Archive pour le Tag 'vague'

Politique de Défense : un projet de financement très vague et insuffisant

Politique de Défense : un projet de financement très vague et insuffisant

Tant au plan européen qu’au plan français les conditions de financement de la défense européenne paraissent particulièrement floues et insuffisantes en regard de l’enjeu. On parle de millions parfois de quelques milliards quand il en faudrait des centaines voire des milliers sur longue période en Europe.

Dernier exemple en date, la création prochaine d’un produit d’épargne avec mise de départ de 500 € minimum. En fait un placement presque classique sans avantage particulier et qui comprend même le risque d’une dévaluation du capital.

Le gouvernement a eu peur qu’on lui reproche de pomper l’épargne des Français. Il propose donc un fonds dont l’ampleur est insignifiante et qui n’est pas sans risque.

Le ministre de l’Économie Éric Lombard a annoncé jeudi la mise en place prochaine de ce produit d’épargne par lequel les particuliers pourront financer des entreprises du secteur de la défense, qui devrait rapporter 450 millions d’euros.

Ce nouveau produit, dont les contours exacts sont encore en cours de discussion, permettra de placer au moins 500 euros et jusqu’à «quelques milliers d’euros». Les fonds seront bloqués «pendant au moins cinq ans», a précisé le ministre. «C’est du capital d’entreprise, il faut [le temps] que les entreprises montent en régime» avant de retirer l’argent investi, a-t-il justifié. Il n’a pas précisé le taux de rémunération de ce produit.

Ce fonds devrait « rapporter » 450 millions d’euros, soit moins d’un dixième des 5 milliards d’euros dont ont «à peu près» besoin les entreprises de défense, selon Éric Lombard. Sans parler évidemment des 50 milliards nouveaux qu’il faudra ajouter aux 50 milliards actuels par an destinés à la défense. On est loin du compte et le concept d’économie de guerre demeure très ésotérique.

Défense : un projet de financement très vague et insuffisant

Défense : un projet de financement très vague et insuffisant

Tant au plan européen qu’au plan français les conditions de financement de la défense européenne paraissent particulièrement floues et insuffisantes en regard de l’enjeu. On parle de millions parfois de quelques milliards quand il en faudrait des centaines voire des milliers sur longue période en Europe.

Dernier exemple en date, la création prochaine d’un produit d’épargne avec mise de départ de 500 € minimum. En fait un placement presque classique sans avantage particulier et qui comprend même le risque d’une dévaluation du capital.

Le gouvernement a eu peur qu’on lui reproche de pomper l’épargne des Français. Il propose donc un fonds dont l’ampleur est insignifiante et qui n’est pas sans risque.

Le ministre de l’Économie Éric Lombard a annoncé jeudi la mise en place prochaine de ce produit d’épargne par lequel les particuliers pourront financer des entreprises du secteur de la défense, qui devrait rapporter 450 millions d’euros.

Ce nouveau produit, dont les contours exacts sont encore en cours de discussion, permettra de placer au moins 500 euros et jusqu’à «quelques milliers d’euros». Les fonds seront bloqués «pendant au moins cinq ans», a précisé le ministre. «C’est du capital d’entreprise, il faut [le temps] que les entreprises montent en régime» avant de retirer l’argent investi, a-t-il justifié. Il n’a pas précisé le taux de rémunération de ce produit.

Ce fonds devrait « rapporter » 450 millions d’euros, soit moins d’un dixième des 5 milliards d’euros dont ont «à peu près» besoin les entreprises de défense, selon Éric Lombard. Sans parler évidemment des 50 milliards nouveaux qu’il faudra ajouter aux 50 milliards actuels par an destinés à la défense. On est loin du compte et le concept d’économie de guerre demeure très ésotérique

En France, vers une vague de chômage en 2025

En France, vers une vague de chômage en 2025

Après la Banque de France qui a nettement réduit ses prévisions de croissance pour 2025. En gros la croissance déjà faible en 2024 devrait être divisée par deux en 2025. En gros on va tutoyer la récession. De façon mécanique si la croissance des activités diminue cela affectera le chômage qui pourrait enregistrer une vague supplémentaire l’année prochaine. C’est en tout cas ce que prévoit aussi l’INSEE. Un résultat dû en partie à la crise politique qui contamine l’économie surtout dans une conjoncture internationale qui n’est pas particulièrement dynamique sauf aux États-Unis. Dans sa note de conjoncture dévoilée ce mardi 17 décembre, l’Insee table sur une progression du chômage, passant de 7,4% de la population active à 7,6%, entre fin 2024 et juin 2025.

 

Refroidies par une conjoncture morose et une forte incertitude politique, les entreprises ont levé le pied sur les créations d’emplois en 2024. La plupart des enquêtes de conjoncture menées auprès des dirigeants font état de l’attentisme chez les dirigeants. Inquiets pour la stabilité politique et la capacité du gouvernement à préparer un budget et à le faire adopter en 2025, beaucoup s’interrogent sur la future politique économique de l’exécutif en cours de composition.

