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Fin de l’abondance: l’appel vain de Macron

 Fin de l’abondance: La vaine déclaration  de Macron 

 

 

 

La crise climatique oblige les acteurs à s’interroger sur la façon dont ils font de la politique. Faute de quoi le décalage entre la gravité des enjeux et la faiblesse de la réponse va encore s’accentuer, observe dans sa chronique Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

 

Deux raisons pour qualifier de vaine la déclaration de Macron. D’une part son caractère apocalyptique très excessif, d’autre part l’incapacité du Président à agir compte tenu de sa faiblesse politique. NDLR

 

Tout ce qui s’est produit durant l’été invite à une action radicale, résolue et de long terme pour passer du monde de l’abondance à celui de la sobriété. Le chaînon manquant est la main de fer susceptible de conduire cette délicate transformation dans la durée et sans trop d’à-coups. Tel est le paradoxe de cette rentrée politique entièrement dictée par les implications de la crise énergétique et du réchauffement climatique et pourtant dominée par l’affaiblissement relatif de l’exécutif, la vulnérabilité de la majorité et la radicalité des oppositions.

A l’aube du précédent quinquennat, Emmanuel Macron apparaissait comme le roi du pétrole, à peu près tous les pouvoirs semblaient découler du sien. Cinq ans plus tard, c’est un président entravé qui doit conduire, à l’aveugle, la grande transformation du pays. A la perte de la majorité absolue à l’Assemblée nationale s’ajoute pour lui l’impossibilité constitutionnelle de prétendre à un nouveau mandat en 2027. Son autorité s’en trouve automatiquement affaiblie. Elle n’est pas seulement durement contestée par l’opposition. Elle est concurrencée, au sein de la majorité, par l’affirmation d’ambitions qui, pour être légitimes, n’en sont pas moins encombrantes : c’est le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, qui a donné le la pendant les débats parlementaires de l’été.

L’heure est grave, mais il ne suffira pas au président de la République de proclamer comme il l’a fait, mercredi 24 août, en conseil des ministres, « la fin de l’abondance, la fin de l’insouciance, la fin des évidences » pour mettre le pays en ordre de bataille. Après une campagne électorale marquée par une surenchère multipartisane autour de la défense du porte-monnaie, il était, certes, impératif que les mots présidentiels actent la dure réalité. Mais pour passer à l’action, il manque toujours la vision et le récit : quel type de transformation le président de la République entend-il enclencher ? Vers quel modèle de société veut-il aller ? L’absence de réponse claire était le point faible de sa campagne présidentielle. Sans approfondissement, Emmanuel Macron aura le plus grand mal à contenir ses adversaires.

 

Sur le plan idéologique, beaucoup de temps a été perdu durant le premier quinquennat. En l’état actuel, le macronisme se résume à quelques concepts flous : l’humanisme, le progrès, l’Europe, alors que l’écologie, qui s’impose comme la grande cause nationale, ne vient pas spontanément à l’esprit. La sobriété ne faisait pas partie du logiciel de départ d’Emmanuel Macron. Comme le reste, le thème a été insuffisamment travaillé par ses partisans. La République en marche est restée à l’état de mouvement d’accompagnement, soumis au bon vouloir du chef qui voulait avant tout conserver les mains libres.

G20 Rome : encore un G vain pour le climat

G20 Rome : encore un G vain  pour le climat

 

Le G20 va se réunir à Rome officiellement notamment pour traiter de la question du climat. Comme souvent , on risque d’aboutir à une belle déclaration d’intention non suivie d’effet. Notons d’ailleurs que le G20 n’est pas une structure politique officielle. L’analyse des réalités démontre que le fameux accord de Paris n’est guère respecté en l’état impossible d’atteindre les objectifs de réduction notamment de carbone.  Les 20 pays qui constituent le G20 représentent pourtant 80 % des gaz à effet de serre mondiaux.

La logique de l’accord de Paris n’était pourtant pas contraignante puisqu’elle laissait  la responsabilité à chaque État de fixer ses objectifs et ses moyens de lutte en particulier contre le réchauffement climatique. Certains pays ont ainsi retenu des jeux échéances en 2040, 2050 ou 2060. Bref pour certains à la saint-glinglin. Des jeux objectifs déjà bien trop lointains pour limiter la température. En outre certains  très grand pays n’ont même pas pris la précaution de mettre à jour leur contribution climat comme c’était prévu dans l’accord de Paris notamment la Chine, l’Inde ou encore l’Australie.  Du coup , ce G20 risque d’être encore bien vain  malgré la proximité de la COP  26 qui risque de se limiter aussi à une nouvelle opération politico -médiatique.

