Archive pour le Tag 'Valls'

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Sondages: la chute de Valls

Sondages: la chute de Valls

 

 

Valls était la seule personnalité à demeurer populaire mais sa chute de popularité semble désormais nettement engagée. En cause sans doute le fait qu’il parle beaucoup mais agit finalement peu, témoin la montée de la criminalité et des cambriolages. Vals est aussi victime de sa suffisance voire parfois de son arrogance. On lui reproche de jouer perso et de se mêler de tout. Exemple dernièrement sur la PMA. En outre il politise sa fonction en participant activement à la campagne électorale des municipales. Il  subit évidemment la perte globale de crédibilité d’un gouvernement aux abois,   il s’est aussi largement discrédité en attaquant des débordements de la manif pour tous, débordements qui n’ont pas eu lieu. Il s’est enfin  ridiculisé en annonçant seulement 80 000 manifestants alors qu’il y en avait environ 200 000 ‘( 400 000 pour les organisateurs). « Le ministre de l’Intérieur tire la couverture à lui, pour des ambitions, on le sait tous, (…) il occupe décidément trop l’avant-scène. » Ainsi parlait, en janvier 2004, un certain Manuel Valls au sujet de l’un de ses illustres prédécesseurs Place Beauvau, Nicolas Sarkozy.  Le parallèle reste tentant avec l’ancien président qui avait pourtant estimé avoir « tué le job pour dix ans » au ministère de l’Intérieur. Comme lui, du temps de ses passages Place Beauvau lors des gouvernements Raffarin et Villepin, Manuel Valls est régulièrement accusé, par la majorité comme par l’opposition, d’empiéter sur les autres domaines gouvernementaux.   »Je ne savais pas que la PMA (procréation médicalement assistée, ndlr) et la GPA (gestation pour autrui) étaient des sujets de sécurité publique », a ironisé mardi le député écologiste François de Rugy, après que Manuel Valls a annoncé que le gouvernement refuserait tout amendement sur ces sujets lors de l’examen de la loi famille, finalement reportée sine die.  Comme Nicolas Sarkozy, Manuel Valls est régulièrement accusé de jouer le rôle de « ministre de l’actualité », rôle tenu au mois de décembre dans son bras de fer à distance avec l’humoriste controversé Dieudonné. Sa mise en garde solennelle, dans les colonnes du Journal du Dimanche, contre « l’émergence d’un Tea Party à la Française » avant le nouveau rassemblement de la Manif pour tous, qui s’est finalement déroulé dans le calme, lui a également été vertement reprochée. « C’est à se demander même s’il ne souhaitait pas ces débordements », a même insisté Jérôme Lavrilleux, bras droit du président de l’UMP Jean-François Copé.  Et comme Nicolas Sarkozy, Manuel Valls est le ministre le plus populaire de son gouvernement, et ravit régulièrement la vedette au Premier ministre. « Dans les commentaires, ce que je sens, c’est qu’il n’y a pas photo entre lui et le Premier ministre quand il s’exprime à l’Assemblée nationale. Le Premier ministre a moins de puissance, de carrure », commente Malek Boutih, très critique envers Jean-Marc Ayrault.   »Il n’échappe plus au clivage gauche-droite »  Populaire depuis sa prise de fonction, Manuel Valls n’en enregistre pas moins une chute chez plusieurs instituts de sondages en ce début d’année: -9 points à 48% d’opinions positives chez Harris Interactive, moins 6 pts (49%) dans le baromètre mensuel BVA (20 janvier), -7 pts (31%) pour l’institut YouGov. Il cède la tête du tableau de bord mensuel des personnalités (-7 pts, 61%) Ifop pour Paris-Match, publié le 14 janvier, enregistrant même une chute de 24 points chez les moins de 25 ans.   »C’est une chute, mais ce n’est pas un effondrement comme on avait pu le constater, par exemple, pour François Fillon et Jean-François Copé lors de l’élection interne à l’UMP », relève Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop.  Surtout, « Manuel Valls tient bien à gauche, il est stable chez les sympathisants socialistes à 80%, mais il perd surtout chez les sympathisants UMP. C’est la première fois depuis le début du quinquennat qu’il n’échappe plus au clivage gauche-droite », explique M. Dabi, pour qui « il y a peut-être un effet Dieudonné chez les jeunes, mais il convient de rester prudent, au regard de la marge d’erreur » des sondages.   »Sur Dieudonné, il y a eu une vraie prise de risque de sa part, mais il pensait que c’était indispensable », estime-t-on dans son entourage, qui relativise ces baisses dans l’opinion, insiste sur le « socle très important de sympathisants PS » qui forge sa popularité et attribue ce « correctif » à l’approche des élections municipales, période forcément « clivante ».  Manuel Valls entend d’ailleurs être en première ligne dans la campagne et son cabinet dit avoir reçu « 50 à 60 demandes de déplacements » de la part de candidats PS. Le ministre de l’Intérieur est déjà à l??uvre, ayant défendu la « solidarité » et la « nation » le 26 janvier à Hénin-Beaumont, ville fortement convoitée par le Front national, avant un retour programmé dans le Pas-de-Calais.

