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Valls chez les Républicains après le soutien de Baroin ?

Valls chez les Républicains après le soutien de Baroin ?

 

Gonflé François Baroin, en charge de la campagne électorale des Républicains, qui dénonce les règlements de comptes entre Valls et Macron. Il affirme même n’avoir jamais vu une telle violence. Baroin a la mémoire courte. Il ne se souvient pas que Sarkozy a fusillé la campagne de Juppé qui sans cela aurait sans doute été élu président  de la république. Il ne se souvient pas des attaques virulentes contre Fillon de certains dirigeants des Républicains qui en pleine campagne avaient demandé sa démission. Sans parler de la lutte sanglante entre Copé et Fillon pour prendre la tête du parti républicain. Tout n’est sans doute pas rose chez Macron mais les Républicains jouissent de peu de légitimité pour dénoncer les violences politiques. Du coup, François Baroin prend la défense de Valls. Valls condamné par le parti socialiste, rejeté par Macron et peut-être invité à rejoindre les Républicains ? C’est donc un soutien inattendu, François Baroin a pris la défense de Valls sur le plateau des « 4 Vérités » de France 2, jeudi 11 mai. Le mouvement d’Emmanuel Macron, En marche !, refuse pour l’instant d’investir l’ancien Premier ministre pour les élections législatives« Je pense qu’il y a des règlements de comptes entre Macron et Valls (…) qui n’ont rien à voir avec la bienveillance qu’on nous a vendue pendant la campagne, a estimé le chef de file des Républicains pour les législatives. Je n’ai jamais vu une telle violence. » « On aime ou on n’aime pas Manuel Valls, mais il a servi l’Etat dans une période difficile, a ajouté François Baroin. La manière dont il est traité dit beaucoup de l’esprit sectaire de ce mouvement [En marche !] qui se veut très moderne et qui, en trois jours, appartient déjà au passé dans ses méthodes. » Pour le sénateur LR, cette affaire montre qu’Emmanuel Macron « aime régler ses comptes avec ceux qui ne l’ont pas aimé. (…) Il faudrait beaucoup d’argumentation et beaucoup de force de conviction pour expliquer que ce qui se passe avec Manuel Valls procède de la bienveillance naturelle des relations humaines », a-t-il conclu.

Législatives : Valls recalé par « en Marche »

Législatives : Valls recalé par en Marche

 

Valls subit une  humiliation que son tempérament fougueux aura du mal à accepter. En effet, Valls ne remplit «  à ce jour » pas les critères pour être investi par le mouvement de Macron. C’est ce qu’a  a affirmé mercredi Jean-Paul Delevoye, président de la commission d’investitures de La République En Marche. « A ce jour, il n’est pas dans les critères d’acceptation de sa demande d’investiture », a déclaré Jean-Paul Delevoye sur Europe 1. « Et donc dans ce cas très précis, la commission nationale d’investiture ne peut pas analyser la candidature de Manuel Valls », Il est cependant probable que cette investiture lui sera finalement accordée mais c’est uen manière pour Macron d’inviter Valls à davantage de modestie et de discrétion. Mardi 9 mai, Manuel Valls déclarait sur RTL qu’il serait candidat de la majorité présidentielle au sein de La République En Marche, lors des élections législatives de juin prochain à Evry (Essonne). « Comme j’invite d’ailleurs tous les députés sortants, les progressistes, ceux qui ont appelé à voter Emmanuel Macron avant le premier tour, ceux qui souhaitaient sa victoire, moi je serai candidat de la majorité présidentielle, et souhaite m’inscrire dans ce mouvement qui est le sien, La République en marche.  » L’ancien Premier ministre de François Hollande déclarait également que selon lui, « le Parti Socialiste est mort, il est derrière nous, pas son histoire et ses valeurs, mais il doit se dépasser », a ajouté Manuel Valls.

 

Macron -Valls : je t’aime moi non plus !

Macron -Valls : je t’aime moi non plus !