G7 : encore un sommet vain (Presse étrangère)

G7 : encore un sommet vain  (Presse  étrangère)

Si les médias en France se félicitent de la réunion du G7 ,il n’en est pas de même dans la presse étrangère indique un article du Monde

Le sommet de Biarritz a certes permis aux dirigeants d’« aplanir certaines de leurs divergences », note le service international de diffusion allemand Deutsche WelleIl a aussi permis au chef de l’Etat français de « briller par son talent diplomatique », estime la Süddeutsche Zeitung, mais guère plus.

« Dans l’ensemble, ce fut un week-end plutôt agréable à Biarritz, ironise le quotidien britannique The Guardian en attaquant son compte rendu du sommet. Certains dirigeants étaient peut-être un peu indifférents, et il est toujours déconcertant de se retrouver face à quelqu’un qui présente un trouble de la personnalité encore plus grand que le vôtre, mais globalement tout le monde s’est bien entendu. »

Dans une autre analyse intitulée « Derniers rites de l’ancien monde alors que le théâtre de Trump se profile l’an prochain », le quotidien britannique souligne « la vanité du G7 », ce « cirque » ou « club ou famille de nations partageant les mêmes idées ». Même le décor choisi pour l’occasion exhale, à ses yeux, « un parfum de fin d’époque » « Biarritz, c’est le glamour du vieux monde, surplombant le golfe de Gascogne, avec de douces brises et une lumière dorée du soir sur ses plages. Il évoque une grandeur d’une autre époque où l’Europe était le centre du monde. »

Le quotidien enfonce le clou : « Le sentiment d’importance [des dirigeants participant au G7], combiné à leur impuissance évidente, rappelait les dynasties dirigeantes de l’Europe à la veille de la première guerre mondiale, complètement inconscientes du fait que leur monde allait s’achever », sur fond de Brexit, de montée des populismes, d’affaiblissement des démocraties libérales et de crise environnementale.

D’ailleurs, « peu de choses ont été accomplies » à l’issue du sommet. L’absence de communiqué final était stratégique, rappelle le Financial Times : il fallait à tout prix éviter de répéter le fiasco du G7 de 2018 au Canada, quand Donald Trump avait retiré son soutien au document.

Cette année, le président français a donc eu « l’habileté de ne pas publier de communiqué final ». Or, « s’il n’y avait pas de document, il n’y avait rien à refuser de signer ». Rien à refuser de signer, mais, du même coup, « aucune obligation » ni engagement à tenir non plus.

La réunion n’a ainsi donné lieu, note le Guardian, qu’à une simple « “déclaration” […] plus mince que la page sur laquelle elle était imprimée »« des propos bien intentionnés sur la nécessité d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires » ou encore le « vœu de faire quelque chose contre l’Amazonie en flammes, avec un acompte de 20 millions d’euros », soit une somme « nettement inférieure au coût du sommet, et particulièrement dérisoire au regard de ce qui était globalement considéré comme une menace existentielle pour la planète ». L’aide a finalement été refusée par le président brésilien, Jair Bolsonaro.

Le Washington Post dresse le même constat : le sommet s’est achevé « sans qu’aucun progrès significatif n’ait été réalisé sur les questions les plus urgentes, mettant à nu le fossé grandissant entre les Etats-Unis et d’autres nations dans leur lutte pour résoudre des problèmes, comme le commerce et le changement climatique ».

Finalement, ce « sommet restera comme celui du storytelling, du récit politique », tranche Politico ; chaque participant étant « libre de donner sa version de ce qui a été conclu », et d’imposer sa propre « vérité »« sans que rien d’écrit noir sur blanc ne puisse les contredire ».

En témoignent les comptes rendus très contrastés faits de part et d’autre de l’Atlantique. Si Emmanuel Macron est décrit en France comme un « dresseur d’ours », dont les « mille gestes rassurants et précautionneux » ont réussi à « ne pas réveiller le prédateur » Trump, la chaîne américaine conservatrice Fox News, notoirement partisane, est formelle : le président américain a « dominé » le G7 « comme aucun autre président depuis des années ».

Changement de décor l’année prochaine. Ce sera au tour de Donald Trump d’accueillir le G7 à Miami, en Floride. Il sera alors en pleine campagne électorale pour sa réélection à la présidentielle de 2020. Et, de ce fait, « encore moins engagé ou prêt à faire des compromis qu’il ne l’était à Biarritz », avertit le Guardian.