Autre facteur d’explication de ce climat morose : une croissance économique en panne avec 0% au quatrième trimestre 2024, puis 0,2% par trimestre jusqu’à la mi-2025, prévoit l’Insee.

Sur le front de l’emploi, le tableau dressé par l’Insee est particulièrement sombre. La croissance de l’emploi salarié serait nulle entre le dernier trimestre 2024 et la fin du premier semestre 2025.

« L’emploi a déjà nettement ralenti : dans le secteur privé, en sortie de crise sanitaire, les besoins en main-d’œuvre et les difficultés de recrutement étaient très élevés et se normalisent depuis. L’économie française a créé 797.000 emplois salariés privés en 2022, 312.000 en 2023, 108.000 en 2023, environ 50.000 en 2024 et commencerait à détruire des emplois salariés privés au premier semestre 2025 », indique à La Tribune Dorian Roucher.

 

France : vague inquiétante des défaillances d’entreprises

France : vague inquiétante des défaillances d’entreprises

Inflation galopante, hausse des taux d’intérêt, chaînes d’approvisionnement fragilisées : les PME peinent à se transformer face à un manque de financements. Alors que l’exécutif tarde à agir, la survie des entreprises repose sur leur capacité à innover et à se réinventer dans un environnement économique en pleine mutation.

 

Par Raphaël Miolane, Senior Managing Director au sein du cabinet de conseil FTI Consulting
dans la Tribune

Depuis 35 ans, la France n’avait pas connu une période aussi complexe pour ses entreprises. Avec trois des plus forts pics de défaillances sur la période, la situation est préoccupante. Les défaillances ont dépassé 63.000 en cumul annuel à fin juin 2024, soit une hausse de 26% en un an. L’heure n’est plus à un simple rattrapage post-Covid, la tendance de fond se confirme.

Il est nécessaire de comprendre l’origine de ces difficultés. La succession de crises – qu’elles soient économiques et sociales, sanitaires ou géopolitiques- a plongé les dirigeants d’entreprises dans l’inconnu et bouleversé les chaînes d’approvisionnement notamment sur les plans énergétique et commercial. Ces bouleversements ont exigé des réponses inédites : les chefs d’entreprise ont navigué à vue et ont dû faire preuve d’inventivité.

De plus, les entreprises doivent aujourd’hui composer avec une forte inflation, une dynamique que nous pensions révolue depuis des décennies et qui a accru la pression sur les coûts et les marges des entreprises. La hausse des taux d’intérêt bloque le financement de nombreux projets, par exemple les transformations digitales, pourtant cruciales pour conserver la compétitivité des organisations. Or, sans transformation, il devient difficile de survivre et encore plus difficile de prospérer dans le contexte actuel.
Les PME non cotées sont les premières dans le viseur. En effet, elles se caractérisent par une faible proportion de capitaux privés dans leur structure actionnariale. Elles ont donc des difficultés à lever des fonds en dehors des structures bancaires pour se transformer, tandis que des PME soutenues par des investisseurs privés notamment des fonds d’investissement auront plus de facilité à financer leurs projets de croissance et de transformation.

Une fois ce constat peu optimiste mais pourtant bien réaliste posé, reste à s’interroger sur le point de savoir comment les entreprises en difficultés ont encore une chance de ne pas sombrer.

Un espoir pourrait subsister dans la mise en œuvre prochaine d’un nouvel agenda réglementaire, fiscal et social par le gouvernement, permettant alors aux entreprises non seulement d’avoir une visibilité à long terme mais aussi de modifier leur stratégie d’investissements. Mais il n’en sera rien. En effet, l’exécutif semble se concentrer sur ses propres comptes, avec comme lointaine préoccupation le point de savoir comment améliorer la compétitivité des entreprises françaises. C’est un mauvais calcul.

Les entreprises proches de la défaillance ne peuvent donc pas attendre les décideurs politiques pour subsister. La survie et la prospérité futures des entreprises françaises dépendront de leur capacité à se réinventer rapidement et efficacement. Cette transformation ne doit pas se limiter à des ajustements superficiels, mais doit englober une refonte profonde des modèles d’affaires, des processus opérationnels et des stratégies de financement.

Les entreprises qui sauront anticiper les tendances, adopter les nouvelles technologies et encourager une culture d’innovation continue seront les mieux placées pour surmonter les défis actuels et futurs.

Dans ce contexte, la résilience et l’agilité deviennent non seulement des atouts, mais aussi des impératifs de survie dans un paysage économique de plus en plus complexe et imprévisible.

_______

(*) Raphaël Miolane est un spécialiste de la transformation, du retournement et de la gestion de situations spéciales. Il possède une expérience dans l’amélioration de la performance et de la croissance, grâce à sa double expérience de conseil et dirigeant.