Valls qui considère que le parti socialiste actuel est mort fait une déclaration d’amour à Macron et veut s’inscrire dans la nouvelle majorité présidentielle. Une décision évidemment condamnée par les caciques du parti socialiste mais qui crée peu enthousiasme chez Macron. Entre les deux hommes politiques, c’est un peu je t’aime moi non plus ;  en cause,  surtout le fait que Valls n’a cessé de torpiller Macron  lorsqu’il était au gouvernement l’ayant même privé de présenter sa seconde loi sur l’économie. Une décision qui avait largement encouragé Macron à démissionner de ce gouvernement. Valls rejoint Macron,  en tout cas en émet le souhait car les différences idéologiques entre les deux hommes sont faibles. En outre sans l’appui d’ en marche Valls aurait sans doute des difficultés à être réélu député. Du côté d’en marche,  ce ralliement de Valls est plus embarrassant qu’autre chose et on l’accueille avec un enthousiasme pour le moins mesuré  L’annonce de Manuel Valls a été en effet reçue avec une certaine tiédeur du côté du camp Macron. Le porte-parole de La République En Marche, Benjamin Griveaux, a précisé sur Europe 1 que « la bannière sur laquelle les candidats aux législatives iront s’appelle La République En Marche (…) la procédure est la même pour tout le monde, il lui reste 24 heures », a-t-il ajouté. L’accueil n’est guère meilleur du côté du Parti socialiste. Jean-Christophe Cambadélis a déclaré : « Ça, c’est impossible ». Le premier secrétaire du Parti socialiste estime que l’ancien premier ministre doit agir « très gentiment et très calmement ».

Législatives : Manuel Valls démissionne du PS pour Macron

Législatives : Manuel Valls démissionne du PS pour Macron

 

Invité de RTL ce mardi matin, l’ex-premier ministre, Manuel Valls, a confirmé qu’il renonçait à se présenter sous l’étiquette PS aux législatives de juin prochain dans la première circonscription de l’Essonne, et annoncé qu’il serait « candidat de la majorité présidentielle », souhaitant s’ »inscrire » dans le mouvement du président élu Emmanuel Macron.

Manuel Valls a aussi invité «tous les députés sortants, les progressistes, ceux qui ont appelé à voter Emmanuel Macron avant le premier tour, ceux qui souhaitaient sa victoire», à faire de même.

 

Valls pour un gouvernement d’union républicaine

Valls pour un gouvernement d’union républicaine

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Priorité au pays et mise entre parenthèses du PS jusqu’à élection du second tour, ensuite gouvernement d’union nationale des républicains, c’est en substance ce que dit Valls qui en quelque sorte a décrété mardi soir la fin du PS et invité ses partisans à participer à la future majorité d’Emmanuel Macron, favori des sondages pour l’élection présidentielle. L’ancien candidat à la primaire de la gauche, qui avait réuni ses partisans à la Maison de la Chimie, à Paris, a estimé que « l’urgence (n’était) pas le PS, encore moins son unité », face au « danger du Front national » qui « n’est pas écarté ». Emmanuel Macron est arrivé dimanche en tête du premier tour de la présidentielle, qui a vu l’élimination des candidats de la droite et du PS, François Fillon et Benoît Hamon. L’ex-ministre de l’Economie de François Hollande affrontera le 7 mai, au second tour, la candidate du FN, Marine Le Pen. Les sondages lui prédisent aujourd’hui une très large victoire. « Tous nos repères viennent de voler en éclats », a déclaré Manuel Valls, selon des éléments de son discours obtenus par Reuters. « Les Français viennent de rejeter les vieilles étiquettes (…) La gauche partisane telle que nous l’avons connue n’existe plus. C’est la fin d’un cycle, celui d’Epinay (création du PS en 1971-NDLR). C’est la fin d’une histoire. Une page se tourne ; il faudra en réécrire une autre. » Il a en revanche estimé que l’échec des partis de gouvernement traditionnels à régler les problèmes des Français avait créé ces dernières décennies « une immense bombe à retardement qui explose dans les urnes ». Le danger du FN « est là, présent au second tour. Il pèse très lourdement. Marine Le Pen peut l’emporter. Et si elle ne l’emporte pas, elle dépassera de toutes les façons les 10 millions de voix », a-t-il averti. Il y a une lame de fond bien plus puissante qu’on ne l’imagine. » « Nous sommes dans un moment de rupture. Il faut donc de la gravité, oublier toute forme d’arrogance et rester mobilisés jusqu’au 7 mai », a ajouté Manuel Valls. Un avertissement adressé aux siens tout autant qu’à Emmanuel Macron. Il a estimé que ce danger justifiait son appel à voter pour le candidat d’En Marche ! Dès avant le premier tour, au mépris de l’engagement pris par les candidats à la primaire de la gauche, en vertu duquel il aurait dû soutenir Benoît Hamon. « Je l’assume, j’ai choisi mon pays avant mon parti. Et les faits me donnent raison », a-t-il expliqué. Pour l’ex-Premier ministre, il faut maintenant « permettre la réussite du quinquennat d’Emmanuel Macron » en écartant les « petites tactiques de bas étage qui voudraient qu’un Macron mal élu soit un ballon d’oxygène pour la gauche. » « Je veux parier sur la réussite d’Emmanuel Macron, pas sur son échec », a-t-il lancé. « Emmanuel Macron n’est pas un adversaire politique (…) Il a désormais la responsabilité de rassembler largement et de bâtir une majorité présidentielle, progressiste, forte et cohérente. »