Le G20 toujours aussi vain !

Le G20 toujours aussi vain !

Il ne fallait pas vivement s’attendre à des décisions spectaculaires même à l’esquisse d’orientations un peu significatives. Il faut rappeler que le G20 n’a aucun fondement juridique, il n’a aucun pouvoir. C’est simplement un cercle de rencontre des 20 plus grandes puissances. Cette fois, il était organisé par visioconférence en Arabie Saoudite. Évidemment, le problème du terrorisme n’y a pas été traité ! Pas davantage  que les problèmes de laïcité d’égalité des droits. Normal ,l’Arabie Saoudite est une dictature qui vient tout juste d’accorder aux femmes le  droite de conduire une voiture !

Du coup, l’Arabie Saoudite avait proposé un ordre du jour susceptible de ne contrarier personne. On y a traité du Coronavirus et de la manière de rendre accessible le futur vaccin. “Même si nous sommes optimistes sur les progrès réalisés dans la mise au point de vaccins, de médicaments et d’outils de diagnostic du Covid-19, nous devons travailler pour créer les conditions d’un accès abordable et équitable à ces outils pour tous les peuples”, a-t-il été déclaré à l’ouverture du G20

“Le thème principal sera d’intensifier la coopération mondiale pour faire face à la pandémie”, a déclaré un haut responsable du G20 participant aux préparatifs du sommet de deux jours, sous présidence saoudienne.

L’Union européenne va également proposer un traité sur les pandémies futures. “Un traité international nous aiderait à réagir plus rapidement et de manière plus coordonnée”, dira dimanche le président du Conseil européen, Charles Michel.

Le second sujet abordé de façon encore plus allusive est celui de la dette des pays en développement. Les Européens proposent l’allègement de la dette des pays africains mais la question ne sera vraiment à l’ordre du jour que l’an prochaine sous la présidence italienne du G20. D’ici là ,certains pays africains pourraient en s’enfoncer dans la crise comme en Afrique du Sud par exemple ou la crise sanitaire le dispute avec la crise économique et financière (par exemple 30 % de chômeurs).

Les membres européens du G20 évoqueront également à donner un nouvel élan à la réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en espérant tirer parti du prochain changement d’administration aux États-Unis.

Dans son allocution, le roi Salman a souligné que le commerce serait un facteur essentiel de la reprise économique. “Nous avons adopté l’initiative de Ryad sur l’avenir de l’OMC, a-t-il dit, avec l’objectif de rendre le système de commerce multilatéral plus à même de faire face à tout défi présent ou futur.”

Enfin, le G20 a évoqué la question du climat

“Nous attendons un nouvel élan de la part de la nouvelle administration américaine sur cette question, après la déclaration du président-élu selon laquelle les États-Unis adhéreront à nouveau à l’accord de Paris”, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. En faite le G20 a surtout exprimé une espérance mais évidemment n’a rien décidé.

Conformément aux directives de Donald Trump, les Etats-Unis, parmi les principaux pays émetteur de gaz à effet de serre (GES) avec la Chine, sont formellement sortis le 4 novembre dernier de l’accord de Paris sur le climat conclu en 2015 à l’issue de la COP-21, devenant ainsi le seul pays parmi les 197 signataires à s’en être retiré.

Mais Joe Biden a promis des mesures radicales pour rendre l’économie américaine neutre en carbone d’ici 2050 et prévoit notamment de réintégrer le cadre de cet accord.

Pour financer la lutte contre le réchauffement climatique, l’Union européenne insistera pour que le G20 adopte des normes mondiales communes sur ce qui constituera un investissement “vert”.

Le G20 uni mais vain

Le G20 uni mais vain

Il ne fallait sans doute pas s’attendre à des annonces spectaculaires de la part du G20 sorte de réunion informelle de la vingtaine de pays les plus importants. La première raison est juridique car le G20 ne dispose d’aucun pouvoir. La seconde raison est politique, les très grands pays ne souhaitent pas déléguer leur influence à une instance supérieure. Le G20 est donc une nouvelle fois rester vain se contentant de banalités pour affirmer que tout serait mis en œuvre pour tenter de sauvegarder l’économie. Les dirigeants du G20 ont affirmé jeudi leur détermination à former un front uni contre la pandémie de coronavirus, parlant de “priorité absolue” pour répondre à ses conséquences sanitaires, sociales et économiques.

