Archive pour le Tag 'Valérie'

Alstom et Valérie Pécresse : enquête judiciaire pour prise illégale d’intérêts

Alstom et Valérie Pécresse : enquête judiciaire pour prise illégale d’intérêts

D’après une révélation du média Blast , le couple Jérôme et Valérie Pécresse « possède des actions chez Alstom », quand bien même celle-ci préside l’autorité de transports Ile-de-France Mobilités (IDFM). À la suite de ces révélations, le Parquet national financier (PNF) a décidé d’ouvrir une enquête, nous apprend l’AFP, de source judiciaire. Valérie Pécresse, qui dirige la région Île-de-France est soupçonnée d’avoir détenu des stock options chez le poids lourd du déplacement, Alstom, alors qu’elle présidait l’autorité de transports Île-de-France Mobilités (IDFM).

En février dernier, pendant la campagne électorale, les élus écologistes avaient annoncé saisir la justice à ce sujet. Suite à ce signalement, le Parquet national financier (PNF) a décidé, vendredi, d’ouvrir une enquête préliminaire pour prise illégale d’intérêts.

Dans leur déclaration, les élus écologistes, dont David Belliard, adjoint EELV à la maire de Paris, avaient indiqué « penser » que Valérie Pécresse avait commis « une infraction de prise illégale d’intérêts » après son élection à la tête de l’organisation en 2015. Ils s’appuyaient notamment sur un article du média en ligne Blast , datant de janvier dernier, lequel avançait que la présidente de la région avait « invisibilisé » des actions d’Alstom qu’elle détenait avec son époux Jérôme Pécresse, qui travaillait pour le groupe jusqu’à novembre 2015, pour qu’elles disparaissent de ses déclarations d’intérêts.

Quelques semaines après ces supposées manœuvres, Valérie Pécresse était élue présidente de la région Île-de-France. Selon Blast, c’est à cette période qu’elle aurait créé une fiducie, ou trust, pour qu’une banque s’occupe de la gestion du portefeuille d’actions du couple à leur place. Plus tard, IDFM a passé une commande de matériel roulant à Alstom, dont le contrat s’élève à 2,4 milliards d’euros, d’après les dires des élus écologistes à l’origine du signalement.

« Madame Pécresse ne s’est pas abstenue de participer pendant cette période à l’examen des dossiers et au choix des entreprises soumises au vote du CA (…) qui ont abouti au choix de l’entreprise Alstom comme fournisseur, (…) alors qu’elle et son époux étaient détenteurs d’actifs financiers de cette entreprise », avaient-ils affirmé en février. L’entourage de l’ancienne ministre avait alors démenti : « Après le début de son mandat, ni elle, ni lui n’ont plus jamais été propriétaires d’actions Alstom, ni intéressés aux résultats de l’entreprise ou à l’évolution du cours de l’action. »

Sollicité vendredi par l’Agence France-Presse, son entourage a réaffirmé que Valérie Pécresse « a scrupuleusement respecté les règles de prévention des conflits d’intérêt, en toute transparence avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) ». « C’est une énième boule puante des Verts selon leur méthode habituelle de calomnies pour salir », ont commenté ses soutiens. Ils assurent que « toutes les pièces justificatives sur cette dénonciation calomnieuse » ont été transmises à la justice.

Présidentielle 2022 : l’inutile Michèle Alliot-Marie lâche Valérie Pécresse

Présidentielle 2022 : l’inutile Michèle Alliot-Marie lâche Valérie Pécresse

s’il y en a une qui n’a jamais fait preuve de la moindre personnalité et du moindre charisme ,c’est bien Michele Aliot Marie. Même lorsqu’elle a été ministre, elle a été d’une transparence totale. Ce qui ne l’empêche pas d’espérer un avenir politique en refusant de soutenir Valérie Pécresse, la candidate de son parti, avec des arguments d’une hypocrisie à pleurer quand elle refuse de dire pour qui elle votera. Comme d’autres du parti socialiste où des républicains, elle rejoint les vieux crocodiles à 76 ans en espérant sans doute aussi un jour un Marocain.

 

On objectera qu’elle n’est pas la seule évidemment mais ce spectacle de ralliement à un mois des élections paraît particulièrement pitoyable et révèle l’inconsistance des convictions politiques dés intéressée

 

«La question n’est pas là, je m’adresse à tout le monde. Je m’adresse à tout le monde, je voterai parce que je suis une citoyenne française. Comme chacun, j’ai le droit au silence sur ce que je voterai.» Une réplique qui a de quoi surprendre alors que la chiraquienne était présente lors du fameux «conseil stratégique de défense» organisé la semaine dernière par Valérie Pécresse, en réponse à la crise ukrainienne.

Pour une relance du nucléaire (Valérie Pécresse)

Pour une relance du nucléaire (Valérie Pécresse)

 

Valérie Pécresse condamne la fermeture de la centrale de Fessenheim et celle normalement programmée de 12 réacteurs supplémentaires d’ici 2035. Elle condamne la politique énergétique de Macron qui d’après elle pratique le zig-zag. En effet  Marcron très écolo du temps de Nicolas Hulot comme ministre de l’écologie est devenu davantage pro nucléaire en annonçant notamment la construction de six EPR en France ( notons qu’il en faudrait une une vingtaine d’après l’agence de l’énergie ). Elle souhaite un « plan de relance gaullien » en matière énergétique. Mme Pécresse a diagnostiqué « une vraie catastrophe énergétique » de la France.

