Archive pour le Tag 'valeurs'

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« Valeurs de gauche » : Valls et Mélenchon à égalité

« Valeurs de gauche » : Valls et Mélenchon à égalité

Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls représentent le mieux les valeurs de gauche pour  34% des Français se disant de gauche assez loin devant François Hollande (19%) s’il se présentait, Emmanuel Macron (19%) et Arnaud Montebourg (19%). Cécile Duflot serait, elle, décrochée (9%). Si Manuel Valls se présentait en lieu et place de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon obtiendrait le même score (34%). Manuel Valls incarnerait mieux les valeurs de gauche que François Hollande (21%), Arnaud Montebourg serait toujours à 19% et Emmanuel Macron à 18% et Cécile Duflot à 8%. Les électeurs du Front de gauche plébiscitent Jean-Luc Mélenchon (75 à 77%). Pour les autres partis, les choses sont plus compliquées : chez les sympathisants PS, pas de champions. Manuel Valls est à 35%, François Hollande à 34%. Chez EELV, la confusion est plus grande encore : Cécile Duflot est derrière Emmanuel Macron (28% pour lui, 24% pour elle), dans l’hypothèse où François Hollande se présenterait. Dans le cas d’une hypothèse Manuel Valls, Cécile Duflot (19%) passerait 3e, derrière Emmanuel Macron (30%) et Jean-Luc Mélenchon (20%). ((JDD)

 

Le traité transatlantique : l’enjeu des valeurs (Pascal Lamy)

Le traité transatlantique : l’enjeu des valeurs (Pascal Lamy)

Pascal Lamy, ancien directeur de l’OMC (organisation mondiale du commerce) livre sa vision dans une interview au JDD des enjeux du traité transatlantique (Tafta ou Ttip) ; pour lui, il s’agit moins d’un enjeu  économique que d’un enjeu sur les valeurs. Il est sans doute vrai que les conséquences économiques ne seront pas aussi considérables que certains le prétendent toutefois Pascal Lamy oublie que cette  négociation a surtout un caractère normatif qui risque de peser sur l’ensemble de l’économie mondiale. De toute manière en l’Etat des divergences sur le sujet l’accord net pas pour demain.

 

Sur quoi porte le projet d’accord transatlantique (Tafta) entre l’Union européenne et les États-Unis?
P-L : C’est une discussion pour créer un traité d’un nouveau type difficile à comprendre parce que les négociateurs européens et américains n’ont pas été capables d’expliquer ce qu’ils font. Il n’y a presque plus de donnant-donnant, comme quand on se mettait d’accord sur un pourcentage de droits de douane. Cet objectif fait partie de la négociation en cours mais demeure très marginal. L’essentiel des discussions porte sur les standards qui protègent les consommateurs. Avant, par exemple, un cultivateur de roses rwandais se heurtait à des droits de douane plus ou moins élevés sur ses exportations aux États-Unis ou en Europe. Aujourd’hui, on s’intéresse au niveau admissible de résidus de pesticides dans les fleurs. Si cet accord voit le jour, ce niveau sera équivalent pour un marché de plus de 800 millions d’Américains et Européens. Cela met en jeu nos valeurs, nos interprétations du principe de précaution, des préférences collectives encore très hétérogènes des deux côtés de l’Atlantique.

 

La France figure parmi les pays européens les plus opposés à cet accord, c’est classique?
La France est traditionnellement plus protectionniste que d’autres pays européens et je présume que François Hollande cherche à se protéger sur sa gauche.

Cet accord créera-t-il plus de richesses que de chômage?
L’économie des États-Unis va croître deux fois plus vite que l’économie européenne au cours des dix prochaines années, autour de 3% contre 1,5% en moyenne chez nous. Y exporter davantage nous procurerait de la croissance et de l’emploi. Se pose évidemment la question du partage des richesses ainsi créées. Car ce type d’accord a toujours un impact douloureux socialement et économiquement pour les producteurs les moins efficients. Aux pouvoirs publics de mettre en place les politiques nécessaires.

