Archive pour le Tag 'vaccinés ?'

Covid: seulement 10 % des plus de 80 ans vaccinés

Covid: seulement 10 % des plus de 80 ans vaccinés

Un véritable échec de la campagne de vaccination contre le Covid par exemple seuls 10% des plus de 80 ans ont reçu leur dose de rappel supplémentaire.

Moins de 10% des plus de 80 ans – les plus vulnérables face au virus – ont reçu cette dose de rappel supplémentaire et 3% des 12 ans et plus.
« Nous avons une marge de progression très importante », reconnaît le ministère de la Santé dans des propos rapportés par le JDD.

Une situation particulièrement préoccupante en pleine reprise épidémique. Avec actuellement environ 50.000 nouveaux cas par jour en moyenne sur le territoire, les appels des autorités sanitaires à la prévention et à la vaccination s’intensifient. Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a déploré ce dimanche le niveau « désolant » de la vaccination dans le pays. « Les Français ne se vaccinent pas, ou pas assez », a-t-elle affirmé.

En cause: une forme de « fatigue pandémique » à travers la population, définie dès 2020 par l’OMS comme « une démotivation à suivre les comportements de protection recommandés apparaissant progressivement au fil du temps », et un sentiment que le Covid-19 est moins dangereux, malgré la baisse d’immunité.

En outre, plusieurs experts pointent le manque de communication des autorités pour inciter à la vaccination.

Au Royaume-Uni, par exemple, toutes les personnes éligibles reçoivent un courrier personnalisé pour les appeler à se faire vacciner. Selon le JDD, outre-Manche, 89% des plus de 75 ans ont reçu leur dose de rappel automnale.

Retour des soignants non vaccinés: Contresens et irresponsabilité

Retour des  soignants non vaccinés: Contresens et irresponsabilité

 

À juste titre dans un papier du Monde, on dénonce l’irresponsabilité de certains élus  d’opposition qui militent pour le retour des soignants noms vaccinés comme si la pandémie était déjà terminée alors qu’on constate quotidiennement encore autour de 100 000 cas nouveaux et que l’apparition d’un nouveau variant n’est pas impossible à l’automne. 

En juin, les Français se sont dotés d’une Assemblée nationale qui reflète beaucoup plus fidèlement qu’auparavant l’état politique réel du pays. On peut se réjouir de cette meilleure représentation, ainsi que du retour en force d’un Parlement désormais arbitre incontournable des choix politiques. Encore faudrait-il que les oppositions exercent leur pouvoir dans un sens constructif et responsable. Tel n’est pas le cas lorsque, en une troublante convergence, des élus de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes), des Républicains (LR) et du Rassemblement national (RN) défendent la réintégration des personnels du système de santé et des services d’incendie et de secours qui ont été suspendus, car non vaccinés contre le Covid-19.

L’obligation vaccinale est entrée en vigueur le 15 septembre 2021, avec le soutien presque unanime des professionnels de santé. Elle a été considérée comme relevant de l’évidence, s’agissant de personnels qui, par leurs fonctions, côtoient les personnes les plus exposées au Covid, dont ils sont chargés de préserver la santé. Le fait, pour eux, d’être astreints à des vaccinations spécifiques, comme celle contre l’hépatite B, n’avait d’ailleurs jusque-là guère fait débat. La mise en œuvre de cette obligation nouvelle a suscité de nombreuses tensions. Des soignants ont argué du manque de recul ou d’efficacité, ou de convictions personnelles, pour refuser la vaccination, et des suspensions ont dû être prononcées.

Alors que le SARS-CoV-2 continue de circuler fortement et que le vaccin protège contre les formes graves de la maladie, réintégrer celles et ceux qui le refusent reviendrait à céder aux arguments antiscientifiques et à renoncer à un fondement de la politique de santé publique qui fait de la vaccination un réflexe de protection collective et suppose l’exemplarité des soignants. Comment des patients pourraient-ils maintenir leur confiance dans des hôpitaux, des cliniques ou des Ehpad dont certains personnels refuseraient de mettre en œuvre les consensus scientifiques nationaux et internationaux ? « Aucun des arguments ressassés ne permet de valider scientifiquement le refus de se faire vacciner », qui, s’il est « respectable », reste « incompatible avec le métier de soignant », vient d’estimer l’Académie de médecine, réitérant sa « ferme opposition » à la réintégration des non-vaccinés.