Présidentielle : soutien de Valls à Macron 60% des Français contre

Présidentielle : soutien de Valls à Macron 60% des Français contre

Encore uen occasion de se taire pour Valls. Valls « trahit son engagement à soutenir le vainqueur de la primaire de la gauche » aux yeux de 61% des Français, selon un sondage Odoxa pour franceinfo dévoilé vendredi 31 mars 2017. Seuls 37% des personnes interrogées trouvent qu’il a eu « raison car c’est un choix cohérent avec ses idées ». Les sympathisants socialistes sont les plus divisés sur cette question, « ils sont à l’image du parti : écartelés », note Céline Bracq, la directrice générale d’Odoxa. 52% d’entre eux donnent tort à l’ancien Premier ministre et 48% lui donnent raison. En revanche, c’est beaucoup plus tranché chez les sympathisants de gauche hors PS : les deux-tiers (73%) d’entre eux pensent qu’il a tort. « Incompris, ce soutien apparaît également contre-productif aux yeux d’une majorité de Français », poursuit Céline Bracq. 60% des personnes interrogées pensent que Manuel Valls est plutôt un handicap pour Emmanuel Macron, quand 38% jugent qu’il est un atout. D’ailleurs, le candidat d’En Marche ! a immédiatement déclaré qu’il serait « le garant du renouvellement des visages et des pratiques ». Un renouvellement souhaité, là aussi, par une large majorité de Français : 72% jugent qu’Emmanuel Macron, s’il est élu, devra nommer dans son gouvernement « uniquement des personnalités qui n’ont jamais été ministres jusque-là ». Sur cette question, les sympathisants d’En Marche ! sont encore plus unanimes, analyse Céline Bracq : « Pourtant partisans d’un ancien ministre, ils sont 74% à ne plus vouloir revoir ses pairs à l’avenir. »

 

Enquête Odoxa pour franceinfo réalisée par internet les 29 et 30 mars auprès d’un échantillon de 1 019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, parmi lesquelles : 251 sympathisants de gauche (135 de gauche hors PS et 116 du PS), 183 sympathisants de droite hors FN, et 163 sympathisants du FN.

Valls pour Macron ou la fin du PS

Valls pour Macron ou la fin du PS

 

 

Avec la décision de Manuel Valls de voter pour Macron sonne la fin d’un parti dit socialiste, une illusion qui aura duré presque 50 ans.  Depuis le congrès d’Épinay en 1971, le parti socialiste aura réussi à donner le change en faisant croire qu’il était différent de son ancêtre, la SFIO. En réalité, le parti socialiste va disparaître pour les mêmes raisons à savoir :l’hétérogénéité  de ses composantes, leur caractère inconciliable longtemps marqué par des synthèses molles ou plus exactement hypocrites. De Mitterrand à Hollande,  le parti socialiste affirmait dans les congrès son caractère anti capitaliste combattant les forces de la finance mais  il se compromettait avec les intérêts les plus contradictoires. Il est clair que ce parti n’a jamais été socialiste puisqu’en fait il réunissait à la fois des cryptomarxistes et des libéraux unis simplement par l’appétit du pouvoir. Le ralliement de nombreux gauchistes depuis une vingtaine d’années n’a guère clarifié la ligne idéologique. Des gauchistes venus de formation d’extrême gauche complètement marginalisées et qui finalement n’ont pas non plus résisté aux délices du pouvoir. Nombre de dirigeants du parti socialiste compte d’ailleurs un parcours initial gauchiste avéré. Certains se sont facilement laissés convaincre par les gestionnaires, d’autres se sont réfugiés dans le courant des frondeurs.  La vérité,  c’est que là plupart ne savent pas trop où ils se trouvent d’un point de vue idéologique. Le parti socialiste a été longtemps un parti attrape-tout dont la composition sociologique n’a guère permis de prendre en compte les réalités socioéconomiques. Parmi les dirigeants socialistes,  on ne trouve aucun ouvrier, aucun employé du privé, aucun agriculteur, aucun commerçant, aucun membre d’associations caritatives, aucun syndicaliste, uniquement des apparatchiks.  Le parti socialiste présente en effet la particularité de n’être en majorité composé que d’oligarques qui n’ont jamais travaillé dans la production ou qui sont issus du secteur public. C’est le cas de François Hollande, Martine Aubry, Benoît Hamon, Manuel Valls,  Cambadélis et de bien d’autres.  Pour parler clair, le parti socialiste n’a jamais eu de colonne vertébrale, de philosophie et de stratégie. Un parti surtout formé d’opportunistes. Cette population de dirigeants hétéroclites était  essentiellement soudée par la perspective de la conquête du pouvoir, elle  éclate sous le poids des contradictions. Peut-être y aura-t-il maintien d’un parti socialiste mais sont sort  risque de suivre celui du parti communiste, c’est-à-dire la marginalisation. Le choix de Manuel Valls, annoncé mercredi, de voter Emmanuel Macron à l’élection présidentielle entérine au Parti socialiste le divorce entre deux gauches irréconciliables, possible prélude à une scission du parti fondé en 1971. En décidant de voter pour macro manuelle Valls entérine la mise à mort du parti. Et ce ne sont pas les cris d’orfraie de mon qui changeront quelque chose Prenant acte de ce « grand coup de plus » porté à la démocratie, Benoît Hamon a dénoncé un « jeu morbide » et, dans un nouvel appel quasi désespéré, invité le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui le précède désormais dans les sondages, à se rallier à sa candidature, jugeant sa position « centrale ». « Je fais cette adresse forte et fraternelle pour que nous ne laissions pas les forces de destruction, les forces de l’argent présider aux destinées de notre pays », a-t-il lancé lors d’une brève déclaration à son siège de campagne, à Paris. Le communiste Pierre Laurent a proposé pour sa part une rencontre entre Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et lui-même pour « créer les conditions de la victoire » autour d’un projet profondément ancré  à gauche, d’une campagne et d’une candidature commune », écrit-il dans un communiqué. En faite pour essayer de sauver ce qui reste des élus communistes