Lors d’une vidéoconférence, les chefs d’Etat et de gouvernement des 20 premières économies mondiales ont dit vouloir restaurer la confiance, préserver la stabilité financière et relancer la croissance économique.

Ils ont ajouté être déterminés à rétablir le bon fonctionnement des chaînes d’approvisionnement mondiales et demandé à leurs ministres des Finances et aux dirigeants de leurs banques centrales d’assurer une coordination régulière de leurs actions en lien avec les organisations internationales, afin d’élaborer un plan d’action commun face à la pandémie.

Nouveau délai Brexit: la France freine…..en vain

Nouveau délai Brexit: la France freine…..en vain

 

Dans les coulisses européennes, il y a déjà des mois et des mois que la France et l’Allemagne s’opposent à propos du brexit. Pour schématiser, la France souhaiterait que l’Europe se débarrasse définitivement et le plus rapidement possible du Royaume-Uni;  à l’inverse de l’Allemagne qui s’accommode très bien de la présence britannique et même de sa philosophie libérale. D’une certaine manière, l’Allemagne utilise le  Royaume-Uni comme une sorte de garde-fou. Le Royaume-Uni a toujours milité pour  que l’union européenne se limite à un espace de marché. L’Allemagne n’est pas loin de partager ce point de vue même si elle est de temps en temps contrainte sous la pression de la France d’étendre le champ des prérogatives de l’Union. En outre, la conjoncture particulièrement faiblarde en Allemagne, caractérisée par une très forte chute des exportations, n’incite pas à créer des barrières supplémentaires pour les échanges. Après bien des discussions et des oppositions, l’union européenne s’est mise d’accord sur le principe d’un nouveau délai à accorder. Un délai de toute façon obligatoire en l’état des discussions parlementaires britanniques. Sans parler de la possibilité de nouvelles élections législatives qui reculeraient encore les échéances. Le nouveau délai est donc incontournable. La France s’y résout difficilement , elle dit qu’elle exige  des clarifications sur les intentions de la Grande-Bretagne avant de décider quelle serait la bonne durée d’une nouvelle extension du Brexit( secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Amélie de Montchalin sur TV5 Monde).

“Il ne faut pas donner du temps basé sur de la politique fiction, Il faut qu’on ait des certitudes pour pouvoir décider”, a-t-elle déclaré. “Des certitudes sur la ratification, ou sur des élections, ou sur un deuxième referendum.”

Les vingt-sept pays de l’Union européenne se sont entendus sur un report du Brexit au-delà de la date du 31 octobre mais n’ont pas encore fixé de nouvelle échéance, préférant attendre, sous l’impulsion de la France, le résultat du vote des parlementaires britanniques sur des élections anticipées en décembre. Un report de trois mois, jusqu’au 31 janvier 2020, fait partie des hypothèses en présence, mais la secrétaire d’Etat a surtout plaidé à nouveau pour des échéances rapprochées.

“S’ils veulent ratifier l’accord, il faut qu’on leur laisse le temps de le faire, et c’est une question de jours”, a-t-elle poursuivi. “S’ils veulent faire des élections, il faut qu’on leur donne le temps potentiellement de le faire.” “Mais face à des décisions difficiles, le temps seul ne va pas dissoudre la complexité du problème”, a ajouté Amélie de Montchalin. De toute façon en la circonstance, le poids de la France pèse peu par rapport à l’Allemagne et à ses alliés.

Le Brexit a déjà été reporté à deux reprises depuis la décision des Britanniques, en 2016, de divorcer de l’Union européenne. Programmé initialement pour le 29 mars dernier, il a été repoussé d’abord au 12 avril puis au 31 octobre.

Un nouveau G20, très vain (Macron)

Un nouveau G20, très vain (Macron)

