Archive pour le Tag 'Valls'

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Hollande–Valls : fin de règne pathétique (André Bercoff)

Hollande–Valls : fin de règne pathétique (André Bercoff)


Ils avancent. Ils ne savent pas où ils vont, mais ils y vont. Trop facile de les accuser de tous les maux du royaume: crise économique, crise identitaire, crise du pouvoir, tout cela fait beaucoup pour les deux roseaux pensants de l’exécutif qui essayent, contre vents et marées, d’exhiber leur vertu social-libérale en prêt-à-porter, à un peuple à ce point divisé qu’il erre entre résignation et jacqueries de rues et de champs.

A chaque fois, la comédie se répète, dans une langueur monotone que les plus endormis de nos concitoyens supportent de moins en moins: loi travail, déchéance de nationalité, aéroport nantais, pour ne citer que les derniers actes. Scène 1: on bâcle, on fonce, on présente, on est fier, on réforme audacieusement et radicalement. Scène 2: des corporations s’enflamment, des syndicats hurlent, des lycéens cauchemardant sur leurs retraites descendent dans la rue, cette gauche qui n’est plus de gauche indigne les marxistes des tranchées, la droite veut approuver tout en s’opposant, l’heure est au foutoir dans la cour de récréation. Scène 3: nos deux têtes pensantes se concertent et pratiquent, avec une résignation lasse, le coïtus interruptus qui leur sert de morale depuis quelques mois. Vous n’en voulez pas? Cent fois sur le métier nous remettrons notre ouvrage. Nous sommes, sachez-le, des ayatollahs du consensus. Nous voulons tellement, au fond, faire plaisir à tout le monde…

 

 

Hollande et Valls sont, jusqu’en mai 2017, dans le même bateau, chantant mezzo voce «Je t’aime moi non plus ». Tomberont-ils ensemble à l’eau ?

 

La preuve? Chers fonctionnaires, voici la manne céleste, notre arbre de Noël à nous, notre valorisation de point d’indice et n’oubliez pas 2017. Chers jeunes, nous vous aidons, vous accompagnons, vous entretenons, faisons tout pour vous, et vous osez encore baguenauder au lieu d’étudier? Et pour couronner le tout, l’épilogue: prière ultime prononcée dans le luxueux bureau de l’Elysée: Sésame, ouvre-toi! Courbe, inverse-toi!

Dans son célèbre discours du Bourget, François Hollande se demandait: «Est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu’en 2012?» Dans un livre qui vient de paraître, intitulé «Le pari», deux journalistes rapportent ces propos du même François Hollande datant de juillet 2015: «La déchéance de nationalité, cette chose de droite qui n’apporte rien à la lutte contre le terrorisme». On connaît la suite. Le tango du revirement, le ballet des contradictions, les promesses qui, comme d’habitude, n’engagent que ceux qui les écoutent.

Hollande et Valls sont, jusqu’en mai 2017, dans le même bateau, chantant mezzo voce «Je t’aime moi non plus». Tomberont-ils ensemble à l’eau? Hollande ira-t-il jusqu’au bout de l’impopularité en se représentant à la présidentielle dans un élan de samouraï corrézien, pratiquant le seppuku en pleine terre brûlée? Poussera-t-il Valls dans le chaudron, tel un François Fillon rongé par cinq ans d’occupation sarkoziste? Ce qui est sûr, c’est que la fin de règne a bien commencé. Et qu’elle sera longue. Et qu’ils le savent. D’où leur démarche chaloupée, boiteuse, un pas en avant, deux pas en arrière, qui n’embrouille plus personne parce que, désormais, tout est vu et connu.

 

(lu dans le Figaro)

 

Sécurité : Après Bruxelles, Juncker et Valls unis dans l’immobilisme

Sécurité : Après Bruxelles, Juncker et Valls unis dans l’immobilisme

 

