valls a été obligé de manger son chapeau et sans gloire puisque le dimanche il affirme dans une interview au JDD qu’il va annoncer sa candidature contre Hollande et que le lundi il déclare qu’une opposition entre un premier ministre et un président de la république est inenvisageable François Hollande et Manuel Valls ont bien été contraints de faire baisser la tension née la veille des propos du Premier ministre évoquant sa candidature à l’élection présidentielle. Pour Manuel Valls, cité par son entourage, « il ne peut pas y avoir de crise institutionnelle » dans un pays où règne la menace terroriste. « Il a expliqué qu’il ne pouvait pas y avoir, dans ce moment très précis pour la France, de confrontation politique entre un président de la République et un Premier ministre », a-t-on ajouté. « Et ce, encore moins entre deux personnalités dont les rapports sont basés sur la confiance. » Aux dires d’un membre de l’entourage de François Hollande, l’ »explication claire et franche » réclamée en début de journée par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, s’est transformée en discussion « cordiale et studieuse » ! Qualificatif cordial assez surréaliste entre un président et un Premier ministre en exercice.

Démission de Valls ?

Démission de Valls ?

Suite aux attaques directes de Valls  à l’égard de François Hollande dont le premier ministre conteste la légitimité comme candidat pour 2017, l’hypothèse d’un départ de Valls comme chef du gouvernement n’est plus à exclure. Soit il le décide lui-même pour n’être plus ficelé par la solidarité et la finalité au chef de l’État. Soit qu’il soit démissionné par Hollande qui a très peu apprécié les critiques virulentes de Valls à son encontre. Certains ministres auraient ainsi pressé le président de la République de mettre fin aux fonctions de l’actuel chef du gouvernement. Une décision qui pourrait arriver très prochainement alors que le chef de l’État est de retour d’un voyage officiel à Madagascar ce dimanche 27 novembre et pourrait réunir certains de ses proches à l’Élysée dès le lendemain. Certains noms sont déjà évoqués pour remplacer au pied levé Manuel Valls à Matignon. Celui de Bernard Cazeneuve trouve un écho certain. L.  de l’Intérieur apparaît en première ligne pour remplacer Manuel Valls en cas de démission ou de départ forcé. À moins que le poste ne revienne au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, également cité par le quotidien Les Échos, qui confirment ces informations. Des rumeurs de remaniement catégoriquement démenties l’Élysée. Interrogé sur cette réunion et sur un scénario qui verrait Manuel Valls quitter, un proche de François Hollande a assuré à Reuters que cela était « totalement faux ». On peut comprendre que l’Élysée ne souhaite pas le départ de Manuel Valls aujourd’hui ficelé par Hollande dans sa responsabilité de Premier ministre et qui ne peut donc engager une véritable campagne pour 2017 condamné qu’il est à ne lancer que quelques piques à l’égard du président de la république.

Présidentielle 2017 : Valls va trop loin (Macron)

Présidentielle 2017 : Valls va trop loin (Macron)

 

Réponse du berger à la bergère Emmanuel Macron critique vertement Emmanuel Valls pour son comportement à l’égard du président de la république. Valls conteste en effet la légitimité du président de la république comme candidat à la prochaine élection présidentielle. Valls a également pointé du doigt l’irresponsabilité de François Hollande pour les confidences faites à des journalistes. La  vérité c’est que  Manuel Valls trépigne et souhaiterait que François Hollande renonce à la perspective de 2017, il souhaite donc le décourager par des attaques frontales ; du coup, Emmanuel Macron ne se prive pas de souligner la démarche individuelle de Valls en rupture avec la logique de solidarité du gouvernement et l’esprit de la Ve République. Justement un reproche que lui avait adressé Valls quand il a quitté lui-même le gouvernement. Macron demande donc de la cohérence à Manuel Valls et l’invite lui aussi a démissionné de son poste de premier ministre.   »Je considère qu’il est même déjà allé trop loin. Quand on est Premier ministre d’un pays dont on dit qu’il est dans une situation historiquement grave, on ne tient pas ces propos sur le président de la République, c’est tout », a ainsi déclaré Emmanuel Macron sur France 2. Estimant la situation intenable, il n’a pas manqué de faire la leçon à son ancien chef. « Lorsque j’ai eu des désaccords, je les ai exprimés puis j’ai pris mes responsabilités en quittant le gouvernement« , a ainsi poursuivi l’ancien ministre de l’Économie. Il invite donc Manuel Valls à faire de même. D’une certaine façon manuelle Valls est prise à son propre piège de l’incantation permanent qu’il faisait vis-à-vis de la loyauté à l’égard du président de la république. C’est aussi le retour à l’envoyeur des reproches adressés à Macron. Bref à gauche ça cogne.