Sans doute vexé d’être snobé par Trump  (qui par contre rencontrera Merkel) en marge du G 20 Macron exprime son ressentiment  sur ce G20 qui risque d’être encore plus vain que d’habitude.« La réforme du système multilatéral, la lutte contre les inégalités, la promotion d’un agenda international ambitieux pour protéger la biodiversité et lutter contre le dérèglement climatique sont autant de sujets sur lesquels la France et l’Amérique latine parlent d’une même voix », a déclaré le chef de l’Etat au journal argentin La Nacion jeudi. Mais précisait-il : « Le risque est celui d’un tête-à-tête entre la Chine et les Etats-Unis et d’une guerre commerciale destructrice pour tous », a averti le président français.« Ce qu’on risque, c’est le blocage des forums multilatéraux comme le G20″, a-t-il ajouté. « Sur le commerce, le risque est celui d’un délitement de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), qui malgré ses défauts est la plus grande plateforme de régulation du commerce mondial », a-t-il plaidé, en rappelant que la France et l’UE proposent une réforme de l’OMC. « Si nous ne montrons pas des avancées concrètes, nos réunions internationales deviennent inutiles et même contreproductives », a-t-il estimé. Sur le climat, « nous devons utiliser ce forum pour montrer l’ambition de tous ceux qui veulent non seulement préserver l’accord de Paris, mais aussi aller plus loin, en précisant ou renforçant leurs engagements climatiques », a-t-il souhaité alors que s’ouvre dimanche en Pologne le sommet de la COP24.( et que le Brésil refuse d’organiser la COP 25). En clair, Macron prend en quelque sorte acte qu’il ne pèse pas grand-chose dans la politique internationale. Il ne sait m^me plus si l’UE doit signer un accord commercial avec le Mercosur. (Le marché commun qui réunit Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay).

 

G 20 : encore plus vain que d’habitude

G 20  : encore plus vain que d’habitude

 

D’ordinaire le G 20  ne sert déjà pas à grand-chose puisqu’il s’agit simplement d’une rencontre des plus grands pays sans pouvoir de décision mais cette fois il a progressé dans l’inutile en se montrant incapable d’évoquer la problématique des échanges internationaux et du climat. Pire, le représentant des États-Unis a laissé entendre que son pays pourrait remettre en cause les accords découlant de l’organisation mondiale du commerce. Finalement n’ont été retenus que les sujets qui ne sont pas susceptibles de fâcher ou des thèmes suffisamment vagues déjà abordés comme celui de la stabilité des taux de change.  Les grands argentiers du G20 ont réaffirmé leurs « engagements » à s’abstenir de « dévaluations compétitives ». Pour la croissance mondiale on a seulement pris acte qu’il semblait que la situation s’améliorait un peu sans autre décision. En réalité les participants au ce sont quittés sur un constat de désaccord concernant l’organisation des échanges internationaux.   Le nouveau secrétaire d’Etat américain au Trésor Steven Mnuchin a déclaré samedi que les Etats-Unis n’excluaient pas de renégocier les accords multilatéraux de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), et a aussi affirmé que les plaidoyers passés du G20 en faveur du libre-échange n’étaient pas pertinents. « Nous pensons que certaines parties de l’OMC ne sont pas appliquées, et nous allons tenter avec pugnacité de les faire appliquer dans l’intérêt des travailleurs américains«  a déclaré M. Mnuchin lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion des ministres des Finances du G20, groupe des pays les plus puissants du monde, à Baden-Baden (Allemagne). Ces « accords sont de vieux accords et s’ils ont besoin d’être renégociés, nous envisagerons cela également« Les accords de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), dont le siège est à Genève, ont été signés en 1994 et sont entrés en vigueur en 1995. Lors de la réunion du G20, M. Mnuchin, a empêché l’adoption d’une déclaration finale condamnant le protectionnisme, comme le faisait traditionnellement le G20 depuis des années. Le communiqué final se fend sur le sujet d’une phrase minimaliste: « nous travaillons à renforcer la contribution du commerce à nos économies ». Interrogé sur le fait que l’Accord de Paris sur le climat ne figurait pas non plus dans le communiqué de Baden-Baden, M. Mnuchin a expliqué que les questions climatiques n’étaient pas de son ressort. «  Ce n’est pas mon domaine. L’administration américaine aura son opinion sur le sujet «. A Baden-Baden, « il y avait une volonté (de traiter ce sujet, ndlr), mais c’est plus un sujet pour les chefs d’Etat du G20 «  a-t-il dit, renvoyant au sommet du G20 de Hambourg en juillet, auquel participera Donald Trump, le président américain qui a multiplié les prises de position climato-sceptiques. Christine Lagarde, la directrice générale du FMI joue la carte de l’apaisement. La nouvelle administration américaine, qui a bloqué l’adoption d’une résolution hostile au protectionnisme dans le communiqué final d’une réunion du G20 Finances, est dans une phase «  d’adaptation et d’apprentissage « , a- t-elle déclaré. «  Il y a une nouvelle administration en place à Washington qui va trouver ses marques, et qui pour l’instant évidemment est assez attentive à ne pas prendre des engagements trop forts « , a-t-elle ajouté. Du coup en matière d’échange on s’est limité à la phrase sibylline suivante : «Nous allons travailler à renforcer la contribution du commerce à nos économies»,. Vraiment le minimum diplomatique pour cacher les divergences.