Quant aux arguments selon lesquels une telle réintégration permettrait de pallier la grave pénurie de personnels soignants, voire de lutter plus efficacement contre les incendies de forêt, ils ne résistent pas aux chiffres. Comment soutenir qu’on tiendrait là un remède à une crise systémique massive, alors que seuls 600 des 240 000 infirmiers hospitaliers et 75 médecins et pharmaciens à l’hôpital sur 85 000 font défaut ? Alors que, globalement, les 12 000 personnes suspendues ne représentent que 0,53 % des personnels concernés ?

Laisser entendre, comme certains le prétendent à gauche, à droite et à l’extrême droite, que le retour des non-vaccinés réglerait la crise de l’hôpital et servirait la justice et la paix civile relève d’une dangereuse démagogie. Céder à ces arguments nourrirait au contraire la défiance envers le système de santé et la rationalité scientifique et alimenterait les conflits au sein des équipes soignantes. En poursuivant cette croisade néfaste, les oppositions donneraient un piètre avant-goût du rôle qu’elles peuvent jouer au cours d’un quinquennat qui s’annonce si lourd de défis.

Une taxe pour les non vaccinés ?

Une taxe pour les non vaccinés ?

Dans plusieurs pays, on s’interroge sur les moyens de pénaliser ceux qui refusent la vaccination au motif qu’ils diffusent une maladie très coûteuse en matière de prise en charge médicale. Plusieurs propositions sont à l’étude. L’idée va sans doute être mise d’abord en application au Québec . Le gouvernement local a estimé qu’il fallait compenser le «fardeau financier» de ces 10% de Québécois qui représentent la moitié des personnes en soins intensifs.

Ce chiffre est souvent le même dans nombre de pays développés. Le coût de prise en charge est effectivement énorme en moyenne 1500 € par jour mais il ne s’agit que d’une moyenne et tout dépend de l’état pathologique des malades.

La proposition pourrait valoir aussi en France où certains la proposent également. Il suffirait soit de créer une taxe nouvelle, soit de diminuer le remboursement des prestations. On imagine déjà les protestations pour atteinte aux libertés et droits individuels. Un concept pourtant mis un peu à toutes les sauces pour justifier l’individualisme, l’égoïsme et même l’anarchie.

Covid: 8% de non vaccinés fournissent 50 % des hospitalisés !

Covid: 8% de non vaccinés fournissent  50 % des hospitalisés !

 

En France, certains soutiennent un concept très particulier de rapport aux libertés en matière de santé publique. Ainsi est-il considéré par certains comme liberticide d’envisager la vaccination obligatoire. Dans ce domaine aussi les thèses individualistes progressent par rapport aux conceptions universalistes. En fait,  la liberté revendiquée est celle qui consiste à pouvoir transmettre le virus à d’autres. En France il y aurait sans doute besoin de remettre un peu à jour la nature et la hiérarchie des valeurs grignotées progressivement par l’égocentrisme  l’individualisme sans parler de la démagogie . Selon des données rendues publiques par la Drees ce vendredi, les 8% de non-vaccinés entre fin novembre et fin décembre 2021 ont représenté au cours de cette période près de la moitié des admissions à l’hôpital pour Covid-19.

« L’existence d’un rappel pour les personnes dont le primo-statut complet remonte à plus de 6 mois améliore fortement la protection vaccinale contre les hospitalisations, à près ou plus de 90 % », conclut le ministère de la santé.

« Macron veut emmerder les Français non vaccinés » : ou la politique dans le caniveau !

 

« Macron veut emmerder les Français non vaccinés » : ou la politique dans le caniveau !

 

 

Il n’est pas tellement étonnant que la déclaration du président de la république consistant à vouloir « emmerder les Français qui ne sont pas vaccinés » ait  susciter nombre de réactions. Une déclaration qui fait une nouvelle fois retomber la politique dans le caniveau.

Ce n’est sans doute pas par hasard si le président de la république retombe dans la vulgarité, il a lu les sondages qui constituent sa boussole politique. Il sait  une très grande majorité des Français condamnent l’attitude des non vaccinés. Il montre ainsi par cette déclaration de bistrot sa proximité avec la majorité de l’opinion. Mais l’objectif est de dissimuler en réalité son immobilisme.

En effet si Macron voulait réellement s’attaquer aux noms vaccinés il pourrait le faire en déclarant de façon claire et nette l’obligation vaccinale. Ce qu’il ne fait pas précisément pour ne pas avoir à contrarier même une partie infime de la population qui conteste le pass vaccinal et aussi souvent l’obligation du vaccin. C’est en cela que la politique retombe dans le caniveau quand elle se contente de reprendre de manière aussi vulgaire l’opinion du moment tout en dissimulant son immobilisme et son manque de courage. Les propos d’Emmanuel Macron sont évidemment très démagogiques et témoignent que la politique sur le fond comme sur la forme retombe dans les bas-fonds du populisme et a nullité. 