Sans ce « plan de relance du nucléaire », « nous n’atteindrons pas le zéro carbone en 2050″, a affirmé la présidente de la région Ile-de-France, après une visite de la centrale du Bugey, devenue la plus ancienne de France depuis la fermeture de Fessenheim en 2020. Ce programme implique d’ores et déjà « une réflexion » sur la construction de nouveaux EPR, au-delà des six en projet à horizon 2035. »La première chose que je demanderai à mon Premier ministre, c’est d’établir un grand plan de sauvetage d’EDF, cette très grande entreprise » que « le gouvernement a mis à genoux en prélevant les recettes dont elle a besoin pour ses investissements et le renouvellement du parc nucléaire », a encore critiqué Valérie Pécresse.

Alors que la présidence française de l’UE se poursuivra six semaines après son éventuelle élection, la candidate s’est engagée à y « porter l’inscription du nucléaire dans les énergies décarbonnées devant être financées par l’UE ».

Elle s’est montrée réservée sur la « question très sensible » de l’éolien: « Sur certains territoires, nous avons atteint voire dépassé le seuil de tolérance de la population » et les éventuels nouveaux champs « doivent se faire » avec son « accord ».

Le projet énergétique de la candidate LR comprend aussi « bien évidemment les énergies renouvelables », notamment « dans l’approvisionnement local ». En matière de rénovation thermique des logements, elle a enfin proposé la « fusion » du livret A et du livret de développement durable en un « livret vert » permettant à la Caisse des dépôts et consignation de « financer des prêts ».

Hausse des salaires de 10 %: Valérie Pécresse rectifie

Hausse des salaires de 10 %: Valérie Pécresse rectifie

 La candidate du parti Les Républicains propose depuis plusieurs mois d’augmenter de 10 % les salaires nets du privé allant jusqu’à 2,2 smic. Mais la présidente de la région Ile-de-France a décidé de modifier les modalités de cette proposition.Elle propose maintenant de 3 % mais pour tout le monde sauf pour les salariés les plus aisés. En outre, l’Etat prendra une part plus importante dans le coût de cette mesure. Ce qui d’une certaine manière rassure les patrons .

Le seul problème, c’est que cette mesure risque d’être rapidement obsolète dans la mesure où l’inflation a augmenté de 3 % sur un an et qu’une augmentation de 3 % ne serait qu’à rattrapage. Un rattrapage qui pourrait se produire plus tôt que prévu car avec l’inflation le pouvoir d’achat devient l’enjeu politique numéro un dans l’opinion.

Dans la  nouvelle version de Pécresse, « l’Etat prendra ses responsabilités » en finançant à l’été 2022 une baisse de 2,4 points des cotisations vieillesse des salariés, ce qui devrait entraîner une hausse des salaires nets de 3 %, a fait savoir M. Didier. La mesure concernera ainsi tout le monde et non plus que les salariés modestes comme c’était prévu initialement par la candidate. Pour les salariés les plus aisés, la hausse sera toutefois moins forte que 3 %, car ces cotisations sont plafonnées, précise le quotidien économique.

Cette augmentation de « 10 %, hors inflation, sur le quinquennat » est ma « mesure-phare », a affirmé Valérie Pécresse, jeudi. « On commencera dès juillet avec une hausse de 3 %. Et je mettrai en place un observatoire des salaires pour que les entreprises soient, elles aussi, au rendez-vous. En 2023, ce sera 5 % de hausse », a-t-elle promis. « Je demanderai aux entreprises en échange d’une politique de baisse de leurs charges, notamment des impôts de production, de prendre aussi part à cette hausse des salaires. Nous aurons une conférence des salaires », a-t-elle ajouté.

Valérie Pécresse, qui promet un « choc de pouvoir d’achat », avait assuré le 18 janvier sur BFM-TV qu’« aujourd’hui, la priorité, c’est les salaires », en souhaitant notamment défiscaliser les heures supplémentaires. Interpellée par une aide-soignante aux fins de mois difficiles, la candidate de la droite avait également dégainé la possibilité pour le salarié d’échanger des RTT contre des espèces sonnantes et trébuchantes. « Il y a beaucoup de RTT qui ne sont pas prises et beaucoup de Français qui préféreraient convertir leur temps libre en salaire aujourd’hui pour pouvoir gagner plus », a-t-elle alors expliqué, proposant de défiscaliser et d’exonérer de charges les sommes ainsi perçues.