 

Risques de récession mondiale : le G20 toujours aussi vain

Risques de récession mondiale : le G20 toujours aussi vain

 

 

 

Aujourd’hui et demain se réunissent les ministres des finances et les responsables des banques centrales sans doute pour faire le constat d’un ralentissement mondial qui pourrait même conduire à la récession. Le contexte est en effet assez comparable à celui de 2019 avec une crise financière, une baisse structurelle des valeurs boursières, une grande volatilité sur le marché des changes et surtout une demande atone qui se traduit par un net affaiblissement du commerce international. Malheureusement chaque banque centrale joue sa partie de manière individuelle pour peser de manière artificielle sur la masse monétaire, les taux de change et la parité des monnaies. Dit autrement on essaye de donner par la voie monétaire une compétitivité qui ne permettent  pas encore des réformes structurelles à peine entamées. Il est donc vraisemblable que le G20 se montrera toujours aussi vain et qu’il va se contenter une fois de plus de faire un constat sans prendre de décision à la hauteur de l’enjeu. Au risque après la réunion de créer encore davantage d’incertitudes. Encore pour se mettre d’accord encore faudrait-il partager la même vision qui devrait articuler des mesures de politique monétaire, de politique budgétaire et des réformes structurelles. La réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 vendredi et samedi à Shanghaï, en Chine, risque de décevoir ceux qui en espèrent un grand plan concerté de relance de l’économie mondiale et d’apaisement sur les marchés financiers. Aux yeux de certains, la situation actuelle, avec une demande mondiale obstinément atone, des Bourses en baisse et une volatilité sur le marché des changes, est comparable à celle d’avril 2009. La Chine, qui préside le G20 cette année, a érigé en « tâche urgente » le renforcement de la coordination politique et la lutte contre les « débordements négatifs » des mesures prises individuellement, alors qu’elle est elle-même soupçonnée d’avoir contribué à la déstabilisation en pilotant depuis l’été dernier une dépréciation du yuan. D’autres, tels les Etats-Unis et le Japon, comptent insister sur des mesures budgétaires de soutien à l’activité pour relancer l’économie mondiale. « Le tableau global est moins rose qu’il y a un an », juge un responsable italien s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, selon lequel la réunion de fin de semaine « ne débouchera probablement sur aucune réponse de court terme à la crise ». Cette absence d’initiative au niveau politique alimente les craintes d’une récession.

‘ (Avec Reuters)

G20 : toujours bien vain

G20 : toujours bien vain

 

Lutter contre l’instabilité et relancer la croissance, les deux thèmes presque permanents qui comme à son habitude ne fera toutefois pas de recommandations encore moins d’exhortations. Du coup de G20 risque d’être encore bien vain. De toute manière le G20 n’a juridiquement aucun pouvoir juridique mais on pourrait imaginer qu’une  réunion des dirigeants des plus grands puissances puissent être davantage utile au moment où la croissance mondiale se tasse sérieusement, que la volatilité des marchés augmente sans parler évidemment des conflits et des migrations. En fait on va se limiter à prier les Etats Unis de ne pas remonter tout de suite les taux afin de ne pas jeter encore davantage de sable sur la flamme de la croissance déjà bien vacillante. On va donc se montrer très poli vis-à-vis des Etats Unis pour qu’ils diffèrent leur remontée des taux. En effet La Réserve fédérale américaine subit une pression grandissante des marchés émergents pour ne pas relever trop tôt ses taux d’intérêt mais les ministres des Finances et les banquiers centraux du G20 réunis à Ankara n’appelleront pas explicitement la banque centrale américaine à prendre son temps, ont déclaré des délégués. On aussi va gentiment interroger la Chine sur les moyens qu’elle prévoit pour sortir de sa crise économique et surtout financière.  Le Fonds monétaire international (FMI) a évoqué dans une note rédigée en vue de la réunion du G20 des risques accrus pour l’économie mondiale en raison du ralentissement brutal de la croissance chinoise et de la volatilité des marchés. Les pays émergents ont exprimé des craintes concernant la possibilité d’un resserrement par la Fed de sa politique monétaire mais le communiqué du G20, dont la réunion dans la capitale turque se tient jusqu’à dimanche, ne mentionnera pas spécifiquement la Réserve fédérale, a déclaré vendredi un délégué. « Il n’y aura pas d’élément de langage stipulant que la Fed ne doit pas agir », a déclaré le délégué à Reuters. Les membres du G20 chercheront parallèlement pendant la réunion à en savoir plus sur ce que compte faire Pékin pour relancer la croissance de la deuxième économie du monde. « L’accent sera mis sur la manière de lutter contre l’instabilité et de ramener la croissance », a déclaré à Reuters le ministre canadien des Finances, Joe Oliver, au début de la réunion. Le G20 ne devrait toutefois pas proposer de mesures concrètes pour lutter contre l’instabilité des marchés. Il ne devrait pas non plus appeler directement la Chine à des réformes structurelles pour régler les plus criants de ses problèmes, notamment l’accumulation des créances douteuses, selon une source au sein du G20. Les 20 puissances économiques réunies en Turquie ne diront pas non plus à la Fed ce qu’elle doit faire. Bref encore uen réunion pour pas grand-chose.