Covid-Suspension des allocations chômage au Canada pour les non vaccinés ?

Covid-Suspension des allocations chômage au Canada pour les non vaccinés ?

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La colère gronde un peu partout contre les personnes qui de façon consciente et délibérée refusent d’être vaccinées. C’est vrai en France mais aussi ailleurs. Des mesures restrictives sont décidées ici ou là pour limiter les droits des non vaccinés notamment en matière de mobilité. En France, le débat porte surtout sur les conditions d’accès à l’hôpital qui doivent demeurer égalitaires pour la plupart des médecins.

Au Canada les mesures sont plus radicales . La ministre fédérale de l’Emploi a annoncé le 30 décembre sa volonté de suspendre l’assurance emploi, équivalent des indemnités chômage au Canada, pour toutes les personnes qui auraient perdu leur travail pour refus de l’injection anti-Covid. Les aides seront ainsi réservées dorénavant aux chômeurs vaccinés, à l’exception des personnes présentant une exemption médicale. 

Neutraliser les cartes vitales pour les non vaccinés volontaires

Neutraliser les cartes vitales pour les non vaccinés volontaires  

 

 

Pour l’instant , les pouvoirs publics tournent autour du pot à propos de l’obligation vaccinale. Ainsi on a transformé discrètement le pass sanitaire en passe vaccinal mais sans indiquer de manière claire que la vaccination deviendrait obligatoire.

 

Du coup, chacun sollicite l’argumentaire liberticide chez les opposants à la vaccination. Il est souvent difficile en outre de faire la distinction entre les opposants à la vaccination et les opposants au passe.

 

On voit difficilement quelle pourrait être l’atteinte aux libertés fondamentales que d’imposer la vaccination sachant que cette dernière s’impose déjà pour  une dizaine d’entre elles aux enfants mais aussi aux adultes en particulier quand ils veulent voyager à l’étranger.

 

La liberté dont certains se revendiquent se réduit concrètement au droit à pouvoir contaminer les autres. Ne pas se faire vacciner, c’est évidemment encourager  encore davantage la transmission du virus et en même temps les risques de mortalité.

 

En France heureusement grâce à la couverture sociale, les soins médicaux sont largement gratuits mais cette gratuité ne doit pas occulter la réalité d’un cout. Ainsi en moyenne, chaque passage d’un contaminé en établissement hospitalier coûte en moyenne 1500 € par jour . Des milliards supplémentaires vont donc être dépensés du fait de la responsabilité directe des non vaccinés. Il serait donc logique que les intéressés participent à ce financement. La meilleure façon est la plus drastique serait de neutraliser leur carte vitale tant qu’il refuse la vaccination.

 

Une idée qui évidemment ne sera pas reprise dans une période électorale où chacun choisit surtout des stratégies molles de communication pour ne pas contrarier les électeurs. Mais une problématique qui reviendra pour le cas où la pandémie ferait apparaître des chiffres de contamination (et les conséquences dramatiques qui l’accompagnent)  qui se chiffreraient en centaines de milliers pendant encore des  jours, des semaines voire des mois.

Covid: Confinement aussi en Allemagne pour les non vaccinés

Covid: Confinement aussi en Allemagne pour les non vaccinés

 

La pandémie accélère en Europe y comprise en Allemagne qui enregistre plus de 50 000 contaminés ce vendrediA la suite de la décision de l’Autriche de lundi, la chancelière sortante Angela Merkel et les chefs de régions ont donc décidé, à l’issue d’une réunion de crise, d’interdire aux non-vaccinés l’accès à des lieux publics sur l’ensemble du territoire.

La règle dite du « 2G », qui autorise seulement les vaccinés (« geimpfte ») et les guéris (« genesene ») à accéder à des lieux publics comme des restaurants ou salles de concert sera appliquée dès que le seuil d’hospitalisation dépasse 3 malades du Covid pour 100.000 habitants, ce qui est déjà le cas dans 12 des 16 Länder du pays.

Les responsables allemands ont également ouvert la voie à une obligation vaccinale pour les personnels soignants afin d’endiguer l’emballement de la pandémie de Covid-19 dans le pays. Ils ont aussi décidé un retour massif au télétravail partout où cela est possible et une obligation de pass sanitaire dans les transports et sur le lieu de travail.