SUPPRIMER LES TAXES SUR LES SUCCESSIONS JUSQU’À 200 000 EUROS ( Valérie Pécresse)

SUPPRIMER LES TAXES SUR LES SUCCESSIONS JUSQU’À 200 000 EUROS ( Valérie Pécresse)

.Le programme de la candidate prévoit que chaque enfant puisse hériter de 200.000 euros de manière défiscalisée, contre 100.000 euros aujourd’hui. L’abattement serait aussi porté à 100.000 euros pour une transmission indirecte, par exemple dans le cas où « une personne hériterait de son oncle ou de sa soeur ».  »Je supprime ainsi  les droits de succession pour 95 % des Français », assure Valérie Pécresse.

 100.000 euros pour une transmission indirecte, par exemple dans le cas où « une personne hériterait de son oncle ou de sa soeur ».

Valérie Pécresse veut également augmenter le plafond des donations du vivant des donateurs défiscalisées. Chaque parent pourrait ainsi donner 100.000 euros tous les six ans et non plus tous les quinze ans. La mesure concernerait également « chacun des petits-enfants pour permettre le saut générationnel », et serait encore de 50.000 euros pour les neveux et les fratries.

La candidate propose dans le même entretien, afin de faciliter l’accès à la propriété, de « généraliser le prêt à taux zéro pour les primo-accédants sur tout le territoire français et pas seulement dans les zones tendues ». Elle détaille enfin des mesures de son programme visant à augmenter le montant des allocations familiales. Pour financer ces mesures, Valérie Pécresse promet « toute une série de mesures d’économies », citant la retraite repoussée à 65 ans, l’assurance-chômage, ou le RSA réformé « pour sortir de la politique d’assistanat ». Elle évoque aussi la réforme de l’Etat, « avec une décentralisation des compétences pour éviter les nombreux doublons administratifs et une simplification radicale des normes ».

Présidentielle : Valérie Pécresse veut payer les jours de RTT

Présidentielle : Valérie Pécresse veut payer les jours de RTT

 

Valérie Pécresse veut donner la possibilité de recourir largement au paiement des jours de RTT pour améliorer le pouvoir d’achat, peut-être pour pallier aussi le désordre instauré par les 35 heures.

 

Ceci vaut dans les entreprises qui ont été très peu pénalisées  par la mise en place des 35 heures. Mais ceci vaut aussi dans le public ou dans certains secteurs on accumule des semaines et des mois de RTT en retard (dans l’hôpital en particulier).

Actuellement, il est déjà possible pour un employeur de racheter des jours à un salarié, mais dans des conditions financières peu incitatrices, estime-t-on chez la candidate. D’une part, en cas de rachat, doit être appliquée une majoration de 10 % minimum (quand pour les heures supplémentaires c’est 25 % pouvant être ramenés à 10 % par accord collectif). D’autre part, s’appliquent des cotisations patronales.

Le projet européen de Valérie Pécresse

Le projet européen de Valérie Pécresse

Défense des frontières, politique migratoire, Green Deal, création de champions industriels… Alors que la France s’apprête à prendre pour six mois la présidence du Conseil de l’Union européenne, la candidate Les Républicains à la présidentielle détaille, dans une tribune au « Monde », les grandes lignes de son projet.

Tribune

 

Le 1er janvier, la France prendra la présidence du Conseil de l’Union européenne (UE) pour une période de six mois. Emmanuel Macron a refusé de modifier ce calendrier qui télescope la campagne de l’élection présidentielle, au risque d’affaiblir les intérêts de la France. A mon arrivée à l’Elysée, je profiterai de cette présidence pour dessiner avec tous nos partenaires une nouvelle exigence européenne.

Le Brexit a montré que, comme toutes les constructions humaines, l’UE était mortelle et qu’elle pouvait se dissoudre si elle ne savait plus répondre aux aspirations des peuples. La crise liée au Covid-19, la stratégie d’influence des grandes puissances (Etats-Unis, Chine, Russie), nous montrent, en parallèle, que sans l’Europe, nous ne parviendrons plus à peser sur les choix stratégiques du monde et que nous serons conduits au mieux à l’effacement, au pire à la domination.

Vingt-sept nations vivant ensemble, en paix. Vingt-sept peuples libres de circuler, vingt-sept jeunesses libres de se rencontrer et de s’aimer, sans barbelés. On ne dira jamais assez que l’Europe est une exception historique qui mérite d’être protégée. Mais une Europe qui ne croirait plus à sa civilisation n’aurait plus de raison d’exister.

Refondre l’accord de Schengen

Face à tous ces défis, j’en appelle à un sursaut européen. Si nous persistons dans l’angélisme, si nous continuons à nous comporter comme le ventre mou de la mondialisation, nous tomberons dans les oubliettes de l’histoire. Il faut sortir de cette « Europe naïveté » pour construire avec nos partenaires une « Europe fierté ».

Cela passe d’abord par une Europe qui sait défendre ses frontières. Je proposerai la refonte de l’accord de Schengen et de la politique migratoire européenne en révisant la directive Retours [qui harmonise, depuis 2008, les règles d’expulsion des sans-papiers dans l’UE], en systématisant le contrôle biométrique de tous ceux qui souhaitent entrer sur notre territoire et en accélérant le recrutement des 10 000 gardes-frontières de Frontex [l’agence de surveillance des frontières de l’UE].