 

Sondage – Popularité: Hollande et Valls en baisse

Sondage - Popularité: Hollande et Valls en baisse

 

Valls en faiat trop, Hollande a assez, résultats :  baisse dans les sondages. Pour Hollande c’est habituel, pour Valls, c’est nouveau ; pas étonnant cependant car Valls  en  fait de tonnes en particulier sur l’affaire Dieudonné , il a surtout servi d’agent de publicité à un humoriste (par ailleurs condamnables pour des propos inadmissibles). 73% des français ont d’ailleurs considéré qu’il faisait vraiment beaucoup trop. François Hollande recueille en janvier 28% de bonnes opinions, en baisse de 3 points, et Jean-Marc Ayrault 34%, en hausse d’un point dans le tableau de bord mensuel des personnalités fait par l’Ifop pour Paris Match publié mardi. Dans ce même sondage, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls connait une baisse de sept points de sa cote de popularité, dans une actualité marquée par la polémique à propos de Dieudonné.  Avec 61% de bonnes opinions, Manuel Valls perd la tête du classement des personnalités au profit de Jack Lang (66%, +7) et glisse à la 3e place, derrière Bertrand Delanoë (63%, +5). Manuel Valls est victime en particulier d’une plus grande sévérité à son égard des moins de 25 ans (37%, -24), selon l’IFOP.  La conjoncture se révèle plutôt favorable aux personnalités du centre dans les rangs de l’opposition. Jean-Louis Borloo et François Bayrou enregistrent chacun une hausse de 4 points à respectivement 61% et 55% de bonnes opinions.  Les niveaux de popularité des principales têtes d’affiche de l’UMP sont relativement stables. François Fillon recueille ainsi 50% de bonnes opinions (-1), Nicolas Sarkozy 48% (-2) et Jean-François Copé 35% (+2).  Marine Le Pen quant à elle est stable à 36%.

 

Sondage – Valls : bon Premier ministre pour 61%

Sondage - Valls : bon Premier ministre pour 61%

Selon un sondage BVA à paraître dimanche dans Le Parisien, 61% des Français pensent qu’il ferait un bon Premier ministre. Et 76% d’entre eux le jugent « courageux » tandis que 74% l’estiment « autoritaire ».  Manuel Valls, courageux pour 76% des Français, arriviste pour 48% d’entre eux. (Reuters)  Manuel Valls est décidément le ministre le mieux coté des sondages depuis le début de la mandature socialiste. Malgré la polémique entourant ses propos sur les Roms, le locataire de la Place Beauvau a encore affiché une forte progression (+6%) dans l’observatoire politique CSA-Les Echos de jeudi. Dans cette étude, 57% des sondés jugeaient son image « positive ». Dans son édition dominicale, Le Parisien publie un sondage BVA entièrement consacré au ministre de l’Intérieur qui vient confirmer cette tendance. Révélés sur Twitter par Henri Vernet, rédacteur en chef adjoint du journal, les résultats sont sans appel : sept Français sur dix ont une bonne image de Manuel Valls, qu’ils soient de droite (69%) ou de gauche (73%). Dans le détail, une majorité des sondés le trouvent courageux (76%), autoritaire (74%), compétent (73%), impulsif (54%) ou encore arriviste (48%). La question de savoir s’il ferait un bon Premier ministre a également été posée : 61% des Français le pensent.