Encore de grands mots à peu près vides de tout contenu à savoir : « un grand pacte  européen de sécurité » souhaitée par Juncker et Valls unis dans l’immobilisme. Valls toujours dans son rôle de Clemenceau d’opérette qui se drape dans l’apparence du volontarisme et Jean-Claude Juncker le président de la commission européenne dans son rôle de beauf sulfureux. Un Jean-Claude Juncker qui ne comprend pas les carences de l’Europe « pour des raisons qui lui échappent » ! Et un Manuel Valls qui se soule toujours des mots qui veut une politique européenne en matière de migration, une politique européenne contre le terrorisme est une politique commune de la défense ;  bref des vœux pieux et des propos de bistrot. Problème, Valls ne pèse strictement rien en Europe c’est Merkel qui commande. Le pacte européen de sécurité connaîtra sans doute le même sort que le pacte européen de croissance réclamée d’abord par Sarkozy puis par Hollande avec le même succès et le même résultat ;  à savoir zéro en raison de l’opposition de Merkel qui en matière de flux migratoires ne s’est pas gênée d’aller négocier seule avec la Turquie un accord à la fois illégal et scandaleux.  Jean-Claude Juncker et Manuel Valls ont cependant plaidé mercredi à Bruxelles pour accentuer les mesures sécuritaires en Europe, au lendemain des attentats qui ont fait au moins 31 morts dans la capitale belge. Le président de la Commission européenne et le Premier ministre français ont demandé le déploiement rapide de gardes-frontières européens, la mise en oeuvre des contrôles systématiques aux frontières de l’espace Schengen et de la directive sur les armes qui doit encore être adoptée. Et scandaleux.  Lors d’un point de presse, ils ont à nouveau pressé les députés européens de voter le PNR, le fichier des voyageurs aériens en Europe, Manuel Valls expliquant que « le Parlement européen doit montrer pleinement son engagement dans la lutte contre le terrorisme » en l’adoptant en avril. »Tout ça doit former un pacte européen de sécurité qui aura comme pendant une Europe de la défense capable d’intervenir vraiment sur les théâtres extérieurs », a-t-il ajouté. Face au terrorisme, « dans les années qui viennent, les Etats membres devront investir massivement dans leurs systèmes de sécurité, les hommes, les techniques, les technologies », a poursuivi le Premier ministre français. Jean-Claude Juncker a par ailleurs souhaité une meilleure collaboration entre les services secrets des Etats européens. « Cela ne se fait pas, pour des raisons qui m’échappent, a-t-il dit, résumant ainsi l’incompétence surréaliste de l’intéressé.

La France touchée aussi la progression du salafisme (Valls)

La France touchée aussi  la progression du salafisme (Valls)

 

Manuel Valls se réveille et convient que la France elle aussi est gangrénée par le salafisme  et le radicalisme. Une nuance avec Sapin qui lui ne voit le danger qu’en Belgique !  Comme si la France avait réussi quoi que ce soit dans la lutte contre l’intégrisme. Or dans la plupart des villes françaises des banlieues entières se sont communautarisées. Un Communautarisme véritable terreau du radicalisme. Des zones de non-droit abandonnées autant par l’État que par les collectivités locales. Des quartiers où la paix sociale a été achetée contre l’autorisation tacite de mettre en place des économies parallèles reposant sur des trafics en tout genre en particulier sur le trafic de drogue. La Belgique a sans doute des responsabilités mais la France tout autant sinon davantage. Pratiquement aucune grande ville en France n’échappe à ce phénomène de concentration des communautés autorisées, suscitées  et même soutenues  financièrement. Pour Michel sapin exemple type de l’oligarchie  incompétent et  irresponsable, plus c’est gros plus ça passe. Comme la version du chômage qu’il n’a cessé de pronostiquer pendant des années. Il y a sans doute longtemps que Michel sapin n’a pas mis les pieds dans une banlieue sensible. C’est tout le drame de petits bourgeois du parti socialiste coupés depuis longtemps de toutes les réalités économiques, sociales et sociétales. De tels propos scandaleux font évidemment le lit du front national qui se nourrit surtout du déni de réalisme du gouvernement et surfe sur la vague du populisme.  Heureusement Valls est un peu plus lucide que Sapin mais cependant guère plus efficace. . «Je ne veux pas donner des leçons à nos amis belges, nous aussi en France nous avons des quartiers sous l’emprise des trafiquants de drogues et des salafistes». Selon lui, «dans des quartiers, ce mélange de trafics de drogues et d’islamisme radical ont perverti (…) une partie de la jeunesse».  Le Premier ministre a également insisté sur l’intensité de la menace terroriste. «Nous allons vivre longtemps avec cette menace terroriste, a-t-il prévenu. C’est une guerre que le terrorisme nous a déclarée, pas seulement à la France, à l’Europe, mais aux valeurs universelles. C’est le monde entier qui doit réagir». «C’est un combat de longue haleine, a-t-il ajouté. C’est une affaire d’une génération».

 

Comprendre la radicalisation djihadiste, (Valls) … il serait temps !