 

Je proposerai également qu’il soit mis fin aux élargissements de l’UE, notamment pour la Turquie, pour laquelle le processus est aujourd’hui uniquement suspendu. Les aides à la pré-adhésion (15 milliards d’euros) pourront ainsi être redéployées sur d’autres priorités européennes.

Enfin, parce qu’avec l’Afrique nos destins sont liés et que le développement économique est un meilleur rempart que les barrières face à la pression migratoire, je proposerai avec l’Allemagne d’amplifier un plan Marshall pour ce continent, adossé notamment aux entreprises européennes.

Présidentielles : le programme de Valérie Pécresse

Présidentielles  : le programme de Valérie Pécresse 

 

Pour résumer un programme qui tente d’articuler libéralisme, action régalienne et rigueur de gestion.

 

ECONOMIE et  SOCIAL 

- Hausse « de 10% des salaires nets jusqu’à 2,2 Smic », par un transfert aux entreprises des cotisations sociales vieillesse

- Relance « dès le printemps 2022″ de la réforme des retraites: départ à 65 ans, pension d’ »au moins un Smic » si on a travaillé toute sa vie

- Hausse des pensions de réversion, cumul emploi-retraite possible

- Renforcement de la dégressivité des allocations chômage après six mois

- « Droit au logement prioritaire » pour les travailleurs de première ligne

- Suppression de 200.000 postes de fonctionnaires mais création de 50.000 pour « protéger, éduquer, soigner »

- « Comité de la hache » de simplification administrative

- Fin des 35 heures de travail hebdomadaire

 

CLIMAT, ENERGIE

- Taxe carbone aux frontières de l’Europe

- Objectif de neutralité carbone « en 2050″: Livret Vert, aucun véhicule neuf à énergie thermique « en 2040″

- Lancement de 6 EPR, zones d’ »interdiction d’implantation des éoliennes »

ECOLE

- Deux heures de français et une de maths en plus en primaire

- Examen d’entrée en 6e avec « classes de remise à niveau » en cas d’échec

- Création d’une « réserve éducative nationale » avec des profs à la retraite

- Autonomie renforcée des écoles et universités

- Revalorisation des carrières des enseignants, poursuites de « tous les faits » d’outrage ou agression

FAMILLE, SANTE, CULTURE

- Prime à la natalité de « 900 euros par an » dès le premier enfant, hausse des allocations familiales

- Défiscalisation des pensions alimentaires des parents seuls

- Don défiscalisé aux descendants possible « tous les six ans »

- Recrutement de 25.000 soignants à l’hôpital

- Déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé

- Création d’une journée nationale des héros français

IMMIGRATION

- Quotas annuels votés par le Parlement

- Fin des visas si les pays ne reprennent pas leurs ressortissants expulsés, « intensification » des charters

- Dépôt des demandes d’asile depuis les ambassades à l’étranger

- Prestations sociales conditionnées à « cinq ans de résidence régulière »

- Durcissement du regroupement familial

LAICITE, INTEGRATION

- Serment de « respect de la laïcité » pour les fonctionnaires, licenciement possible en cas de radicalisation

- Maintien en rétention des « terroristes radicalisés » après leur peine

- Interdiction du « port forcé » du voile ainsi que pour les accompagnatrices scolaires

- 30% maximum de logements sociaux par quartier

SECURITE, JUSTICE

- « 5 milliards » d’euros pour équiper les forces de l’ordre et « 9 milliards par an » pour les tribunaux

- Armement des polices municipales

- Jugements en « moins de six mois » pour les délits du quotidien et « 15 jours » pour les violences conjugales

- Construction de « 20.000 places de prison », ouverture de centres fermés pour les courtes peines

- Retenues sur salaires « contre les amendes impayées »

- Majorité pénale à 16 ans

- « Circonstance aggravante » pour certaines infractions commises « dans 72 zones de reconquête républicaine »

- Reconnaissance faciale dans les transports en commun

Elections Présidentielles : Les promesses de Valérie Pécresse

Elections Présidentielles  : Les promesses de Valérie Pécresse 

 

Pour résumer un programme qui tente d’articuler libéralisme, action régalienne et rigueur de gestion.

 

ECONOMIE et  SOCIAL 

- Hausse « de 10% des salaires nets jusqu’à 2,2 Smic », par un transfert aux entreprises des cotisations sociales vieillesse

- Relance « dès le printemps 2022″ de la réforme des retraites: départ à 65 ans, pension d’ »au moins un Smic » si on a travaillé toute sa vie

- Hausse des pensions de réversion, cumul emploi-retraite possible

- Renforcement de la dégressivité des allocations chômage après six mois

- « Droit au logement prioritaire » pour les travailleurs de première ligne

- Suppression de 200.000 postes de fonctionnaires mais création de 50.000 pour « protéger, éduquer, soigner »

- « Comité de la hache » de simplification administrative

- Fin des 35 heures de travail hebdomadaire

 

CLIMAT, ENERGIE

- Taxe carbone aux frontières de l’Europe

- Objectif de neutralité carbone « en 2050″: Livret Vert, aucun véhicule neuf à énergie thermique « en 2040″

- Lancement de 6 EPR, zones d’ »interdiction d’implantation des éoliennes »