Valeurs de la République : ras le bol ( Marion Maréchal Le Pen)

Valeurs de la République : ras le bol ( Marion Maréchal Le Pen)

. Je suis d’une génération un peu saoulée par les valeurs de la République qu’on nous sert en permanence et dont on ne sait pas ce qu’elles recouvrent, ce qui évite d’aller sur le fond des idées », justifie la nièce de Marine Le Pen. La nièce de Marine Le Pen a insisté sur le fait que, selon elle, les valeurs de la République ne sont pas cohérentes avec l’exclusion du Front national  »du pseudo-champ républicain« .  »Je défends évidemment la Ve République, c’est un système auquel je suis attachée, mais la Ve République, c’est un régime politique. La France, c’est mon pays, je ne confonds pas tout à fait les deux. La France a commencé avant la République« , a-t-elle lancé, invitant les dirigeants politiques à « expliciter » ce que sont les valeurs républicaines.

PS : une trahison des valeurs depuis Mitterrand

PS : une trahison des valeurs depuis Mitterrand

La défaite du PS aux régionales s’inscrit dans un long processus de dégénérescence d’un parti qui progressivement a abandonné toutes ses valeurs et qui peut être considéré aujourd’hui comme une formation politique de centre-droit d’orientation libérale. Le début du processus a commencé dès la création du PS et sa prise en main par Mitterrand. Le parti socialiste créé notamment à la suite des assises du socialisme s’est débarrassé immédiatement des couches sociologiques populaires (militants d’associations, syndicalistes, ouvriers, employés du privé, agriculteurs, petits chef d’entreprise). La direction a été appropriée par des vieux routiers de la politique, par des technocrates, des bourgeois et autres arrivistes. Aujourd’hui pour l’essentiel ce sont encore de hauts fonctionnaires souvent issus de familles bourgeoises qui dirigent le parti avec quelques autres oligarques qui font carrière dans la politique. Autant dire une sociologie peu représentative de la population. Hollande, Valls, Fabius, Macron sont  des exemples du mode de reproduction des élites au PS. Pour s’attirer les voix de gauche  lors des campagnes le PS a toujours affiché des positions à la fois gauchistes et démagogiques. Mais à chaque fois en situation de pouvoir il a abandonné ses propres orientations pour faire finalement une politique sociale libérale. Les rares fois où le PS au pouvoir a voulu prendre des mesures de gauche il s’est lamentablement planté par son incapacité à articuler problématiques sociales et problématiques économiques (dernier exemple catastrophique : les 35 heures). Finalement le PS s’inscrit dans la trajectoire de la SFIO et  aura le même destin, c’est-à-dire la disparition. Une disparition inévitable dans la mesure où la soif de pouvoir des apparatchiks a fait office de ligne idéologique. Aucun leader du PS ( hormis Rocard) n’a été capable de définir un contenu au concept de social-démocratie et du coup le parti a fait en permanence le grand écart entre des discours gauchistes est une pratique libérale par ailleurs souvent malheureuse dans sa mise en œuvre. Mitterrand a trahi, Hollande a trahi, son éventuel successeur type Valls  trahira de la même façon. En cause surtout : l’ignorance qu’ils ont du milieu dont il se revendique.

Immobilier-réévaluation valeurs locatives: danger

 