Comprendre la radicalisation djihadiste, (Valls) … il serait temps

Manuel Valls change de logiciel à propos de la radicalisation, il serait temps car jusqu’à maintenant  il n’a pas compris grand-chose.  Le 25 novembre dernier, deux semaines après les attentats de Paris et Saint-Denis, le chef du gouvernement avait affirmé devant l’Assemblée nationale qu’expliquer de tels actes, c’était « déjà vouloir un peu excuser », une position qui lui avait valu de nombreuses critiques. Lundi, lors d’une réunion de « L’instance de dialogue avec l’islam de France » au ministère de l’Intérieur, Manuel Valls a expliqué qu’il fallait « d’abord et surtout combattre cette hyper-violence ». Mais il a ajouté : « C’est un phénomène complexe et protéiforme, et les sciences sociales ont bien sûr un rôle à jouer pour comprendre, analyser, décortiquer les mécanismes qui font que des individus basculent dans cette forme d’hyper-violence, de négation de l’autre, de nihilisme ». « C’est une idéologie de mort et nous n’avons jamais connu cela à cette échelle, en plus avec cette force liée à un conflit en Syrie et en Irak, la volonté de créer un Etat avec ses attributs », a-t-il ajouté. Une analyse un peu moins schématique que précédemment mais encore bien insuffisante dans la mesure où 2000 français environ sont officiellement impliqués dans le phénomène jihadiste. À cela il faut ajouter tous les individus fortement radicalisés et non n’encore repérés comme terroristes potentiels soit d’après les experts environ  5000 personnes. Des  chiffres évidemment relativement approximatifs tellement les services de renseignements sont débordés par l’ampleur de la tâche. En vérité c’est le déni de radicalisme qui a permis au phénomène jihadiste de prendre une telle dimension en France. Un radicalisme qui s’est surtout développé dans des quartiers sensibles ou la paix sociale a été achetée par l’État comme par les collectivités locales en échange d’une tolérance à l’égard du communautarisme radical. En fait  Manuel Valls découvre la situation seulement aujourd’hui et le dispositif anti terroriste décidé par le gouvernement est bien loin d’être à la hauteur de l’enjeu  « Mais nous savons qu’il y a aujourd’hui des milliers de jeunes, d’individus dans nos quartiers qui sont de près ou de loin séduits par cette radicalisation ». Une découverte un peu naïve et tardive de la part de Manuel Valls alors que  le processus est en cours depuis 20 à 30 ans.

Sondage popularité : Hollande et Valls encore plus bas

Sondage popularité : Hollande et Valls encore plus bas 

17 % pour Hollande et 24 % pour Valls une nouvelle chute et des résultats au plus bas historique pour les intéressés (Macron  on lui se maintient à 42 %). L’avant projet de loi El Khomri tire l’exécutif vers le bas. Alors qu’à une écrasante majorité les Français réclament une inflexion du gouvernement sur ce texte, François Hollande et Manuel Valls touchent le fond de leur cote de popularité, et ce malgré la période de consultations engagée. En mars, l’action du président de la République est créditée d’un niveau de satisfaction de 17%, en recul de quatre points, indique, dimanche, OpinionWay pour Metronews et LCI. La proportion de Français mécontents de l’action du président de la République a progressé de 4 points à 81% (48% «très mécontents» et 33% «mécontents»), là où 2% se sont déclarés «très satisfaits» et 15% «assez satisfaits». À Matignon, Manuel Valls ne représente plus un bouclier de popularité: il plonge de quatre points, à 24%. 74% des personnes interrogées se sont dites mécontentes de son action (39% «très mécontents», 35% «assez mécontents»), contre 21% «assez satisfaits» et 3% «très satisfaits». Pour les deux hommes, c’est leur niveau le plus bas atteint dans une enquête OpinionWay depuis leur accès aux responsabilités. Au sein du gouvernement, Emmanuel Macron, le grand rival de Manuel Valls, reste stable avec 42% d’opinions favorables. Même stagnation pour Myriam El Khomri (22%). D’autres ministres d’envergure essuient, eux, le mécontentement de l’opinion. Y compris lorsqu’ils ne sont pas engagés dans le projet de réforme du code du Travail. À l’image de Jean-Yves Le Drian. Le ministre de la Défense perd sept points, à 47% de satisfaits. Son collègue de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, abandonne trois points, à 47%. Dans le classement général des responsables politiques, le candidat à la primaire de la droite Alain Juppé occupe toujours la première place avec 50% de satisfaits (-1 point). Il devance le président LR de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand (43%; +1point). La troisième place est occupée, à égalité, par l’ancien ministre Bruno Le Maire (40%; +1 point) et le président du Modem, François Bayrou (-3).

Avec 31% d’opinions positives (+1point), la présidente du Front national est maintenant plus populaire que Nicolas Sarkozy (30%; -3points).

Loi travail : mea culpa de Manuel Valls !

Loi travail : mea culpa de Manuel Valls !

 