ECOLE

- Deux heures de français et une de maths en plus en primaire

- Examen d’entrée en 6e avec « classes de remise à niveau » en cas d’échec

- Création d’une « réserve éducative nationale » avec des profs à la retraite

- Autonomie renforcée des écoles et universités

- Revalorisation des carrières des enseignants, poursuites de « tous les faits » d’outrage ou agression

FAMILLE, SANTE, CULTURE

- Prime à la natalité de « 900 euros par an » dès le premier enfant, hausse des allocations familiales

- Défiscalisation des pensions alimentaires des parents seuls

- Don défiscalisé aux descendants possible « tous les six ans »

- Recrutement de 25.000 soignants à l’hôpital

- Déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé

- Création d’une journée nationale des héros français

IMMIGRATION

- Quotas annuels votés par le Parlement

- Fin des visas si les pays ne reprennent pas leurs ressortissants expulsés, « intensification » des charters

- Dépôt des demandes d’asile depuis les ambassades à l’étranger

- Prestations sociales conditionnées à « cinq ans de résidence régulière »

- Durcissement du regroupement familial

LAICITE, INTEGRATION

- Serment de « respect de la laïcité » pour les fonctionnaires, licenciement possible en cas de radicalisation

- Maintien en rétention des « terroristes radicalisés » après leur peine

- Interdiction du « port forcé » du voile ainsi que pour les accompagnatrices scolaires

- 30% maximum de logements sociaux par quartier

SECURITE, JUSTICE

- « 5 milliards » d’euros pour équiper les forces de l’ordre et « 9 milliards par an » pour les tribunaux

- Armement des polices municipales

- Jugements en « moins de six mois » pour les délits du quotidien et « 15 jours » pour les violences conjugales

- Construction de « 20.000 places de prison », ouverture de centres fermés pour les courtes peines

- Retenues sur salaires « contre les amendes impayées »

- Majorité pénale à 16 ans

- « Circonstance aggravante » pour certaines infractions commises « dans 72 zones de reconquête républicaine »

- Reconnaissance faciale dans les transports en commun

Présidentielles : Les promesses de Valérie Pécresse

Présidentielles  : Les promesses de Valérie Pécresse 

 

Pour résumer un programme qui tente d’articuler libéralisme, action régalienne et rigueur de gestion.

 

ECONOMIE et  SOCIAL 

- Hausse « de 10% des salaires nets jusqu’à 2,2 Smic », par un transfert aux entreprises des cotisations sociales vieillesse

- Relance « dès le printemps 2022″ de la réforme des retraites: départ à 65 ans, pension d’ »au moins un Smic » si on a travaillé toute sa vie

- Hausse des pensions de réversion, cumul emploi-retraite possible

- Renforcement de la dégressivité des allocations chômage après six mois

- « Droit au logement prioritaire » pour les travailleurs de première ligne

- Suppression de 200.000 postes de fonctionnaires mais création de 50.000 pour « protéger, éduquer, soigner »

- « Comité de la hache » de simplification administrative

- Fin des 35 heures de travail hebdomadaire

 

CLIMAT, ENERGIE

- Taxe carbone aux frontières de l’Europe

- Objectif de neutralité carbone « en 2050″: Livret Vert, aucun véhicule neuf à énergie thermique « en 2040″

- Lancement de 6 EPR, zones d’ »interdiction d’implantation des éoliennes »

ECOLE

- Deux heures de français et une de maths en plus en primaire

- Examen d’entrée en 6e avec « classes de remise à niveau » en cas d’échec

- Création d’une « réserve éducative nationale » avec des profs à la retraite

- Autonomie renforcée des écoles et universités

- Revalorisation des carrières des enseignants, poursuites de « tous les faits » d’outrage ou agression

FAMILLE, SANTE, CULTURE

- Prime à la natalité de « 900 euros par an » dès le premier enfant, hausse des allocations familiales

- Défiscalisation des pensions alimentaires des parents seuls

- Don défiscalisé aux descendants possible « tous les six ans »

- Recrutement de 25.000 soignants à l’hôpital

- Déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé

- Création d’une journée nationale des héros français

IMMIGRATION

- Quotas annuels votés par le Parlement

- Fin des visas si les pays ne reprennent pas leurs ressortissants expulsés, « intensification » des charters

- Dépôt des demandes d’asile depuis les ambassades à l’étranger

- Prestations sociales conditionnées à « cinq ans de résidence régulière »

- Durcissement du regroupement familial

LAICITE, INTEGRATION

- Serment de « respect de la laïcité » pour les fonctionnaires, licenciement possible en cas de radicalisation

- Maintien en rétention des « terroristes radicalisés » après leur peine

- Interdiction du « port forcé » du voile ainsi que pour les accompagnatrices scolaires

- 30% maximum de logements sociaux par quartier

SECURITE, JUSTICE

- « 5 milliards » d’euros pour équiper les forces de l’ordre et « 9 milliards par an » pour les tribunaux

- Armement des polices municipales

- Jugements en « moins de six mois » pour les délits du quotidien et « 15 jours » pour les violences conjugales

- Construction de « 20.000 places de prison », ouverture de centres fermés pour les courtes peines

- Retenues sur salaires « contre les amendes impayées »

- Majorité pénale à 16 ans

- « Circonstance aggravante » pour certaines infractions commises « dans 72 zones de reconquête républicaine »

- Reconnaissance faciale dans les transports en commun

Valérie Pécresse veut supprimer 150.000 postes dans l’administration» mais ne dis pas où !