Valls pour Macron

Valls coincé entre Macron et le PS

D’une certaine manière Valls est condamné à choisir entre la peste et le choléra. Du coup, il vient quand même de se décider en faveur de Macron. . Si Valls veut exister politiquement, il fallait bien qu’il  se détermine de manière plus claire notamment lors du second tour des présidentielles est aussi et surtout lors des législatives. Faute de clarification,  le courant réformiste du PS aurait pu disparaitre  tout entier ou presque et  passer chez Macron mais sans Valls. Un Valls qui par ailleurs n’est pas très attendu par Macron qui le soupçonne de vouloir jouer avec le calendrier politique. Valls voudra sans doute tenter de constituer un groupe avec ce qui restera des réformistes du parti socialiste et négocier une alliance parlementaire le moment venu avec Macron ce qui lui conférerait un rôle politique important voire d’arbitrage. Mais encore faudrait-il que les députés vallsistes puissent être élus ! Or pour être élus, ces députés auront besoin du soutien de Macron. Un choix cornélien pour Valls contraint faire allégeance à Macron pour disposer d’un groupe ou de disparaître. C’est le raisonnement que tiennent une grande partie des députés socialistes proches de l’ancien Premier ministre.  Benoît Hamon représente le frondeur gauchiste qui n’a cessé de torpiller la politique du gouvernement. Benoît Hamon n’a donc aucun cadeau à attendre de Valls. Entre Valls et Macron, les relations sont loin d’être au beau fixe.  Il y a certes des convergences mais aussi des  divergences notamment sur le rôle régalien de l’État mais pour l’essentiel les positions ne sont pas incompatibles. Mais vals n’est guère attendu chez macro qui de ce point de vue a remit les pendules à l’heure. Si Valls veut se joindre aux sous liens au soutien de Macron, il devra aller à Canossa et ce n’est pas son style ! « Les propos d’Emmanuel Macron cet après-midi en ont refroidi quelques partisans de vals », a dit à Reuters un participant. « Il n’y aura aucun accord d’appareils, aucun accord avec des groupes », a déclaré le candidat d’En Marche! Lors d’une conférence de presse. Il a réaffirmé qu’il entendait rester « maître des horloges » à propos des ralliements. « Je ne ferme la porte à personne », a-t-il déclaré. « Je suis heureux que notre démarche suscite chaque jour un intérêt grandissant. Le soutien des citoyens je m’en réjouis. Mais l’agenda caché des politiciens, je m’en méfie », a-t-il dit.