Changement de méthode et d’attitude chez Manuel Valls contraint  de se montrer très conciliant pour présenter la nouvelle mouture de la loi. Inutile de tourner autour du pot Manuel Valls a dû reculer à la demande expresse de François Hollande. Il n’y avait pas d’autres solutions, soit tenter de passer en force et c’était le risque d’un éclatement du PS. Soit retirer la loi et c’était la fin du quinquennat. Du coup, il a dû sérieusement accepter d’amender le projet pour satisfaire les syndicats réformistes, aussi sa propre majorité qui votera sans doute le texte. Pire,  Manuel Valls a dû abandonner sa posture de Clemenceau d’opérette « je ne reculerai pas » et a même admis  qu’il avait fait des  erreurs tant sur la forme que sur le fond. Bref un compromis. Sur France 2 lundi soir, le Premier ministre a reconnu les «ratés» du début, et s’est posé en homme de «compromis» là où il déclarait il y a quelques semaines qu’il irait «jusqu’au bout». «Il y a eu des ratés, je les assume», a-t-il dit. «Plutôt que de s’entêter il fallait prendre 15 jours supplémentaires, écouter tout le monde, entendre, intégrer les propositions qui s’imposent pour pouvoir réformer.» De son côté, la ministre du Travail Myriam El Khomri a insisté sur TF1 sur le fait que «trouver un point d’équilibre n’est pas un recul». Manuel Valls a aussi expliqué qu’il pensait pouvoir «convaincre» sa majorité à l’Assemblée nationale après les modifications apportées au projet de loi Travail, tout en défendant «les grands équilibres» trouvés sur le texte après la concertation avec les partenaires sociaux. «Le Parlement va faire son travail», a répondu le Premier ministre, invité du 20 heures de France 2, à la question de savoir si le texte était définitif après les modifications annoncées lundi, tout en évoquant «les grands équilibres» du projet comme «le dialogue social» ou encore «la possibilité de lever les barrières à l’embauche».

Sondage : Hollande et Valls au plus bas historique

17 % pour Hollande et 24 % pour Valls une nouvelle chute et des résultats au plus bas historique pour les intéressés (Macron  on lui se maintient à 42 %). L’avant projet de loi El Khomri tire l’exécutif vers le bas. Alors qu’à une écrasante majorité les Français réclament une inflexion du gouvernement sur ce texte, François Hollande et Manuel Valls touchent le fond de leur cote de popularité, et ce malgré la période de consultations engagée. En mars, l’action du président de la République est créditée d’un niveau de satisfaction de 17%, en recul de quatre points, indique, dimanche, OpinionWay pour Metronews et LCI. La proportion de Français mécontents de l’action du président de la République a progressé de 4 points à 81% (48% «très mécontents» et 33% «mécontents»), là où 2% se sont déclarés «très satisfaits» et 15% «assez satisfaits». À Matignon, Manuel Valls ne représente plus un bouclier de popularité: il plonge de quatre points, à 24%. 74% des personnes interrogées se sont dites mécontentes de son action (39% «très mécontents», 35% «assez mécontents»), contre 21% «assez satisfaits» et 3% «très satisfaits». Pour les deux hommes, c’est leur niveau le plus bas atteint dans une enquête OpinionWay depuis leur accès aux responsabilités. Au sein du gouvernement, Emmanuel Macron, le grand rival de Manuel Valls, reste stable avec 42% d’opinions favorables. Même stagnation pour Myriam El Khomri (22%). D’autres ministres d’envergure essuient, eux, le mécontentement de l’opinion. Y compris lorsqu’ils ne sont pas engagés dans le projet de réforme du code du Travail. À l’image de Jean-Yves Le Drian. Le ministre de la Défense perd sept points, à 47% de satisfaits. Son collègue de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, abandonne trois points, à 47%.

Dans le classement général des responsables politiques, le candidat à la primaire de la droite Alain Juppé occupe toujours la première place avec 50% de satisfaits (-1 point). Il devance le président LR de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand (43%; +1point). La troisième place est occupée, à égalité, par l’ancien ministre Bruno Le Maire (40%; +1 point) et le président du Modem, François Bayrou (-3).

Avec 31% d’opinions positives (+1point), la présidente du Front national est maintenant plus populaire que Nicolas Sarkozy (30%; -3points).

Eddy Mitchell : « Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé »

Eddy Mitchell : « Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé »

Un jugement sans nuance du vieux rocker sur la nature de la politique de Hollande et de Valls. Un jugement d’ailleurs partagé par une très grande partie de l’opinion publique qui considère que le gouvernement ne mène pas une politique de gauche. (Interview JDD

 

Vous avez écrit des chansons sur le blues des cadres licenciés, la société de consommation et les petites gens, ceux qui sont pris à la gorge par les crédits…
La colère sociale gronde et elle est justifiée. Les Français se sentent trahis. François Hollande a été comme une bouffée d’air frais pour des millions de gens. Et il ne se passe rien. Je n’ai rien contre lui personnellement, mais il fait de la peine, ce garçon. Hollande est tout le temps humilié et humiliant. Mon cœur balance à gauche. Mais quelle gauche? Et ce n’est pas le gouvernement actuel. Si Hollande et Valls sont de gauche, moi, je suis curé.