Sous prétexte d’obsolescence des valeurs locatives, les technocrates du ministère des finances  veulenet revoir la méthodologie , en réalité c’est pour permettre une augmentation générale des impôts locaux. D’après ces experts en fiscalité,  les taxes actuelles ne correspondraoeient plus à la valuer locative réelle. Actuellement uen expérimentation est en cours  sur 5 départements, elle sera ensuite étendue à toute la France. Mais derrière ces arguties méthodologiques  se cache  bien autre chose. Le gouvernemenet actuel ( et ceux sans doute qui le suivront) veulent  réduire de manière assez drastique la dotation aux collectivités locales, ce qui ajouté à la situation dramatique de l’endettemenet des  dites collectivités va se traduire par une augmentation très sensible de la taxe d’habitation et de l’impôt fioncier. Aujourd’hui en moyenne cela représente  de ‘lodre de 2000 euros par logement ( avec de de très fortes disparités entre les ves zones). C’est l’impôt le plus important compte tenu du faiat que plus de  la moitié des Français ne payet pas d’impôt sur les revenus. Les valeurs locatives cadastrales date  1970 exactement. Elles n’ont été révisées qu’une seule fois en 1980 et depuis, tous les ans, elles sont réévaluées à l’aide d’un coefficient identique pour toute la France.  Autant dire qu’elles ne veulent plus dire grand-chose, compte tenu du changement de l’urbanisme, du tissu bâti, et des travaux qui ont été réalisés sur les immeubles, sans toujours être déclarés. Mais réviser les valeurs locatives cadastrales, c’est une entreprise difficile et complexe. On en parle depuis longtemps mais personne ne veut s’y mettre !  Pourtant, le ministre des Finances et du Budget vient de choisir cinq départements pour expérimenter, en 2015, une nouvelle méthode d’évaluation des valeurs locatives des locaux d’habitation. Les habitants de Charente-Maritime, du Nord, de l’Orne, de Paris et du Val-de-Marne reçoivent donc, en ce moment, une demande de renseignements relative aux caractéristiques de son immeuble.  Avant, en 1970, l’évaluation se faisait en tenant compte du degré de confort du logement. Par exemple, la salle de bains était beaucoup moins répandue qu’aujourd’hui, et donc, on prenait en compte la surface de votre logement, à laquelle on ajoutait 5 mètres carrés lorsque le logement disposait d’une baignoire. On appelait une équivalence superficielle. Ce système est d’ailleurs inspiré de la loi de 1948 et servait à calculer la fameuse « surface corrigée ». Aujourd’hui c’est dépassé. Le ministère estime que l’évaluation peut être basée sur un prix au mètre carré, sur un loyer, si l’on différencie les appartements des maisons individuelles et si l’on tient compte des annexes. La nouvelle méthode d’évaluation est donc plus simple et plus moderne. Mais il ne s’agit que d’une expérimentation. Si tout va bien, que la première expérimentation est positive, que l’on arrive à établir les nouvelles valeurs locatives pour tous les départements, sans retard, on devrait payer l’impôt de 2018 sur cette base.

 

Immobilier – Révision des valeurs locatives : la nouvelle grande arnaque

 

Immobilier - Révision des valeurs locatives : la nouvelle grande arnaque

 

C’est évidemment une nouvelle énorme  arnaque fiscale qui se prépare avec cette révision des valeurs locatives des logements. Théoriquement le produit global ne doit pas changer mais être mieux réparti en fonction des éléments de confort. 46 millions de logements vont donc être expertisés par des fonctionnaires, ce qui par parenthèse va représenter des dépenses énormes. On va commencer par une expérimentation dans 4 départements dont Paris. Au final en  prenant en compte l’endettement abyssal des collectivités locales et la baisse de la dotation aux collectivités locales tout cela va se traduire par une hausse substantielle. Pour justifier cette arnaque , comme d’habitude les arguments des technocrates ne manquent pas. « L’enjeu est d’actualiser les bases d’imposition de 46 millions de locaux d’habitation, fixées en 1970 et restées inchangées depuis: obsolètes, elles ne reflètent plus la réalité du marché locatif. Un chantier similaire pour les locaux professionnels a déjà été engagé et doit aboutir en 2015, mais la tâche était d’une bien moindre ampleur (3 millions de locaux).  Il y a 43 ans, une baignoire, le chauffage central ou les sanitaires, considérés comme des « indices de confort », justifiaient une valeur locative plus élevée. En conséquence, les bâtiments récents se retrouvent plus taxés que les immeubles anciens, dont la valeur locative est gelée depuis quarante ans, mais qui ont souvent été modernisés depuis. »  Le but affiché par le gouvernement est donc de « remettre de la justice dans le système fiscal local », tout en simplifiant le mode de calcul de ces valeurs locatives, qui seront désormais mises à jour très régulièrement.   Ce toilettage ne sera pas sans conséquences, ni pour les locataires, qui s’acquittent de la taxe d’habitation, ni pour les propriétaires, qui règlent la taxe foncière. « Cela va induire des transferts de charges entre les contribuables: pour certains, la valeur locative va augmenter, et pour d’autres, elle va baisser », reconnaît-on au ministère de la Décentralisation. Oui, mais au total, ce sera sans doute une hausse de la moyenne !