Après un début de carrière chez Procter & Gamble en marketing, Raphaël a rejoint Boston Consulting Group. Il a travaillé chez Yum ! Brands pendant près de 10 ans, notamment chez KFC et Pizza Hut en tant que CFO et CEO en France, en Europe et au Canada. Avant de rejoindre FTI Consulting, Raphaël a également tenu des mandats de CEO pour Courtepaille, Le Duff ou encore Subway.

Légère remontée du chômage… En attendant la grosse vague

Légère remontée du chômage… En attendant la grosse vague

En valeur absolue le chômage a tendance à remonter mais ce n’est pas encore trop inquiétant. Le plus dur est sans doute à venir avec l’arrivée d’une grosse vague qui touche autant de très grandes entreprises que des PME. En cause évidemment le ralentissement mondial, les menaces géopolitiques et la crise politique en France.

Le problème est qu’on assiste à un retournement de conjoncture et pas seulement en France. De nombreux chefs d’entreprise sont contraints de réduire la voilure. Dans ce contexte, les licenciements risquent de s’accélérer cet hiver. « Des annonces de fermetures de sites, il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent », a d’ailleurs confirmé le ministre de l’Industrie, Marc Ferraci, samedi dernier.

Cette prévision rejoint celle de Sophie Binet, numéro un de la CGT. En se basant sur les remontées de terrain de son syndicat, elle a déjà recensé plus de 200 plans sociaux dans l’Hexagone. Interrogée dans les colonnes de La Tribune Dimanche, la syndicaliste évoquait, « une violente saignée industrielle à venir ».

L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) table même sur un chômage à 8% fin 2025. De fait, la promesse d’Emmanuel Macron d’atteindre le plein-emploi – un taux de chômage autour de 5% – en 2027, semble aujourd’hui, impossible à honorer.

 

2024: vague de faillites à venir

2024: vague de faillites à venir

L’économiste Ruben Nizard, en charge de l’Amérique du Nord chez Coface, revient en détail dans « La Tribune ». Il prévoit une croissance encore plus molle en 2024 et surtout une vagues de faillites

À quoi faut-il s’attendre pour la croissance mondiale en 2024 ?

RUBEN NIZARD- L’économie mondiale se dirige vers « un soft landing » en 2024. La croissance du PIB est estimée à 2,6% en 2023 et 2,2% en 2024. Le ralentissement ne devrait pas être catastrophique. Avant la pandémie, la croissance était en moyenne autour de 3% sur la décennie 2010-2020. Les États-Unis ont surpris à la hausse. Les chiffres du second semestre 2023 ont été extraordinaires. La politique monétaire affecte progressivement consommateurs et entreprises. La baisse du crédit a pesé sur l’investissement des entreprises. Mais il n’y a pas eu d’effondrement. Chez les ménages, il y a des signes de ralentissement.

En Europe, aucun rebond significatif n’est attendu. Les indicateurs récents en Allemagne sont restés moroses. En France, la croissance devrait rester lente en 2024. En Chine, la transition économique risque d’être encore difficile. En revanche, l’Inde devrait surperformer cette année.

L’inflation a marqué le pas dans la plupart des pays. Pour autant, les banques centrales n’ont pas l’intention de baisser les taux rapidement. Quelles sont les perspectives d’inflation dans les pays avancés ?

Le ralentissement de l’inflation dans les pays avancés est sans doute plus rapide que prévu. Le retour vers la cible des 2% en 2024 semble être le scénario central. La baisse des prix de l’énergie a fortement contribué à ce coup de frein. En 2024, les inquiétudes sur les prix du gaz sont en baisse. Sur le marché du pétrole, il y a plus de volatilité en raison des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Nous tablons sur un baril à 85 dollars sur l’année. La demande a ralenti dans la plupart des pays avancés. Les marchés du travail ne montrent pas de risques de boucle prix-salaires.

Les banques centrales gardent une attitude prudente. Les marchés ont parié des baisses de taux agressives. Mais cinq ou six baisses de taux cette année nous paraissent beaucoup. Les banques centrales ne veulent pas revenir trop tôt à des politiques monétaires accommodantes en raison des craintes de résurgence des prix. L’assouplissement monétaire aux États-Unis pourrait avoir lieu en milieu d’année et un peu plus tard en Europe.

Avec le ralentissement de l’économie et des politiques budgétaires plus restrictives en Europe, doit-on s’attendre à une hausse des faillites d’entreprises en 2024 ?

Oui, la hausse des faillites fait partie de notre scénario central. Dans beaucoup de pays avancés, le retrait des mesures de soutien et des moratoires sur les procédures avaient entraîné une normalisation des défaillances. En France et aux Royaume-Uni, les défaillances sont déjà au dessus de leur niveau de 2019. Avec des conditions financières plus compliquées et des remboursements de prêts garantis par l’État, on peut s’attendre à une poursuite des hausses en Europe. On ne s’attend pas non plus à un tsunami.