Et votre ami Sarkozy?
Nous ne sommes pas intimes au point de parler d’amitié. Je l’ai bien connu quand j’habitais à Neuilly. Ces derniers temps, j’ai du mal à le comprendre. Il enchaîne bêtise sur bêtise, il se rattrape aux branches et il n’y arrive pas. Je n’ai pas l’impression qu’il ira au bout de la présidentielle

 

Migrants : Ayrault contredit Valls

Migrants : Ayrault contredit Valls

 

Différence de politique migratoire ou règlement de compte ? En tout cas Ayrault dit à peu  près le contraire de Valls concernant les migrants ;  il faut dire que la déclaration en Allemagne de Valls avait surpris outre-Rhin bien sûr mais aussi en France et en Europe. Une prise de position à la manière de Valls, sans grande nuance. Comme l’indique Jean-Marc Ayrault, la situation de l’Allemagne n’est pas celle de la France. Le plus grand danger pour l’avenir économique de l’Allemagne c’est son vieillissement démographique, un vieillissement démographique qui pourrait hypothéquer gravement le développement du pays à terme. D’autre part les contradictions des différents pays de l’union européenne en matière de politique migratoire à terme condamnent Schengen, elles pourraient remettre en question la liberté de circulation des personnes voir des biens, au-delà d’existence même de l’union économique. Jean-Marc Ayrault en profite sans doute pour régler aussi des comptes avec Manuel Valls qui, ne l’oublions pas, est largement à l’origine de la mise au rencard de Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre. Pour Manuel Valls, la politique d’ouverture aux réfugiés d’Angela Merkel était « temporairement justifiée » mais « pas tenable dans la durée« . Mais son ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a pris jeudi le contrepied du chef du gouvernement en affirmant que la chancelière allemande avait « raison ». Et ce, alors qu’iTélé lui demandait si la dirigeante avait eu « politiquement tort ». « Lorsqu’elle se fixe sur ce principe du droit d’asile, elle a à la fois moralement et politiquement raison. Après, la situation de la France et de l’Allemagne n’est pas le même », affirme le chef de la diplomatie française, dans une interview accordée à la chaîne d’informations.  »L’objectif commun est de sauver Schengen (…) et pour sauver Schengen, il faut protéger les frontières, contrôler les entrées. (…) Et cela reste à faire de façon beaucoup plus complète. » Le prédécesseur de Manuel Valls à Matignon a également appelé « les uns et les autres à être à la hauteur de l’histoire et faire preuve de lucidité ». Le mois dernier, le Premier ministre avait pour sa part réaffirmé depuis l’Allemagne que la France ne « pouvait plus accueillir plus de réfugiés ». Manuel Valls s’était opposé à la demande d’Angela Merkel de mieux répartir les « migrants et réfugiés » en Europe, alors que l’Allemagne a pour sa part déjà accueilli plus d’un million de personnes sur son sol.

Comment Valls, le baron noir, a viré Montebourg et Philippetti

Comment Valls, le baron noir, a viré Montebourg et Philippetti

Le JDD rend compte du livre  Le bal des dézingueurs, qui parait mercredi 9 mars, écrit par les journalistes Laurent Bazin et Alba Ventura, Manuel Valls y raconte en détails le jour où lui et François Hollande ont décidé de remanier le gouvernement et de virer Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filipetti pour clarifier la ligne économique.  « C’est sans doute le tournant du mandat de Premier ministre de Manuel Valls. Le 25 août 2014, Le chef du gouvernement décide de démissionner Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti après les critiques du ministre de l’Economie lors de la fête de la Rose à Frangy-en-Bresse. Pour la première fois dans un livre intitulé Le bal des dézingueurs (Flammarion), Valls raconte en longueur le jour où il a viré les frondeurs du gouvernement. « J’avais prévenu Arnaud [Montebourg] quelques jours plus tôt. On sortait d’une réunion gouvernementale où Aurélie [Philippetti] et lui avaient remis une couche avec « le changement de politique économique ». A elle, j’ai dit : ‘Dis donc, tu ne vas tout de même pas nous donner des leçons de gauche!’ Et lui, je l’ai averti. Je lui ai dit : ‘Fais gaffe, Arnaud. Gaffe à ce que tu vas dire à Frangy ». Le dimanche, jour de la fête de la Rose, le ministre de l’Education nationale, Benoît Hamon, proche d’Arnaud Montebourg, donne une interview dans le Parisien où il dit qu’il n’est pas « très loin des frondeurs ». Manuel Valls envoie des textos à Benoît Hamon pour lui dire que « ça ne va pas du tout, qu’il ne peut pas faire ça. ». »J’essaye aussi d’appeler Arnaud, qui ne me répond pas », glisse le Premier ministre. En week-end alors en Normandie, Valls décide alors de rentrer à Paris plus tôt. « Je sens mal ce qui se passe », confie-t-il. « En arrivant, je vois à la télé le discours de Montebourg contre l’austérité et cette scène avec la « Cuvée du redressement », où il se moque ouvertement de François Hollande. Là, on se parle avec le Président… » Manuel Valls explique auprès des journalistes que la décision est prise conjointement avec le chef de l’Etat : « Nous décidons que ça ne peut plus durer. Dans la nuit, sa décision est prise. François me dit : ‘Tu me remets ta démission et on refait le gouvernement’ ». » Il faut alors annoncer la décision aux principaux intéressés : « Je les reçois tous. La seule que j’engueule, c’est Filipetti. Je lui demande ce qui lui a pris d’envoyer un tweet de soutien aux deux autres…Avec Hamon ça se passe sereinement, on en conclut que sa place au gouvernement est intenable. Enfin, arrive Arnaud…Il entre dans le bureau, tranquille, en chantant à tue-tête This is the end, la chanson des Doors. Et puis il me regarde et il m’explique d’un air fataliste : ‘Qu’est ce que tu veux…C’est mon inconscient qui a parlé! » Et là, il se lève, il me prend dans ses bras et il lâche : ‘Allez vieux frère!’ Et il s’en va… » (JDD)