 

Mesures Covid pour les non vaccinés en Allemagne et en Autriche

Mesures Covid  pour les non vaccinés en Allemagne et en Autriche

Après l’Autriche qui vient de prendre des mesures de confinement pour les non vaccinés l’Allemagne a également décidé de renforcer très sérieusement les restrictions pour la même population.

En Allemagne les non vaccinés seront interdits de certains lieux publics, afin de combattre la flambée des infections de Covid-19, a annoncé jeudi la chancelière sortante Angela Merkel à l’issue d’une réunion de crise. La règle dite du «2G», qui autorise seulement les vaccinés («geimpfte») et les guéris («genesene») à accéder à des lieux publics comme des restaurants ou salles de concert sera appliquée dès que le seuil d’hospitalisation dépasse trois malades du Covid pour 100.000 habitant, a-t-elle déclaré, ce qui est le cas dans la majorité des régions du pays.

L’Allemagne va aussi rendre la vaccination obligatoire pour le personnel des hôpitaux et maisons de retraite.

 

Covid France : pas de confinement des non vaccinés…. pour l’instant

Covid France : pas de confinement des non vaccinés…. pour l’instant

 

 

En Autriche, un confinement a été décidé pour les noms vaccinés. En Allemagne, on s’interroge sur la pertinence d’une mesure vis-à-vis de l’explosion des contaminations  ( 25 à 30 000 par jour soient le double de la France) . Pour l’instant les statistiques de la France sont moins catastrophiques que dans d’autres pays, l’Allemagne déjà citée ou encore le Royaume-Uni (avec 30 à 40 000 contaminations par jour). Non parlons pas de la Russie qui enregistre des milliers de morts chaque jour. La France ne pourra cependant demeurer longtemps à l’abri de cette véritable cinquième vague. Ce que confirme Christophe Kastner «Une dizaine de pays européens connaissent une tension extrêmement forte sur ce sujet avec une reprise épidémique, et la France n’est pas à l’abri d’une nouvelle vague», a-t-il ajouté.

Mais «toutes les hypothèses sont sur la table car nous sommes face à un virus qui nous surprend et peut encore nous surprendre», a-t-il rappelé.

Covid Autriche : retour du confinement pour les non vaccinés

Covid Autriche : retour du confinement pour les non vaccinés

 

En Autriche le nombre de contaminations explose  ( par parenthèse comme en Allemagne.) Du coup, le pays s’apprête à imposer un confinement pour les non vaccinés. Ce confinement interdirait l’accès à des lieux ouverts au public. Notons qu’en Autriche comme d’ailleurs en Allemagne l’un des facteurs explicatifs est l’insuffisant taux de vaccination.

Un plan convenu en septembre par le gouvernement prévoit l’instauration de mesures de confinement pour les non-vaccinés en cas de franchissement du seuil de 30% d’occupation des lits en hôpitaux par les patients atteints du COVID-19. Le niveau actuel est de 20%, et croît rapidement.

« Nous nous trouvons à quelques jours de devoir instaurer un confinement pour les personnes non-vaccinées », a dit Alexander Schallenberg lors d’une conférence de presse, déplorant le faible taux de vaccination dans le pays.

Le gouvernement conservateur a récemment interdit aux non-vaccinés d’accéder à des lieux ouverts au public comme les restaurants et théâtres.

Covid : 85 % des hospitalisés non vaccinés

 Covid : 85 % des hospitalisés non vaccinés

« Les régions font remonter des données sur le profil des nouveaux patients. 85 % souffrent des comorbidités que l’on connaît bien depuis le début de la crise : surpoids, obésité, hypertension artérielle, diabète », a détaillé Bruno Coignard, directeur des maladies infectieuses auprès santé publique France. Et à peu près autant n’étaient pas vaccinés.

 

Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), du  19 au 25 juillet, période où le variant Delta était responsable de plus de trois quarts des contaminations , quelque 45 % de la population n’avait reçu aucune dose de vaccin. Or, sur cette même période, 83 % des personnes ayant bénéficié d’une hospitalisation conventionnelle pour Covid-19 et 87 % des personnes entrées en soins critiques pour la même raison n’étaient pas vaccinées. Trois quarts des personnes décédées n’avaient pas reçu de vaccin.