Manuel Valls : je suis prêt », à quoi ?

Manuel Valls : je suis prêt »,  à quoi ?

 

Je suis prêt déclare Manuel Valls au JDD. Prêt a la  primaire mais surtout à démolir Hollande dans le cadre de cette consultation. Un exercice inédit sous la Ve République qui verra s’affronter le président et le Premier ministre en exercice. De quoi se régaler par avance de ce cirque médiatique mais qui ne grandira pas forcément la démocratie. On voit mal en effet comment Valls pourrait ce démarquer de Hollande et réciproquement puisqu’ils sont coresponsables de la politique menée par la gauche. Du coup on va se rabattre sur des questions de personnalité, une sorte de concours Miss France., Manuel Valls met une nouvelle fois la pression à François Hollande et n’exclue donc pas de se présenter face à lui. « Je demande à tous les progressistes, à la gauche réformiste et à toute la gauche, de se ressaisir. C’est pour cela que notre primaire ne doit pas se résumer à de petits calculs d’appareils. Elle doit donner un élan, de l’espoir. Il faut se préparer au face à face. Je m’y prépare, j’y suis prêt ». Dans une interview au Journal du DimancheManuel Valls met une nouvelle fois la pression à François Hollande. Le Premier ministre, qui souhaite que la gauche mette « le FN sur la touche dès le premier tour de la présidentielle », en appelle à ce qu’ »une dynamique » soit créée autour de la primaire du PS. François Hollande peut-il le faire ?   ».  »J’ai des rapports de respect, d’amitié, et de loyauté avec le président. Mais la loyauté n’exclut pas la franchise. Force est de constater qu’au cours de ces dernières semaines, le contexte a changé. La parution du livre de confidences a créé un profond désarroi à gauche », répond le chef du gouvernement, dont la candidature semble se profiler de jour en jour. S’il n’a pas encore fait part de ses intentions précises, il assure en tout cas qu’il est prêt. Et il laisse entendre que François Hollande l’est beaucoup moins. « Comme chef de la majorité, ma responsabilité est de tenir compte de ce climat. Face au désarroi, au doute, à la déception, à l’idée que la gauche n’a aucune chance, je veux casser cette mécanique qui nous conduirait à la défaite. Je n’oublie pas que le Président a été élu par les Français en 2012. Mais toute candidature doit intégrer le rapport avec les Français, avec la gauche, avec notre famille politique. Toute décision qui ferait fi de ces trois dimensions apparaîtrait comme bancale ou fragile. Me concernant, j’intègre en permanence ces trois éléments », avance Manuel Valls.

(Avec le JDD et Europe 1)

Bartolone lance Valls pour tuer Hollande

Bartolone lance Valls pour tuer Hollande

 

Nouveau malaise au parti socialiste Claude Bartolone veut se venger de François Hollande après les propos de celui-ci considérant que le président de l’Assemblée nationale n’avait guère d’envergure et de charisme. Blessé dans son ego, Bartolone se venge en ajoutant encore un peu plus de pagaille à gauche et au parti socialiste. D’un côté c’est l’incantation pour l’unité de toute la gauche dans le cadre de la même primaire et de l’autre l’invitation à Valls de semer la zizanie au sein du PS. Une position évidemment complètement incohérent et irresponsable de la part de ce bobo de gauche qui appartient aux couches très aisées et qui avait par ailleurs opposé son refus à une transparence du patrimoine des élus. Ce qui ne l’empêche pas de vouloir se marquer à gauche tendance Fabius, lui aussi bobo aisé parfois gauchisant mais en réalité social libéral, comme Bartolone. Pour ajouter à la crise et mettre encore davantage le parti socialiste dans l’embarras,  on se demande pourquoi Bartolone n’a pas appelé aussi Fabius ou Jospin à se présenter à la primaire de gauche avec Valls et Hollande   »Je souhaite que Valls participe à la primaire, je souhaite que Hollande participe à la primaire, je préférerais qu’ils participent tous les deux à la primaire plutôt que l’un puisse se dire ‘là je suis éliminé sur le tapis vert, donc je m’éloigne de la campagne, je m’éloigne des socialistes, je m’éloigne de l’action gouvernementale », a déclaré à la presse l’élu socialiste de Seine-Saint-Denis à son arrivée au Carrefour citoyen des gauches et de l’écologie organisé par Martine Aubry à Bondy, au nord de Paris. « Puisque depuis maintenant quinze jours il semble y avoir un débat entre le président de la République et le Premier ministre, qu’ils aillent devant les militants de gauche et soient tous les deux aussi candidats à la primaire », a-t-il poursuivi, en ajoutant « on ne peut pas continuer avec les petites phrases ». Pourtant Bartolone qui prône l’union propose encore davantage de division. Du coup à ce rythme de déchirement interne le parti socialiste pourrait recueillir moins de 10 % en 2017 et voir ses députés passer de 250 à 50. Bartolone organise un peu plus la division en utilisant la dialectique de l’union. Bref une rhétorique qui nous rappelle Guy Mollet et la SFIO. Une rhétorique et surtout une pratique qui feront  connaître au PS  le même sort que la  SFIO.