En Europe, la colère des agriculteurs s’est propagée dans plusieurs pays. Existe-t-il un risque d’embrasement et de contagion à d’autres secteurs économiques ?

La question des réglementations européennes est revenue dans les mouvements des différents pays. Les accords commerciaux sont également au cœur des revendications des agriculteurs. En France, on parle beaucoup du Mercosur. Mais le Canada et le Royaume-Uni ont également suspendu leurs négociations sur un accord post-Brexit en raison d’un désaccord sur les accès aux marchés. La question des produits phytosanitaires n’est pas nouvelle.

L’agriculture reste un sujet très sensible en raison de sa portée stratégique et symbolique. Il est difficile de prévoir un risque d’embrasement. Les réglementations européennes sont des sujets de crispation entre Bruxelles et les pêcheurs. On l’a vu avec le Brexit. Il y a également un sujet de mécontentement social. L’agriculture est symptomatique. C’est un secteur qui dépend beaucoup des subventions de l’État. Le sentiment de stagnation des niveaux de vie et de détérioration des conditions de travail est très important. Ce sont des revendications que l’on retrouve dans d’autres secteurs comme la Santé ou l’Éducation.


Les tensions en mer rouge ont continué de se propager ces dernières semaines. Quel est l’impact macroéconomique de ces attaques ?

Actuellement, deux fois moins de navires transitent par le Canal de Suez et doivent passer par le cap de Bonne Espérance. Ce détour ajoute entre 10 et 15 jours de trajet. Cela provoque des coûts supplémentaires de transport. Il y a également des répercussions sur les chaînes d’approvisionnement. Tesla et Volvo ont déjà fait des annonces sur des productions mises sur pause pendant plusieurs jours.

Pour l’instant, les transporteurs sont encore loin des niveaux de stress de la pandémie. Mais c’est un point à surveiller. Enfin, il existe un risque inflationniste sur les prix. Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, les prix du pétrole avaient baissé. Mais les tensions se cristallisent sur l’approvisionnement en pétrole. La situation au Moyen-Orient est préoccupante. Le risque d’escalade a gagné en intensité ces dernières semaines.

Élections européennes, présidentielle américaine…2024 sera incontestablement une année importante de scrutins. Existe-t-il un risque de vote sanction dans les urnes des deux côtés de l’Atlantique ?

En 2024, plus de 70 pays vont voter sur la planète. Ce sera un record. Certaines élections comme en Russie ne laissent peu de doutes sur l’issue. Aux États-Unis, la hausse du niveau général des prix depuis deux ans alimente une grogne. Les événements de troubles sociaux arrivent souvent un ou deux ans après un choc sur l’activité ou les revenus. Il pourrait y avoir un vote sanction dans ce contexte. Les résultats des élections intermédiaires aux États-Unis ont montré que la participation avait beaucoup bénéficié aux Démocrates. Biden pourrait être favori.

Mais c’est une élection particulière car deux anciens présidents vont s’affronter. Donald Trump se maintient à des niveaux stables dans l’opinion. Biden ne suscite pas d’enthousiasme. Mais le calendrier judiciaire chargé de Donald Trump pourrait peser sur la mobilisation des électeurs. Le clivage entre Républicains et Démocrates ne fait que s’accroître.

Les élections européennes pourraient être un terreau fertile aux partis populistes d’extrême droite ou d’extrême gauche. La colère pourrait se traduire en vote sanction dans les urnes. Les griefs liés à la gestion de la pandémie continuent de peser. Les méfiances à l’égard des institutions persistent. La montée des populismes est une tendance claire.

2024: une vague des faillites (COFACE)

2024: une vague des faillites (COFACE)

L’économiste Ruben Nizard, en charge de l’Amérique du Nord chez Coface, revient en détail dans « La Tribune ». Il prévoit une croissance encore plus molle en 2024 et surtout une vagues de faillites

À quoi faut-il s’attendre pour la croissance mondiale en 2024 ?

RUBEN NIZARD- L’économie mondiale se dirige vers « un soft landing » en 2024. La croissance du PIB est estimée à 2,6% en 2023 et 2,2% en 2024. Le ralentissement ne devrait pas être catastrophique. Avant la pandémie, la croissance était en moyenne autour de 3% sur la décennie 2010-2020. Les États-Unis ont surpris à la hausse. Les chiffres du second semestre 2023 ont été extraordinaires. La politique monétaire affecte progressivement consommateurs et entreprises. La baisse du crédit a pesé sur l’investissement des entreprises. Mais il n’y a pas eu d’effondrement. Chez les ménages, il y a des signes de ralentissement.

En Europe, aucun rebond significatif n’est attendu. Les indicateurs récents en Allemagne sont restés moroses. En France, la croissance devrait rester lente en 2024. En Chine, la transition économique risque d’être encore difficile. En revanche, l’Inde devrait surperformer cette année.