 

Sondage : Valls, un bon Premier ministre pour 61%

Sondage : Valls, un bon Premier ministre pour 61%

Manuel Valls est décidément le ministre le mieux coté des sondages depuis le début de la mandature socialiste. Malgré la polémique entourant ses propos sur les Roms, le locataire de la Place Beauvau a encore affiché une forte progression (+6%) dans l’observatoire politique CSA-Les Echos de jeudi. Dans cette étude, 57% des sondés jugeaient son image « positive ». Dans son édition dominicale, Le Parisien publie un sondage BVA entièrement consacré au ministre de l’Intérieur qui vient confirmer cette tendance. Révélés sur Twitter par Henri Vernet, rédacteur en chef adjoint du journal, les résultats sont sans appel : sept Français sur dix ont une bonne image de Manuel Valls, qu’ils soient de droite (69%) ou de gauche (73%). Dans le détail, une majorité des sondés le trouvent courageux (76%), autoritaire (74%), compétent (73%), impulsif (54%) ou encore arriviste (48%).La question de savoir s’il ferait un bon Premier ministre a également été posée : 61% des Français le pensent.

 

Roms : Ayrault condamne Valls

Roms : Ayrault condamne Valls

Manuel Valls ne s’en vante pas. Il le nie catégoriquement, même. Pourtant, lundi, à Matignon, le ministre de l’Intérieur a fait son mea culpa. D’abord en tête-à-tête avec Jean-Marc Ayrault, pour la première fois, le locataire de la place Beauvau a exprimé des regrets concernant ses propos sur les Roms. Manuel Valls a reconnu une maladresse et concédé qu’il n’aurait pas dû utiliser ces mots-là.    Durant la réunion qui a suivi avec certains poids lourds de la majorité, le ministre de l’Intérieur a encore reconnu qu’il avait prononcé des phrases ambiguës, mal calculées. Le lendemain, mardi, à l’occasion des Questions au gouvernement, Jean-Marc Ayrault a enfoncé Manuel Valls. Le Premier ministre, répondant à une question posée au locataire de la place Beauvau, a jugé « possible » l’intégration des Roms dans la société française à condition que « les lois de la République » soient respectées. Une réponse en forme de recadrage. « Il en a marre des ego qui brouillent le message de son gouvernement », a expliqué un proche du Premier ministre. Il y avait déjà le feu entre Cécile Duflot et Manuel Valls ; il y a présent des étincelles entre Beauvau et Matignon.  François Hollande, qui pour l’instant garde le silence, devrait profiter d’un discours devant le Conseil constitutionnel jeudi midi pour rappeler quelles sont les valeurs de la République, et notamment l’intégration.

 

Valls : un pacte national contre la drogue, du pipeau !

Valls : un pacte national contre la drogue, du pipeau !