2017 : Macron coupe l’herbe sous le pied à Hollande et Valls

2017 : Macron coupe l’herbe sous le pied à Hollande et Valls

 

 

Macron a décidé de couper l’herbe sous le pied à la fois à Valls et à Hollande en avançant sa candidature avec un mois d’avance. Du coup Valls est condamné à rester dans les starkings blocks tant que Hollande n’aura pas fait part de sa décision. Mais une décision maintenant largement hypothéquée  par Macron car Hollande risque de se trouver en 5 éme position derrière Le Pen, Juppé, (ou un autre vainqueur de la droite), Mélenchon et précisément Macron. Même perspective pour Valls. Macron recueille de 12 à 15% des intentions de vote. Hollande et Valls risque de récolter moins de 10%. Une candidature  qui semble avoir peu de chances pour se qualifier au second tour des présidentielles mais qui risque de ringardiser certains candidats de la droite à l’approche des primaires. En tout cas de la perturber. . Nombre des soutiens de l’ancien banquier de 38 ans le pressaient de se déclarer. A trop attendre, estimaient-ils, il risquait de décevoir les attentes d’une partie de ceux que son discours en faveur d’un renouvellement de la politique séduit. Selon un de ses proches, Emmanuel Macron sait qu’il sera candidat depuis la création de son mouvement « En Marche ! » en avril, bien avant sa démission du gouvernement, fin août. « Il était conscient depuis un an que le président de la République ne serait pas en état de se présenter » avec la moindre chance de succès, explique ce soutien de l’ex-ministre. Emmanuel Macron, qui se veut l’artisan d’un « rassemblement de progressistes » le plus large possible, a bâti les conditions de sa candidature à marche forcée. « En Marche ! », qui revendique aujourd’hui plus de 96.000 adhérents, s’est doté d’une structure nationale et territoriale, avec un secrétaire général, le député PS Richard Ferrand, des référents départementaux et plus de 1.800 comités locaux. François Hollande, qui a lancé Emmanuel Macron en le choisissant comme conseiller à l’Elysée et se retrouve avec un rival inattendu face à lui s’il décide de se représenter, a refusé mardi de commenter une « possible annonce ». Mais si la gauche « n’est pas rassemblée, elle ne pourra pas être au rendez-vous », a-t-il ajouté lors d’un entretien à TV5Monde, France 24 et RFI en marge du sommet sur le climat de Marrakech, lançant un appel au « rassemblement ». Selon les sondages, Emmanuel Macron et, dans une bien moindre mesure, le Premier ministre Manuel Valls, qui ne cache pas se préparer, feraient de meilleurs présidents que le chef de l’Etat sortant aux yeux de nombreux Français. Ils devancent les anciens ministres socialistes Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, avec un avantage à Emmanuel Macron préféré par 56% des Français à Manuel Valls dans un récent sondage Odoxa pour France Info, pour affronter la droite et le Front national en cas de renoncement de François Hollande. En matière d’intentions de vote, aucun des deux n’est cependant donné qualifié au second tour de la présidentielle, pas plus d’ailleurs que les autres candidats de gauche, Jean-Luc Mélenchon, champion de la « France insoumise », compris. A ce jour, Emmanuel Macron est au mieux crédité d’environ 15% des suffrages au premier tour de la présidentielle.