L’inflation a marqué le pas dans la plupart des pays. Pour autant, les banques centrales n’ont pas l’intention de baisser les taux rapidement. Quelles sont les perspectives d’inflation dans les pays avancés ?

Le ralentissement de l’inflation dans les pays avancés est sans doute plus rapide que prévu. Le retour vers la cible des 2% en 2024 semble être le scénario central. La baisse des prix de l’énergie a fortement contribué à ce coup de frein. En 2024, les inquiétudes sur les prix du gaz sont en baisse. Sur le marché du pétrole, il y a plus de volatilité en raison des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Nous tablons sur un baril à 85 dollars sur l’année. La demande a ralenti dans la plupart des pays avancés. Les marchés du travail ne montrent pas de risques de boucle prix-salaires.

Les banques centrales gardent une attitude prudente. Les marchés ont parié des baisses de taux agressives. Mais cinq ou six baisses de taux cette année nous paraissent beaucoup. Les banques centrales ne veulent pas revenir trop tôt à des politiques monétaires accommodantes en raison des craintes de résurgence des prix. L’assouplissement monétaire aux États-Unis pourrait avoir lieu en milieu d’année et un peu plus tard en Europe.

Avec le ralentissement de l’économie et des politiques budgétaires plus restrictives en Europe, doit-on s’attendre à une hausse des faillites d’entreprises en 2024 ?

Oui, la hausse des faillites fait partie de notre scénario central. Dans beaucoup de pays avancés, le retrait des mesures de soutien et des moratoires sur les procédures avaient entraîné une normalisation des défaillances. En France et aux Royaume-Uni, les défaillances sont déjà au dessus de leur niveau de 2019. Avec des conditions financières plus compliquées et des remboursements de prêts garantis par l’État, on peut s’attendre à une poursuite des hausses en Europe. On ne s’attend pas non plus à un tsunami.

En Europe, la colère des agriculteurs s’est propagée dans plusieurs pays. Existe-t-il un risque d’embrasement et de contagion à d’autres secteurs économiques ?

La question des réglementations européennes est revenue dans les mouvements des différents pays. Les accords commerciaux sont également au cœur des revendications des agriculteurs. En France, on parle beaucoup du Mercosur. Mais le Canada et le Royaume-Uni ont également suspendu leurs négociations sur un accord post-Brexit en raison d’un désaccord sur les accès aux marchés. La question des produits phytosanitaires n’est pas nouvelle.

L’agriculture reste un sujet très sensible en raison de sa portée stratégique et symbolique. Il est difficile de prévoir un risque d’embrasement. Les réglementations européennes sont des sujets de crispation entre Bruxelles et les pêcheurs. On l’a vu avec le Brexit. Il y a également un sujet de mécontentement social. L’agriculture est symptomatique. C’est un secteur qui dépend beaucoup des subventions de l’État. Le sentiment de stagnation des niveaux de vie et de détérioration des conditions de travail est très important. Ce sont des revendications que l’on retrouve dans d’autres secteurs comme la Santé ou l’Éducation.


Les tensions en mer rouge ont continué de se propager ces dernières semaines. Quel est l’impact macroéconomique de ces attaques ?

Actuellement, deux fois moins de navires transitent par le Canal de Suez et doivent passer par le cap de Bonne Espérance. Ce détour ajoute entre 10 et 15 jours de trajet. Cela provoque des coûts supplémentaires de transport. Il y a également des répercussions sur les chaînes d’approvisionnement. Tesla et Volvo ont déjà fait des annonces sur des productions mises sur pause pendant plusieurs jours.

Pour l’instant, les transporteurs sont encore loin des niveaux de stress de la pandémie. Mais c’est un point à surveiller. Enfin, il existe un risque inflationniste sur les prix. Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, les prix du pétrole avaient baissé. Mais les tensions se cristallisent sur l’approvisionnement en pétrole. La situation au Moyen-Orient est préoccupante. Le risque d’escalade a gagné en intensité ces dernières semaines.

Élections européennes, présidentielle américaine…2024 sera incontestablement une année importante de scrutins. Existe-t-il un risque de vote sanction dans les urnes des deux côtés de l’Atlantique ?

En 2024, plus de 70 pays vont voter sur la planète. Ce sera un record. Certaines élections comme en Russie ne laissent peu de doutes sur l’issue. Aux États-Unis, la hausse du niveau général des prix depuis deux ans alimente une grogne. Les événements de troubles sociaux arrivent souvent un ou deux ans après un choc sur l’activité ou les revenus. Il pourrait y avoir un vote sanction dans ce contexte. Les résultats des élections intermédiaires aux États-Unis ont montré que la participation avait beaucoup bénéficié aux Démocrates. Biden pourrait être favori.

Mais c’est une élection particulière car deux anciens présidents vont s’affronter. Donald Trump se maintient à des niveaux stables dans l’opinion. Biden ne suscite pas d’enthousiasme. Mais le calendrier judiciaire chargé de Donald Trump pourrait peser sur la mobilisation des électeurs. Le clivage entre Républicains et Démocrates ne fait que s’accroître.