Valls propose l’union politique

Valls propose l’union politique

 

 

L’appel à l’union de tous les républicains lancé par manuel Valls est peut-être moins destiné à la perspective de l’élection présidentielle de 2017 qu’au futur congrès du parti socialiste. D’ailleurs Manuel Valls qui a refusé de soutenir Benoît Hamon n’a pas davantage décidé d’apporter son appui à Emmanuel Macron qui pour l’instant occupe le créneau du rassemblement des républicains de droite et de gauche. L’objectif de Manuel Valls est sans doute de marginaliser encore un peu plus Benoît Hamon aujourd’hui englué autour de 12 % des intentions de vote et qui devra rendre compte évidemment de la défaite catastrophique qui s’annonce non seulement pour les élections présidentielles mais surtout pour les législatives. Valls veut vraisemblablement montrer dès maintenant que la posture gauchiste de Benoît Hamon est responsable de la défaite. Du coup, Valls se repositionne (comme François Hollande)  comme le partisan de la synthèse pour reprendre en main le parti socialiste lors de son prochain congrès. Manuel Valls, qui a tourné le dos à Benoît Hamon sans pour autant rallier Emmanuel Macron en vue de la présidentielle d’avril-mai, plaide en effet dans une tribune au Journal du dimanche pour la constitution d’une coalition centrale dépassant les clivages habituels. « Les progressistes et les républicains ont un immense devoir : assumer leurs convictions et défendre cette position centrale, équilibrée, responsable, civique, la seule capable de rassembler les Français », écrit l’ex-Premier ministre, battu au second tour de la primaire organisée par le Parti socialiste. « Dans un monde incertain, instable, où la menace terroriste est prégnante, il faudra tenir le pays, se dépasser, oublier les vieux clivages », ajoute-t-il, sans autre précision sur la forme que pourrait prendre ce rapprochement. Dans la campagne en cours, Emmanuel Macron occupe un créneau central, entre le PS et François Fillon, et se dit adepte du « et droite et gauche ». Manuel Valls, qui a annoncé mardi son refus d’accorder son parrainage d’élu à Benoît Hamon en raison de leurs désaccords, se défend par ailleurs de toute trahison. « Quelle serait donc cette trahison qui consiste à refuser ce cynisme ambiant où l’on promet tout et son contraire, où l’on signe des chèques en bois (…) ? », se justifie-t-il dans sa tribune. « Quelle est donc cette trahison qui consiste à rester fidèle à ses idées et cohérent avec ses engagements ? », ajoute-t-il. Son ancien rival de la primaire a déploré mardi, au journal de 20-Heures de TF1, l’absence de soutien de Manuel Valls. « Je ne me sens pas trahi mais sans doute les électeurs de la primaire se sentent-ils trahis. En démocratie, le respect de la parole donnée est important », a déclaré l’ancien ministre de l’Education nationale qui évidemment a oublié qu’il n’avait cessé de mettre des bâtons dans les roues au gouvernement pendant cinq ans cherchant même à le renverser avec ses amis frondeurs.

Valls refuse de parrainer Hamon

Valls refuse de parrainer  Hamon

 

Le frondeur socialiste qui n’a cessé de mettre des bâtons dans les roues du gouvernement (tentant même de le renverser) et qui s’est  ainsi désolidarisé de son parti réclame à Valls la loyauté dont lui-même  n’a pas su faire preuve. le candidat socialiste Benoît Hamon s’est dit «surpris» par la décision de Manuel Valls de ne pas lui apporter son parrainage pour la présidentielle de mai prochain. Il a ensuite estimé que «sans doute» les électeurs de la primaire devaient se sentir «trahis», mais a invité «les Français de gauche» à ne pas tenir compte «de ces petits calculs». Le candidat socialiste a également rappelé qu’Alain Juppé, lui, a soutenu et parrainé François Fillon après sa défaite de la primaire de la droite, et ce malgré leurs désaccords: «C’est ce qui s’est passé à droite, et ça me coûte de faire cette comparaison-là: Alain Juppé n’a pas hésité à parrainer la candidature de François Fillon en dépit du gouffre qui les sépare.»  Benoît Hamon dispose déjà des 500 signatures nécessaires pour se présenter (1.717 parrainages le 14 mars). Mais si la décision de l’ex-premier ministre ne change rien pour lui, elle accentue encore l’impression d’incapacité du vainqueur de la primaire à rassembler les socialistes. Après une première charge dans le numéro de Paris Match paru ce mardi, Manuel Valls a continué, dans la soirée, à critiquer Benoît Hamon. Devant ses soutiens réunis à l’Assemblée nationale, il a assuré ne pas pouvoir parrainer le candidat socialiste engagé, selon lui, dans une «dérive» empreinte d’ «une forme de sectarisme». L’ex-premier ministre ne s’est toutefois pas engagé pour le candidat d’En marche!, Emmanuel Macron. «Je ne parrainerai personne et je n’ai aucune leçon de responsabilité ou de loyauté à recevoir», a lancé Manuel Valls .