Valérie Pécresse veut supprimer 150.000 postes dans l’administration» mais ne dis pas où !

Valérie Pécresse malmenée dans les sondages sort son couplet libérale en proposant la suppression de 150 000 postes dans l’administration. Le problème c’est qu’elle n’indique pas où ces postes seront supprimées mais seulement où ils seront maintenus.

En outre Valérie Pécresse dans la gestion de la région Île-de-France n’a pas fait preuve de sa rigueur de gestion concernant ces mêmes fonctionnaires. Ce qui ne l’empêche pas d’affirmer : «Mon objectif, c’est de supprimer 150.000 postes dans l’administration administrante. L’État doit se recentrer sur ses trois missions prioritaires: protéger, éduquer, soigner, avec là où il le faut des postes supplémentaires pour la justice, l’éducation et les soins. Il ne s’agit pas de dégrader le service public, ni de casser la reprise. Mais les dépenses doivent baisser», insiste la présidente de la région Ile-de-France. «

«Si je suis élue présidente de la République, ma première décision sera donc d’engager quatre grandes réformes de structures pour baisser les dépenses et diminuer la pression fiscale», ajoute-t-elleénumérant «la retraite à 65 ans, la dégressivité des allocations-chômage, la débureaucratisation du pays et une décentralisation avec un lâcher-prise de l’État pour supprimer les doublons».

 

Notons que ce type de promesse n’est pas nouveau la plupart des candidats de droite, Macron compris, ont proposé dans leur programme la suppression de fonctionnaires. Une proposition jamais suivie d’effet.

Valérie Pécresse: convaincante seulement pour 51 %

Lors l’émission politique de France 2 « Elysée 2022″Valérie Pécresse a  été trouvée convaincant par seulement 51 % . Son éco féminisme et ses propos écologistes ont le moins convaincu.

« Le leadership au féminin, ça existe et ça marche », a expliqué Valérie Pécresse, en se comparant à Angela Merkel,

La candidate à la présidentielle a notamment critiqué la politique du gouvernement en matière d’asile et d’immigration. « Oui, il y a trop d’immigrés en France, a-t-elle affirmé. Une immigration incontrôlée et une intégration ratée, ça peut disloquer une nation. On a besoin de diminuer les flux parce qu’on arrive plus à intégrer correctement. Il faut stopper l’immigration incontrôlée. » Face Camille Etienne, activiste écologiste  Valérie PécresseA perdu un peu pied. Elle a déclaré  « Je suis pragmatique, parce qu’en ce moment de projets de transports qui sont bloqués dans toute la France, et je dis attention, l’écologie, c’est aussi les transports », a alors affirmé la candidate.

« L’écologie de droite n’existe pas aujourd’hui, vous en êtes l’incarnation, lui a répondu la militante écologiste. Quand je vous parle de quelque chose qui doit être dans nos chairs, qui doit être le paradigme absolu avec lequel nous prenons toutes nos décisions politiques, vous me parlez de tomates bio et de bus électriques. Cela montre bien que vous n’avez pas pris l’ampleur de ce qu’il se passe aujourd’hui ».

Ile-de-France : Valérie Pécresse va enfoncer Bayou

Ile-de-France : Valérie Pécresse va enfoncer Bayou

 

.Selon un sondage de l’Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud Radio, Valérie Pécresse est créditée de 44% des voix en Ile-de-France, la liste d’union de la gauche de Julien Bayou émarge à 31

Julien Bayou ne fait  pas le plein à gauche. Si 95% des électeurs de Clémentine Autain au premier tour le choisiraient au second tour, c’est le cas de seulement 68% des électeurs d’Audrey Pulvar (6% ont prévu de voter Laurent Saint-Martin, 16% de choisir Valérie Pécresse, 4% se reporteraient sur Jordan Bardella et 6% ne se prononceraient pas ou s’abstiendraient) et de 79% de ses électeurs du premier tour. Ainsi, Julien Bayou est crédité de 31% des voix alors que l’addition théorique des voix de Clémentine Autain, Audrey Pulvar et Julien Bayou du premier tour atteignait 34%. En revanche, 97% des électeurs de Valérie Pécresse au premier tour ont prévu de revoter pour la présidente de Région.

*Enquête de l’Ifop réalisée les 22 et 24 juin auprès d’un échantillon de 939 personnes inscrites sur les listes électorales de la Région Ile-de-France âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas, questionnaire autoadministré en ligne. La marge d’erreur se situe entre 1,4 et 3,1 points.

Augmenter le SMIC (Valérie Pécresse)

Augmenter le SMIC (Valérie Pécresse)

Valarie Pécresse présidente de la région ile de France revient sur la question de augmentation des bas salaires évoque notamment par certains leaders de LR.