Les élections européennes pourraient être un terreau fertile aux partis populistes d’extrême droite ou d’extrême gauche. La colère pourrait se traduire en vote sanction dans les urnes. Les griefs liés à la gestion de la pandémie continuent de peser. Les méfiances à l’égard des institutions persistent. La montée des populismes est une tendance claire.

La vague des drogues douces et dures en Europe menace la société

-La vague des drogues douces et dures en Europe menace la société


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène
.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Société-La vague des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie

Société-La vague des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie


Les drogues douces ou durs ne cessent de se développer en Europe en même temps que la corruption qui pourrait affecter la police, la justice et au-delà la démocratie comme en Amérique du Sud par exemple. La France est particulièrement concernée par le phénomène
.

Pour les drogues douces, curieusement le Conseil d’État contre l’avis du gouvernement a autorisé la légalisation des fleurs de CBD. Récemment, c’est le Conseil économique et social environnemental qui a fait la proposition de légaliser le cannabis. On peut se demander sur quelle légitimité scientifique voire éthique s’appuient ces deux institutions.

En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. L’usage actuel (usage dans l’année) concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Pour la cocaîne, La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Le chiffre d’affaires mondial de l’ensemble des drogues serait de l’ordre de 250 milliards !

Le neurologue Grégoire Hinzelin rappelle les effets du cannabis sur le cerveau.

Interview sur le site « la Vie »
Quand quelqu’un fume du cannabis, quels sont les effets sur son cerveau ?

Lorsqu’on fume un joint, le psychotrope absorbé provoque une accélération du fonctionnement électrique du cerveau, et donc un effet d’anxiolyse, c’est-à-dire réduisant l’anxiété. Cela produit une désinhibition, exactement comme l’alcool. L’anxiolyse et l’euphorie qui en découle sont parmi les mécanismes qui provoquent la dépendance. Une consommation très épisodique n’aura pas particulièrement de conséquence à long terme, à part en ce qui concerne les accidents qui peuvent se dérouler à l’occasion de la période où le consommateur est sous l’emprise du cannabis. Exactement comme l’alcool, une énorme cuite n’aura en général aucun impact à long terme sur la santé, contrairement à une consommation trop fréquente.

Et sur le long terme, qu’observe-t-on dans le cerveau des consommateurs de cannabis ?

Une dégradation se manifeste de diverses façons. De manière générale, le principal aspect est l’augmentation du trouble de la mémoire, de la concentration, et parfois – plus grave – une augmentation des troubles psychiatriques. Apparaissent des crises de démence d’origine vasculaire (désorientation permanente, incapacité à ordonner ses pensées…) ou des démences cortico-souscorticales, c’est-à-dire des problèmes de mémoire graves, qui s’apparentent à un léger Alzheimer prématuré qui se manifeste parfois dès 40 ans.

Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie.
Il y a aussi un risque très important de bouffées délirantes aiguës, qui arrivent à des consommateurs qui souvent n’ont jamais connu de troubles psychiques avant et qui se mettent à adopter des comportements incohérents et irrationnels le temps de la crise. Dans de nombreux cas, la consommation régulière de cannabis peut développer une schizophrénie. En revanche, il y a débat dans la communauté scientifique entre ceux qui affirment que le cannabis ne fait que dévoiler et rendre active une schizophrénie préexistante et ceux qui défendent l’idée que le cannabis crée la schizophrénie sans que le consommateur n’y soit prédisposé. La question est là : la schizophrénie provoquée par le cannabis est-elle innée ou acquise ? Il nous faudra encore 10 ou 15 ans pour le savoir.

Il faut en outre distinguer les troubles liés à la consommation et à la drogue elle-même. La consommation de cannabis à long terme peut être un facteur d’isolement social, et la dépression peut découler de cette dépendance et de ses effets indirects.

Y a-t-il une évolution du contenu de ce que fument le consommateurs de cannabis au fil des ans ?

Les joints qui étaient fumés en mai 1968 présentaient déjà un risque et contenaient 2 à 3% de THC (tétrahydrocannabinol, la principale substance active du cannabis). Aujourd’hui, une boulette de résine en contient bien plus, montant parfois jusqu’à 40% de THC ! Une telle dose dans un joint est encore plus puissante qu’un rail de cocaïne. C’est tout l’ennui : quand un consommateur va se procurer du cannabis, il ne sait pas quelle dose de THC il s’apprête à consommer, et c’est souvent énorme. C’est comme si vous vouliez acheter de l’alcool dans un magasin, et que vous ne saviez pas si vous venez acheter une bouteille de cidre ou trois bouteilles de whisky. Et quand on s’habitue à de telles doses de cannabis, on glisse vite sur la pente qui mène à la consommation de drogues dites « plus dures », comme la cocaïne

Vague mmigratoire : 74% contre la politique du gouvernement

Vague mmigratoire : 74% contre la politique du gouvernement

D’après une étude Odoxa Backbone consulting 74% de l’opinion publique rejette l’action actuelle de l’exécutif.Une politique particulièrement mal adaptée à la vague migratoire actuelle. En cause, la responsabilité de la France mais aussi de l’Europe.