 

Chômage des jeunes : après El khomri, Valls se plante

Chômage des jeunes : après El khomri, Valls se plante

À vouloir trop démontrer que le projet de loi est destiné surtout à la jeunesse Valls s’est complètement planté sur le chiffre des jeunes au chômage. Il a en effet affirmé dans le JDD qu’un chômeur sur quatre avait moins de 25 ans. En réalité c’est 1 chômeur sur 7 ce qui n’est déjà pas négligeable mais ce qui démontre la faiblesse de l’argumentation et le manque de connaissance des réalités sociales. Une bavure qui ressemble un peu à celle de la ministre du travail Myriam El Khomri sur RTL qui  n’avait pas su dire combien de fois on pouvait renouveler un CDD. Concentré qu’il était à démontrer que «c’est la jeunesse qui a le plus à gagner avec cette loi, car elle est la première victime du système actuel», le premier ministre s’est donc emballé en affirmant que «un chômeur sur quatre a moins de 25 ans». La réalité est heureusement un peu moins noire pour la jeunesse. Selon le dernier pointage réalisé à fin janvier par Pole emploi et publié il y a dix jours, on comptait quelque 514.200 inscrits de moins de 25 ans sur un total de 3.552.600 chômeurs en catégorie A. Soit un taux de moins de 15%, ce qui veut dire qu’un chômeur sur sept inscrits en catégorie A a moins de 25 ans. Et non un sur quatre, comme l’affirme promptement le chef du gouvernement… Même en prenant la version large, en incluant les inscrits en catégorie B et C (demandeurs d’emploi en activité réduite), on parvient à un taux approchant de 14,3%, donc bien loin de celui annoncé par le premier ministre. Manuel Valls a visiblement confondu le taux de chômage des jeunes actifs -qui tangente lui effectivement les 25%- avec la répartition par âge des chômeurs. Mais même ce chiffre est trompeur car il ne s’intéresse en réalité qu’à la situation des jeunes actifs, c’est-à-dire présents sur le marché du travail, à l’exclusion donc des moins de 25 ans scolarisés. Et si on regarde le taux de chômage des jeunes sur l’ensemble de la classe d’âge, donc en incluant les collégiens, les lycéens et les étudiants de moins de 25 ans, on obtient au dernier pointage de l’Insee, publié la semaine dernière, un taux de… 9%. Il a peut-être aussi confondu avec le nombre de jeunes aujourd’hui en emploi grâce à une aide de l’État (contrat aidé, emploi d’avenir, Civis, apprentissage…) qui oscille actuellement entre 25% et 30%, à quelques encablures du record atteint sous Lionel Jospin du temps des emplois jeunes (32%). Ce n’est pas la seule bévue statistique qu’a commise le premier ministre lors de son interview ce dimanche au JDD. S’il dit juste sur le nombre de chômeurs sans diplôme (un sur trois, à la fin 2014) et sur la part des embauches en CDD et intérim dans les entreprises en 2015 (même s’il gonfle de cinq points le chiffre exact, qui stagne au dernier pointage par l’Insee aux alentours de 85%), il sous-estime en revanche le nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A, la seule pertinente pour un exécutif. De l’ordre de 300.000, soit l’équivalent de la population de villes comme Nantes ou Nice. «Ce qui doit nous révolter, c’est qu’il y a 3,5 millions de chômeurs», martèle ainsi le premier ministre. Oui, mais uniquement en France métropolitaine et en catégorie A. Car en intégrant les demandeurs d’emploi des départements d’outre-mer -qui ne sont pas des sous-chômeurs ou des non-chômeurs, contrairement à ce que laisse penser leur exclusion systématique des données officielles-, on atteint en effet le chiffre record de 3,81 millions d’inscrits. Pis, si on prend également en compte les demandeurs d’emploi en activité réduite, on arrive à un total de quelque 5,8 millions d’inscrits en France entière.