Les partisans de Valls ne soutiendront pas Hamon

Les partisans  de Valls ne soutiendront pas Hamon

 

 

Avant même de désigner le vainqueur de la primaire de la gauche, Valls a annoncé clairement qu’il ne ferait pas campagne pour défendre les orientations de son concurrent. Par ailleurs, l’entourage de Valls a déjà prévu le schisme qui risque de se produire au parti socialiste. Ces partisans ne soutiendront pas non plus Hamon et ne voteront pas pour lui. Certains dès dimanches soir vont annoncer leur ralliement à Macron mais beaucoup d’autres vont faire campagne pour que Benoît Hamon renonce de lui-même compte tenu de l’insignifiance de ses résultats probables au premier tour des présidentielles ; on lui pronostique en effet autour de 6 à 7 %, en tout cas nettement moins de 10 % alors que Macron flirte avec les 20 % et va sans doute les dépasser après l’écroulement probable de Fillon. Du coup, le renoncement de Benoît amont permettrait de sauver le parti socialiste grâce au ralliement à Macron. Pas sûr cependant que ce soit une excellente nouvelle pour Macron lui-même qui se présente comme  le candidat ni à droite ni à gauche. – Des députés socialistes proches de Manuel Valls préparent donc une fronde contre Benoît Hamon dès la semaine prochaine si ce dernier remporte dimanche la primaire de la gauche, ce qui pourrait faire le jeu d’Emmanuel Macron. Le député de Gironde Gilles Savary, un des chefs de file des réformateurs du PS, fait circuler un texte dont les signataires disent en substance ne pas être en mesure de faire campagne sur les propositions de l’ancien ministre de l’Education. « Nous sommes en train de préparer un texte soutenant le réformisme », a-t-il déclaré vendredi à Reuters. « Nous disons que ça sera très difficile de faire campagne pour expliquer qu’on va retirer le CICE et la loi travail, légaliser le cannabis. » « On a soutenu la politique gouvernementale. Faire une campagne en expliquant qu’on ne la soutient plus est quelque chose d’insoutenable et d’intenable devant les électeurs. » L’ancien Premier ministre Manuel Valls, donné perdant dans les sondages, est intervenu vendredi dans le même sens en expliquant qu’il ne pourrait « pas défendre » le programme de son concurrent, représentant de l’aile gauche du PS.  Selon Gilles Savary, auteur de la première version du texte, celui-ci sera finalisé mardi lors d’une réunion du pôle des réformateurs du PS convoqué à 10h00 et publié dans la foulée, s’il est approuvé, dans un grand quotidien. L’élu de Gironde estime à ce stade qu’une trentaine de députés socialistes pourraient le signer. Gilles Savary et ses amis réformateurs dénoncent un « détournement de primaire » qui aboutirait, si Benoît Hamon l’emporte dimanche, à un changement complet de ligne en faveur d’un tout autre modèle de société, sans que cela ait pu être arbitré et débattu au sein du Parti. De là à appeler à soutenir l’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron, aujourd’hui en pleine ascension dans les sondages, il y a un pas qu’ils ne sont pas encore tous prêts à franchir collectivement.  Mais l’hypothèse n’est pas écartée a priori et sera vraisemblablement au cœur de la réunion de mardi. « Pour le moment, ce n’est pas arbitré. Il y a des tentations, il y a des prises de contact individuelles, il n’y a pas encore de prise de contact collective », explique Gilles Savary, qui fait aussi état de « prises de contact discrètes » avec des proches de François Hollande, dont le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, et avec Emmanuel Macron. Il estime que si Benoît Hamon remporte la primaire, comme c’est le plus probable, mais « se traîne dans les sondages à un niveau considéré comme mortel pour le PS, le PS pourrait soutenir un autre candidat, venu de l’extérieur ». « Connaissant Benoît Hamon, je pense qu’il jouera la carte du PS au maximum mais que si ça patine trop, il ne sera pas un obstacle à un ralliement à Macron, qui sera présenté comme le moyen de faire barrage à Marine Le Pen », ajoute-t-il.