Les Français souhaitent en très grosse majorité davantage de clarté et de fermeté. Des mesures plus restrictives et plus effectives sont réclamées sur l’inscription des étrangers menacés d’expulsion au fichier des personnes recherchées , pour rendre plus efficaces les obligations de quitter le territoire (82%), de la mise en place de quotas votés annuellement par le Parlement (81%), la possibilité de s’exprimer par référendum sur le sujet (75%), l’obligation des demandeurs d’asile à formuler leur demande dans leur pays d’origine ou un pays tiers (73%) ou encore la suppression de l’Aide Médicale d’État pour la remplacer par une Aide Médicale d’Urgence (72%). Des propositions souvent avancées par Les Républicains, eux-mêmes partisans d’un durcissement du texte.

Par contre, la régularisation des travailleurs pour les métiers en tension rencontre un soutien (57%).

Nouvelle vague de chaleur

Nouvelle vague de chaleur


De nouvelles vagues de chaleur pourraient t permettre d’atteindre encore des records de canicule pour cette période de l’année. Certaines régions pourraient même atteindre jusqu’à 40°. En tout cas, toute la France dépassera largement les 30°.

Lundi, le mercure dépassera les 30°C sur la quasi-totalité de l’Hexagone dans l’après-midi. Les maximales seront comprises entre 32 à 35°C dans le Sud, avec des pointes allant jusqu’à 37 ou 38°C par endroits, notamment en Nouvelle-Aquitaine.

Cette vague de chaleur tardive devrait durer une grande partie de la semaine prochaine, « en s’exportant progressivement au Nord et à l’Est », ajoute l’institut météorologique. « Aucun véritable rafraîchissement n’est entrevu avant au moins le week-end prochain », explique également Météo-France. La nuit, les températures seront également élevées, avec des seuils de canicule frôlés.

Conséquences du réchauffement climatique, les vagues de chaleur tardives pourraient en tout cas se multiplier d’ici 2050.

Amazon : Énorme vague aussi de licenciement de 10.000 employés

Amazon : Énorme vague aussi de licenciement de 10.000 employés

Comme de nouveaux grands de la tech, Amazon ce prépareà licencier de nombreux salariés. En cause , évidemment la crise générale et l’inflation qui affecte le pouvoir d’achat des consommateurs. Sans parler de la question environnementale qui devrait nuit encore davantage à Amazon compte tenu de la longueur exceptionnelle des déplacements des marchandises commandées.

Amazon se prépare à licencier environ 10.000 employés d’après le New York Times. La plateforme de vente en ligne deviendrait ainsi le dernier géant américain de la tech en date à répondre à la crise économique avec un plan social de grande envergure. Cela représenterait un peu moins de 1% de la masse salariale du groupe, qui comptait 1,6 million d’employés dans le monde fin 2021.
Une part importante de ces effectifs est constituée de travailleurs saisonniers, recrutés en période d’activité accrue, notamment pour les fêtes de fin d’année. Selon le New York Times, les postes concernés seront situés dans le département Amazon Devices (les appareils électroniques équipés de l’assistant vocal Alexa ou encore les liseuses Kindle), dans la division de vente au détail ainsi que dans les ressources humaines. La répartition par pays n’est en revanche pas spécifiée.

Mercredi dernier, Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé la suppression de 11.000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs. Deux sociétés de la Silicon Valley, le spécialiste des services de paiement en ligne Stripe et la plateforme de réservation de voitures avec chauffeur Lyft, ont aussi récemment fait part de licenciements de grande ampleur. Twitter, fraîchement racheté par Elon Musk, a pour sa part congédié environ la moitié de ses 7500 salariés.

Covid: Le risque d’une huitième vague très dangereuse

Covid: Le risque d’une huitième vague très dangereuse

Compte tenu de l’environnement sociale et politique très perturbé, on parle peu de l’évolution actuelle de la pandémie qui pourtant enregistre une nouvelle vague.

Chaque jour de l’ordre de 50 à 60 000 nouvelles contaminations. En cause, la venue de température moins clémente et le brassage des populations pendant les vacances et depuis la rentrée scolaire. Certains experts expliquent cependant que cette huitième vague pourrait être moins mortelle que les précédentes mais à une condition que n’apparaissepas un nouveau virus. Ce que personne ne peut évidemment prédire. La huitième vague suscite cependant des inquiétudes dans la mesure où elle va coïncider aussi avec la reprise des grippes hivernales traditionnelles et une nette baisse de la protection vaccinale contre la covid. En effet la protection baisse avec le temps et comme l’actualité fait l’impasse pratiquement sur la très forte hausse des contaminations, les Français négligent un peu de se faire à nouveau vacciner.