Révision des valeurs locatives= forte augmentation des impôts locaux

Révision des valeurs locatives= forte augmentation des impôts locaux

Sous prétexte que les base des valeurs locatives ont évolué depuis 1970 (il y aurait des salles de bain dans les ’appartements  !! le luxe quoi !), on va procéder à une évaluation de tout  le parc de logement. D’abord avec une expérimentation dans 4 départements puis une extension sur l’ensemble du parc. . L’idée d’une généralisation en 2018 a été évoquée. Un  rapport en 2015 devra examiner bien sûr les conséquences pour les contribuables, mais aussi pour les collectivités locales. Officiellement il ne s’agit pas d’augmenter globalement le produit de la fiscalité locale mais de la répartir autrement. En faiat compte tenu d’une part du fort endettement, d’autre part de la réduction de la dotation aux collectivités locales, cette nouvelle machine bureaucratique se traduira pare un relèvement substantiel des impôts locaux.  Les élus affirment que cette révision doit se faire comme un jeu à somme nulle en faisant jouer les taux. Mais elle impliquera des transferts entre contribuables, sujets sensibles en période électorale. « L’esprit de la loi est de maintenir le produit de l’impôt et de créer de l’équité entre les contribuables » précise l’association des communes de France (ADCF) tout en rappelant que ces baser servent d’assiette à 63 milliards d’euros d’impôts (taxe foncière, taxe d’habitation, Taxe ou redevance sur les ordures ménagères, cotisation foncière des entreprises). Une loi de 1990 avait déjà fixé le principe de la révision. Même chose en 2007, quand le gouvernement Fillon avait envisagé cette mesure avant de renoncer.  La méthode de l’expérimentation sur cinq départements avant généralisation à l’ensemble de la France a toutefois été appliquée dans le cas des locaux professionnels. En 2010, une expérimentation avait été menée auprès des professionnels de l’Hérault, du Pas-de-Calais, de la Haute-Vienne, Paris et du Bas-Rhin avant une généralisation à 3,3 millions de locaux. Là aussi, une grille tarifaire a été établie par catégorie de bien en 2013, et les contacts avec les propriétaires se sont faits en grande majorité par Internet. Ces éléments serviront de base au calcul de la taxe foncière et de la cotisation foncière des entreprises (CFE) à partir de 2016

Hollande : après le coup de l’inversion du chômage, celui des valeurs

Hollande :  après le coup de l’inversion du chômage, celui des valeurs

 