De même, les non-vaccinés représentaient près de 78 % des tests PCR positifs réalisés entre le 19 et le 25 juillet, et parmi ces tests positifs, ils représentaient environ 80 % des cas symptomatiques. Pour rappel, les dernières études menées sur le sujet montrent que la vaccination réduirait d’environ moitié le risque d’être infecté par le coronavirus.

Santé-Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Santé-Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Il n’est même pas certain que l’Europe sera parvenue à vacciner 70 % de la population d’ici septembre et encore moins d’arriver à 90 % qui garantit une humanité collective.  L’Europe a  pourtant disposé d’un an pour vacciner sa population.

La France se situe dans la moyenne des pays de l’UE, avec 70,9 % des adultes ayant reçu au moins une dose de vaccins, et 53 % de sa population complètement vaccinés. Selon le Premier ministre Jean Castex, l’objectif de 40 millions de primo-vaccinés devrait être atteint d’ici à la fin du mois de juillet.

Devant le péril mortel du Covid,  la communauté internationale a fait preuve de son incompétence tout autant que de son hypocrisie. On remarquera que dans les périodes de guerre, il faut  moins de temps pour mettre au point les armements nécessaires. Dans ce cas, personne n’hésite à réquisitionner des entreprises pour atteindre les objectifs.

La situation est d’autant plus grave que les chiffres évoqués concernent les pays développés. Cela signifie qu’il faudra sur le rythme actuel des années avant de vacciner la population mondiale. Autant dire qu’on laisse tout le temps nécessaire aux variants de se développer et de revenir même dans les pays développés avec le risque que les vaccins actuellement disponibles deviennent inopérants.

Selon des données officielles compilées par l’AFP, un peu plus de 440 millions de doses de vaccins ont été administrées dans l’Union européenne. Cela donne une moyenne de 98,4 doses injectées pour 100 Européens, tandis que les Etats-Unis en sont à 102,4 pour 100 habitants. Toutefois, les Européens étaient 55,5 % à avoir reçu une première dose au 18 juillet, contre 55,4 % des Américains .

Des millions de malades chroniques pas vaccinés

Des  millions de malades chroniques  pas vaccinés

 Quelque 5 millions de Français souffrant d’une comorbidités ne se sont toujours pas fait administrer la moindre dose de vaccin contre le Covid. L’Assurance-maladie a fait le décompte à la date du 11 juillet, et a souligné ce jeudi ce péril lors d’une conférence de presse.

Chez les personnes âgées – l’âge est le premier facteur de risque -, le taux de vaccination dépasse les 85 %. Mais 1 million de plus de 75 ans et 1,1 million de 65-75 ans n’ont pas eu leur première dose. Vu la vitesse à laquelle le variant Delta circule chez leurs enfants et petits-enfants, avec une charge virale « mille fois supérieure aux précédents virus », a expliqué ce jeudi, au Sénat, le ministre de la Santé, Olivier Véran, ces personnes sont très exposées.

Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Il n’est même pas certain que l’Europe sera parvenue à vacciner 70 % de la population d’ici septembre et encore moins d’arriver à 90 % qui garantit une humanité collective.  L’Europe a  pourtant disposé d’un an pour vacciner sa population.

 

La France se situe dans la moyenne des pays de l’UE, avec 70,9 % des adultes ayant reçu au moins une dose de vaccins, et 53 % de sa population complètement vaccinées. Selon le Premier ministre Jean Castex, l’objectif de 40 millions de primo-vaccinés devrait être atteint d’ici à la fin du mois de juillet.

Devant le péril mortel du vide la communauté internationale a fait preuve de son incompétence tout autant que de son hypocrisie. On remarquera que dans les périodes de guerre, il faut  moins de temps pour mettre au point les armements nécessaires. Dans ce cas, personne n’hésite à réquisitionner des entreprises pour atteindre les objectifs.

La situation est d’autant plus grave que les chiffres évoqués concernent les pays développés. Cela signifie qu’il faudra sur le rythme actuel des années avant de vacciner la population mondiale. Autant dire qu’on laisse tout le temps nécessaire aux variants de se développer et de revenir même dans les pays développés avec le risque que les vaccins actuellement disponibles deviennent inopérants.

Selon des données officielles compilées par l’AFP, un peu plus de 440 millions de doses de vaccins ont été administrées dans l’Union européenne. Cela donne une moyenne de 98,4 doses injectées pour 100 Européens, tandis que les Etats-Unis en sont à 102,4 pour 100 habitants. Toutefois, les Européens étaient 55,5 % à avoir reçu une première dose au 18 juillet, contre 55,4 % des Américains .

 

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