 

Loi travail : la compétition du plus réformateur entre Valls et Macron

Loi travail : la compétition du plus réformateur entre Valls et Macron

D’une certaine manière la simplification du droit du travail est instrumentalisée par les deux candidats potentiels à la succession de François Hollande comme leader  de la gauche. Certes cette simplification était nécessaire mais pas d’une manière aussi brutale, aussi bâclée et aussi déséquilibrée. En outre la réforme du marché du travail ne saurait constituer le seul remède miracle pour la reprise de l’emploi en France. Bien d’autres éléments sont à prendre en compte et sans doute en priorité le niveau de la fiscalité et les procédures bureaucratiques. Mais l’enjeu pour Manuel Valls n’est sans doute pas essentiellement économique et social mais politique. A  gauche on fait déjà le pari que  François Hollande  a déjà  perdu pour 2017. Une course est engagée entre Macron et Valls pour décrocher le titre de premier réformiste de France. Une lutte fratricide car elle a conduit Emmanuel Valls à écarter Macron de la présentation des lois de modernisation économique et sociale au profit d’une part de Myriam El Khomri  d’autre part de Michel sapin. C’est cette rivalité qui explique grandement la brutalité de la démarche et le côté bancal du projet de loi. Du coup François Hollande commence à s’agacer sérieusement des conséquences néfastes de cette compétition mortifère engagée entre les deux protagonistes.  Pour l’entourage de François Hollande, les deux vrais responsables de cette situation sont avant tout Manuel Valls et Emmanuel Macron. Une rivalité entre les deux hommes qui frappe un ministre. « Valls et Macron jouent à ‘Je suis plus réformateur que toi’« , estime-t-il. C’est semble-t-il à cause d’eux que le président ne cache désormais plus son inquiétude.

Démission de Valls : «bruits de chiottes »(Vallaud Belkacem)

Démission de Valls : «bruits de chiottes »(Vallaud Belkacem)

 

Des bruits de chiottes pour Vallaud Belkacem qui d’une façon peu habile confirme qu’une réunion s’est bien tenue avec Valls  et plusieurs ministres pour évoquer notamment une éventuelle démission du chef du gouvernement en cas d’échec de la loi travail. Vallaud-Belkacem réagissait ainsi à l’information parue dans Le Figaro de la veille, qui révélait que, lors d’une réunion à Matignon, en présence de ministres triés sur le volet, le Premier ministre avait plus que laissé entendre qu’il pourrait quitter son poste au cas où la loi El-Khomri se fracasserait sur le mur des oppositions. Notons qu’avant de s’en prendre aux bruits de chiottes, la ministre avait ironisé, un brin agacée, au sujet des dissensions gouvernementales régulièrement rapportées par la presse: « Qu’il y ait des rendez-vous entre ministres pour évoquer la politique gouvernementale, cela devrait rassurer tout le monde, n’est-ce pas? » En guise de conclusion sur le sujet, s’adressant à son interlocuteur de France Info, Najat Vallaud-Belkacem a fini par décréter qu’il fallait plutôt poser la question à « ceux qui s’expriment sous le sceau de l’anonymat «.  L’affaire est d’autant plus passionnante que l’on connaît la liste des suspects. Outre Manuel Valls, étaient rassemblés autour de lui: Najat Vallaud-Belkacem (Éducation nationale), Bernard Cazeneuve (Intérieur), Patrick Kanner (Ville), Laurence Rossignol (Familles), Myriam El Khomri (Travail), Jean-Jacques Urvoas (Justice), Clotilde Valter (Formation professionnelle), Pascale Boistard (Personnes âgées), Juliette Méadel (Aide aux victimes) et Jean-Marie Le Guen (Relations avec le Parlement).

Loi travail : « quelques améliorations » ? (Valls)

Loi travail : « quelques améliorations » ? (Valls)

 

 

Au JDD, Manuel Valls laisse entendre qu’il serait prêt à faire quelques modifications concernant la loi travail. Il propose d’intégrer «  les amendements nécessaires » mais sans autre précision. Pas sûr que cette légère ouverture puisse satisfaire les opposants qui sont nombreux. En effet 70 à 80 % des Français sont opposés au texte actuel mais une majorité souhaite un rééquilibrage significatif de la loi ;  il est vraisemblable que l’ampleur des modifications sera proportionnelle à la mobilisation car à moins de démissionner Valls  sera contraint de composer. Au-delà de l’enjeu concernant le droit du travail,  il y a aussi la posture de Valls qui veut apparaître comme le leader incontesté de la réforme à gauche. Or cette position lui est disputée par Emmanuel Macron d’où sans doute la mise à l’écart de ce dernier pour la gestion de ce projet de loi. (Interview JDD)

 

Envisagez-vous d’utiliser, le cas échéant, l’arme politique du 49-3 sur la loi El Khomri?
Nous n’avons jamais évoqué l’idée de mettre en œuvre le 49-3. Myriam El Khomri a simplement rappelé que nous assumerions nos responsabilités. Et notre responsabilité, c’est de mener à bien ce texte avec les amendements nécessaires. Moi, je veux convaincre les socialistes, les radicaux de gauche, les écologistes d’approuver cette loi mais je veux que la loi recueille aussi l’assentiment de tous ceux qui veulent réformer le pays. Au lendemain des élections régionales, marquées par la progression de l’extrême droite, tout le monde a dit qu’il fallait sortir d’un certain nombre de postures, et ne pas approfondir les fractures. Je n’attends pas qu’on gomme les clivages entre la gauche et la droite, mais qu’on se retrouve sur la question essentielle de la lutte contre le chômage.