Changement de thématique pour Hollande après le fiasco de l’inversion du chômage ; Hollande quitte le terrain de l’économie et se recentre sur les valeurs. Valls étant chargé de l’intendance,  il peut se consacrer aux discours ésotériques : le vote des étrangers ; les quartiers sensibles, la démocratie participative, la ténacité, le rassemblement. Autant de sujets qui ne mangent pas de pain et complètement impossibles  à évaluer quant aux résultats à attendre. Sans parler des contradictions. Exemple sa proposition de referendum local sur les projets sensibles à l’environnement. Les  populations  auront tendance à voter non sur un projet d’intérêt national s’il y a nuisances locales et à l’inverse oui s’il y a développement économique mais menaces l’environnement plus global. Autre exemple la proposition de faire voter les étrangers aux élections locales alors qu’il sait qu’il n’a pas les 3/5ème exigé (ou alors il faudrait un referendum qu’il ne veut pas car  il est certain de la perdre). Ne parlons pas du rassemblement ; Hollande est  déjà incapable de rassembler à gauche et même au PS. Fini pour lui les grande réformes ou même l’  intervention sur le terrain économique. Trop risqué. L’année 2015 (et sans doute 2016) sera celle des prêches surréalistes sur les valeurs (mais sans traductions concrètes qui engagent et qui pourraient être évaluées).  . La petite histoire retiendra peut-être que c’est sur un archipel oublié et battu par les vents, perdu dans l’Atlantique, à plus de 4000 kilomètres de Paris, que François Hollande lança la reconquête pour 2017. «Il faut se battre, on se bat», a-t-il ainsi confié mardi soir en marge d’une visite de vingt-quatre heures à Saint-Pierre-et-Miquelon.  Il a également changé de registre, y compris sémantique, se voulant plus proche des gens, et multiplie les signaux à l’intention de son électorat. «Ce n’est pas le même contexte, explique sans tergiverser le chef de l’Etat. On se rapproche de 2017. On est dans la conquête, la dynamique, le mouvement.»

Hollande- Immigration : faute de résultats économiques retour aux valeurs !

Hollande- Immigration : faute de résultats  retour aux valeurs !

 

Hollande va s’exprimer aujourd’hui sur l’immigration. Pourquoi en ce moment ? Simplement pare que sur les questions centrales qui minent le pays  (croissance ; emploi, fiscalité, bureaucratie), il n‘a rien à dire. Du coup, il se recentre sur des thèmes  intemporelles et ou internationaux; Qu’est-ce que ça ca changer cette allocution ? Rien ou à peu près ; un  discours et c’est tout. En outre il n’est pas certain qu’il soit très opportun de faire de cette question une priorité car elle risque de diviser un pays déjà éclaté. On objectera sûrement que c’est précisément pourquoi Hollande veut disserter sur la question. Malheureusement il n’est pas spécialement auréolé des vertus du rassembleur pour parler des questions qui fâchent. D’autant que la problématique est complexe, Contrairement aux idées reçues i y a moins d’immigrés accueillis en France que dans d’autres pays comparables comme en Grande Bretagne ou en Allemagne. De toute manière annoncer des contingentements (des quotas) ne changera pas le nombre d’entrées clandestines. Par ailleurs sous tous les gouvernements les reconduites à la frontière ont toujours été marginales. Par  ailleurs accuser l’immigration de tous les maux est une  vision réductrice  de la réalité. Certains travaux particulièrement pénibles (les entreprises de nettoyage par exemple) sont essentiellement assurés par des immigrés dans les grandes agglomérations en raison des conditions sociales très précaires, cela vaut dans d’autres secteurs. Le bilan financier global de l’immigration n’est pas déficitaire loin s’en faut ; en outre on confond souvent immigration et population française d’origine étrangère. Le problème du vote est auusi un faux problème d’une part parce que limité aux municipales et surtout parce que les immigrés ont d’autres préoccupations (les papiers, le raval, le logement). La réalité c’est que l’environnement économique ne permet plus d’assimiler comme avant la crise  autant de population étrangère, d’où  une crispation sur ce sujet. Mais on ne peut nier qu’existe de réels problèmes d’intégration de certaines populations du fait des spécificités culturelles, il s’agit d’une question sociétale qui doit être traitée et pas seulement avec des bavardages. Bref Hollande va s’exprimer sur l’immigration comme il s’est exprimé sur le chômage, avec la même incompétence.  Il en connait des immigrés dans sa famille, son entourage proche,  Hollande ?