Interdire l’emploi d’un parent au parlement (Hamon, Valls)

Interdire l’emploi d’un parent au parlement (Hamon, Valls)

 

Les duettistes de la primaire de gauche sont au moins d’accord sur un point : il faut interdire l’emploi d’un parent au parlement. On ne peut en effet leur donner tort. Cette  possibilité au demeurant légale est éthiquement très condamnable. Dommage seulement que pour ce problème comme pour bien d’autres, Hamon et  Valls découvrent la nécessité des réformes. Environ 25 % des députés ont en effet choisi un conseiller parlementaire parmi leurs familles et les députés socialistes ne font pas exception. Hamon et  Valls font maintenant de la politique depuis une trentaine d’années, ils n’ont d’ailleurs fait que cela. Ce sont des professionnels. Il aura fallu l’affaire Fillon pour qu’ils découvrent la nécessité d’interdire la pratique de recrutement familial à l’assemblée. Une sorte de vocation tardive à l’éthique. Il en va de cette question de beaucoup d’autres. Il aura fallu cette primaire pour que les candidats tutoient de manière d’ailleurs assez superficielle les enjeux actuels très complexes en matière d’économie ou de société. 25 ans pour faire un apprentissage aussi relatif, c’est un peu long. Évidemment ces deux apparatchiks eux-mêmes députés  sont d’une certaine manière complices des avantages officiels ou officieux dans bénéficient nombre de parlementaires dont le nombre (et le train de vie) est essentiellement destiné à récompenser les baronnies qui font vivre les systèmes politiques français. La France est ainsi un des rares pays à connaître des responsables qui font une aussi longue carrière politique : 10 ans, 20,30 40 ans et même davantage. Normal que faute de renouvellement-donc de démocratie- se développe à la longue des pratiques borderline.   Manuel Valls et Benoît Hamon, candidats à la primaire de la gauche pour l’élection présidentielle, se sont donc tardivement prononcés mercredi pour l’interdiction de l’emploi de parents par des parlementaires. Les deux hommes ont été interrogés à ce sujet après l’ouverture par le Parquet financier d’une enquête sur des emplois présumés fictifs de l’épouse de François Fillon, candidat de la droite à l’élection présidentielle. Manuel Valls et Benoît Hamon se sont prononcés pour l’interdiction de cette pratique, assez courante en France. « Cette décision s’impose. Dès qu’il s’agit de deniers publics il faut être particulièrement clair mais il ne s’agit pas non plus de jeter l’opprobre sur tout le monde », a dit Manuel Valls lors du dernier débat de la primaire, sur TF1, France 2 et France Inter. Benoît Hamon est allé dans le même sens, estimant qu’en la matière, « il ne faut pas

Hamon-Valls : duel de perdants

Hamon-Valls : duel de perdants

 

Les socialistes ont désormais le choix avec Hamon : soit la défaite catastrophique, soit la défaite un peu moins catastrophique avec Valls. Les récents sondages montrent en effet que Benoît Hamon obtiendrait 7 % des voix au premier tour des présidentielles et Manuel Valls 9 %. C’est donc un duel de perdants qui s’offre à la gauche dimanche prochain. Ce constat est bien compris d’ailleurs les électeurs qui ont voté à la primaire. Ils n’ont pas voté pour le plus présidentiable mais pour celui situé le plus à gauche. Un sondage Elabe  montre d’ailleurs que 70 % des électeurs on a choisi le terrain des valeurs, 30 % se déterminant sur le candidat le plus présidentiable. En clair, c’est la victoire des frondeurs au parti socialiste qui se vengent des gestionnaires du gouvernement. Mais une victoire à la Pyrrhus puisque le parti socialiste sera marginalisé aux présidentielles ne parvenant qu’à un cinquième rang pathétique. Loin derrière François Fillon, Marine Le Pen, Emmanuelle Macron et Mélenchon. Du coup la stratégie des Manuel Valls apparaît bien vaine quand il déclare « Un choix très clair se présente désormais à nous et à vous mes chers compatriotes, le choix entre la défaite assurée et la victoire possible », a-t-il ajouté en poursuivant ses attaques. « Le choix entre des promesses irréalisables et infinançables et une gauche crédible qui assume les responsabilités du pays », une critique de l’idée de revenu universel portée par Benoît Hamon. Personne ne peut croire une seconde aux chances de Manuel Valls pour se qualifier au second tour des présidentielles. Benoît Hamon non plus puisqu’il se contente de répondre à cette attaque de manière énigmatique sur France 2 : « Ça, c’est de la veille politique, je ne crois pas qu’on s’en sortira comme cela ». De toute façon c’est résultat ont assez peu d’importance car il faudra composer désormais avec une recomposition de la gauche tellement les positions des uns et des autres au sein du parti socialiste sont incohérentes et irréconciliables Selon des résultats partiels portant sur la moitié des votants, Benoît Hamon a recueilli 36% des voix et Manuel Valls 31%, a annoncé la Haute autorité chargée d’organiser le scrutin. Avec 17,7% des voix, Arnaud Montebourg est donc éliminé, tout comme Vincent Peillon (6,8%), l’écologiste François de Rugy (3,8%), la radicale de gauche Sylvia Pinel (2%), et Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate, 1%). Dès que sa défaite a été claire, Arnaud Montebourg, lui aussi représentant de l’aile gauche du PS, s’est rallié à Benoît Hamon, qui est ainsi théoriquement majoritaire. « Nous avons combattu ensemble dans le gouvernement les politiques social-libérales aujourd’hui désavouées par les électeurs de la primaire », a expliqué l’ancien ministre du Redressement productif, dont le ralliement à François Hollande avait été décisif à la primaire de 2011.