G20 : encore bien vain !

G20 : encore bien vain !

 

Assainissement de la finance, croissance et environnement trois thèmes de ce G 20 encore bien vain ! Le G20 salue les réformes en cours dans le secteur bancaire, pour imposer des règles de capital plus strictes pour les banques mondiales d’importance systémiques. Malheureusement depuis la crise de 2007 le secteur bancaire est encore davantage concentré et les risques systémiques accrus. Le surdimensionnement de la sphère financière par rapport à l’économie réelle n’est régulé par rien (exemple les bulle immobilière prévisible sur le marché des actions, les obligations ou encore dans l’immobilier). En matière de fiscalité la responsabilité est renvoyé à chaque Etat, ce qui ne permettra pas de ralentir l’évasion fiscale.  Pour la croissance c’est un vœu pieux.  Le G20 veut obtenir une «croissance forte, durable, équilibrée et qui crée des emplois», et propose un «plan d’action Brisbane» qui passe par des réformes structurelles. Mais là encore des réformes structurelles dont l’essentiel dépend de chaque Etat.  L’objectif affiché est d’augmenter la valeur du PIB des pays du G20 de 2,1% supplémentaires par rapport à la trajectoire qu’elle suivrait d’ici à 2018. Pour l’énergie  Le G20 veut une coopération renforcée dans le secteur de l’énergie, dont les modalités seront définies en 2015, pour garantir des marchés énergétiques plus stables, alors que le prix du pétrole évolue actuellement très bas, à des niveaux inédits depuis 2010. Le G20 veut aussi améliorer le fonctionnement du marché du gaz. Au terme d’échanges très âpres, malgré l’implication des Etats-Unis, le G20 promet une «action forte et efficace» pour le climat. En fait ceux qui sont responsables d’environ 50% de la pollution, la Chine et les Etats -Unis ont décidé de la réduire mais qu’à partir de 2025-2030. «Nous réaffirmons notre soutien à la mobilisation de moyens financiers pour l’adaptation (des pays victimes des changements climatiques), tel le Fonds vert» des Nations unies, destiné à aider les pays pauvres les plus exposés.

G20: toujours vain sur la croissance ou le FMI

G20: toujours vain sur la croissance ou le FMI

 