Le cache-sexe des valeurs républicaines pour masquer la crise

Le cache-sexe des valeurs républicaines pour masquer la crise

 

Pour masquer la crise le gouvernement utilise le cache-sexe des valeurs républicaines. Sur le mariage-gay, les rythmes scolaires, la fiscalité , il  en appelle aux  valeurs républicaines et aux institutions pour combattre la contestation. Une contestation qui deviendrait antirépublicaine !  En clair le gouvernement est légitime, il ne peut donc être mis en cause, c’est la logique des institutions !  Pour tout et pour rien, on ressort l’étendard du pacte républicain pour justifier injustifiable ; Quand un gouvernement est contesté par près de 80% des français, que le président n’est plus soutenu que par 20% de l’opinion, il ne parait pourtant pas antidémocratique de remettre en cause des orientations plus que discutables.et même de remettre en cause les responsables. De toute évidence, on ne saurait attendre encore jusqu’en 2017 pour engager opérer de vrais changements. Pour l’instant nul ne remet en cause les valeurs républicaines (ou les institutions), valeurs qui impliquent par ailleurs la pratique de la démocratie. donc le débat voire la contestation. Pour faire oublier la crise, le gouvernement opère un glissement des champs de préoccupation vers des préoccupations thématiques idéologiques. Or, La  priorité du moment c’st la croissance et l’emploi et pour cela la nécessité de favoriser la compétitivité en allégeant une fiscalité qui plombe tout, le pouvoir d’achat des ménages comme la performance des entreprises. Le gouvernement se trompe de combat, la France ne combat pas les institutions mais les orientations économiques. Se draper dans le légitimisme institutionnel ne saurait dissimuler la nudité de la vision et de l’action économiques et sociale.

 

Révolte des riches et perte des valeurs ou pourquoi le déclin de la France

 

Révolte des riches et  perte des valeurs ou pourquoi le déclin  de la France  

 

L’exil des riches est révélateur de l’effondrement des valeurs notamment républicaines. L’individualisme et l’égoïsme ont pris le pas sur les valeurs de solidarité et d’attachement au pays ; la valeur désormais se mesure au patrimoine financier ; il n’ya pas de honte chez les exilés fiscaux ;  au contraire, du mépris pour le pays qui leur a permis d’acquérir leur fortune. Ce comportement témoigne de la dérive d’un pays qui a perdu ce qui fait l’essence d’une nation ; c’est le chacun pour soi, l’individualisme, l’égoïsme surtout de la part d’une génération qui n’a pas connu la guerre mais a su récolté les fruits des efforts de redressement à partir des années 50.  Certes la fiscalité française est excessive (57% du PIB de prélèvement obligatoire), insupportable pour l’économie, source de notre perte de compétitivité, de l’écroulement de la croissance et du chômage. La faute à ces politiques qui pour l’essentiel sont des fonctionnaires qui n’ont qu’un rapport approximatif avec les réalités économiques, sociales et même sociétales ; un seul slogan de la plus petite collectivité locale jusqu’au sommet de l’Etat, des impôts, encore des impôts. Ceci étant qui subit le plus dramatiquement cette situation ? Les riches ou les smicards ? Curieuse inversion de la victimisation.  Des smicards qui précisément, outre la fiscalité, subissent la veulerie des grands responsables économiques qui se sont gavés de dividendes. Le smicard paye la fiscalité plein pot, avec la fiscalité locale, avec la TVA au supermarché, avec l’énergie, avec l’alimentation. La totalité de son revenu est soumise à l’impôt et il ne lui reste rien. Une différence de taille avec les riches qui eux se révoltent pour protéger des fortunes indécentes. Quand les élites  (financièrement, ce qui limite le qualificatif) se comportent ainsi et sans vergogne, cela démontre que le pays est en mauvaise santé morale. Aux valeurs traditionnelles qui fondent une nation se sont substitués la seule valeur de l’argent et cela dans des limites inqualifiables. Le pire, c’est qu’on hésite à légiférer pour arrêter cette pantomime de l’exil fiscal alors qu’on ne cesse de produire des lois par milliers aussi inutiles que couteuses.  L a crise est certes économique mais ne n’est que la conséquence d’une crise plus profonde de nature sociétale qui pourrit le pays, ses élites.et  contamine même une partie de la population.

 

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