« Il n’est pas question d’augmenter le Smic brut ni de dégrader la compétitivité des entreprises, mais de baisser les charges salariales grâce aux réformes. Cela pourrait permettre de porter le Smic net à plus de 1. 200 euros mais aussi d’augmenter tous les autres salaires. Au sein de « Libres ! », on travaille sur les scénarios chiffrés, car la réforme doit précéder la baisse des charges. Nous aborderons le problème du faible écart entre le Smic net et les revenus d’assistance. Pour un père de deux enfants dont l’épouse est au chômage, le RSA est à plus de 1. 000 euros, alors que le Smic net est de 1. 140 euros. Si celui-ci reprend un travail, il doit payer son passe Navigo et perd toute une série d’aides sociales.

Le travail au noir couplé au RSA reste plus intéressant. Pour gagner en pouvoir d’achat, certains plaident pour la défiscalisation des heures supplémentaires. C’était une bonne idée un peu coûteuse pour les finances publiques, mais cela ne répondait pas à toutes les situations. Ainsi les mères seules qui doivent s’occuper de leurs enfants ne veulent pas nécessairement faire des heures supplémentaires. D’où ce travail sur la feuille de paie. Il faut faire les réformes et répercuter la baisse des cotisations salariales. Attention à l’illusion, car si les salariés ont un salaire supérieur, ils auront davantage de reste à charge en matière de maladie, le système actuel mutualisé leur étant finalement plus favorable… » Sur l’assurance maladie, sujet sensible s’il en est, l’idée n’est pas d’augmenter le reste à charge, mais d’éviter le gaspillage. Repousser la retraite à 65 ans et réduire la durée d’indemnisation du chômage c’était des engagements de la présidentielle de 2017. En matière de maladie, il faut lutter contre le gaspillage et ne pas augmenter les déremboursements. J’ai par exemple dans le collimateur les 6 milliards d’euros dépensés en transport sanitaire.

Wauquiez : « une ligne de fermeture » (Valérie Pécresse)

Wauquiez : « une ligne de fermeture » (Valérie Pécresse)

Valérie Pécresse qui n’a pas voulu se faire piéger et a refusé le poste de présidente du Conseil national des Républicains considère que les orientations de Wauquiez constituent une ligne politique de fermeture dans une interview au JDD.

 

 

Que pensez-vous de la nouvelle direction de LR, dévoilée mercredi?
Le bon point, c’est qu’elle est paritaire. Le mauvais point, c’est sa fermeture : à une exception près, tous ont soutenu Laurent ­Wauquiez dans l’élection interne. Ce n’est donc pas dans l’exécutif que sera représentée la diversité du mouvement. Le rassemblement des sensibilités, ce sont des actes : nous en jugerons avec la composition du futur bureau politique et de la commission d’investiture dès la semaine prochaine.

 

Allez-vous structurer davantage Libres, votre mouvement?
J’ai proposé à Laurent Wauquiez que Libres devienne un mouvement associé au sein des Républicains. Nous voulons ainsi nous ancrer dans notre famille politique, tout en ayant la possibilité d’avoir des adhérents qui ne soient pas forcément membres de LR. Avec son élection, nous assistons au départ de militants et d’élus, et je leur dis : « Restez. Restez avec nous dans Libres. » Le défi qui est devant nous, c’est de rénover le logiciel politique de la droite. Le débat sur notre ligne politique n’a pas eu lieu lors de la campagne interne. Nous devons le mener. Ma ligne n’est pas la sienne.

Qu’est-ce qui vous différencie?
J’ai choisi au deuxième tour de la présidentielle de voter Macron et pas Le Pen, quand Laurent Wauquiez n’a pas appelé à voter Macron. La non-porosité avec le FN et ses affidés est pour moi un marqueur fort de l’identité de la droite et une ligne rouge à ne pas franchir. De ce point de vue, il y a encore des ambiguïtés qui méritent d’être levées. Et si la ligne que défend Libres! est forte sur le régalien, elle n’est pas populiste. Ma droite dénonce toutes les provocations contre la République, comme les prières de rue à Clichy, mais elle veut un concordat avec l’islam. Pour moi, c’est simple : la loi de la République doit primer sur la loi religieuse.

 

Et votre droite ne veut pas non plus installer une crèche dans l’hôtel de Région, comme a tenté de le faire Wauquiez?
Non. Dans ma Région, je n’ai pas mis de crèche, mais j’ai fait une charte de la laïcité contraignante qui s’impose à toute association sollicitant des subventions régionales. Nous sommes précurseurs dans la prévention de la radicalisation dans les clubs sportifs : nous formons des animateurs sportifs comme lanceurs d’alerte, car il y a eu des tentatives d’infiltration de l’islamisme radical. Une centaine de personnes fichées S radicalisées dans l’entourage immédiat de clubs sportifs ont été signalées.

 

Que pensez-vous de l’interdiction par le Conseil d’État d’une croix construite sur le domaine public en Bretagne?
Il faut trouver un moyen de rendre conforme à la loi cette construction à laquelle les Bretons sont attachés.