On murmure que vous êtes prêt à mettre en jeu votre responsabilité de Premier ministre…
Mon énergie, mon dynamisme, je les mets au service de cette réforme déterminante. Et je n’oublie pas les autres défis : la menace terroriste, la crise migratoire, le risque de dislocation de l’Europe… Dans de telles circonstances, il y aurait une forme d’indécence à poser le débat autour de ma personne. Le seul sujet qui m’occupe, c’est l’efficacité de cette réforme. Oui, j’insiste, c’est difficile mais moi, je suis passionné par ce que je fais. Je suis fier d’être le Premier ministre de la France, et d’agir. C’est pourquoi je suis serein et en même temps très déterminé. Jamais je n’ai fait et je ne ferai de chantage à la démission. Le narcissisme, l’égotisme et les caprices, je laisse cela à d’autres. Mon rapport avec le président de la République est empreint de loyauté personnelle et de respect des institutions. [...]

Souhaitez-vous l’organisation d’une primaire à gauche?
Il y a un grand appétit de débats et de démocratie dans notre pays. Et il faut évidemment l’entendre. Mais, vous savez, moi, je crois beaucoup aux institutions de la Ve République. Et je ne veux pas d’une VIe République qui mettrait en cause les responsabilités essentielles qui sont celles du chef de l’État et de son rapport au peuple. La VIe République, qu’on invoque souvent, c’est en fait le retour à la IVe République sans les talents d’alors. Alors, je dis : attention! Ce débat sur la primaire, je le suis avec intérêt mais si c’est pour s’en prendre à la légitimité du président et des institutions, alors je ne suis pas d’accord!

Loi travail : Valls en pompier pyromane

Loi travail : Valls en pompier pyromane

 

Officiellement le gouvernement compte environ 38 ministres mais l’omniprésence de Valls étouffe tous les autres sur la plupart des grands sujets ; notamment sur la loi travail c’est Manuel Valls qui mène le jeu. Son obsession, c’est d’obtenir la reconnaissance de sa posture de seul vrai réformateur du gouvernement. Ce n’est pas un hasard s’il a privé Macron de la deuxième réforme qui était prévue pour en répartir la responsabilité d’une part sur la ministre du travail d’autre part sur le  ministre des finances. Mais en dernier ressort c’est surtout lui qui s’exprime sur tous les sujets. Il a lui-même lancé le contenu de la réforme menaçant même d’utiliser le 49 -3 pour l’imposer. Une brutalité largement à l’origine de la contestation à la fois sociale et politique. Du coup c’est encore Manuel Valls qui cette fois après avoir était pyromane, devient pompier en promettant des concessions dans le cadre d’une concertation et en annonçant lui-même le report de 15 jours du projet de loi. Depuis plus d’une semaine c’est le silence radio chez tous les ministres sauf pour Manuel Valls. Silence notamment depuis plus d’une semaine chez  Myriam el Khomri et même être pire elle a même dû justifier un malaise pour renoncer à une expression publique à la télé. François Hollande et Manuel Valls multiplient les gestes d’apaisement pour éviter un blocage de la réforme du Code du travail et une mobilisation durable des syndicats et des mouvements de jeunes. Le chef de l’Etat a jugé « légitimes » mardi les interrogations sur le texte, critiqué par l’ensemble des syndicats et une partie des socialistes, et assuré qu’il serait modifié. Le Premier ministre a promis quant à lui de réunir les députés socialistes en séminaire la semaine prochaine, en plus des partenaires sociaux, et s’est dit prêt à discuter du futur barème des indemnités prud’homales, un des principaux points de blocage à gauche et chez les syndicats. « Ce débat doit avoir lieu, je suis à l’écoute à la fois des partenaires sociaux et bien sûr du Parlement », a-t-il dit devant les députés mardi, au lendemain du report au 24 mars de la présentation du texte au conseil des ministres. Prêt à entendre certaines demandes des syndicats « réformistes », le gouvernement tente aussi de calmer la fronde d’une partie de la gauche, illustrée par les critiques de Martine Aubry et l’annonce de son départ de la direction du Parti socialiste. « Le gouvernement tente d’éteindre les incendies au PS et dans l’opinion publique », explique le politologue François Miquet-Marty, de Viavoice. « Le risque est celui d’un effet de système des contestations qui s’agrègeraient entre elles contre un texte qui cristallise l’ensemble des mécontentements de ces dernières années sur le plan politique, social et économique », ajoute-t-il.

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