Les déplacements des ministres notamment de Valls à Marseille se succèdent chaque semaine ; cette fois pour annoncer un pacte national contre la drogue. En fait du vent car on ne s’attaque pas à ce véritable fléau avec des armes traditionnelles. Seule une force spécialisée entièrement dédiée à cette lutte pourrait être efficace ; Une table ronde ne changera rien, la méthode dite de concertation formelle du gouvernement paraît complètement désuète. Le concept d’économie de drogue n’a même pas été encore conceptualisé et les moyens actuels sont complètement inadaptés. Sil faut faire la guerre au trafic, il convient alors de décider la mise en place d’une force disposant de tous les moyens pour la faire et indépendante des autorités policières locales. Cela vaut pour Marseille comme pour d’autres villes. La responsabilité en revient à l’Etat et non aux collectivités ; il s’agit d’une responsabilité régalienne majeure. Les outils actuels (police et gendarmerie) sont complètement inadaptés face aux enjeux financiers et criminels que représente le trafic de drogue. Ceci ne dispensant pas par ailleurs de favoriser l’insertion sociale et économique de jeunes de quartiers concernés dont 30 à 50% sont au chômage. Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a donc déclaré jeudi à i>Télé qu’il souhaitait un « pacte national » pour sortir du trafic de drogue alors que deux hommes ont été tués jeudi à Marseille et sa région. L’une de ces victimes est Adrien Anigo, fils du directeur sportif de l’OM José Anigo, qui a été tué par balle jeudi après-midi à Marseille dans un règlement de comptes, le second de la journée dans la région après le meurtre d’un jeune homme à l’aube à La Ciotat. « Avec tous les élus, il faut vraiment réussir un pacte national », a martelé le ministre de l’Intérieur, qui a dit s’être entretenu avec le maire de la ville Jean-Claude Gaudin. « J’ai demandé au préfet de région et au préfet de police de recevoir très vite l’ensemble des élus pour définir ce travail en commun », a-t-il poursuivi. Interrogé sur l’état d’esprit des Marseillais, exaspérés par les règlements de comptes qui ont causé la mort de quinze personnes depuis le début de l’année, Manuel Valls a dit « comprendre » cette exaspération. « Il faut continuer avec beaucoup de persévérance », expliquant obtenir « déjà des résultats » et plaidant pour une « mobilisation de tous les acteurs » « Les quartiers ont été abandonnés aux trafiquants de drogue, il faut du temps », a-t-il commenté. « Il faut maintenant que tout le monde se mette autour de la table pour redonner un espoir aux Marseillais. »

 

Vallini rappelle aussi à l’ordre Valls

Vallini rappelle aussi à l’ordre Valls

Le débat sur le regroupement familial, suscité par les propos de Manuel Valls, « n’a pas lieu d’être », juge André Vallini, dans une interview au Figaro, ce jeudi 22 août. Le sénateur PS estime par ailleurs que « le mieux est encore que chaque ministre s’exprime dans son champ de compétence, sans se croire obligé de commenter ce que d’autres ont dit la veille ». « Aucun sujet n’est tabou, mais le droit de vivre en famille est un droit reconnu par les conventions internationales. Et si l’on veut faciliter l’intégration des immigrés, il faut évidemment leur permettre de vivre en famille », déclare André Vallini. Par ailleurs, le sénateur de l’Isère estime que la seule politique pénale à défendre « est celle de l’efficacité ». Selon lui, « le déni du réel n’est pas supportable » en matière de délinquance « et tout délit, même le plus mineur, mérite sanction ». Il ajoute : « De ce point de vue, le problème majeur que nous devons résoudre est celui de l’engorgement de la chaîne pénale et de dizaines de peines en attente d’exécution ». Et de souligner : « Il ne faut pas s’interdire de construire de nouvelles prisons pour adapter les capacités carcérales à la délinquance ». « La gauche naïve, je vous le confirme, c’est terminé ! (…) La gauche est devenue réaliste d’autant que le PS compte beaucoup d’élus locaux confrontés quotidiennement aux questions de délinquance », conclut-il.