 

Qu’est-ce qui vous sépare de Laurent Wauquiez sur l’Europe?
Je suis eurolucide, mais je ne suis pas eurosceptique. Je ne suis pas d’accord pour un grand chamboule-tout européen qui casserait la source de notre prospérité et notre meilleure protection, même si, évidemment, il faut que ­l’Europe fonctionne mieux.

 

Que pensez-vous de la « clause Molière », que Wauquiez a voulu instituer, en vain, dans sa Région?
Nous avons voté une « clause ­Molière » en Île-de-France. La nôtre a été validée par le préfet, malgré un recours de l’opposition, et, aujourd’hui, elle s’applique. C’est une mesure de sécurité pour les ouvriers, pas une mesure de ­discrimination envers telle ou telle ­nationalité. Ne pas avoir de traducteur sur des chantiers où les ouvriers ne comprennent pas le français, c’est les mettre en danger. Évidemment, la présence d’interprètes renchérit le coût des travailleurs détachés, et cela incitera les entreprises qui veulent décrocher des marchés publics à recourir à des ouvriers vivant en France.

 

Laurent Wauquiez se présente comme le tenant d’une « droite sociale »…
Mon engagement politique date de 1995 : j’ai suivi le Chirac de la « fracture sociale ». Je pense donc profondément que la droite doit être sociale. Et cela ne se résume pas à dénoncer le « cancer de l’assistanat ». Si la droite doit, bien sûr, s’adresser aux classes moyennes, elle doit aussi parler aux plus fragiles. Ma droite, c’est une droite d’ordre mais aussi d’espoir : comment faire fonctionner l’ascenseur social? Comment parler à ceux qui n’ont plus de raison de se lever le matin? La réponse aux problèmes de la France ne peut pas se limiter à la question de notre identité. Il faudra apporter une réponse économique et sociale, qui passe évidemment par la création d’emplois et la libre entreprise. De ce point de vue, je suis un peu inquiète du discours économique du vice-président de LR Guillaume Peltier, dont les intonations se rapprochent de celui de Jean-Luc Mélenchon.

Êtes-vous favorable à l’élargissement de la PMA à toutes les femmes?
Sur les sujets de société aussi, les Républicains doivent faire leur mue. La droite doit accepter qu’on ne reviendra pas sur la loi Taubira. Je défends le droit à l’indifférence quant à la vie privée des Français dès lors qu’elle s’inscrit dans les lois de la République. C’est cela, l’ADN de ma droite. Ma droite à moi, elle reconnaît la liberté de chacun de choisir sa vie : les femmes doivent avoir la liberté de choix, garder leur enfant ou avoir recours à l’IVG, et elles doivent être accompagnées dans les deux cas. Chacun doit pouvoir aimer qui il veut, s’habiller comme il veut, du moment qu’il respecte la loi. Concernant la PMA pour toutes les femmes, elle soulève de vrais problèmes éthiques qui ne peuvent pas être balayés d’un revers de main, mais doivent être débattus de manière sereine. Quand j’entends dire que les enfants de la PMA devraient ne pas exister, cette phrase me glace.

Est-ce que…
[Elle interrompt] J’ai une autre différence : j’ai décidé de porter une parole radicalement féministe en politique. Le mouvement #balancetonporc est révélateur d’une réalité : l’émancipation des femmes régresse. D’ailleurs, nous lancerons en mars une grande campagne contre le harcèlement des femmes dans les transports en commun.

Elle défend des primaires « inéluctables »

Votre famille politique a-t-elle pris la mesure de ce sujet?
La stratégie des partis politiques sur ces sujets, c’est un grand vide… Or, l’égalité femmes-hommes conditionne l’évolution de la société tout entière. Il faut prendre ce sujet à bras-le-corps. Et non, je ne crois pas que ma famille politique soit exemplaire. Les autres non plus, d’ailleurs.

Vous défendez le principe des primaires…
[Elle interrompt encore] Il ne s’agit pas de défendre un principe : les primaires sont inéluctables. Compte tenu de la fragmentation de la droite et du centre, il n’est pas envisageable d’avoir un candidat unique en 2022 s’il n’y a pas une sélection organisée d’une manière ou d’une autre. Sinon, il y aura plusieurs candidats… et nous ne serons pas au second tour.

Serez-vous candidate à ces primaires?
Je me consacre à 100 % à ma Région et au travail sur les idées. C’est ce à quoi je m’attellerai dans les quatre prochaines années.

Excluez-vous d’être candidate, alors?
[Elle rit] C’est indécent d’en parler aujourd’hui. Avez-vous vu l’état de la droite ?

Que dites-vous à Alain Juppé, qu’on dit tenté de quitter LR?
Que je ne renonce pas à peser et à convaincre. Je ne veux pas quitter ma famille politique, et j’espère qu’on ne m’y acculera pas un jour en franchissant des lignes rouges. Je souhaite qu’un maximum de grandes figures de la droite et du centre restent dans LR, parce que je crois encore au pacte fondateur de l’UMP, à ce grand parti qui saurait inclure toutes les sensibilités de la droite et du centre.

 

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