Comme d’habitude on a rien décidé mais on a parlé avec d’un coté les partisans de la relance par l’offre, de l’autre les partisans de la croissance par la demande (alors que sans doute la vérité se situe entre les deux). Rien non plus sur le Fmi actuellement bloqué par les USA. « Croissance »: c’était sans surprise le mot vedette du communiqué des ministres des Finances du G20 publié vendredi. Quoi de plus consensuel que la volonté de doper l’activité économique et de créer des emplois.  Dans leur déclaration finale, les grands argentiers du globe ont réaffirmé l’objectif fixé fin février à Sydney de doper le produit intérieur brut (PIB) mondial de 2% sur les cinq prochaines années.  Mais les moyens d’y parvenir restent flous et les divisions sont apparues au grand jour vendredi avec la charge du ministre des Finances australien Joe Hockey, dont le pays assure la présidence tournante du G20.   »Certains pays ont avancé des propositions réchauffées » et « inadéquates », a-t-il tonné lors d’une conférence de presse. Selon lui, des réformes structurelles « impopulaires » seront nécessaires, notamment en termes de concurrence et de « dérégulation ».  A Washington, chaque pays a en réalité défendu son modèle et cherché à convaincre ses partenaires de s’en inspirer, au risque de freiner l’effort collectif. « On est très loin du compte », confirme une source diplomatique.  L’Australie, le Royaume-Uni mais aussi l’Allemagne penchent ainsi pour une politique de l’offre assumée.  Le patron de la très orthodoxe Bundesbank Jens Weidmann s’est félicité du fait que lors des réunions « l’accent a été mis sur les réformes structurelles, bien plus que cela n’était le cas auparavant ». « Le besoin de réformes structurelles est commun à toutes les économies », a plaidé le Britannique George Osborne, sommant les pays émergents de « fortifier leurs fondamentaux ».  Ces derniers n’entendent pas se laisser dicter la voie à suivre.  Le Brésil a estimé qu’il fallait aussi se préoccuper de la demande. Son ministre des Finances Guido Mantega a proposé de taxer davantage les hauts revenus et estimé qu’une classe moyenne plus aisée permettrait « de rééquilibrer la demande mondiale ».  Les pays émergents, encore meurtris par de récentes turbulences financières, ont par ailleurs continué à mettre en garde contre « les risques » du retour à la normale monétaire aux Etats-Unis. Mais leur préoccupation n’a pas trouvé sa place dans le communiqué du G20.  Les Etats-Unis ont ainsi échappé à une mise en cause implicite du changement de cap progressif de leur banque centrale. Mais ils n’ont pas été épargnés par un autre sujet de contentieux au sein du G20: le retard de la réforme du Fonds monétaire international. Depuis plus de deux ans, le doublement des ressources du FMI et son rééquilibrage au profit des économies émergentes sont suspendus à une ratification du Congrès américain qui bute sur l’opposition des élus républicains.  Le retard passe d’autant plus mal que les Etats-Unis ont poussé le FMI à jouer un rôle moteur dans le plan d’aide à l’Ukraine.  Les pays émergents ne se sont pas dès lors pas privés de critiquer le statu quo imposé par les Américains.   »Le FMI ne peut pas rester paralysé et reporter ses engagements à se réformer », a souligné le ministre brésilien, assurant qu’il en allait de la crédibilité de l’institution. « Comment le FMI peut préconiser des réformes structurelles à ses Etats-membres s’il est lui même incapable de mettre en œuvre ses propres réformes? », s’est-il interrogé.   »Profondément » déçus par ce nouveau retard, les ministres du G20 ont mis la pression sur les Etats-Unis, en assurant qu’un plan B devrait être envisagé si Washington ne franchissait pas l’obstacle d’ici à la fin de l’année.  Objet de tractations de dernière minute, ce nouveau délai doit permettre d’attendre le résultat des élections de mi-mandat en novembre aux Etats-Unis et de songer ensuite à ce « qui doit être décidé », a précisé le ministre des Finances japonais Taro Aso.  Les contours d’un plan B restent toutefois flous. La principale piste de travail consisterait à séparer le volet gouvernance de celui consacré aux ressources qui, lui, ne requiert pas le feu vert des Etats-Unis. Mais le FMI n’est pas encore convaincu par ce découplage.   »Notre institution ne doit pas passer au plan B avant d’avoir la certitude absolue que le plan A est définitivement enterré », a estimé sa patronne Christine Lagarde.

 

G 20 : trop vain sur la croissance

G 20 : trop  vain sur la croissance

Les pays du G20 vont s’accorder cette semaine sur la nécessité d’être plus ambitieux en matière de réformes structurelles afin de soutenir la croissance mondiale, leurs projets initiaux étant jugés trop timides, a déclaré un responsable associé aux préparatifs de leur réunion. Les ministres des Finances et les banquiers centraux des 20 principales économies mondiales doivent se retrouver jeudi et vendredi à Washington pour juger des progrès accomplis depuis l’accord conclu en février, censé favoriser l’accélération de la croissance mondiale.  Les 20 pays du groupe ont déjà soumis des ébauches de réforme au Fonds monétaire international (FMI) et à l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). L’objectif affiché est d’augmenter la croissance mondiale de deux points en cinq ans.  Mais les propositions initiales présentées semblent loin de pouvoir assurer la réalisation de cet objectif. « Une première évaluation (…) a montré que le niveau d’ambition était insuffisant et que les stratégies de croissance au final devaient aller nettement plus loin en terme de réformes structurelles, afin de tenir les engagements pris par le G20 à Sydney », déclarent les ministres des Finances de l’Union européenne dans un document préparé en vue de la réunion de Washington. « Des engagements plus ambitieux et plus significatifs dans les domaines ayant fait l’objet d’un accord – l’investissement, l’emploi, le commerce et la concurrence – (…) doivent figurer dans les stratégies de croissance préliminaires attendues d’ici au 2 mai », ajoute ce document, que s’est procuré Reuters.

 




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