Valls fait du « funambulisme idéologique » Eva Joly (EELV)

Valls fait du   »funambulisme idéologique » Eva Joly (EELV)

La curée continue contre l’omniprésent Valls ( et populaire , ce qui gène le plus. Interrogée sur les positions controversées de M. Valls, Mme Joly estime dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France que le ministre de l’Intérieur « marche sur la corde raide du populisme ». « Son funambulisme idéologique est dangereux », insiste-t-elle. L’ancienne juge fustige particulièrement les positions de M. Valls sur la réforme de la loi pénale préparée par Christiane Taubira.  « Alors que nous avons des magistrats intègres et dévoués, Valls ne veut pas leur faire confiance », assure-t-elle. « Sarkozy les méprisait et Valls marche dans ses pas en recherchant l’inflation pénale ». Mme Joly, qui sera présente aux journées d’été d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) qui s’ouvrent jeudi à Marseille, estime par ailleurs qu’une éventuelle sortie des écologistes du gouvernement « n’est plus un tabou », et ce « parce que le cap global n’est pas le bon: le gouvernement tarde à engager la transition écologique. »

 

Valls : encore une fois « intolérable »

Valls : encore une fois «  intolérable »

 

Il paraît que Valls ( qui veut être calife un jour à la place du calife) agace beaucoup Hollande par ses innombrables prises de position ; En fait Valls, lui, veut montrer qu’il ne prend aucune vacance ;  chaque jour , il s’exprime sur tout , sur rien et surtout pour ne pas dire grand-chose sinon que c’est « intolérable », à Trappes, à Marseille, en Corse, pour la profanation des mosquées, pour un attentat, pour la drogue, pour l’insécurité en général etc. ll condamne cette fois la profanation d’une mosquée en Gironde. Valls est le moins mal aimé des ministres par les français, il le mérite peut-être mais il sait le faire savoir. La politique, c’est surtout de la com. surtout quand on agit peu ! Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a condamné samedi soir la profanation par des tags de croix gammées d’une salle de prière musulmane de Gironde, assurant de la mobilisation des enquêteurs pour retrouver les auteurs de ces actes « intolérables ». « Manuel Valls condamne très sévèrement la profanation par des inscriptions néo-nazies de la mosquée de Lesparre-Médoc en Gironde », a indiqué le ministère dans un communiqué.  Cette profanation, rappelle-t-il, « survient trois jours après que de précédentes dégradations accompagnées d’une tentative d’incendie volontaire ont visé ce même lieu de culte ».  Manuel Valls « apporte son entier soutien à l’ensemble de la communauté musulmane girondine ». Il assure de la « pleine mobilisation des enquêteurs la gendarmerie nationale pour identifier, interpeller et déférer à la Justice le ou les responsables de ces actes intolérables ».  Des croix gammées ont été peintes sur la façade d’une petite salle de prière musulmane de Lesparre-Médoc dans la nuit de vendredi à samedi, pour la deuxième fois en quatre jours, selon une source proche de l’enquête. Les gendarmes ont aussi découvert des croix gammées sur un véhicule garé à proximité de la salle.

 

Sondage : Valls battrait Sarkozy

Sondage : Valls battrait Sarkozy

Sondage sur un duel Valls/Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle, d’après Harris Interactive, c’est Manuel Valls qui sortirait vainqueur de cette confrontation, avec cinq points d’avance sur l’ancien président. A la question «pouvez-vous indiquer laquelle des deux personnalités vous souhaitez voir élue président de la République», 49% des personnes interrogées ont répondu Manuel Valls, 44% se prononçant pour l’ex-chef de l’Etat. Ils sont 7% à ne pas se prononcer.   Un mois plus tôt, une enquête similaire, mais avec l’hypothèse d’un duel Manuel Valls-François Fillon, donnait le ministre de l’Intérieur à 37%, devancé de quatre points par l’ancien Premier ministre UMP (41%). Et 22% NSP. Deuxième scénario testé en juillet, celui d’une finale présidentielle Nicolas Sarkozy/Jean-Luc Mélenchon. Dans ce cas l’ancien chef de l’Etat (55%) distancerait largement l’ex-candidat du Front de gauche (37%). 8% NSP.