Terrorisme :l’ Europe triomphera promet Valls

Terrorisme :l’ Europe triomphera promet Valls

 

D’une certaine manière,  Valls fait une promesse de coiffeur en affirmant avec la certitude caporaliste qui le caractérise que l’Europe va triompher du terrorisme. Une déclaration et une prophétie relativement gratuites et qui n’engagent  pas à grand-chose. On attendrait en effet d’un Premier ministre qu’il théorise davantage sur les facteurs explicatifs de la montée de l’insécurité en général et du terrorisme en particulier. Au-delà qu’il propose une stratégie plus précise et plus élaborée au plan de l’Europe. Au lieu en permanence de souligner l’illusoire place centrale de la France dans la lutte contre Daech en Syrie et ailleurs. Surtout quand on sait que les frappes françaises ne représentent qu’environ 5 % du total. La politique du verbe ne suffit pas on attend la politique de l’action notamment la capacité de la France à convaincre l’Europe de mettre en place une véritable politique commune de défense et de gestion des flux migratoires brefs Valls fait du Hollande de l’incantation mais peu d’actions concrètes L’Europe a « toutes les ressources » pour « résister » et « vaincre » le « terrorisme islamiste », écrit Manuel Valls dans une tribune publiée samedi dans la presse européenne à l’occasion du premier anniversaire des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. Dans ce texte publié conjointement dans les quotidiens El Pais, La Repubblica, The Guardian, Le Soir, La Tribune de Genève et Die Welt, le Premier ministre français énumère les mesures qui permettront selon lui d’éradiquer « le djihadisme, ce nouveau totalitarisme ». Un combat qui implique selon lui de lutter « avec la plus grande force contre le poison salafiste, ce carburant de la radicalisation ». « Oui, le terrorisme nous frappera encore. Mais, oui, nous avons en nous toutes les ressources pour résister et toute la force pour vaincre. Nous, Européens, vaincrons, le terrorisme islamiste », est la conclusion de ce texte, qui revient sur les attaques qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015. « Demain, la France, unie dans le souvenir, se recueillera », écrit le chef du gouvernement à la veille des cérémonies prévues dimanche sur les lieux des attentats.

Présidentielle 2017 : Macron va se déclarer avant Hollande et Valls

Présidentielle 2017 : Macron va se déclarer avant Hollande et Valls

 

 

 

Dans la bataille du calendrier, Emmanuel Macron semble vouloir devancer à la fois Hollande et Valls. On sait que François Hollande devrait en effet annoncer sa décision vers le 15 décembre. Du coup, pour lui couper l’herbe sous le pied Emmanuel Macron pourrait anticiper son annonce pour étouffer un peu plus la perspective d’une candidature de François Hollande. Emmanuel Macron a sans doute raison de ne plus tarder pour se déclarer. En effet François Hollande en reculant au maximum son annonce en même temps handicape son  éventuel successeur en cas de renoncement. En effet il ne reste en fait que quelques mois pour la campagne électorale. On peut imaginer que la décision d’Emmanuel Macron de se présenter pourrait porter un coup fatal à l’hypothèse d’une candidature de François Hollande même si ce dernier est capable de succomber à son dernier péché d’orgueil. 7. L’ancien ministre officialisera sa décision « avant le 10 décembre », jour où il organisera un grand meeting « a priori à Paris », a affirmé son entourage à l’AFP ce mardi 8 novembre. Le fondateur de « En marche ! », qui avait quitté le gouvernement le 30 août, commencera à dévoiler jeudi ses « solutions », dans une longue interview à L’Obs, a-t-on précisé de même source. Depuis son départ du gouvernement, Emmanuel Macron a donné trois meetings durant lesquels il a dressé son constat sur la société française, fruit du travail d’enquête mené par les bénévoles de son mouvement. Il était déjà acquis que le « Mozart de la finance » annoncerait sa décision concernant la présidentielle aux environs du mois de décembre - François Hollande doit déclarer ses intentions dans la même période. Les déclarations de son entourage confirment non seulement la temporalité de l’annonce mais également son contenu, mettant fin à toute forme de suspense. Le principal intéressé n’a pas encore commenté ces déclarations.

Notre-Dame-des-Landes : Valls désavoué !

Notre-Dame-des-Landes : Valls désavoué !