Sondage : Hamon et Valls écrasés à la présidentielle

Sondage : Hamon et Valls écrasés à la présidentielle

 

Finalement, la primaire du PS apparaîtra rapidement anecdotique sitôt que les projecteurs de la télévision se seront éteints, c’est-à-dire dès dimanche soir.  En effet,  dans le sondage le plus récent d’Ipsos Benoît Hamon (comme Manuel Valls) n’obtiendrait qu’un score inférieur à 10 % soit moins que Mélenchon et même pas la moitié du score d’Emanuel Macron. Par parenthèse,  on peut s’interroger sur le temps consacré par la télévision à un parti qui fait moins de 10 % de l’électorat. Peu ont  relevé cette différence de traitement par rapport à d’autres candidats mais il faudra bien procéder à un rééquilibrage des temps de présence sur le petit écran. Le verdict est en effet sans appel : Le candidat socialiste quel qu’il soit, Benoît Hamon ou Manuel Valls, serait nettement distancé au 1er tour de l’élection présidentielle, toujours dominé par Marine Le Pen, selon un sondage Ipsos Sopra steria diffusé dimanche. Dans l’hypothèse d’une candidature de Manuel Valls, l’ex-Premier ministre recueillerait 9% (-1) d’intentions de vote, loin derrière la présidente du Front national (27%, +2), François Fillon (25%, +1), mais aussi Emmanuel Macron (18%, -1), en légère baisse, et Jean-Luc Mélenchon (15%, stable). Si Benoît Hamon, l’autre finaliste de la primaire organisée par le PS, l’a Finalement emporté le 29 janvier, il se classerait également en cinquième position au 1er tour de la présidentielle, avec 8% (+1) d’intentions de vote, selon cette enquête pour France2. L’ex-ministre serait devancé par Marine Le Pen (27%, +1), François Fillon (26%, +1), Emmanuel Macron (20%, -1) et Jean-Luc Mélenchon (13%, -1).
Enquête réalisée en ligne le 20 janvier auprès de 1443 personnes inscrites sur les listes électorales, dont 992 « certaines d’aller voter » à la présidentielle, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur 0,8 à 2,7 points.

Primaire gauche : Valls battu

Primaire gauche : Valls battu

Selon un  sondage BVA- Orange-presse régionale-Salesforce, réalisé entre les 13 et 16,  Manuel Valls serait en tête avec 34% des intentions de vote mais il perd dix points depuis le mois de novembre.   Mais Valls serait battu au second tour. Benoit Hamon recueillerait 27% des suffrages (plus du double qu’au mois de novembre), soit un point de plus que Arnaud Montebourg. Loin derrière ces trois hommes, on trouve Vincent Peillon avec 7% des suffrages. Malgré ses forts appuis au sein du PS, il ne décolle pas. Ensuite, suivent Sylvia Pinel (3%), François de Rugy (2%) et Jean-Luc Benhamias (1%). Au second tour, Benoit Hamon comme Arnaud Montebourg gagnerait la primaire avec 52% des suffrages contre 48% à Manuel Valls. Un sondage qui montre que les résultats du parti socialiste risquent d’être catastrophiques pour les présidentielles puisque Arnaud Montebourg ou Benoît Amand ne recueillerait que de 4 à 6 % lors du premier tour des présidentielles. Pas étonnant si d’ores et déjà se pose la question du ralliement à Macron qui va disposer d’un véritable boulevard face à Benoît Amand ou Arnaud Montebourg. Un ralliement incontournable au second tour comme le propose déjà Jean-Marc Ayrault ministre des affaires étrangères mais une question qui pourrait se poser dès le premier tour s’il se confirme que le candidat du parti socialiste n’obtiendrait dans les sondages que de l’ordre de 5 % et Macron entre 20 et 25 %.

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