Sondage popularité- Valls monte

Sondage popularité- Valls monte

 

Près de 47% des Français pensent que le ministre de l’Intérieur Manuel Valls ferait un bon Premier ministre, soit une progression de deux points en un mois, selon un sondage Ifop réalisé pour le Journal du dimanche. Si le « Non » l’emporte avec 49% d’avis négatifs, ces derniers sont en net recul par rapport à juin, où ils s’élevaient à 55%. Parmi les sympathisants du PS, 70% jugent que le ministre de l’Intérieur ferait un bon occupant de Matignon, mais du côté de l’UMP, seuls 45% des sympathisants sont de cet avis. L’originalité de Manuel Valls, qui ne cache pas ses ambitions, est de convaincre au-delà de son camp grâce à une image d’autorité et de dynamisme, souligne l’institut de sondage. Seuls 30% des sondés jugent l’ancien député-maire d’Evry « capable de sortir le pays de la crise ». Mais parmi les qualificatifs ou qualités s’appliquant plutôt bien à Manuel Valls, celui de « dynamique » est le plus souvent cité (72%), devant « courageux » (66%), « a de l’autorité » (64%) et « est un bon ministre de l’Intérieur » (62%). Dans le JDD, Gérard Grunberg, directeur de recherches au CNRS, doute néanmoins que François Hollande appelle Manuel Valls, qui est perçu comme un homme du centre gauche et suscite des réserves dans l’appareil du parti. Le chef de l’Etat « n’aime pas créer des clivages trop importants au sein de la gauche », explique-t-il. Le chercheur estime en outre que le ministre de l’Intérieur n’a pas intérêt à devenir Premier ministre s’il a une ambition présidentielle, les anciens chefs de gouvernement ayant, depuis Jacques Chirac, des difficultés à devenir présidents.

 

Valls : crise générale d’autorité en France

Valls : crise générale d’autorité en France

 

 

Valls met le doigt sur un facteur explicatif central (il y en a d’autres) de l’insécurité : le manque général d’autorité   »Nous vivons une crise de l’autorité. La voix des parents, de l’enseignant, du juge, du policier, de l’élu est trop souvent contestée », a affirmé l’ancien député maire d’Evry, martelant qu’ »il faut restaurer pleinement l’autorité » et ajoutant que « les relations entre les forces de l’ordre et la population doivent être des relations de confiance ».  Encore fau drait-il que cette autorité se manifeste ! A propos de l’affaire de Trappes, M. Valls rappelle que « ceux qui continuent à prôner le port du voile intégral dans l’espace public défient les institutions ».   »L’Islam de France doit être plus fort. Aujourd’hui il y a trop d’espace pour ceux qui le contestent, mais contestent aussi la République », regrette-t-il.   »Nicolas Sarkozy n’est pas responsable de tout mais sa conduite du pouvoir a cristallisé les tensions », déplore le patron de Beauvau. « Après les oppositions permanentes entre les Français, après les amalgames ou encore après l’affrontement entre la police et la justice, il faut tout reprendre », selon lui.  M. Valls assure que « cela nécessitera du temps » pour revenir à une situation apaisée.

 

Valls-Violences Marseille, Trappes : « c’est inacceptable » … et alors ?

Valls-Violences Marseille, Trappes : « c’est inacceptable » … et alors ?