 

Sérieux revers pour Valls qui visiblement ne connait pas grand-chose du dossier et qui comme d’habitude avait pris une posture autoritariste.   Le rapporteur public a demandé, lundi 7 novembre, à la cour administrative d’appel de Nantes d’annuler quatre arrêtés préfectoraux indispensables à tout démarrage des travaux de l’aéroport. En calait Notre dame des landes n’est pas nécessaire.  La magistrate, Christine Piltant, a conseillé l’annulation de quatre arrêtés dits « loi sur l’eau » et « espèces protégées ». L’avis du rapporteur public est généralement suivi par la justice administrative. La décision de la cour sera rendue le 14 novembre à 14 heures. Le rapporteur public préconise le réaménagement de l’actuel aéroport, Nantes-Atlantique,  »une alternative crédible », voire « satisfaisante » à la construction d’une nouvelle infrastructure sur le site de Notre-Dame-des-Landes, une zone humide à 98% qui abrite une centaine d’espèces protégées. Or, seule l’absence d’alternative avérée ou satisfaisante permet de déroger à la destruction d’une zone humide, ainsi qu’à la destruction et au transfert des espèces protégées. Christine Piltant a en revanche demandé le rejet de trois requêtes dirigées contre un cinquième arrêté préfectoral qui déclarait d’utilité publique le programme de travaux d’aménagement et de sécurisation des voies existantes autour du futur site, dénommé « programme viaire ».

 

Valls pour remplacer Hollande (Le Drian)

Valls pour remplacer Hollande (Le Drian)

 

 

Progressivement mais sûrement on doute de la candidature de François Hollande en 2017. Une éventualité qui a pris consistance depuis déjà plusieurs mois au parti socialiste mais maintenant y compris parmi les personnalités très proches du président. Le ministre de la défense Jean Yves le Drian qui fait parti de la garde rapprochée du président de la république avance lui aussi l’idée d’un remplacement possible de François Hollande par Manuel Valls. Certes il laisse la porte encore entrouverte pour une candidature de François Hollande tant que ce dernier ne ce sera pas définitivement prononcé. Mais l’ouverture semble de plus en plus étroite ;  de toute manière,  il s’agit moins maintenant de la perspective d’une  victoire en 2017 que d’une opération pour sauver les meubles lors  des législatives ou selon les scénarios mêmes du parti socialiste les représentants PS pourraient passer de 250 à 80 députés. Une véritable débâcle que Valls pourrait peut-être un peu limiter. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1-Les Echos-iTELE, Jean-Yves Le Drian a dit respecter « complètement » le délai que s’est donné le chef de l’Etat pour annoncer ses intentions à la fin de cette année, de même qu’il respecterait son choix. « Si le président de la République estime qu’il doit être candidat, je le soutiendrai », a-t-il dit. Mais « si d’aventure le président de la République estimait ne pas devoir se présenter, alors, à mon avis, Manuel Valls serait (…) évidemment à ce moment-là, je pense, le mieux placé », a-t-il ajouté. « Il en a la compétence, le courage, la volonté, la détermination. » Le ministre de la Défense a en revanche jugé inimaginable que François Hollande, aujourd’hui donné battu au premier tour de la présidentielle par tous les sondages, et Manuel Valls puissent se retrouver en concurrence en 2017. « Je suis convaincu que Manuel Valls (…) n’envisage absolument pas de se présenter, éventuellement, contre François Hollande et il respecte ce calendrier parce que c’est inscrit dans le fonctionnement institutionnel de notre pays », a déclaré Jean-Yves Le Drian.

Valls fils « naturel » de Hollande (Sapin)

Valls fils « naturel » de Hollande   (Sapin)

Après les malheureuses  confidences de Hollande à deux journalistes du Monde, voilà que Sapin révèle  que Valls est le fils naturel de Hollande ! Dune certaine manière Sapin revisite la biographie secrété de Hollande lequel na pas encore reconnu la légitimité de l’enfant. Ce qui témoigne en tout cas de la panique à gauche qui cherche désespérément un héritier légitime après le règne catastrophe de  François Hollande.  Manuel Valls serait le l’héritier « naturel » de la gauche de gouvernement pour l’élection présidentielle de 2017 si François Hollande choisit de ne pas se présenter à sa propre succession, a déclaré Michel Sapin jeudi sur France Info.  Ce proche du président français a répété espérer une candidature du président de la République, sa « première préoccupation ». Il l’estime le mieux placé à gauche pour remporter l’élection présidentielle. Dans le cas contraire, « le Premier ministre serait évidemment un candidat parfaitement naturel pour défendre les couleurs » de la gauche, a dit jeudi le ministre de l’Economie et des Finances. Michel Sapin a insisté sur la légitimité institutionnelle du chef du gouvernement, 2e personnage de l’Etat, pour rassembler la gauche. « Dans mon raisonnement, la gauche de gouvernement, la gauche de responsabilité est incarnée d’abord par le président de la République et ensuite par le Premier ministre. Ce sont les deux qui l’incarnent, et dans cet ordre, sous la Ve République. ». Un rappel sans doute au protocole d’une vraie monarchie républicaine avec ses héritiers.

(Avec Reuters))

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