Selon le dernier point épidémiologique publié par Santé Publique France ce vendredi, la circulation du SARS-CoV-2 continue de progresser sur l’ensemble du territoire métropolitain. « Le taux d’incidence a dépassé les 500 cas pour 100 000 habitants (+ 22 %) au niveau national, soit plus de 55 000 nouveaux cas en moyenne par jour », détaille la note de l’agence nationale de santé publique. La semaine dernière, les nouvelles admissions à l’hôpital (5 834 ; + 13 %), dont celles en soins critiques (448 ; + 1 %), étaient également en hausse, de même que le nombre de décès (279 ; + 14 %). Cette huitième vague sera-t-elle pour autant plus meurtrière que les précédentes ?

« Seuls 35,9 % des 60-79 ans et 49,3 % des 80 ans et plus parmi les personnes éligibles », ont reçu un deuxième rappel au 11 octobre, déplore Santé Publique France, qui appelle à renforcer la vaccination, notamment par un rappel avec un vaccin bivalent chez les primo-vaccinés éligibles. Ces chiffres ne devraient pas s’améliorer de sitôt d’après les projections. Selon une enquête de Coviprev publiée le 6 octobre, seule une personne à risque (plus de 65 ans ou ayant des comorbidités) sur deux déclare être prête à recevoir un vaccin , que ce soit un rappel contre le Covid-19 ou contre la grippe. La proportion de personnes de 65 ans et plus ayant l’intention de se faire vacciner contre la grippe cet hiver est d’ailleurs moins élevée que l’année passée : 61 % contre 69 % en mai.

Les autorités recommandent l’administration de la dose de rappel « dès 3 mois après la dernière injection pour les personnes de 80 ans et plus, les résidents en Ehpad ou en USLD et les personnes immunodéprimées », et « dès 6 mois après la dernière injection pour les autres personnes ».

Covid: vers une huitième vague ?

Covid: vers une huitième vague ?

 

Le nombre de contamination au Covid-19 est en tout cas à nouveau en hausse . Depuis une semaine les contaminations ont progressé d’environ 10 000 par jour.

 

 Après huit semaines de déclin, le nombre de cas positifs au Covid-19 est reparti à la hausse, selon les données de Santé publique France. 33 263 nouveaux cas recensés contre 19 866 une semaine plus tôt, soit un bond de plus de 67 %. Une possible huitième vague stimulée par la rentrée scolaire et qui confirme les pronostics des autorités sanitaires.

Le taux d’incidence est en hausse surtout chez les enfants de moins de 10 ans. Cette hausse a débuté un peu avant la rentrée scolaire et s’est accentuée avec le retour à l’école. Cette augmentation pourrait s’expliquer par le fait que les gestes barrière ont été quelque peu oubliés pendant les vacances, favorisant les contaminations.

Omicron BA5, le variant en circulation actuellement, reste par ailleurs très contagieux même s’il  est moins dangereux que les précédents.

Covid France : en hausse, une 8e vague ?

Covid France  : en hausse,  une 8e vague ?

On  enregistre mercredi 14 septembre 2022  encore 33 575 cas supplémentaires en 24 heures après  41 850 cas supplémentaires mardi; chiffres en nette progression et qui font craindre une huitième vague au ministère de la santé .Le nombre de contamination a augmenté de 33% en une semaine, indique Santé Publique France.Une hausse qui pourrait être due  notamment à la rentrée scolaire

 

Le nombre de contamination au Covid-19 est en tout cas à nouveau en hausse (+33% en une semaine), indique lundi 12 septembre Santé Publique France. Actuellement, on enregistre près de 17.000 cas de contamination par jour en moyenne. Mais le chiffre dévoilé pour les contaminations de mardi se situe largement au-dessus de cette moyenne même s’il faut tenir compte des report statistiques du week-end.

 

De dimanche 11 à lundi 12 septembre, 4579 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en France. Un chiffre en baisse par rapport à la veille (16.422) mais en hausse comparé au lundi 5 septembre (3443). Par compte comme déjà indiqué c’est près de 42 000 cas supplémentaires qui ont été constatés mardi. Par ailleurs, taux d’incidence a encore augmenté. Il est de 178,2 cas pour 100.000 habitants, contre 173 dimanche.

Le taux d’incidence est en hausse surtout chez les enfants de moins de 10 ans. Cette hausse a débuté un peu avant la rentrée scolaire et s’est accentuée avec le retour à l’école. Cette augmentation pourrait s’expliquer par le fait que les gestes barrière ont été quelque peu oubliés pendant les vacances, favorisant les contaminations.

Omicron BA5, le variant en circulation actuellement, reste par ailleurs très contagieux même s’il  est moins dangereux que les précédents.

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