Valls encore en visite à Marseille où finalement il pourrait décentraliser son ministère ; après l’agression d’un policier, il déclare « c’est inacceptable », comme après l’attaque du commissariat de Trappes par des intégristes. Evidemment les mots ne suffisent plus car la multiplication de ces incidents démontrent  l’impuissance du pouvoir face à l’insécurité ; et à létat de délabrement de la république dans certaines zones de non droits.   »Il y a eu il y a quelques jours ici sur la plage des catalans une tentative d’homicide particulièrement grave à l’égard d’un policier (…) que je viens de rencontrer avec ses collègues pour lui témoigner mon soutien et ma solidarité », a expliqué M. Valls aux journalistes présents.   »Des personnes ont été interpellées, des mineurs, très jeunes », « des témoins sont encore auditionnés et l’enquête se poursuit » a-t-il précisé. Deux mineurs, un garçon de 16 ans et une fille de 15 ans, accusés d’avoir agressé le policier, ont été mis en examen la semaine dernière et écroués. Selon M. Valls, la qualification de « tentative de meurtre » a été retenue pour la mise en examen.  Le 8 juillet, sur la plage des Catalans à Marseille un policier, chef de poste, avait été violemment pris à partie après avoir tenté de mettre fin à une altercation entre un groupe d’une vingtaine de jeunes et un couple, dont le nourrisson avait été atteint par des jets de sable.  La tête du policier avait été maintenue sous l’eau pars ses agresseurs, avait indiqué le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel.  Selon le délégué zonal adjoint du syndicat Alliance, David-Olivier Reverdy, le gardien de la paix a le sentiment d’avoir « échappé au pire ». « Notre collègue a vu la mort de très près, il ne faut pas minimiser ces faits (…). Le parquet ne s’y est pas trompé qui a d’entrée qualifié ces faits de tentative de meurtre », a-t-il indiqué à l’AFP. Pour André Chopard, responsable des retraités du même syndicat, « si le second policier présent sur la plage n’était pas intervenu avec du gaz lacrymogène, l’issue aurait pu être terrible ». Selon ce syndicaliste, la faiblesse des effectifs est en cause.   »Deux cents policiers sont mobilisés sur les plages de Marseille, avec 135 gendarmes » et « 82 vacataires de la ville, qui jouent un rôle important ». Les CRS sont également déployés, puisqu’il faut à la fois protéger les plages, mais aussi l’arrière », a répondu le ministre.  Pour Me Thierry Ospital, l’avocat du policier blessé, qui s’est constitué partie civile, son client est très choqué: « il a passé toute la semaine dans une clinique psychiatrique », a-t-il souligné.  Selon une source syndicale, le policier, affecté à la compagnie d’intervention, a fait une demande de mutation auprès de la direction départementale de la Sécurité publique.

 

Sondage Remaniement : Valls, Borloo, Gallois et Bayrou favoris

Sondage Remaniement : Valls, Borloo, Gallois et Bayrou  favoris

 

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, le président du parti centriste UDI Jean-Louis Borloo, l’ancien patron d’EADS Louis Gallois se détachent parmi les personnalités qui devraient faire partie d’un gouvernement remanié, selon un sondage BVA publié jeudi sur leparisien.fr. Cité par 53% des personnes interrogées, Manuel Valls arrive largement en tête des ministres actuels « sur lesquels il faudrait le plus s’appuyer pour le futur gouvernement », selon cette étude d’opinion. Il devance son collègue du quai d’Orsay Laurent Fabius (27%), celui de l’Emploi Michel Sapin (24%), la garde des Sceaux Christiane Taubira (21%), le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg (20%) ou encore le patron de Bercy Pierre Moscovici (17%). Parmi les personnalités qui ne sont pas au gouvernement mais qui « pourraient faire un bon ministre de François Hollande », Jean-Louis Borloo est cité par 44%. Il devance Louis Gallois, le commissaire général à l’investissement, qui recueille 42%, l’autre leader centriste François Bayrou obtenant 38%. Viennent ensuite les maires socialistes de Lille Martine Aubry (34%) et de Paris Bertrand Delanoë (33%), l’ancienne ministre Elisabeth Guigou (31%) ou encore l’ex-candidate PS à la présidentielle Ségolène Royal et le leader écologiste Daniel Cohn-Bendit (29% chacun).

Procès Trierweiler contre « La Frondeuse » : Hollande et Valls font pression sur la justice

Procès Trierweiler contre « La Frondeuse » : Hollande et Valls font pression sur la justice

 

« Moi, Président de la république,  je respecterai une justice indépendante », mais » moi, maintenant que je suis président, j’écris pour peser sur cette justice ».  Sarkozy recevait les procureurs avec discrétion sur les affaires sensibles le concernant, Hollande et Valls, eux écrivent au tribunal et sur des affaires insignifiantes. Deux pratiques, chacune  condamnable mais ridicule en plus pour la seconde. Contestant des passages de l’ouvrage attaqué, intitulé « La Frondeuse », MM. Hollande et Valls ont chacun écrit une lettre au tribunal de grande instance (TGI) de Paris.  Tandis que les réactions se multipliaient à droite sur ce « mélange des genres », un proche de François Hollande a nié toute volonté du président de faire « pression » sur la justice, affirmant qu’il ne s’agissait que d’un « témoignage personnel ».  François Hollande « respecte la séparation des pouvoirs », a également assuré Frédérique Espagnac, co-porte-parole du PS.  Dans une lettre manuscrite sans en-tête, M. Hollande dénonce « comme pure affabulation les passages du livre (p. 46 et 47) concernant une prétendue lettre jamais écrite ». Les auteurs y affirment que M. Hollande a sollicité dans un courrier l’UMP Patrick Devedjian pour qu’il lui organise une rencontre avec le Premier ministre de l’époque Edouard Balladur.  L’ouvrage, attaqué pour « diffamation et atteinte à la vie privée », évoque une liaison passée entre Mme Trierweiler et Patrick Devedjian.  Pour Matthieu Bonduelle, président du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), ces lettres ne sont pas une atteinte à la séparation des pouvoirs mais posent un problème « d’éthique politique », lié notamment au statut du chef de l’Etat qui interdit à la justice de le convoquer pour l’entendre.  Manuel Valls, dans une lettre à en-tête de l’Intérieur, affirme que les propos qui lui sont prêtés dans le livre « sont souvent approximatifs, partiels et sortis de leur contexte », et que certains propos lui « sont attribués alors même qu’(il) ne les (a) pas tenus ».  Le ministre évoque notamment le passage sur le tweet de soutien de Valérie Trierweiler à l’opposant politique de Ségolène Royal.   »Si on voulait impressionner votre tribunal en faisant intervenir les plus hautes autorités de l’Etat, on ne s’y serait pas pris autrement », a lancé à l’audience Me Olivier Pardo, avocat de l’éditeur, qui a eu connaissance de ces lettres dimanche.   »La séparation des pouvoirs a été violée », s’était-il emporté devant la presse avant l’ouverture des débats, totalement dépassés par la controverse créée par ces lettres.  Le fond n’y a pas été abordé et le tribunal a fixé au 28 janvier sa décision sur des questions de procédure soulevées par la défense, qui a demandé l’annulation de l’assignation des auteurs du livre.  L’avocate de Valérie Trierweiler, Me Frédérique Giffard, a nié toute « pression » sur la justice. Ces deux lettres, qui datent de novembre, sont « annexes », a-t-elle ajouté, suggérant même de les retirer de la procédure.   »Pas du tout », a rétorqué Me Pardo, qui tient à conserver ces « nouvelles pièces » car, dit-il, la défense est en mesure de « produire l’intégralité de l’enregistrement du verbatim de Manuel Valls » et de prouver que les propos rapportés ont bien été tenus.  L’UMP a exprimé sa « stupéfaction », estimant que ces lettres « peuvent légitimement être considérées comme un moyen de pression », selon son secrétaire national Bruno Beschizza. « Intervention ahurissante et choquante », a renchéri sur twitter le député R-UMP Eric Ciotti, tandis que Jean-François Copé se déclarait « très surpris ».  Mme Trierweiler réclame 80.000 euros de dommages et intérêts et 5.000 euros de frais de justice aux auteurs, Christophe Jakubyszyn, chef du service politique de TF1-LCI, et Alix Bouilhaguet, grand reporter politique à France 2, et à leur éditeur Yves Derai (Editions du Moment).

 

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